vendredi 21 août 2009

Vente d'Opel : réunion attendue chez GM ce vendredi


Le conseil d'administration du constructeur américain pourrait se réunir ce vendredi. Le gouvernement allemand s'engage à financer seul les crédits nécessaires à la vente d'Opel, si Magna, son candidat favori, est choisi.

LES DISCUSSIONS SUR LE SORT D?OPEL VONT SE POURSUIVRE

Le conseil d'administration de General Motors devrait se réunir ce vendredi afin de discuter du repreneur de sa filiale Opel. Dans ce dossier, l'Allemagne a choisi son repreneur favori et elle est prête à en payer le prix. Si l'équipementier Magna est choisi par General Motors (GM), l'actuel propriétaire de la marque, l'Etat s'engage à avancer seul les 4,5 milliards d'euros de crédits nécessaires pour assurer la vente, selon les déclaration du secrétaire d'Etat à l'économie allemand au Frankfurter Allgemeine.

Une fois la somme avancée, l'Allemagne cherchera à partager le poids avec les autres pays européens accueillant des sites d'Opel, c'est-à-dire la Grande-Bretagne, l'Espagne, la Pologne et la Belgique.

Ces déclarations montrent toute la détermination de Berlin de voir le canadien Magna l'emporter face au fonds d'investissement belge RHJ. Les raisons de ce traitement de faveur tiennent à l'emploi. Les deux repreneurs potentiels tablent sur la suppression de 10.000 à 50.000 postes, mais là où Magna prend l'avantage aux yeux allemands, c'est qu'il compte faire tourner les quatre usines allemandes, tandis que RHJ prévoit de fermer un site pendant deux ans en ayant recours au chômage technique.

Cependant, un rachat d'Opel par Magna, associé au russe Sberbank, coûterait plus cher au contribuable allemand. Berlin s'est engagé en effet à financer les 4,5 milliards d'euros nécessaires à la reprise d'Opel par l'équipementier. Tandis que RHJ a estimé a 3 à 3,6 milliards l'aide dont il a besoin pour boucler l'opération.

Ce vendredi, le ministre allemand conservateur (CDU/CSU) de l'Economie Karl-Theodor zu Guttenberg, très impliqué dans ce dossier face à Anegla Merkel, confie au Financial Times Deutschland : "à mes yeux nous ne pourrons fêter le sauvetage d'Opel qu'à partir du moment où Opel se sera réellement établi en tant qu'entreprise compétitive sur les marchés mondiaux",ce qui ne sera "sûrement pas en vue dans les prochaines semaines ou mois".

latribune.fr

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