mercredi 23 juillet 2008

Vodafone lance un programme de rachat d'actions pour un milliard de livres

Après une chute de près de 14% de l'action Vodafone mardi, le numéro un mondial de la téléphonie mobile a annoncé ce mercredi lancer un programme de rachat d'actions avec effet immédiat pour un milliard de livres sterling (1,26 milliard d'euros). Le titre prend plus de 2% à l'ouverture.

L'action Vodafone a terminé la séance mardi soir à 129 pence après avoir perdu 13,57% sur des faibles prévisions annuelles et le constat d'un ralentissement économique en Europe. Et 129 pence est un prix qui "sous-évalue de manière importante" le titre, estime le groupe britannique de téléphonie mobile.

Du coup, "le conseil d'administration de Vodafone a observé la réaction du marché au rapport d'activité de premier trimestre publié et, indique le groupe dans son communiqué envoyé à la Bourse de Londres, il a décidé de lancer un programme de rachat d'actions de un milliard de livres avec effet immédiat. Cela reflète l'opinion du conseil selon lequel le prix de l'action sous-évalue Vodafone de manière importante".

D'après le communiqué, ces actions seront rachetées avec une limite de 105% de moyenne du prix de clôture du titre sur les cinq jours précédents.

A l'ouverture de la Bourse de Londres, l'action Vodafone évolue dans le vert à 132,7 pence, en hausse de 2,87%.

latribune.fr

mardi 22 juillet 2008

Electronic Arts: cinquième prolongation de son offre sur Take-Two


Faute d'avoir gagné suffisamment d'actions sur le marché, l'éditeur de jeux vidéo Electronic Arts a décidé ce lundi, de prolonger une fois encore son offre sur son compatriote et concurrent Take-Two jusqu'au 18 août. C'est la cinquième fois.

L'éditeur de jeux Electronic Arts (EA) a bien du mal à mettre la main sur son compatriote Take-Two. Depuis février, date du dépôt de sa première offre, il ne cesse de la prolonger, d'un mois sur l'autre. Ce lundi, il vient encore d'annoncer une cinquième prolongation, jusqu'au 18 août au même prix, soit 25,74 dollars par action. L'éditeur n'a toujours pas recueilli suffisamment d'actions Take-Two.

Vendredi soir, les actionnaires de Take-Two n'avaient en effet apporté qu'environ 11,74 millions d'actions, soit 15% du capital contre 6 millions d'actions un mois plus tôt (8%). C'est certes quasiment le double mais on est loin du compte.

Et le refrain de Take-Two est toujours le même. Son PDG, Strauss Zelnick a répété dans un communiqué que "le conseil d'administration reste unanime à recommander aux actionnaires de rejeter cette offre". Une obstination qui avait poussé son prédateur à montrer les crocs et transformer son offre amicale en offre hostile.

L'offre amicale qui remonte au 24 février, tombait au moment où Take-Two préparait la sortie de la nouvelle version de "Grand Theft Auto", son jeu vdette.. La direction de Take-Two avait rejeté l'offre en la jugeant opportuniste, estimant qu'EA cherchait à mettre la main à bas prix sur le groupe juste avant la sortie de son jeu vedette. Passant outre, EA avait lancé une OPA le 13 mars, cherchant à recueillir directement des titres auprès des actionnaires. Depuis Grand Theft Auto IV, sorti le 29 avril, est un succès mondial, avec plus de 11 millions d'exemplaires vendus en un mois.

Entre temps, l'autorité américaine de contrôle de la concurrence, le FTC (Federal Trade Commission), a demandé un peu plus de temps et d'informations relatives au projet de rachat pour pouvoir se prononcer sur le sujet. EA a précisé lundi que la nouvelle prolongation visait notamment à "donner à la FTC le temps de finir d'examiner le dossier".

L'action Take-Two est cependant restée coincée entre 25 et 27 dollars depuis l'annonce de l'OPA d'EA - avec un pic à 27,65 dollars début juin, après l'annonce de bons résultats trimestriels et de résultats relevés. Ce qui explique sans doute qu'un peu plus d'actionnaires de Take-Two se soient laissés tenter par l'offre d'EA depuis un mois. Ce lundi, le titre Take-Two cédait à mi-séance plus de 1% à 24,69 dollars. Le bras de fer peut encore durer quelques temps.

latribune.fr

Schaeffler contraint de relever le prix de son offre sur Continental



L'équipementier automobile allemand Schaeffler a relevé son offre sur son compatriote et nettement plus gros concurrent Continental, à 70,12 euros par action, contre 69,37 euros auparavant, à la demande de l'autorité boursière allemande (Bafin). L'offre ainsi légèrement relevée valorise Continental à 11,42 milliards d'euros.

L'équipementier automobile allemand Schaeffler a annoncé lundi soir avoir relevé son offre sur son compatriote et nettement plus gros concurrent Continental, à 70,12 euros par action, contre 69,37 euros auparavant, à la demande de l'autorité boursière allemande (Bafin).

Le nouveau prix correspond au cours moyen de l'action Continental dans les trois mois ayant précédé le 14 juillet, date à laquelle le projet de Schaeffler a été rendu public. Or, le prix proposé dans un premier temps par le groupe familial Schaeffler était inférieur à ce seuil, qui est le minimum fixé par la législation boursière allemande. L'offre ainsi légèrement relevée valorise Continental à 11,42 milliards d'euros.

C'est donc un épisode supplémentaire dans le feuilleton qui passionne le monde économique outre-Rhin. Durant ce week end un nouveau chapitre avait déjà été écrit avec la décision par le conseil de Continental de finalement accepté d'étudier l'offre de la famille Schaeffler tandis que le patron du groupe, Manfred Wennemer, serait prêt, selon la presse allemande à discuter avec le groupe bavarois spécialisé dans les pièces pour l'automobile et l'aéronautique (roulements à bille notamment) sur une prise de participation de 20%.

Dans le journal dominical "Welt am Sonntag", Manfred Wennemer a "dit soutenir "un engagement de la famille Schaeffler jusqu'à 20%". Puis s'adressant à la richissime Maria-Elisabeth Schaeffler, à la tête du groupe bavarois dans l'hebdomadaire "der Spiegel" à paraître lundi, il répète : "laissez-nous discuter raisonnablement d'une participation de 20%".

Celui qui veut prendre le "contrôle effectif", doit "payer un prix juste", a-t-il souligné alors que la firme bavaroise a lancé son offre mercredi 15 juillet en proposant 69,37 euros par titre, soit largement en dessous de la valeur de l'action qui s'échangeait à plus de 73 euros.

Dans un communiqué publié vendredi 18 juillet, le conseil de surveillance annonçait avoir "pris connaissance" du dépôt de l'offre. Et son président, Hubertus von Grunberg déclarait : "dès que cette offre sera suffisamment concrétisée, il y aura au conseil de surveillance un processus de constitution d'une opinion".

