vendredi 30 mai 2008

Les dirigeants de United et US Airways devraient se rencontrer ce jeudi pour discuter fusion

De nombreux obstacles restent à discuter pour faire avancer le projet de mariage. Si la réunion se passe bien, les deux dirigeants pourraient présenter le dossier à la mi-juin devant leur conseil d'administration.

Le projet de fusion entre les compagnies aériennes américaines United Airlines et US Airways s'accélère. Selon le Wall Street Journal, les dirigeants des deux groupes devraient se rencontrer ce jeudi pour évoquer la progression de leurs négociations de fusion.

"Il n'y a pas de points particuliers de contentieux dans les discussions" entre les deux compagnies aériennes, ajoute le quotidien économique, sur la foi de déclarations de personnes anonymes "proches du dossier".

Selon le quotidien, les obstacles ont été soulevés par les dirigeants d'United lors de leur dernière réunion, mais ceux-ci peuvent être résolus. "Si la réunion de jeudi se passe bien et que les directeurs généraux des deux groupes arrivent à résoudre le gros des problèmes en suspens, ils pourraient se présenter devant leur conseil d'administration à la mi-juin pour leur demander la permission d'aller de l'avant".

Parmi les principaux points à régler figureraient le financement de la fusion, certaines questions sociales et la restructuration des flottes. Des points noirs dans le projet qui auraient mis, à l'inverse, les discussions dans l'impasse selon le New York Times. D'après le quotidien, le conseil d'administration de United et son PDG, Glenn Tilton, ont émis des doutes sur la transaction au cours des derniers jours.

Reste que les deux compagnies estiment toujours à 1,5 milliard de dollars les synergies espérées d'une fusion, ce qui est supérieur à leur valeur boursière combinée. La flambée des cours du pétrole a plongé le secteur aérien dans une nouvelle crise, faisant lourdement chuté ces dernières semaines les cours en bourse des compagnies aériennes. Mercredi soir à Wall Street, les titres de la maison mère de la compagnie aérienne United Airlines, UAL, et de US Airways ont perdu respectivement 4,90% et 7,66%.

latribune.fr

Yahoo annonce que Microsoft n'est plus intéressé par une fusion


Les deux groupes discuteraient désormais de partenariats, sans donner pour l'instant plus de précisions. Le portail internet se dit ouvert à tout accord éventuel.

Le projet d'une fusion entre Yahoo et Microsoft semble bel et bien abandonné. Mercredi soir, le patron du portail internet, Jerry Yang, a ainsi déclaré que Microsoft "n'était plus intéressé par le rachat du groupe et discutait de plusieurs autres partenariats". Le dirigeant a ensuite indiqué que son groupe restait ouvert à un accord éventuel.

"Microsoft n'est plus intéressé par une acquisition du groupe et nous parlons d'autre chose. Nous avons vraiment besoin de comprendre ce qu'ils nous proposent (...) ils s'intéressent vraiment à Yahoo et nous avons besoin d'en savoir plus", at-il déclaré.

Mardi soir déjà, le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, a réaffirmé que son groupe continuait à discuter avec Yahoo sur '"d'autres choses" mais ne comptait plus relancer une offre d'achat complète.

On s'en souvient, les deux intéressés n'avaient pu se mettre d'accord sur le prix d'une offre de rachat. Microsoft proposait 33 dollars par action, soit environ 47,5 milliards de dollars, mais la direction du portail internet a déclaré qu'elle n'accepterait pas un prix inférieur à 37 dollar.

Lors de la conférence "D: All Things Digital" réunissant les leaders de l'industrie technologique, Jerry Yang a indiqué toutefois que des différends allant au-delà du prix avaient également jusqu'ici fait dérailler un accord. Il a reconnu néanmoins qu'un rapprochement entre Yahoo et Microsoft aurait été "extrêmement puissant".

La piste de la fusion maintenant écartée, les deux groupes restent pour l'heure très discrets sur les éventuels partenariats envisagés. La semaine dernière néanmoins, une source proche des récentes discussions a rapporté que Microsoft avait proposé de racheter l'activité de recherche sur internet de Yahoo et de prendre une participation minoritaire dans le groupe.

latribune.fr

mercredi 28 mai 2008

Conseils d'administration de Gaz de France et de Suez le 4 juin pour approuver le traité de fusion


Après avoir obtenu lundi soir un avis "négatif" du comité central d'entreprise (CCE) de GDF, nécessaire au lancement de la fusion, ils peuvent désormais tenir leurs conseils d'administrations et leurs assemblées générales.

