jeudi 27 août 2009

Iliad : le rachat d'Alice fait reculer le bénéfice net au premier semestre


Le groupe Iliad, maison mère de Free, voit son bénéfice net chuter de 13% à cause de l'acquisition d'Alice. Mais le groupe maintient ses objectifs annuels.

L'intégration d'Alice, racheté en 2008, pèse lourd pour Iliad. La maison mère du fournisseur d'accès à internet Free annonce un bénéfice net de 72 millions d'euros au premier semestre, en recul de 13,1% sous l'effet de cette acquisition. Hors acquisition, son bénéfice aurait presque doublé à 161 millions d'euros. Ce chiffre reste malgré tout supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 67,7 millions d'euros.

Son chiffre d'affaires, déjà publié, s'élève à 969,8 millions d'euros, en hausse de 40,1%. Et son résultat opérationnel courant bondi de 22,7% à 157 millions d'euros malgré une participation négative de 66,6 millions d'euros d'Alice à ce résultat.

La marge atteint un "record" de 38,4%, selon le communiqué, grâce notamment à l'augmentation du dégroupage et à la croissance des services à valeur ajoutée comme la vidéo à la demande.

L'intégration d'Alice n'a pas eu que des aspects négatifs pour autant. Le fournisseur aurait contribué "pour la première fois à l'Ebitda, à hauteur de 5,5 millions d'euros". Il aurait également permis l'arrivée de 782.000 nouveaux abonnés depuis son rachat.

La fin de l'exercice s'annonce bonne pour Iliad. Le groupe s'attend à "une très forte augmentation de son résultat net en 2009". Il vise par ailleurs le chiffre de 5 millions d'abonnés haut débit en 2011. Le numéro deux de l'internet en France est aussi candidat pour devenir le quatrième opérateur mobile.

latribune.fr

Iliad : le rachat d'Alice fait reculer le bénéfice net au premier semestre


Le groupe Iliad, maison mère de Free, voit son bénéfice net chuter de 13% à cause de l'acquisition d'Alice. Mais le groupe maintient ses objectifs annuels.

L'intégration d'Alice, racheté en 2008, pèse lourd pour Iliad. La maison mère du fournisseur d'accès à internet Free annonce un bénéfice net de 72 millions d'euros au premier semestre, en recul de 13,1% sous l'effet de cette acquisition. Hors acquisition, son bénéfice aurait presque doublé à 161 millions d'euros. Ce chiffre reste malgré tout supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 67,7 millions d'euros.

Son chiffre d'affaires, déjà publié, s'élève à 969,8 millions d'euros, en hausse de 40,1%. Et son résultat opérationnel courant bondi de 22,7% à 157 millions d'euros malgré une participation négative de 66,6 millions d'euros d'Alice à ce résultat.

La marge atteint un "record" de 38,4%, selon le communiqué, grâce notamment à l'augmentation du dégroupage et à la croissance des services à valeur ajoutée comme la vidéo à la demande.

L'intégration d'Alice n'a pas eu que des aspects négatifs pour autant. Le fournisseur aurait contribué "pour la première fois à l'Ebitda, à hauteur de 5,5 millions d'euros". Il aurait également permis l'arrivée de 782.000 nouveaux abonnés depuis son rachat.

La fin de l'exercice s'annonce bonne pour Iliad. Le groupe s'attend à "une très forte augmentation de son résultat net en 2009". Il vise par ailleurs le chiffre de 5 millions d'abonnés haut débit en 2011. Le numéro deux de l'internet en France est aussi candidat pour devenir le quatrième opérateur mobile.

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Nissan et Chrysler abandonnent leur projet d'alliance


Les deux constructeurs ont renoncé à leur coopération annoncée début 2008 et qui devait leur permettre de se fournir mutuellement des modèles de voitures spécifiques.

Annoncé en 2008, le projet d'alliance entre Nissan et Chrysler n'aura finalement pas lieu. Les deux constructeurs automobiles ont annoncé mercredi soir l'abandon de leur projet de coopération censé leur permettre de se fournir mutuellement certains modèles spécifiques.

"Depuis plusieurs mois, des équipes des deux entreprises ont étudié la viabilité des projets, à la lumière des changements significatifs dans la situation économique depuis qu'ils ont été annoncés en janvier et avril 2008", ont expliqué Chrysler et Nissan dans un communiqué conjoint publié mercredi aux Etats-Unis (ce jeudi au Japon et en Europe). "Aujourd'hui, il a été décidé qu'il allait dans l'intérêt des deux entreprises de mettre fin aux projets", ont-ils affirmé.