Cette décision tranche avec le rejet catégorique de l'offre exprimé par Manfred Wennemer au lendemain du lancement officiel de l'offre. Des mots durs puiqu'il avait notamment qualifié "d'opportuniste", "d'égoïste" et "d'irresponsable" l'offre du groupe familial.

Néanmoins, la prise de participation de 20% qu'est prête à consentir Continental reste en-dessous des 30% visés par Schaeffler en cas d'échec de l'offre. Ce seuil permettant selon le groupe bavarois, de jouer un rôle clef dans toutes les décisions stratégiques.

latribune.fr

Sanofi-Aventis rachète l'australien Symbion Consumer


Le groupe pharmaceutique a signé un accord pour racheter le spécialiste des vitamines et compléments minéraux, leader sur son marché en Australie. L'opération s'élève à 344 millions d'euros.

Le groupe pharmaceutique français, Sanofi-Aventis, a annoncé ce lundi le rachat de l'australien Symbion Consumer, auprès du fournisseur de services de santé Primary Health Care pour 560 millions de dollars australiens, soit 344 millions d'euros.

Symbion produit, commercialise et distribue des produits nutraceutiques (vitamines et compléments minéraux), ainsi que des marques d'automédication en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Le chiffre d'affaire de la société a atteint 190 millions de dollars australiens en 2007 (116,7 millions d'euros), pour une part de marché de 21%. Le groupe possède des marques, telles que Natures Own, Cenovis, Bio-Organics, Golden Glows et Microgenics.

Dans un communiqué, le responsable des opérations pharmaceutiques en Asie, Olivier Charmeil, explique que "l'acquisition de Symbion Consumer va donner à Sanofi-Aventis en Australie une position de leader dans un domaine en forte croissance".

Le groupe précise que la transaction, "soumise à conditions, devrait intervenir le 31 août 2008".

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Roche rachète sa filiale Genentech pour 43,7 milliards de dollars


Le groupe pharmaceutique a lancé une OPA sur le reste de sa filiale américaine, dont il détient actuellement 55,9%. Le montant de l'opération atteint 43,7 milliards de dollars, soit une offre de 89 dollars par action en numéraire. Par ailleurs, Roche a publié ses résultats du premier semestre, avec un bénéfice net en baisse de 2%.

Roche a acquis Genentech en 1990 et en détient actuellement 55,9%.
Roche a acquis Genentech en 1990 et en détient actuellement 55,9%.
Le groupe pharmaceutique suisse Roche a lancé ce lundi une offre publique d'acquisition (OPA) sur sa filiale américaine Genentech pour un montant total de 43,7 milliards de dollars. Roche avait acquis le numéro un américain des médicaments anti-cancer en 1990 et en détient actuellement 55,9%.

Le groupe suisse va proposer aux actionnaires de sa filiale 89 dollars par action en numéraire, soit une prime sur un mois de 19%.

Dans un communiqué, le groupe suisse précise que l'opération lui permettra de réaliser des synergies annuelles avant impôts de 750 à 850 millions de dollars.

Genentech a fourni à Roche des succès commerciaux, tels que le Rituxan, l'Avastin ou encore l'Herceptin, des médicaments anti-cancer.

Par ailleurs, Roche a également publié ce lundi ses résultats pour le premier semestre, qui ressortent conformes aux attentes. Le groupe pharmaceutique suisse Roche a réalisé un bénéfice net en léger recul de 2% à 5,732 milliards de francs suisses (3,5 milliards d'euros).

Le résultat d'exploitation est pour sa part en hausse de 2% (en monnaies locales) à 7 milliards de francs suisses (4,3 milliards d'euros) et le chiffre d'affaires en progression de 4% à 22 milliards (13,6 milliards d'euros).


latribune.fr

mercredi 16 juillet 2008

GDF-Suez: les actionnaires de Suez approuvent la naissance du nouveau géant de l'énergie

L'assemblée générale de GDF se tient cet après-midi. C'est le dernier acte d'un feuilleton aux multiples rebondissements qui aura duré deux et demi.

Cette fois, c'est (à moitié) fait ! Les actionnaires de Suez ont approuvé - à 99,6% ! - ce mercredi 16 juillet la fusion du groupe privé avec GDF, le gazier public. Lors de leur assemblée générale extraordinaire de ce mercredi, ils ont également approuvé la future mise en Bourse de Suez Environnement, le pôle eau et déchets de Suez. Les actionnaires de GDF doivent approuver à leur tour cette fusion ce mercredi après-midi. Ce soir, un nouveau géant français de l'énergie, de l'eau et des déchets, GDF-Suez, sera né. Un feuilleton s'achèvera, né en février 2006 sur le perron de Matignon par l'annonce de Dominique de Villepin, alors Premier ministre, de la volonté de l'Etat de fusionner les deux groupe.

Les administrateurs de GDF et de Suez ont déjà approuvé début juin le projet de fusion, validé ensuite à la mi-juin par l'Autorité des marchés financiers (AMF). L'actuel PDG de Suez, Gérard Mestrallet, sera le PDG du nouveau groupe alors que Jean-François Cirelli, son homologue chez GDF sera numéro deux. Les deux hommes tiendront un point presse au siège du nouvel ensemble, un immeuble du 8ème arrondissement de Paris occupé un temps par EDF, principal concurrent du nouveau groupe.

C'est le gazier qui va absorber l'électricien sur la base d'un échange de 21 actions GDF contre 22 titres Suez. GDF Suez réunira son premier conseil d'administration la semaine suivante, le 22 juillet, date à laquelle il sera aussi mis en Bourse, ce qui permettra de connaître sa valeur aux yeux des investisseurs, de l'ordre de 93 milliards d'euros mardi en additionnant les capitalisations des deux groupes, soit dans le trio de tête de l'indice CAC 40, aux côtés de Total et de d'EDF. C'est également le même jour que la filiale Suez Environnement fera ses premiers pas en Bourse.

Le nouvel ensemble affiche l'un des premiers chiffres d'affaires du secteur, soit, en cumulé, près de 75 milliards d'euros. Il emploie près de 200.000 personnes. GDF Suez a déjà prévu de gâter ses actionnaires, le premier d'entre eux étant l'Etat français, en leur versant dès cette année un dividende exceptionnel de 0,80 euro par action.

Le gouvernement veut mettre en place un nouveau calcul du tarif réglementé du gaz

Il n'y aura pas de nouvelle hausse du tarif de gaz. C'est ce qu'a assuré ce mercredi le secrétaire d'Etat à la Consommation, Luc Chatel sur I-télé, qui affirme que le gouvernement ne prévoit pas "à ce jour" d'augmentation. Toutefois, le secrétaire d'Etat a indiqué que le gouvernement préparait un nouveau mode de calcul des tarifs réglementés du gaz. "Dans le cadre de la préparation du contrat de service public entre Suez-GDF et l'Etat, nous sommes en train de préparer un mode de calcul nouveau de l'évolution (du tarif) du gaz", a-t-il déclaré, précisant que le nouveau mode de calcul permettrait "que ce ne soit pas seulement le gouvernement qui décide, lui-même, quand c'est nécessaire, le prix du gaz". Sans donner plus de détails, il a évoqué "un nouveau mode d'indexation plus moderne, qui prend en compte les évolutions mondiales des cours par exemple". Par ailleurs, Luc Chatel a estimé que la fusion entre Suez et Gaz de France était une "bonne nouvelle" pour le consommateur, qui pourra bénéficier "du meilleur prix possible".