L'opération de fusion a obtenu lundi soir l'indispensable avis (négatif) du comité central d'entreprise de GDF.
L'opération de fusion a obtenu lundi soir l'indispensable avis (négatif) du comité central d'entreprise de GDF.
Comme le révélait ce mardi latribune.fr, les deux groupes Gaz de France (GDF) et Suez ont fixé la date de leur prochain conseil d'administration au 4 juin. Après avoir obtenu lundi soir un avis "négatif" du comité central d'entreprise (CCE) de GDF, nécessaire au lancement de la fusion, ils peuvent désormais tenir leur conseil d'administration respectif pour entériner le traité de fusion qui sera la base constitutive du nouvel ensemble GDF Suez. Ils pourront aussi convoquer les assemblées générales des deux groupes.

GDF et Suez ont décidé de les programmer le même jour, l'assemblée de Suez devant cependant précéder celle de son partenaire. Lors de ces assemblées, les actionnaires devront se prononcer à la fois sur la fusion et sur la mise en bourse de Suez Environnement.

Le PDG de GDF, Jean-François Cirelli, a indiqué ce mardi sur la radio BFM que ses actionnaires et ceux de Suez voteront sur le projet de fusion entre les deux groupes d'énergie "autour du 14 juillet", c'est-à-dire "juste un peu avant" ou "juste un peu après".


Chantal Colomer

WWW.LATRIBUNE.FR

Zodiac acquiert une entreprise néerlandaise


Le grand groupe français d'équipements aéronautiques reprend la société familiale néerlandaise Driessen Aerospace.

Le grand groupe français d'équipements aéronautiques Zodiac annonce ce mercredi une nouvelle acquisition. Elle concerne la société familiale néerlandaise Driessen Aerospace, spécialiste des équipements de cabines d'avions.

Le montant de l'opération n'a pas été rendu public. Driessen qui compte 2.500 salariés, a enregistré en 2007 un chiffre d'affaires de 136 millions d'euros. Zodiac indique que cette opération devrait être relutive c'est-à-dire avoir un impact positif sur son résultat net par action dès la première année pleine de consolidation.

"Cette acquisition permettra à Zodiac de diversifier sa gamme de produits d'intérieurs de cabine et renforcera son offre à destination des compagnies aériennes" souligne l'équipementier aéronautique français.

latribune.fr

La fusion entre Gaz de France et Suez sera finalisée en juillet, les titres progressent

Le patron de Suez, Gérard Mestrallet, a confirmé que la fusion avec Gaz de France sera faite en juillet, après la tenue des conseils d'administrations et des Assemblées générales des deux groupes. De son côté, le PDG de GDF, Jean-François Cirelli, s'est dit sûr du soutien des grands actionnaires.

"Nous y sommes presque". Après plus de deux ans d'attente et de nombreuses embûches, le patron de Suez Gérard Mestrallet a annoncé ce mercredi que la fusion avec Gaz de France sera finalisée en juillet. La nouvelle entité aura une capitalisation de l'ordre de 90 milliards d'euros, a précisé le dirigeant, soulignant que c'était un peu moins que les français EDF et Total, à peu près autant que l'italien Eni et davantage que l'allemand EON.

De son côté, Gaz de France avance aussi avec confiance. Selon son PDG, Jean-François Cirelli, le projet de rapprochement avec Suez a le soutien des grands actionnaires des deux groupes et l'incertitude liée aux prochaines étapes de la fusion est réduite.

Après l'avis négatif, purement consultatif mais indispensable, rendu lundi par le Comité central d'entreprise de GDF, les conseils d'administration et les assemblées générales des deux entreprises doivent encore en effet se réunir pour se prononcer sur la fusion d'ici à la fin du mois de juillet.

"Ces rendez-vous ne sont pas des formalités mais l'incertitude est réduite, à la fois du côté de GDF et du côté de Suez car l'ensemble des grands actionnaires est favorable à la fusion", explique ainsi Jean-François Cirelli dans les colonnes du Parisien ce mercredi.