En février, les deux groupes avaient déjà annoncé l'interruption des travaux sur ces projets, les deux parties expliquant alors chercher les moyens d'améliorer les retours financiers attendus. En avril, Chrysler déposait son bilan, avant de se rapprocher davantage de Fiat qui détient désormais 20% de son capital et contrôle sa gestion et sa direction.

C'est finalement ce rapprochement avec le constructeur italien qui aura mis un terme au projet de collaboration entre Nissan et Chrysler. En effet, ces projets, prévus pour entrer en vigueur en 2010, étaient censés permettre à Nissan, déjà partenaire du français Renault, d'enrichir sa gamme avec un pick-up produit par Chrysler au Mexique, tandis que le japonais aurait fourni à l'américain un petit modèle assemblé au Japon mais destiné à différents marchés mondiaux. Mais dans le cadre de l'alliance conclue par Fiat et Chrysler en janvier dernier, le groupe de Turin doit déjà fournir de petits modèles à l'américain.

Par ailleurs, selon des sources citées par l'agence Reuters, Chrysler serait à la recherche d'un partenaire en Chine. Ces dernières semaines, des représentants de Fiat et Chrysler auraient sondé des constructeurs automobiles chinois sur un partenariat qui impliquerait de construire un véhicule pour le marché chinois à partir d'une plateforme de Chrysler. Le groupe américain n'a pas commenté ces informations mais affirme que la Chine est un marché crucial et qui présente un grand intérêt.



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lundi 24 août 2009

Procter & Gamble pourrait vendre ses activités pharmaceutiques à Warner Chilcott


Le montant de l'opération s'élèverait à 3 milliards de dollars. L'accord de rachat pourrait être officialisé ce lundi.

Produits ProcterGamble

On savait déjà que Procter & Gamble, le fabricant américain de produits de grande consommation, souhaitait céder son activité pharmaceutique. Mais selon le Wall Street Journal, le groupe pourrait vendre sa filiale aux laboratoires irlandais Warner Chilcott pour 3 milliards de dollars. L'accord, qui représenterait l'un des plus gros rachats de l'été, pourrait être rendu public ce lundi matin.

Cette cession représenterait une plus-value significative pour Procter & Gamble, alors que sa division pharmaceutique représente des recettes annuelles de 2 milliards de dollars, pour un bénéfice opérationnel de 800 millions. D'un autre côté, pour Warner Chilcott, spécialisé dans la santé féminine et la dermatologie, un tel rachat lui permettrait de tripler son chiffre d'affaires et d'élargir son porte-feuille de médicaments dédiés à la santé féminine.

Procter & Gamble avait indiqué fin 2008 mettre en vente sa division de produits pharmaceutiques après avoir longtemps cherché à se développer dans la pharmacie. Son échec à racheter en 2000 les laboratoires Warner-Lambert et American Home Products ont contrecarré ses projets.


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Poweo : Verbund détient près de 45% du capital


Verbund a racheté auprès du directeur général, Charles Beigbeder, par ailleurs sur le départ, ses 44,8% du capital. Le groupe compte monter jusqu'à 48%.

Poweo a annoncé ce lundi que le groupe autrichien Verbund détenait désormais 44,8% de son capital. "Conformément aux termes et conditions de l'accord de cession de titres annoncé le 2 juin 2009, et après la levée de l'ensemble des conditions suspensives, la cession des actions de Poweo SA détenues par Gravitation SAS, Charles Beigbeder et sa famille à Verbund est intervenue le vendredi 21 août 2009", indique dans un communiqué l'opérateur alternatif d'électricité et de gaz en France, qui revendique 340.000 sites clients.

"Consécutivement à cette cession, Verbund détient désormais 44,8% du capital dePoweo, soit un total de 7.332.404 actions ordinaires. Le reste de l'actionnariat de POWEO se répartit entre 25,2% pour la société d'investissement britannique Ecofin, 9,5% pour la société d'investissement luxembourgeoise Luxempart, et 20,5% pour le flottant", est-il précisé. Verbund a d'ores et déjà fait savoir qu'il souhaitait porter sa participation à 48%.

Ce changement d'actionnariat a entraîné des modifications de gouvernance avec notamment la démission de Charles Beigbeder de sa qualité de directeur général. Il reste toutefois président du conseil d'administration. Charles Beigbeder va être remplacé par Loïc Capéran, ancien directeur Général Délégué d'EDF pendant 5 ans. "Loïc Capéran a acquis une grande expérience dans le management de groupes industriels de premier plan et sa connaissance approfondie du secteur de l'énergie sera un atout majeur pour le développement industriel et commercial à venir du Groupe".