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Continental refuse l'offre de rachat de Schaeffler

En Allemagne, le très discret groupe Schaeffler a lancé une proposition de rachat sur le capital du géant Continental. L'offre qui valorise l'équipementier automobile à environ 10 milliards d'euros, vient d'être rejetée par Continental.

Une bataille de David contre Goliath a été tuée dans l'oeuf dans le secteur de l'équipement automobile. L'équipementier automobile allemand, Continental, a fermement rejeté aujourd'hui l'offre de rachat du groupe familial. Dans un communiqué il a déclaré que "le directoire de Continental rejette l'offre. Elle est hautement opportuniste, ne reflète pas, et de loin, la vraie valeur de Continental, elle ne suscite pas la confiance et en contient aucune logique industrielle convaincante".

Pourtant Schaeffler était en train de fourbir ses armes pour prendre le contrôle de Continental. Le Bavarois devait déjà avoir pris position au sein du groupe de Hanovre: le Handelsblatt affirme qu'il détient 30% de son capital, via différentes banques et le Financial Times Deutschland avance une part de 36%.

L'intéressé affirmait ne disposer que de 2,97% du capital de Continental et il ajoutait en contrôler 4,95% supplémentaires, via des instruments financiers. Schaeffler proposait de racheter le cinquième équipementier mondial au prix de 69,37 euros par action, ce qui valoriserait le groupe à un peu moins de 10 milliards d'euros. Dans un contexte d'attentisme économique en Europe, cette opération aurait constitué la fusion la plus importante du continent cette année.

Avec ses 8,9 milliards d'euros de chiffres d'affaires annuel en 2007, Schaeffler comptait s'attaquer à un ennemi de taille: Continental vise 26,4 milliards d'euros de ventes pour l'exercice en cours.

Pour préserver l'effet de surprise, Schaeffler aurait pris le contrôle d'options sur actions via différentes banques: Royal Bank of Scotland, Dresdner, Deutsche Bank et Merrill Lynch, d'après les quotidiens allemands. Cette tactique lui aurait permis de contourner la loi allemande, qui impose à un investisseur de se déclarer lorsque son investissement franchit le seuil de 5% des parts d'une entreprise.

D'après le Handelsblatt, la direction de Continental cherchait, hier, un moyen d'empêcher une offre publique d'achat hostile de la part de Schaeffler, mais il entendait tout de même discuter avec le groupe bavarois. L'agence Reuters avait elle annoncé que le directoire du géant du pneu a convoqué une réunion extraordinaire pour évoquer cette tentative de prise de contrôle. La solution a été vite trouvé: refuser l'offre de rachat.

latribune.fr

mardi 8 juillet 2008

Vers une fusion entre les compagnies espagnoles Vueling et Clickair, filiale d'Iberia

Les deux compagnies aériennes espagnoles seraient sur le point de fusionner. Une alliance pour mieux résister à la concurrence et à la hausse du prix du kérosène.

Depuis ce lundi après-midi, les cotations des compagnies aériennes Iberia et Vueling sont suspendues à la Bourse de Madrid. L'autorité des marchés financiers espagnols attend une confirmation de Vueling concernant l'accord de fusion avec Clickair, dévoilé par une source proche du dossier à l'AFP.

L'accord, aboutissement de plusieurs mois de négociations entre actionnaires des deux sociétés, doit encore obtenir l'aval des conseils d'administration de Vueling et d'Iberia, qui contrôle Clickair.

Le marché s'attendait depuis longtemps déjà à un mouvement de consolidation du transport aérien espagnol, très encombré et peu rentable. L'envolée des cours des produits pétroliers ces derniers mois, ont encore aggravé la situation. Vueling a ainsi creusé ses pertes l'an dernier malgré la forte croissance de son trafic passagers. Il a d'ailleurs multiplié les avertissements concernant ses résultats.

Iberia, qui possède 80% des droits de vote de Clickair, détiendra désormais 45% du nouvel ensemble, dont le siège sera installé à Barcelone, a précisé la source. Le premier actionnaire de Vueling, Hemisferio, en possèdera quelque 15%. La compagnie régionale Air Nostrum, qui détient pour l'instant 20% de Clickair, verra sa participation dans le nouveau groupe ramenée à un peu plus de 10%.

Le directeur général de Clickair, Alex Cruz, devrait prendre la tête du nouvel ensemble, qui exploitera une flotte d'un peu moins de cinquante appareils. A elles deux, Vueling et Clickair ont transporté 10,7 millions de passagers l'an dernier, contre 27 millions à Iberia.

latribune.fr

Merrill Lynch étudie la cession d'une partie de ses parts dans BlackRock et Bloomberg

La banque d'affaires américaine, durement touchée par la crise des "subprimes", a besoin de vendre une partie de ses actifs.

Merrill Lynch doit lever de nouveaux fonds. La banque américaine a été un des établissements les plus touchés par la crise des crédits hypothécaires à risque ("subprime"). Après que la banque a enregistré une perte de 1,962 milliard de dollars au premier trimestre, les analystes anticipent un manque de 1,46 milliard de dollars au deuxième (contre un bénéfice de 2,1 milliards de dollars pour la même période de 2007).

Depuis l'été dernier, l'établissement new-yorkais a déjà levé 15,3 milliards de dollars de capitaux frais. Mais cela n'est pas suffisant. Merrill Lynch étudie donc la possibilité de céder une partie de sa participation dans le fond d'investissement américain BlackRock et dans le capital de l'agence d'information financière Bloomberg.

La banque américaine contrôle 49% du capital de BlackRock, participation dont la valeur a été évaluée à 13 milliards de dollars par le PDG de Merrill Lynch, John Thain. En cas de cession, la banque ne vendrait qu'une partie de ses titres BlackRock afin de préserver le partenariat stratégique noué avec le fonds d'investissement. Quant à la participation de 20% dans le capital de Bloomberg, le Wall Street Journal avance un prix de cession de 5 milliards de dollars.

Mais les discussions, à un stade préliminaire, pourraient encore échouer, ajoute le journal. Le nombre d'acquéreurs possibles est limité par le statut de la société, non cotée et étroitement contrôlée par Michael Bloomberg avec 72% du capital. A part Michael Bloomberg, seuls quelques fonds d'investissements pourraient être intéressés, ce qui implique de Merrill Lynch devra vendre ses parts avec une forte décote.