Comme l'affirmait latribune.fr mardi en exclusivité, Gaz de France et Suez doivent réunir le mercredi 4 juin leurs conseils d'adminitration respectifs pour "l'approbation de l'ensemble de la documentation relative à la fusion et la convocation de leurs assemblées générales" d'actionnaires, "appelées à approuver la fusion", expliquent les deux intéressés dans un communiqué.

Mardi soir, le patron de GDF a également déclaré sur la radio BFM que les actionnaires de Suez et Gaz de France voteront sur le projet de fusion entre les deux groupes d'énergie "autour du 14 juillet".

La fusion entre les deux groupes interviendra donc ensuite dans le mois. Selon Jean-François Cirelli, qui se dit dans le Parisien "très confiant", il n'y a pas de "choc culturel" entre GDF et Suez. "Les deux entreprises sont complémentaires", ajoute-t-il, précisant qu'il n'y aura "aucun licenciement lié à la fusion et cet engagement est sans délai". Le patron ajoute même que le nouvel ensemble recrutera 10.000 collaborateurs par an "au minimum."

Les titres ont affiché une progression sensible ce mercredi. L'action Suez a gagné 1,62% à 46,16 euros, celle de GDF fait un tout petit mieux : +1,92% à 42,31 euros.

Une nouvelle hausse des tarifs de gaz n'est pas à exclure

Interrogé dans Le Parisien sur une nouvelle hausse du tarif du gaz en France en juillet, le patron de Gaz de France, Jean-François Cirelli, a répondu que cette éventualité ne pouvait être exclue compte tenu de "l'évolution inquiétante du prix du pétrole". "Mais à ce jour, l'entreprise n'a rien demandé", affirme-t-il. La hausse des prix du pétrole est selon lui "un vrai choc qui change tous nos comportements et les modèles de développement des entreprises".

latribune.fr

lundi 26 mai 2008

Le fonds d'investissement 3i réfléchirait à un rachat du réseau à haute tension d'E.ON

Le fonds d'investissement britannique estime qu'une "telle activité réglementée conviendrait à sa stratégie d'investissement".

Le fonds d'investissement britannique 3i réfléchit à un éventuel rachat du réseau à haute tension de l'allemand E.ON. C'est ce qu'a déclaré samedi le dirigeant de 3i Infrastructure, Uwe Danziger, au Börsen Zeitung.

"Nous voudrions y jeter un coup d'oeil. C'est potentiellement intéressant pour nous, une telle activité réglementée conviendrait à notre stratégie d'investissement", a-t-il déclaré.

E.ON, le numéro un mondial des services collectifs, a convenu en février de scinder son réseau à haute tension en Allemagne et 4.800 mégawatts de capacité de production d'électricité pour trouver un compromis avec les autorités européennes de la concurrence.

latribune.fr

Le suisse SGS acquiert la société de services Western Geotechnics


Le numéro un mondial de l'inspection et de la certification a annoncé l'acquisition de la société australienne Western Geotechnics Group pour un montant non dévoilé.

Et de six! Le groupe suisse SGS, numéro un mondial de l'inspection et de la certification, a annoncé ce lundi l'acquisition de la société australienne Western Geotechnics Group pour un montant non dévoilé. C'est la sixième acquisition réalisée par le groupe depuis le début de l'année.

"Cette acquisition est en ligne avec la stratégie de SGS dans les services au secteur de l'industrie", a indiqué le directeur général Chris Kirk, ajoutant que cette opération va renforcer la présence de SGS dans la région Australie-Asie.

Western Geotechnics, qui a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires de 12 millions de dollars australiens (7,3 millions d'euros), est spécialisée dans les services aux secteurs du BTP et de l'exploitation minière, ainsi qu'à l'industrie du pétrole et du gaz.

latribune.fr

Le fonds d'investissement KKR pourrait être bientôt l'actionnaire principal d'Infineon

Le groupe allemand de semiconducteurs aurait l'intention de vendre ses propres actions au groupe de capital-investissement, qui détiendrait ainsi 40 à 50% des parts. En échange, KKR vendrait à Infineon NXP, l'ancienne division de semiconducteurs du néerlandais Philips.