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vendredi 21 août 2009

Vente d'Opel : réunion attendue chez GM ce vendredi


Le conseil d'administration du constructeur américain pourrait se réunir ce vendredi. Le gouvernement allemand s'engage à financer seul les crédits nécessaires à la vente d'Opel, si Magna, son candidat favori, est choisi.

LES DISCUSSIONS SUR LE SORT D?OPEL VONT SE POURSUIVRE

Le conseil d'administration de General Motors devrait se réunir ce vendredi afin de discuter du repreneur de sa filiale Opel. Dans ce dossier, l'Allemagne a choisi son repreneur favori et elle est prête à en payer le prix. Si l'équipementier Magna est choisi par General Motors (GM), l'actuel propriétaire de la marque, l'Etat s'engage à avancer seul les 4,5 milliards d'euros de crédits nécessaires pour assurer la vente, selon les déclaration du secrétaire d'Etat à l'économie allemand au Frankfurter Allgemeine.

Une fois la somme avancée, l'Allemagne cherchera à partager le poids avec les autres pays européens accueillant des sites d'Opel, c'est-à-dire la Grande-Bretagne, l'Espagne, la Pologne et la Belgique.

Ces déclarations montrent toute la détermination de Berlin de voir le canadien Magna l'emporter face au fonds d'investissement belge RHJ. Les raisons de ce traitement de faveur tiennent à l'emploi. Les deux repreneurs potentiels tablent sur la suppression de 10.000 à 50.000 postes, mais là où Magna prend l'avantage aux yeux allemands, c'est qu'il compte faire tourner les quatre usines allemandes, tandis que RHJ prévoit de fermer un site pendant deux ans en ayant recours au chômage technique.

Cependant, un rachat d'Opel par Magna, associé au russe Sberbank, coûterait plus cher au contribuable allemand. Berlin s'est engagé en effet à financer les 4,5 milliards d'euros nécessaires à la reprise d'Opel par l'équipementier. Tandis que RHJ a estimé a 3 à 3,6 milliards l'aide dont il a besoin pour boucler l'opération.

Ce vendredi, le ministre allemand conservateur (CDU/CSU) de l'Economie Karl-Theodor zu Guttenberg, très impliqué dans ce dossier face à Anegla Merkel, confie au Financial Times Deutschland : "à mes yeux nous ne pourrons fêter le sauvetage d'Opel qu'à partir du moment où Opel se sera réellement établi en tant qu'entreprise compétitive sur les marchés mondiaux",ce qui ne sera "sûrement pas en vue dans les prochaines semaines ou mois".

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mercredi 19 août 2009

Air France-KLM ne participera pas à la privatisation de Czech Airlines


La compagnie franco-néerlandaise annonce son retrait de l'appel d'offres portant sur la privatisation de sa consoeur tchèque en raison de la conjoncture économique actuelle.

Air France - KLM

Air France-KLM renonce à participer à la privatisation de Czech Airlines (CSA). La compagnie s'est retirée de l'appel d'offres en raison de "la situation économique actuelle" qui a "significativement affecté l'industrie du transport aérien".

"Air France-KLM estime que la compagnie Czech Airlines pourrait être amenée à se concentrer sur le développement et la mise en oeuvre d'un plan de redressement autonome visant un retour à la rentabilité", explique le groupe dans un communiqué.

En février, Prague avait lancé un appel d'offres pour la privatisation des 91,51% détenus par l'Etat dans la compagnie nationale. Fin avril, les candidatures d'Air France-KLM et du tchèque Unimex Group/Travel pour participer au second tour. La décision finale était attendue pour la fin du mois de septembre.

Mais la compagnie franco-néerlandaise souhaite tout de même "renforcer le partenariat existant" avec CSA.

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mardi 18 août 2009

Amcor lance une offre de plus de 2 milliards sur une branche de Rio Tinto


L'australien propose 2,025 milliards de dollars à Rio Tinto pour le rachat d'une partie d'Alcan, l'unité d'emballage de Rio Tinto, en pleine cure d'amaigrissement.

Après plusieurs mois de négociations, l'offre de l'australien Amcor sur une partie des activités d'Alcan se monte à 2,025 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros). Le spécialiste de l'emballage veut racheter certaines divisions de son concurrent, une filiale du britannique Rio Tinto.

Le troisième groupe minier mondial n'a pas encore donné sa réponse, mais il ne fait pas mystère depuis plusieurs semaines de son intention de se séparer de certains de ses actifs… et de 14.000 salariés, afin de rembourser sa colossale dette de 10 milliards de dollars. Cet endettement massif s'explique justement par le rachat du spécialiste de l'aluminium Alcan pour 38 milliards de dollars il y a quelques mois. Déjà, en juillet, Rio Tinto a annoncé la vente de la division d'emballage alimentaire d'Alcan en Amériques pour 1,2 milliard de dollars.