Le 11 juin lors d'une conférence d'investisseurs organisée par Deutsche Bank, John Thain, avait indiqué que la cession de ces deux principales participations de son groupe n'était plus taboue. "L'an passé, dans le contexte de l'augmentation de capital, nous avions considéré d'utiliser certains actifs", avait-il alors reconnu. "Si nous devions à nouveau lever de l'argent frais, nous procéderions au même examen de nos actifs" afin de prendre "les décisions qui font sens". John Thain avait alors précisé que la participation dans Bloomberg était seulement "un bon investissement", alors que celle dans BlackRock était "plus stratégique".

latribune.fr

Succès de l'OPA de la SNCF sur Geodis

Selon un premier rapport provisoire de l'Autorité des marchés financiers, la SNCF est en mesure de détenir plus de 95% du capital et des droits de vote de sa filiale.

La SNCF a réussi avec succès son OPA sur sa filiale de transport de marchandises et de logistique Geodis. Selon un résultat provisoire publié ce lundi par l'Autorité des marchés financiers (AMF) et qui devrait être publié définitivement "au plus tard le 10 juillet", la SNCF est en mesure de détenir plus de 95% du capital et des droits de vote de sa filiale.

La condition minimale, fixée par l'initiateur de l'offre, à savoir la détention des deux tiers du capital et des droits de vote de Geodis par la SNCF sur une base totalement diluée, "est satisfaite. L'offre aura donc une suite positive", précise l'avis de l'Autorité des marchés financiers.

La SNCF, qui détenait auparavant 42,37% du capital et 45,78% des droits de vote de Geodis, a lancé le 6 avril dernier une offre publique d'achat sur l'ensemble du capital Geodis, pour 600 millions d'euros, soit 135 euros par action avant paiement du dividende 2007.

A l'issue de l'offre ouverte du 28 mai au 1er juillet 2008 inclus, "SNCF Participations est en mesure de détenir 95,24% du capital et au moins 95,72% des droits de vote de Geodis (...) sur une base totalement diluée", soit un capital composé de 8.109.413 actions, selon l'AMF.

Par ailleurs, sur la base d'un capital composé de 7.873.521 actions, SNCF Participations "est en mesure de détenir (...) 98,09% du capital et au moins 98,22% des droits de vote", est-il précisé.

Le résultat sur une base totalement diluée comprend 374.307 actions Geodis susceptibles d'être créées par l'exercice d'options de souscription d'actions, dont la SNCF s'était également portée acquéreur.

latribune.fr

Seloger.com rachète le mensuel des petites annonces Belles Demeures

Le numéro un français de l'immobilier sur Internet, vient d'acquérir la totalité du groupe de presse Belles Demeures, spécialisé dans l'immobilier haut de gamme.

Après les mauvaises nouvelles annoncées la semaine dernière - révision des prévisions annuelles - SeLoger.com, numéro un français de l'immobilier sur Internet, passe à l'action. Il vient d'acquérir la totalité du groupe de presse Belles Demeures, spécialisé dans l'immobilier haut de gamme, selon un communiqué. Le prix d'achat n'a pas été révélé.

Le groupe Belles Demeures, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 3,5 millions d'euros à l'issue de l'exercice clos le 31 août 2007, édite un mensuel de petites annonces qui tire à 30.000 exemplaires et possède un site internet (www.bellesdemeures.com). "L'ensemble du secteur de petites annonces sur l'immobilier migre sur Internet, le luxe demeure le dernier bastion du support papier", a commenté Jean-Fabrice Mathieu, directeur général de SeLoger.com, à l'Agence France Presse (AFP). Et d'ajouter: "C'est pourquoi nous allons maintenir un bi-média, magazine et site internet pour Belles Demeures".

Seloger.com a révisé la semaine dernière ses résultats pour 2008 avec une nouvelle prévision de chiffre d'affaires comprise entre 69 et 70 millions d'euros, contre 73 millions prévu originellement, et un bénéfice net qui serait en progression de 30% par rapport à 2007 (11 millions d'euros).

Le site internet explique cette révision par le fait que "le second trimestre 2008 marque une confirmation du ralentissement de la conquête de nouveaux clients" à cause de "la moins bonne tenue du marché de l'immobilier (qui) entraîne un certain attentisme de la part des clients, notamment en province". L'action Seloger.com avait subit vendredi une sévère correction après cette révision de perspectives, perdant 8,40% à la Bourse de Paris. Lundi, le titre s'est stabilisé (+0,58 %) à 13,82 euros. Le capital de SeLoger.com est réparti entre le public (70%) et les fondateurs, managers et salariés du groupe (30%).

latribune.fr

lundi 7 juillet 2008

Compétition entre EDF et le futur groupe GDF-Suez pour le deuxième EPR français


Le futur groupe GDF-Suez vient d'annoncer que s'il construisait le deuxième EPR en France, il ne le ferait pas seul. Cependant le conseil d'administration ne se prononcera pas avant début 2009. EDF se dit, lui, déjà prêt à construire le second EPR

La première pierre du second EPR ne sera pas posée avant 2011, mais déjà la compétion entre les deux grands de l'électricité, EDF et le futur groupe GDF-Suez, est engagée.

"Dans l'hypothèse où GDF Suez déciderait d'être candidat à la construction et l'exploitation de ce deuxième EPR (European Pressurised water Reactor) en France, le nouveau groupe le ferait en coopération avec des partenaires électriciens français et/ou internationaux ainsi qu'avec des industriels électro-intensifs (gros consommateurs d'électricité, ndlr) intéressés", indique Suez dans un communiqué, sans plus de précision.

Le groupe français d'énergie, d'eau et de déchets "se félicite" de l'annonce faite jeudi par Nicolas Sarkozy, de la construction d'un deuxième EPR en France. Suez dont la fusion avec Gaz de France doit intervenir le 22 juillet, souligne également que ses équipes "travaillent depuis plusieurs mois sur les différentes options et ont renforcé à cet effet les échanges et la coopération avec Areva."

Suez a également répété que le conseil d'administration du nouveau groupe GDF Suez "arrêtera ses choix en matière de développements nucléaires en France, conformément au calendrier annoncé par le président de la république, soit au début de 2009 au plus tard". Suez a déjà conclu en janvier un partenariat avec Areva et le groupe pétrolier français Total pour proposer deux EPR aux Emirats arabes unis. Le groupe exploite par ailleurs sept réacteurs nucléaires de deuxième génération en Belgique, ainsi que des tranches nucléaires en France.

De son côté EDF s'est dit prêt à construire un deuxième EPR. Le groupe a mis en avant ses atouts rappelant qu'il dispose "de sites potentiels d'implantation, des compétences reconnues de ses salariés et de l'expérience nécessaire" avec la construction de l'EPR de Flamanville. Celle-ci a débuté en décembre et devrait se finir en 2012. Au total, EDF exploite aujourd'hui 58 réacteurs de deuxième génération

Aujourd'hui, rien n'est arrêté quant au choix de l'opérateur. Nicolas Sarkozy s'est contenté de préciser hier que la décision d'implantation de cette nouvelle centrale devrait être prise "d'ici 2009" pour pouvoir débuter le chantier en 2011.