Le groupe allemand de semiconducteurs Infineon aurait l'intention de vendre ses propres actions via une augmentation de capital au groupe de capital-investissement KKR. Selon le journal allemand Die Welt publié samedi, ce dernier deviendrait ainsi l'actionnaire principal d'Infineon avec 40% à 50% des parts.

En échange, KKR vendrait NXP, l'ancienne division de semiconducteurs du néerlandais Philips, à Infineon. La transaction aurait du sens pour le groupe allemand qui n'aurait pas les moyens de s'offrir NXP sans cela.

Le journal ne précise pas le calendrier d'un éventuel accord et se borne à indiquer que KKR pourrait être "bientôt" le nouvel actionnaire principal d'Infineon, groupe dont la capitalisation boursière est de 4,72 milliards d'euros.

Le cas échéant, un tel accord soulèverait des questions sur le sort de l'activité d'Infineon dans les communications sans fil, étant donné que KKR a vendu le mois dernier l'activité sans fil de NXP à une coentreprise contrôlée par STMicroelectronics, rival d'Infineon en Europe.

Die Welt précise que le président du directoire d'Infineon, Wolfgang Ziebart, était hostile à un accord avec KKR et NXP, ce qui a conduit à son remplacement, imminent, par Max Dietrich Kley, le président du conseil de surveillance d'Infineon.

De son côté, notre partenaire allemand Handelsblatt a rapporté vendredi qu'Infineon était en discussions avec son concurrent néerlandais NXP en vue d'une "coopération plus étroite". Le journal précise que les discussions sont entrées dans une phase "sensible" mais ne portent pas sur un éventuel rachat. L'enjeu des pourparlers serait "un rapprochement des activités opérationnelles des deux sociétés".

latribune.fr

Criteria, holding de La Caixa, prend 20% d'une banque mexicaine pour 1,5 milliard d'euros

Le groupe espagnol, qui financera l'opération par endettement et sans faire appel au marché, souhaite boucler l'opération avant la fin de l'année.

Criteria, la holding de participations industrielles de la caisse d'épargne espagnole La Caixa, a annoncé ce lundi la signature d'un accord pour prendre 20% du groupe mexicain Financiero Inbursa pour 1,5 milliard d'euros, soit un prix par action de 38,5 pesos mexicains (environ 2,35 euros).

La holding précise dans un communiqué que "la prise de participation se fera à travers une augmentation de capital et une ventes d'actions" de Financiero Inbursa. L'espagnol, qui financera l'opération par endettement et sans faire appel au marché, souhaite boucler l'opération avant la fin de l'année.

L'objectif de cette prise de participation est de faire de Financiero Inbursa "le véhicule pour l'expansion de la banque de détail" de La Caixa sur le continent américain.

latribune.fr

Fiat discute coopération avec Chrysler

Le constructeur italien discute depuis plusieurs semaines avec son homologue de Detroit sur différentes formes de coopération visant sa marque Alfa Romeo.

Fiat envisage de coopérer avec l'américain Chrysler. C'est ce qu'a révélé samedi dans le magazine allemand WirtschaftsWoche le patron de la marque du constructeur italien Alfa Romeo, Luca de Meo. Ce dernier affirme que Fiat a eu ces dernières semaines des discussions avec l'américain Chrysler à propos de différentes formes de coopération.

Fin mars, l'administrateur délégué du constructeur automobile italien, Sergio Marchionne, avait déjà déclaré au Financial Times que Fiat discutait avec ses concurrents de Detroit en vue d'un possible partage de la production des Alfa Romeo aux Etats-Unis.

Cela permettrait en effet à Fiat de réaliser des économies, étant donné que les exportateurs européens subissent l'euro fort, et marquerait le retour de la marque Alfa Romeo sur le marché américain après son retrait en 1995.

latribune.fr

Club Med progresse sur des informations de la vente de Jet Tours à Thomas Cook

Comme l'indique La Tribune ce lundi, le Club Méditerranée est entré en négociations exclusives pour vendre sa filiale Jet Tours à Thomas Cook. Une information saluée par les investisseurs : le titre Club Med gagne 1,40% à 33,30 euros.