La proposition de rachat d'Amcor porte sur l'activité d'emballage de nourriture en Europe et en Asie, celle d'emballage de tabac au niveau mondial et celle d'emballage pharmaceutique également au niveau mondial. Pour cette dernière activité, la part de marché d'Amcor bondirait de 6 à 56% si l'opération se fait, selon une note de recherche de Deutsche Bank.

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Caisse d'Epargne - Banque Populaire : la justice doit trancher le 15 septembre


Le tribunal de grande instance de Paris va examiner, le 15 septembre, si les syndicats ont reçu suffisamment d'informations concernant la fusion entre les deux banques.

BPCE

Le 15 septembre, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris examinera si la Caisse d'Epargne d'Ile-de-France a effectivement transmis aux syndicats l'information dont ils avaient besoin pour se prononcer sur la fusion avec la Banque Populaire.

Le TGI de Paris, le 10 septembre, avait déjà débouté le syndicat Sud de la Caisse d'Epargne Ile-de-France qui faisait valoir un défaut d'information concernant le rapprochement entre la Caisse d'Epargne et la Banque Populaire.

Le jugement avait été infirmé le 31 juillet par la cour d'appel. Elle a demandé à la direction de la Caisse d'Epargne d'Ile-de-France de fournir aux représentants du personnel des éléments "complets et précis quant au projet industriel et à la stratégie du groupe à venir, au business plan (...) et aux conséquences sur l'emploi".

La direction de la nouvelle entité née de la fusion des deux banques a déclaré que le jugement "ne [remettait] aucunement en cause l'existence légale de BPCE".

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lundi 17 août 2009

Fusion Porsche-Volkswagen : le Qatar va investir plus de 7 milliards d'euros


Le Qatar va investir plus de 7 milliards d'euros dans Porsche et Volkswagen. Il rachète 10% des droits de vote du constructeur de voitures de luxe.

Le Qatar s'engage à investir plus de 7 milliards d'euros grâce à des participations dans Porsche et Volkswagen.

Il va racheter 10% des droits de vote de Porsche. Les familles détenant le constructeur de voitures de luxe ont accepté, pour la première fois, de donner voix au chapitre à une partie venue de l'extérieure.

Porsche a également cédé à Qatar Holding, le fonds souverain qatari, des produits dérivés sur des actions Volkswagen qui devront donner accès à 17% du capital du constructeur européen. Volkswagen a déclaré que la part final du Qatar pourrait atteindre 20% dans le groupe fusionné.

Ces opérations font partie d'une série de mesures destinées à lever des capitaux pour désendetter Porsche.

Le Qatar s'est engagé à apporter jusqu'à 265 millions d'euros de crédit, mais se réserve le droit de revenir sur ces promesses si la fusion entre Porsche et Volkswagen échoue. Il pourrait devenir le troisième actionnaire du nouvel ensemble automobile

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jeudi 13 août 2009

3,3 milliards d'euros pour le rachat de Porsche par Volkswagen


Le conseil de surveillance de Volkswagen a validé le plan de rachat. Volkswagen va prendre 42% de Porsche AG.

Le rachat de Porsche par Volkswagen se finalise. Les conseils de surveillance des deux entreprises viennent de valider, ce jeudi, le plan de rachat.

Le premier constructeur européen va prendre 42% de Porsche AG, la filiale voitures de sport du groupe Porsche Automobil Holding SE, d'ici fin 2009, grâce à une augmentation de capital de 3,3 milliards d'euros, pour une valeur de Porsche estimée à 12,4 milliards d'euros. Martin Winterkron, le patron de Volkswagen a été nommé également à la tête de Porsche, et le directeur financier de Volkswagen Hans Dieter Pötsch aura aussi le même poste chez Porsche.

La vente de la holding Porsche SE à Volskwagen, d'une valeur estimée à 3,55 milliards d'euros, est également prévue.

Les deux constructeurs se sont engagés à créer un futur groupe automobile "intégré", une opération qui devrait s'étaler jusqu'en 2011. Le nouvel ensemble pourrait s'appeler "Auto Union". Mais les deux groupes précisent que Porsche va rester une "marque indépendante".

La Basse-Saxe, qui détient environ 20% du capital de Volkswagen, continuera d'avoir le droit de nommer deux membres du conseil de surveillance du constructeur

Le nouveau groupe, qui rassemblerait 10 marques en incluant Porsche, représenterait un chiffre d'affaires global de plus de 120 milliards d'euros et des ventes annuelles de près de 6,4 millions de véhicules, sur la base des chiffres 2008.