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BSkyB pourrait lancer une offre de 2,5 milliards d'euros sur l'espagnol Digital Plus


Le groupe britannique de télévision payante BSkyB pourrait, selon le Financial Times, lancer une offre de plus de 2,5 milliards d'euros sur Digital Plus, une des filiales de télévision à péage du groupe de médias espagnol Prisa.

BSkyB, groupe britannique de télévision payante, pourrait vouloir faire de la croissance externe, croit savoir le "Financial Times". Plus précisément, le quotidien écrit que le groupe envisagerait de lancer une offre de plus de 2,5 milliards d'euros sur Digital Plus, une des filiales de télévision à péage du groupe de médias espagnol Prisa.

Même si, selon le quotidien qui cite des sources proches du dossier, aucune décision ne semble avoir été prise, BSkyB dispose de suffisamment de cash pour financer une telle opération.

Côté cible, la cession de Digital Plus est envisagée par le groupe Prisa qui, en mai dernier, avait dit y réféléchir dans le cadre d'une stratégie de désendettement. Et les prétendants ne manquent pas, semblerait-il. En effet, le journal rapporte que les groupes espagnols Telefonica et ONO, les français Viendi et France Télécom, sont également susceptibles d'être intéressés.

L'action BSkyB, cotée à Londres, perd plus de 1% à 452 pence peu après l'ouverture, dans un marché lui-même en baisse. En revanche, à la Bourse de Madrid, le titre Prisa gagne plus de 2% à 6,70 euros.

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Enquête européenne sur le rapprochement BHP Billiton-Rio Tinto


La Commission de Bruxelles a ouvert une enquête approfondie sur le projet de mariage entre le géant minier australien BHP Billiton et son concurrent anglo-américain Rio Tinto. La Commission se donne jusqu'au 11 novembre pour vérifier si les conditions de la concurrence seraient respectées.

Les services européens de la concurrence ont ouvert une enquête approfondie sur le projet de mariage controversé entre le géant minier australien BHP Billiton et son concurrent anglo-américain Rio Tinto, a annoncé vendredi la Commission européenne. "Ce sont surtout les marchés du minerai de fer, du charbon, de l'uranium, de l'aluminium et des sables minéraux qui suscitent des inquiétudes, car la reprise envisagée pourrait entraîner des hausses de prix et une réduction du choix proposé aux clients", explique la Commission dans son communiqué.

Pour le minerai de fer en particulier, la nouvelle entité aurait "une part importante du marché de l'approvisionnement" qu'elle contrôlerait "dans une très large mesure" avec son concurrent le plus proche. Pour la Commission, il y a donc "un risque sérieux" que le nouvel ensemble "soit tenté de revoir ses projets d'investissements à la baisse ou de les ralentir, ce qui entraînerait un réduction de l'offre disponible sur le marché et une hausse des prix".

Le secteur de la sidérurgie avait invoqué des arguments similaires pour demander à la Commission d'interdire l'offre de 147,4 milliards de dollars lancée par BHP Billiton sur Rio Tinto, et qualifiée d'hostile par ce dernier.

Sur le créneau du transport de minerai de fer par voie maritime, Rio Tinto et BHP Billiton sont numéros deux et trois mondiaux, avec respectivement 23,3% et 15,4% de part de marché en 2007, derrière le brésilien Companhia Vale de Rio Doce (CVRD, 33,5%), selon la fédération européenne Eurofer.

Les produits de base commercialisés par BHP Billiton et Rio Tinto sont utilisés en quantité importante "par de grands secteurs industriels" et sont "essentiels à la compétitivité européenne", a souligné vendredi la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes, citée dans le communiqué. "L'envolée récente des prix des produits de base a eu de lourdes conséquences pour les industries qui les achètent, leurs clients et, en dernier ressort, l'ensemble des consommateurs d'Europe et du reste du monde", rappelle-t-elle.

"Dans ce contexte des plus sensibles, tout changement aggravant la situation pourrait avoir des effets extrêmement néfastes. La Commission veillera donc particulièrement à ce que ce rachat n'altère pas la concurrence en Europe", insiste la commissaire. La Commission se donne jusqu'au 11 novembre pour boucler son enquête.

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Recours contre le rachat de Neuf Cegetel par SFR


L'association UFC-Que choisir a déposé un recours auprès du Conseil d'Etat pour annuler le feu vert accordé le 15 avril par Bercy, selon Les Echos.

Le rachat de Neuf Cegetel par SFR pourrait être remis en cause. Un record contre cette opération est en effet déposé devant le Conseil d'Etat, révèle ce lundi le quotidien Les Echos.

C'est l'association de consommateurs UFC-Que choisir qui demande aux juges du Palais Royal d'annuler l efu vert accordé au rachat par Bercy le 15 avril dernier. UFC estime que SFR et sa maison mère Vivendi n'ont pas fait assez de concessions. Pour l'association, ce rachat crée un duopole.

Si l'association de consommateurs obtient gain de cause, l'intégration des deux sociétés sera suspendue.

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L'allemand Fresenius fait son entrée aux Etats-Unis en rachetant APP Pharmaceuticals


Le spécialiste du matériel de soins, l'allemand Fresenius, va acquérir le spécialiste dans les médicaments génériques administrés par intraveineusees. Une opération à 3,7 milliards de dollars (2,36 milliards d'euros).

Le groupe pharmaceutique allemand Fresenius annonce ce lundi l'acquisition de la société américaine APP, spécialisée dans les médicaments génériques administrés par intraveineuse, pour un montant d'au moins 3,7 milliards de dollars.

La firme allemande va payer 23 dollars en cash par titre aux actionnaires, selon un communiqué. La transaction devrait être bouclée fin 2008, début 2009, sous réserve du feu vert des autorités de concurrence. Les actionnaires pourraient aussi recevoir une prime supplémentaire allant jusqu'à 6 dollars par action, dépendant du succès de l'opération.

"Ce rachat est un pas important dans la stratégie de Fresenius Kabi (spécialisée dans la nutrition par intraveineuse et perfusion, ndlr): la société fait ainsi son entrée sur le marché pharmaceutique américain et jouera un rôle de premier plan dans le marché mondial des génériques par intraveineuse", souligne Fresenius.

APP, cotée sur le marché électronique américain Nasdaq, a dégagé un chiffre d'affaires de 647 millions de dollars en 2007 pour un résultat brut d'exploitation de 253 millions, indique Fresenius. La société, forte de quelque 1.400 salariés, dispose d'un portefeuille de plus de 100 médicaments utilisés dans les hôpitaux dans les domaines de l'oncologie, de l'anesthésie ou du traitement d'infections diverses. Elle vend ses produits aux Etats-Unis et au Canada.

Concrètement, la filiale américaine de Fresenius Kabi, sera fusionnée avec APP. Son fondateur et principal actionnaire, Patrick Soon-Shiong, devrait rejoindre la direction de Fresenius Kabi US Holding une fois l'opération achevée. Fresenius prévoit de financer le rachat à la fois via des emprunts et un recours à son capital propre. L'acquisition devrait être rentable dès la deuxième année.