Après un premier échec fin 2007, le Club Méditerranée est entré en négociations exclusives pour vendre sa filiale Jet Tours à Thomas Cook. Selon une information de la revue professionnelle L'Echo Touristique, developpée ce lundi par La Tribune, les négociations pourraient aboutir avant la mi-juin.

En mars dernier, La Tribune avait déjà révélé que le Club Med avait tenté de vendre Jet Tours fin 2007 à des acquéreur tels que le suisse Kuoni, Look Voyages et Thomas Cook, mais les discussions avaient achopé sur le prix demandé de 75 millions d'euros.

Jet Tours est toutefois une cible intéressante pour Thomas Cook qui cherche à se developper en France. Le groupe a tenté cette année sans succès de racheter le troisième voyagiste français Fram.

De son côté, "il n'est plus stratégique pour le Club Méditerranée de rester propriétaire de Jet Tours, dont l'offre moyen-haut de gamme se partage entre la vente de séjours dans ses hôtels club Eldorador et la vente de circuits touristiques", explique La Tribune, évoquant le recentrage souhaité par le président du groupe, Henri Giscard d'Estaing.

Une stratégie saluée par les investisseurs ce lundi à la Bourse de Paris. Le titre Club Mediterranée signe une des plus fortes hausses du SRD, en progression de 1,40% à 33,30 euros.

latribune.fr

Télécoms: l'opérateur indien Reliance se dit en négociations exclusives avec le sud-africain MTN

Le groupe indien a confirmé ce lundi être en discussion avec le groupe sud-africain de téléphonie mobile MTN, avec une période d'exclusivité de 45 jours. Samedi, l'opérateur indien Bharti Airtel s'était retiré des discussions autour d'une fusion avec MTN.

Le groupe indien Reliance Communications a confirmé ce lundi être en discussion avec le groupe sud-africain de téléphonie mobile MTN, avec une période d'exclusivité de 45 jours. Les deux groupes devraient discuter d'une "combinaison potentielle de leurs activités" afin de "créer une plateforme globale unique pour une croissance exponentielle", indique le communiqué de Reliance Communications, le deuxième groupe de téléphonie mobile indien.

Reliance a indiqué que les deux groupes s'étaient mis d'accord pour mener des négociations exclusives pendant 45 jours, sans fournir d'autres détail.

MTN détient une base d'abonnés d'environ 68 millions de clients dans 21 pays d'Afrique et du Moyen-Orient. Sa capitalisation boursière représente 40 milliards de dollars. De son côté, Reliance représente une base d'abonnés de 48 millions de clients et sa capitalisation boursière est évaluée à un peu moins de 30 milliards de dollars.

Reliance Communications fait aussi partie d'un ensemble d'entreprises détenues par l'homme d'affaires indien Anil Ambani, sixième fortune de la planète et héritier de l'une des principales familles d'entrepreneurs en Inde.

Les négociations exclusives entre les deux groupes interviennent alors que le groupe Bharti du milliardaire Sunil Bharti Mittal a indiqué samedi dans un communiqué que les négociations avaient achoppé sur une proposition de MTN qui transformait "Bharti Airtel en une filiale de MTN".

"Le projet de Bharti de passer du statut d'entreprise créée et développée en Inde à celui d'un géant indien et multinational des télécommunications aurait été gravement compromis et c'était totalement inacceptable pour Bharti", a indiqué le groupe dans son communiqué.

Si l'opération s'était concrétisée, elle aurait été la plus importante jamais réalisée par un groupe indien à l'étranger, après l'achat en janvier 2007 du sidérurgiste anglo-néerlandais Corus par Tata Steel pour 13,7 milliards de dollars. Bharti est contrôlé à 65% par des capitaux étrangers, dont 30% pour le singapourien SingTel.

latribune.fr

Avis négatif du Comité central d'entreprise de Gaz de France à la fusion avec Suez

Les élus du Comité central d'entreprise de GDF se sont prononcés en majorité contre la projet de fusion avec Suez. Cet avis n'étant que consultatif, l'opération va maintenant pouvoir suivre son cours en vue d'un mariage début juillet.