A noter que "les négociations avec le Qatar (...) vont être poursuivies et les discussions (...) vont être entamées avec les banques créancières de Porsche", précise un communiqué de Volkswagen.

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mardi 11 août 2009

Friends Provident accepte d'être racheté pour 2,18 milliards d'euros


Après plusieurs mois de refus, l'assureur britannique Friends Provident a accepté l'offre de rachat par échange d'actions présentée par la société d'investissement Resolution Limited. Cette offre valorise Friends Provident à 1,86 milliard de livres (2,18 milliards d'euros).

Friends Provident

Clive Cowdery a de la suite dans les idées. A la tête de l'ancien groupe d'assurance Resolution Plc, il avait tenté en 2007 de fusionner son entreprise avec Friends Provident, avant de faire volte-face et de céder son groupe à son concurrent Pearl. A la tête d'un fonds, Resolution Lilmited qu'il a créé dans la foulée de son départ de Resolution Plc, il vient enfin de mener à bien sa première opération.

Une opération d'envergure puisqu'il met la main sur l'assureur britannique Friends Provident qui a finalement accepté ce mardi l'offre de rachat par échange d'actions présentée par la société d'investissement Resolution Limited. L'offre en question, que Resolution avait relevée à plusieurs reprises depuis début juillet, prévoit l'échange de 0,9 action Resolution contre une de Friends Provident. Elle pourra être réglée en numéraire à hauteur de 500 millions de livres maximum. Ce prix qui valorise Friends Provident à 1,86 milliard de Livres ou 2,18 milliards d'euros représente une prime de 5,9% par rapport au dernier cours de clôture de Friends Provident, et de 31,5% par rapport à son cours précédant l'annonce de son entrée en négociations avec Resolution.

Le conseil d'administration de Friends Provident, qui avait encore rejetté les premières approches de Resolution début juillet, a l'intention de recommander cette offre "à l'unanimité", indique un communiqué commun des deux groupes.

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Facebook s'offre FriendFeed pour contrer Twitter


Comme Twitter, FriendFeed permet à ses utilisateurs de dévoiler et de partager avec leurs amis leurs activités sur internet en temps réel. Avec cette opération, Facebook met notamment la main sur une équipe composée d'anciens poids-lourds de chez Google.

Le logo du site de socialisation Facebook, photographié le 12 décembre 2007 à Londres

Après avoir tenté sans succès de racheter l'an dernier le site de micro-blogs Twitter en actions pour un montant de 500 millions de dollars, Facebook se console en annonçant la reprise de FriendFeed, jeune pousse créée en 2007 et spécialisée également dans le domaine de la socialisation sur internet.

FriendFeed fonctionne peu ou prou sur le même mode que Twitter. Il permet à ses utilisateurs de dévoiler et de partager avec leurs amis leurs activités sur internet en temps réel. Un nouveau phénomène social qui vous permet d'écrire un commentaire dans à peine 140 caractères (ce qui représente une ou deux phrases) par messagerie instantanée ou par SMS.

Facebook, basé à Palo Alto en Californie n'a dans un premier temps pas souhaité communiquer le montant du rachat de FriendFeed qui emploie 12 personnes. Les employés de FriendFreed rejoindront leurs nouveaux collègues de Facebook , tandis que les quatre fondateurs du site seront investis de fonctions-clefs au sein de Facebook , précise-t-on à la direction de Facebook. "Nous sommes très enthousiastes à l'idée de rejoindre l'équipe (de Facebook ) et de faire profiter aux 250 millions d'utilisateurs de Facebook des innovations que nous avons développées pour FriendFeed", a affirmé Bret Taylor, cofondateur de FriendFeed dans un communiqué.

Ce rachat s'inscrit dans la stratégie adoptée depuis un moment par Facebook, consistant à concurrencer Twitter. Facebook espère ainsi lancer une fonction de recherche performante (ce qu'a déjà développé Friendfeed) pour concurrencer Twitter Search, devenu le Google de l'instantané, et utiliser le savoir-faire de ses nouveaux ingénieurs en matière de mise en valeur des contenus les plus intéressants. Car avec FriendFeed, le géant des réseaux sociaux récupère non seulement un site dont il s'était largement inspiré, mais également une équipe composée d'anciens poids-lourds de Google. Outre Bret Taylor, qui avait travaillé sur GoogleMaps, arrivent d'autres anciens de Google comme Jim Norris et Sanjeev Singh. Sans compter surtout l'arrivée dans le giron Facebook de Paul Buchheit, l'homme qui a créé la messagerie Gmail.

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