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NBC Universal et deux fonds rachètent la chaîne de météo Weather Channel


En discussions exclusives depuis moins d'un moins, NBC Universal, dont le groupe français Vivendi détient 20% du capital, s'est associé pour racheter la célèbre chaîne de télévision de météo avec les fonds d'investissement Blackstone Group et Bain Capital. Le montant de l'opération serait de l'ordre de 3,5 milliards de dollars, soit moins que les prétentions demandées par le vendeur.

Weather Channel est la troisième chaîne la plus distribuée sur les réseaux câblés américains et est reçue dans 97% des foyers du pays.
Weather Channel est la troisième chaîne la plus distribuée sur les réseaux câblés américains et est reçue dans 97% des foyers du pays.
L'opérateur américain de télévision NBC Universal (groupe General Electric) a annoncé dimanche l'acquisition de la chaîne spécialisée dans la météo Weather Channel. Le montant de la transaction n'a pas été rendu public, mais le quotidien économique Wall Street Journal (WSJ) qui avait annoncé un peu plus tôt l'imminence de l'opération, l'avait chiffré autour de 3,5 milliards de dollars. NBC Universal, dont le groupe français Vivendi détient 20% du capital, s'est associé dans cette opération avec les fonds d'investissement Blackstone Group et Bain Capital.

L'actuel propriétaire de Weather Channel, le groupe non coté Landmark Communications, avait organisé en janvier des enchères pour sélectionner le repreneur. Le principal rival de NBC, Time Warner, s'en était retiré le mois dernier. NBC et ses partenaires avaient annoncé le 13 juin qu'ils étaient entrés en discussions exclusives pour racheter Weather Channel.

Landmark espérait initialement recueillir environ 5 milliards de dollars de cette cession, selon le WSJ, qui citait des personnes proches du dossier. La transaction porte sur Weather Channel mais aussi sur son site internet weather.com et sur une société spécialisée dans la fourniture de services météo aux télévisions. La transaction inclut aussi le fabricant de radars météorologiques Enterprise Electronics et une participation dans la société canadienne de services météorologiques Pelmorex.

Weather Channel est la troisième chaîne la plus distribuée sur les réseaux câblés américains et est reçue dans 97% des foyers du pays. Ses activités internet figurent parmi les quinze sites les plus fréquentés aux Etats-Unis et reçoivent près de 40 millions de visiteurs uniques par mois.

La transaction devrait être effective d'ici la fin de l'année. La chaîne continuera d'être gérée de manière indépendante avec une direction fournie par NBC. Weather Channel viendra compléter le portefeuille de chaînes d'information de NBC, déjà bien garni avec NBC News, MSNBC (informations politiques) et CNBC (informations financières).


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Face à la SNCF, Air France et Veolia pourraient s'allier dans le futur


Selon La Vie du Rail, l'opérateur ferroviaire pourrait voir se développer une solide concurrence avec l'ouverture du marché du transport de voyageurs.

La Vie du rail révèle que " ce que la SNCF redoutait est en train de se réaliser : dix-huit mois avant l'ouverture à la concurrence des liaisons ferroviaires internationales de voyageurs, Air France est en pleine négociation avec Veolia Transport pour conclure un partenariat. Cet accord doit aboutir à la création d'un "nouvel acteur de la grande vitesse ferroviaire en Europe".

Selon le journal spécialisé dans le ferrovaire, "depuis quatre ans, la compagnie française travaille sur cette idée : acheminer ses passagers par train sur certaines liaisons pas suffisamment rentables ou qui pourraient compléter ses dessertes aériennes".

La Vie du Rail rappelle qu'Air France "a déjà noué un partenariat avec Thalys pour l'acheminement de ses passagers entre Roissy et Bruxelles après avoir stoppé sa propre liaison. Mais Air France n'est pas satisfaite des conditions de transport, en raison notamment de la mauvaise correspondance entre les trains et les avions. Ce pourrait être une des toutes premières lignes concernées par l'alliance".

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Bosch lance son offre sur le spécialiste de l'énergie solaire ersol

Bosch devrait débourser plus de 1 milliard d'euros pour s'emparer d'ersol. L'entreprise allemande mise ainsi sur le développement des énergies renouvelables

Beaucoup voit cette opération comme le coup d'envoi de la consolidation du secteur, encore jeune, de l'énergie solaire. L'allemand Bosch vient d'annoncer, ce matin, sa volonté de s'emparer d'ersol, le spécialiste de cette énergie d'avenir.

Bosch devrait dépenser plus de 1 milliard d'euros pour acquérir le fabricant allemand de cellules de silicium, indispensables à la fabrication des panneaux solaires. Comme annoncée début juin, l'offre, qui a reçu le feu vert des autorités allemandes, s'établit à 101 euros par action. Elle commence aujourd'hui et prendra fin le 8 août prochain, selon le communiqué publié par Bosch.

L'entreprise allemande va débourser 546 millions d'euros pour racheter au fonds d'investissement Ventizz plus de 50% du capital. L'offre à 101 euros par action, qui survalorise le titre de 68% par rapport au cours des trois derniers mois, porte sur le reste du capital.

En plus du fonds Ventizz, d'autres actionnaires, détenant au total 3,56% du capital, ont assuré à Bosch qu'ils lui céderaient leurs titres. Le groupe de Stuttgart qui veut se renforcer sur le segment des énergies renouvelables, possède déjà près de 28% du capital d'ersol, titres acquis en Bourse. Au total, Bosch s'est donc déjà assuré du contrôle de près de 82% du capital de sa cible.

Ce type d'acquisitions pourrait se multiplier dans l'avenir. Selon les experts, le développement du secteur de l'énergie solaire, laisse présager l'émergence de grands groupes ou de pôles adossés à des géants industriels traditionnels.

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mardi 1 juillet 2008

Finmeccanica fait appel à ses actionnaires pour financer son acquisition américaine


Le groupe italien d'aéronautique et de défense va demander à ses actionnaires l'autorisation de procéder à une augmentation de capital d'un maximum de 1,4 milliard d'euros afin de financer le rachat de l'américain DRS.

Finmeccanica convoque ses actionnaires le 31 juillet prochain afin de leur demander l'autorisation de procéder à une augmentation de capital. Le groupe italien d'aéronautique et de défense a besoin d'argent pour financer sa dernière acquisition, l'américain DRS Technologies, que Thales convoitait également.

L'italien - qui est associé avec Thales pour les satellites - a conclu en mai un accord pour racheter le groupe américain d'électronique de défense DRS Technologies, pour environ 5,2 milliards de dollars (3,4 milliards d'euros), dont 1,2 milliard de dollars de reprise de dette. Cette acquisition est stratégiquement pertinente pour Finmeccanica, selon les analystes qui jugent cependant son prix élevé.

Les conditions de l'augmentation de capital seront décidées "à l'approche de la date de l'opération et selon les conditions de marché", indique Finmeccanica. Le groupe précise en outre que l'Etat, actionnaire à 33,7%, maintiendra sa participation au-dessus de 30% à la suite de l'opération. Le gouvernement a prévu un budget de 250 millions d'euros pour cette opération, dans son document de programmation budgétaire.