Grandes manoeuvres avant le rapprochement Suez-GDF
Grandes manoeuvres avant le rapprochement Suez-GDF
Le comité central d'entreprise (CCE) de Gaz de France a rendu lundi après-midi un avis négatif sur le projet de fusion avec Suez, a annoncé une porte-parole de GDF. Cet avis consultatif était indispensable afin que le projet de fusion puisse être entériné par les conseils d'administration et les assemblées générales extraordinaires des deux groupes.

Onze membres du CCE ont rendu un avis, les 9 membres de la CGT ayant refusé de s'exprimer sur le sujet, a précisé la porte-parole de GDF.

Le tribunal de grande instance de Paris avait refusé vendredi le report du CCE. Une décision contraire aurait pu provoquer le report des assemblées générales de fusion en pleine période estivale, avec le risque que l'opération n'ait finalement lieu qu'à la rentrée.

Le PDG de GDF, Jean-François Cirelli, avait déclaré lundi 19 mai que le groupe prévoyait toujours de fusionner avec Suez à la mi-2008, tout en n'excluant pas "quelques jours ou quelques semaines" de retard par rapport à l'échéance - avant la fin du 1er semestre - fixée jusqu'ici.

Une fois obtenu l'avis consultatif du CCE de GDF, les traités de fusion vont pouvoir être élaborés et approuvés par les conseils d'administration des deux groupes, qui devront ensuite convoquer les assemblées générales extraordinaires. Les délais incompressibles de convocation des AG devraient toutefois reporter la finalisation de l'opération au mois de juillet.

D'ores et déjà dans le cadre de ce rapprochement, Suez a annoncé samedi avoir entamé des négociations exclusives avec le groupe italien ENI en vue de la cession des 57,25% du capital du distributeur belge de gaz naturel Distrigaz qu'il détient. La cotation de l'action Distrigaz a d'ailleurs été suspendue lundi matin. EDF et le groupe allemand E.ON étaient également candidats à la reprise de cette participation que Suez s'est engagé à céder dans le cadre de son rapprochement avec Gaz de France.

"Cette période d'exclusivité, conférée jusqu'au 29 mai 2008, doit permettre de procéder à des vérifications ultimes de la part de l'ENI", déclare Suez dans un communiqué. Le groupe précise être parallèlement "entré en négociation avec l'ENI en vue de l'acquisition d'un ensemble d'actifs énergétiques".

Distrigaz a réalisé un chiffre d'affaires de 4,7 milliards d'euros en 2007 et un total de vente de 177 TWH (térawatts/heure).

De son côté, Gaz de France négocie avec EDF pour lui céder ses 50% dans Segebel, qui contrôle le capital de l'électricien belge SPE, afin de se conformer à ses engagements auprès de la Commission européenne dans le cadre de sa fusion avec Suez. "Au terme d'un processus concurrentiel, Gaz de France est entré en négociation exclusive avec EDF pour la cession de sa participation dans Segebel", annonce GDF dans un communiqué reçu dimanche.

Segebel, dont les actionnaires sont Gaz de France et le britannique Centrica à parts égales, détient 51% du capital de SPE, deuxième entreprise d'électricité en Belgique. Cette cession constitue "l'un des engagements pris par Gaz de France envers la Commission européenne dans le cadre de son projet de fusion avec Suez", explique GDF.


latribune.fr

samedi 24 mai 2008

Fusion Suez-GDF: nouveau retard en vue dans le calendrier

Gaz de France, qui doit fusionner avec Suez, a été assigné en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris par le secrétaire CGT de son comité central d'entreprise, Eric Dulon, pour empêcher la tenue du CCE du 26 mai.

Le calendrier de la fusion entre Suez et Gaz de France (GDF) risque encore d'être retardé. Le secrétaire du comité central d'entreprise (CCE), un représentant de la CGT, a en effet assigné en justice la direction de GDF afin d'empêcher la tenue du CCE, convoqué le 26 mai pour donner son avis sur la fusion entre les deux groupes.

Jean-François Cirelli, PDG de Gaz de France, a indiqué ce mercredi à l'Agence France Presse (AFP) que GDF n'a "pas l'intention de décaler sa demande d'avis", en ajoutant: "c'est toujours le 26".