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Michelin se renforce dans le sud-coréen Hankook


Un accord en ce sens avait été conclu entre les deux firmes en 2003.

le champion français du pneu Michelin annonce ce vendredi dans un communiqué qu'il a porté sa participation à près de 10% dans le capital du groupe coréen de pneumatiques Hankook Tire.

Cette opération s'inscrit dans le cadre d'un accord signé en 2003 entre les deux groupes qui devait justement permettre à la firme français de monter jusqu'à 10%.

Michelin avait d'abord porté sa participation à 6,3% en mars 2006 puis à 8,9% en juin dernier.

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Le russe Severstal s'empare de l'américain Esmark pour 1,25 milliard de dollars


Le groupe sidérurgique américain Esmark a finalement accepté d'être avalé par son concurrent russe Severstal plutôt que par l'indien Essar. Severstal a toutefois relevé son prix d'achat de 17 à 19,25 dollars par action, ce qui valorise le groupe américain à 1,25 milliard de dollars, dette comprise.

Les deux groupes, qui discutaient d'un rachat depuis mai, ont finalement réussi à conclure un accord infligeant du coup un camouflet au conglomérat indien Essar, qui avait initialement bouclé fin avril avec Esmark un accord de rachat pour 671 millions de dollars.

Le russe Severstal a finalement cédé aux demandes de la direction d'Esmark en augmentant son offre de 17 à 19,25 dollars ce qui valorise le groupe américain à 1,25 milliard de dollars (avec la dette), selon un communiqué. Ce prix représente une prime de 15% par rapport au cours d'Esmark le 29 avril, la veille de l'annonce de l'accord initial de rachat. Mais il est inférieur de 3,9% par rapport au cours de clôture d'Esmark mercredi soir. L'action Esmark perdait d'ailleurs 6,20% à 19,20 dollars après cette annonce, lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance.

Le conseil d'administration d'Esmark, qui a approuvé l'offre relevée de Severstal, va recommander aux actionnaires de voter en faveur de la fusion. Le groupe russe a obtenu l'engagement "des actionnaires majoritaires" d'Esmark d'apporter leurs titres.

Le calendrier de rachat des titres a été prolongé au 18 juillet. L'autre postulant, Essar, a tiré très rapidemment les leçons de l'accord entre le russe et l'américain en retirant son offre. En dépit de cet échec, le groupe indien a assuré qu'il restait intéressé par le marché nord-américain où il a acheté l'an dernier deux petits producteurs d'acier.

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Rachat par Bank of America approuvé par les actionnaires de Countrywide


Ce changement de main intervient sur fond de poursuite judiciaire après lacrise des subprime.

C'est la fin de l'indépendance de Countrywide, principal acteur du crédit immobilier aux Etats-Unis, frappé de plein fouet par la crise des subprime, ces prêts hypothécaires à haut risque.

Ses actionnaires ont approuvé mercredi soir son rachat par Bank of America, BofA pour 2,8 milliards de dollars sur la base des cours de mardi. Soit dix fois moins que ce que valait Countrywide début 2007 avant que n'éclate cette crise des subprime.

Ce changement de main intervient sur fond d'affaire judiciaire. Les procureurs généraux des états de Californie et de l'Illinois poursuivent le directeur général de Countrywide Angelo Mozilo et son directeur financier David Sambol pour avoir encouragé les ménages désargentés à s'endetter malgré tout via ces fameux subprime afin d'acquérir leur bien immobilier.

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Fusion Delta-Northwest: les pilotes font la paix


Les pilotes des compagnies aériennes américaines Delta Air Lines et Northwest Airlines sont arrivés à un accord sur la gestion de leurs carrières dans la future compagnie fusionnée, levant ainsi le principal obstacle au rapprochement entre les deux entreprises.

Les pilotes affiliés au syndicat de branche ALPA sont tombés d'accord, tant chez Delta que Northwest, sur une future convention collective commune, qui entrera en vigueur une fois finalisée la fusion entre les deux transporteurs, selon un communiqué publié par Delta Air Lines. Cet accord "va permettre d'avancer dans le processus de fusion, grâce à un groupe unifié de pilotes", a commenté le PDG de Delta, Richard Anderson, cité dans le communiqué.

L'obtention d'un consensus chez les pilotes ALPA des deux compagnies était l'un des principaux obstacles susceptibles de remettre en cause le projet de fusion. Le mois dernier, les pilotes ALPA de Delta avaient approuvé des concessions sur leur grille de salaires et d'ancienneté, pour permettre une fusion des personnels navigants des deux compagnies. Les pilotes des deux compagnies doivent encore ratifier formellement le résultat obtenu par leurs syndicats, à une date non précisée. Les syndicats de pilotes se sont également mis d'accord sur la procédure à suivre pour déterminer une liste d'ancienneté unique, qu'ils espèrent mise en place d'ici la finalisation de la fusion.

Delta et Northwest ont annoncé en avril leur projet de fusion, qui doit donner naissance à la première compagnie aérienne mondiale. La future entité, appelée Delta, aura accès à 390 destinations dans 67 pays, avec un chiffre d'affaires cumulé de 35 milliards de dollars, une flotte de près de 800 appareils et environ 75.000 salariés dans le monde. Delta espère de la fusion des synergies d'un milliard de dollars par an.

Wall Street a salué ce résultat, faisant gagner en clôture 5,20% au titre Delta (à 5,26 dollars) et 7,44% à celui de Northwest (à 5,92 dollars).

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Lloyds TSB intéressée par Dresdner Bank


Commerzbank et Santander seraient également sur les rangs. Mais Commerzbank et Dresdner pourraient également fusionner.

Lloyds TSB aurait déposé une offre de rachat sur la Dresdner Bank à laquelle s'intéressent déjà l'allemande Commerzbank et l'espagnole Santander, rapporte l'hebdomadaire allemand Der Spiegel dans son édition de ce lundi. La maison mère de la Dresdner, l'assureur munichois Allianz, négocie depuis plusieurs semaines avec Lloyds en vue d'un éventuel rachat et la banque allemande. Interrogé par l'AFP à Londres, un porte-parole de Lloyds a refusé tout commentaire, évoquant des "spéculations".

La presse allemande rapportait par ailleurs récemment que les discussions pour une éventuelle fusion entre la deuxième banque privée allemande Commerzbank et la Dresdner Bank étaient devenues un peu plus concrètes, les interlocuteurs ayant commencé à passer en revue les comptes de la première, qui a en échange obtenu accès à des "données sensibles" de sa cible.

Lloyds TSB et Commerzbank sont déjà en concurrence pour la reprise de la Postbank, première banque de détail du pays avec environ 14,5 millions de clients, et dont la maison mère Deutsche Post veut se défaire.

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Safran lance une offre de 300 millions de dollars sur une division de Digimarc Le groupe français surenchérit sur une offre de 263 millions de dollars


Le groupe français surenchérit sur une offre de 263 millions de dollars (en cash et titres) de la part de L-1 Merger Agreement. Safran vise les activités dans les équipements et logiciels servant à l'émission de pièces d'identité.

Le groupe américain Digimarc annonce dans un communiqué avoir reçu une offre non sollicitée de la part du groupe français Safran pour l'acquisition de son activité ID (Secure IB business), à savoir les activités dans les équipements et logiciels servant à l'émission de pièces d'identité.

Safran propose 300 millions de dollars en cash. Le français surenchérit sur une offre précédente de la part de L-1 Merger Agreement qui proposait 263 millions de dollars en cash et en titre.

"Le conseil d'administration de Digimarc Corporation a considéré que l'offre de Safran était susceptible d'être supérieure à l'offre déposée le 23 mars 2008 par la société L-1 Identity Solutions Inc (groupe L-1 Merger Agreement), Safran est ainsi entré en discussion avec Digimarc Corporation", précise dans un communiqué le groupe français spécialisé dans l'aéronautique et l'électronique.

"Le marché en forte croissance des documents d'identité sécurisés devrait offrir aux activités de Sagem Sécurité (filiale du groupe Safran) de nouveaux débouchés et opportunités, ainsi que des zones de développement géographique complémentaires dans le domaine de la sécurité", indique Safran. Le rachat prendrait la forme d'une offre publique libellée entièrement en liquide sur la société Digimarc, après que celle-ci eut donné son indépendance à ses activités de filigranage électronique et restitué à ses actionnaires une partie de ses liquidités, explique Digimarc dans son communiqué.

En mars, Digimarc avait accepté de céder les activités convoitées par Safran au groupe américain L-1 Identity Solutions. Mais le conseil d'administration de Digimarc a considéré que la proposition de Safran pouvait être plus intéressante que celle de L-1. Digimarc fait valoir que l'accord signé avec L-1 l'autorisait à examiner une offre meilleure pour ses actionnaires et a donc décidé d'engager des discussions formelles avec Safran. Pour l'instant, le conseil d'administration n'a pas pris position officiellement sur l'offre du groupe français et l'accord avec L-1 reste en vigueur, souligne-t-il dans son texte.

L'offre de Safran est pour l'heure non engageante et le groupe français devra obtenir une série d'autorisations avant d'aller de l'avant, notamment du comité chargé d'examiner les investissements étrangers dans les secteurs sensibles, le Comité sur l'investissement étranger aux Etats-Unis (CFIUS).

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Wendel: le gendarme de la Bourse enquête sur l'acquisition des titres Saint Gobain

L'Autorité des marchés financiers (AMF) a ouvert une enquête pour s'assurer que la société d'Ernest-Antoine Seillière a bien respecté la règlementation lors des achats des titres Saint Gobain, révèle le quotidien Le Figaro.

Selon le quotidien Le Figaro de ce mardi, le gendarme de la Bourse (AMF pour l'Autorité des Marchés Financiers), aurait lancé une enquête sur Wendel, le holding d'investissement d'Ernest-Antoine Seillière. l'AMF s'intéresse de près aux conditions dans lesquelles Wendel est monté dans le capital de Saint Gobain pour en détenir désormais 21,5%. L'AMF cherche a vérifier si la société d'investissement a bien respecté la règlementation, en déclarant concrètement ses franchissements de seuils de 5% et 10% dans le capital de Saint Gobain.

Wendel a réagi en indiquant avoir totalement respecté la réglementation. Son titre a toutefois chuté ce mardi de 4,57% à 67,60 euros. Celui de Saint-Gobain a perdu 1,29% à 39,51 euros.

Le Figaro indique également que l'AMF étudierait en détail le plan d'intéressement qui a permis en 2007 à Ernest-Antoine Seillière ainsi qu'à un certain nombre de cadres dirigeants du groupe d'acquérir 4,5% du capital de Wendel.

Un montage financier qui intéresse également la justice française puisqu'une plainte contre X pour abus de bien social et recel a été déposée début juin par l'un des actionnaires familiaux de Wendel, Sophie Boegner.

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La Société Générale reprend les actifs de son véhicule financier Pace

L'établissement financier a procédé au rachat des actifs d'un véhicule financier spécialisé ou SIV.

La Société Générale indique que la vente des actifs s'est opérée "à juste valeur de marché" mais cette recette n'a pas été suffisante pour rembourser la tranche en capital de la dette.
La Société Générale indique que la vente des actifs s'est opérée "à juste valeur de marché" mais cette recette n'a pas été suffisante pour rembourser la tranche en capital de la dette.
La Société générale a déclaré lundi soir qu'elle n'avait pas renouvelé la ligne de liquidités visant au refinancement de son SIV (structured investment vehicule) Pace et qu'elle a procédé, le 13 juin, au rachat de 100% des actifs du véhicule. Ils étaient évalués à 4,3 milliards de dollars.

La banque indique que "le produit de cette vente a été utilisé par Pace pour le paiement complet de sa dette senior, en particulier des billets de trésorerie et des bons à moyens terme négociables".

La Société Générale indique que la vente des actifs s'est opérée "à juste valeur de marché" mais cette recette n'a pas été suffisante pour rembourser la tranche en capital de la dette, d'environ 300 millions de dollars à fin novembre 2007 et dans laquelle la Société Générale avait investi 103,5 millions de dollars.

La décision de la Société générale peut être liée à l'annonce récente de ll'agence de notation fianncière Standard & Poor's qui a retiré ses notes sur la dette senior de Pace et révélé que les ventes des actifs de ce SIV n'ont pas permis de rembourser les détenteurs de la tranche en capital de la dette.


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Safran: petite acquisition aux Pays-Bas

Le groupe a acquis Sdu-Identification BV (Sdu-I), fabricant de passeports et documents d'identité sécurisés, basé à Haarlem aux Pays-Bas.

Alors que Safran a lancé lundi une offensive sur une division de l'américain Digimarc, le groupe annonce ce mardi l'acquisition de Sdu-Identification BV (Sdu-I), fabricant de passeports et documents d'identité sécurisés, basé à Haarlem (Pays-Bas).

Avec un chiffre d'affaires supérieur à 90 millions d'euros en 2007, Sdu-I est l'un des premiers fabricants européens de documents d'identification sécurisés (permis de conduire, cartes d'identité et passeports électroniques et biométriques), explique dans un communiqué le groupe français, spécialisé dans les équipementes aéronautiques et l'électronique.

Le montant de cette acquisition, qui rejoindra le périmètre de Sagem Sécurité, filiale de Safran, n'est pas précisé. Le marché des documents d'identité devrait connaître une croissance annuelle de plus de 15% au cours des cinq prochaines années, estime le groupe français.

Safran a lancé une "offre non sollicitée" afin de racheter à la société américaine Digimarc ses activités dans les équipements et logiciels servant à l'émission de pièces d'identité, pour un montant de 300 millions de dollars.

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