Le groupe fait l'objet d'une "assignation en référé d'heure à heure devant le TGI de Paris" mais "ce n'est pas le CCE qui nous assigne, c'est Eric Dulon, en tant que secrétaire du CCE. On doit donc comprendre que c'est à titre personnel, si je puis dire", indique Jean- François Cirelli, confirmant une information révélée ce mercredi par Les Echos. "Nous avons le sentiment d'avoir répondu aux impératifs d'information, c'est l'incompréhension totale", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, Eric Dulon a reproché à la direction de GDF d'avoir "décidé unilatéralement" de convoquer le CCE le 26 mai et a indiqué avoir "refusé de signer un tel ordre du jour de réunion car l'information n'est manifestement pas achevée". Il a confirmé avoir "saisi le premier vice-président du Tribunal de grande instance de Paris (...) dans le cadre d'une procédure d'urgence pour voir ordonner la suspension de la tenue de cette réunion afin que les élus puissent obtenir la communication des réponses écrites aux questions qu'ils ont posées ainsi que les pièces complémentaires qu'ils ont sollicitées avant toute nouvelle réunion du CCE". L'audience est fixée au jeudi 22 mai 2008 à 14 heures.

Si cette manoeuvre réussit, l'opération pourrait à nouveau être décalée. Gaz de France prévoit toujours de fusionner avec Suez à la mi-2008, a déclaré lundi Jean-François Cirelli, tout en n'excluant pas "quelques jours ou quelques semaines" de retard par rapport à l'échéance - avant la fin du 1er semestre - fixée jusqu'ici.

Faute d'avis du CCE, il deviendra techniquement impossible de convoquer leurs actionnaires avant la deuxième moitié de juillet. Autant dire au coeur des vacances estivales. Le risque serait grand alors de voir le calendrier glisser jusqu'à l'automne. Le comité d'entreprise européen du groupe a pour sa part rendu un avis négatif sur le projet en mars.

latribune.fr

21/05/08 à 10:19 - 478 mots

Nouveau retard en vue pour la fusion entre GDF et Suez

Le PDG de Gaz de France, Jean-François Cirelli, a reconnu devant ses actionnaires que le mariage avec Suez se ferait sans doute après l'échéance du 30 juin.

La fusion avec Suez, prévue pour la fin juin risque d'être encore décalée de "quelques jours" ou de "quelques semaines".
La fusion avec Suez, prévue pour la fin juin risque d'être encore décalée de "quelques jours" ou de "quelques semaines".
Gaz de France (GDF), qui réunissait ses actionnaires en assemblée générale ce lundi, a indiqué dans ses documents de présentation qu'il vise toujours pour 2008 un excédent brut opérationnel de 6,1 milliards d'euros en 2008 ("à climat moyen et sous réserve que les tarifs reflètent les coûts, notamment d'approvisionnement"). GDF confirme aussi qu'il entend porter ses investissements à 4 milliards d'euros cette année et augmenter son dividende de 10% à 15%.

Toutefois, son PDG, Jean-François Cirelli, n'a pas exclu que la fusion avec Suez, prévue pour la fin juin après de longs mois de retard (il avait été lancé en janvier 2006), soit encore décalée de "quelques jours" ou de "quelques semaines".

"Nous avons dit que nous voulions finir cette fusion avant le 30 juin. Nous faisons tout pour être le plus proche de cette date" de fin juin 2008, mais "si nous devons la dépasser de quelques jours ou de quelques semaines, si nous sommes obligés, nous le ferons", a-t-il affirmé à ses actionnaires. Jusqu'à maintenant, seul le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, avait évoqué un tel retard.

"Nous touchons au but, a toutefois assuré Jean-François Cirelli Nous demanderons un avis à notre comité central d'entreprise (CCE, ndlr) la semaine prochaine". Il a rappelé qu'il "n'y a pas eu de fusion qui ait dû passer autant d'obstacles". L'avis du CCE est pirement consultatif mais il est obligatoire pour tout processus de fusion. Or, les syndicats de GDF retardent cet échéance depuis plusieurs mois, estimant ne pas avoir obtenu toutes les informations nécessaires de la part de la direction pour pouvoir trancher. Plusieurs décisions de justice sont venus leur donner raison.

L'avis-consultation du CCE, initialement prévu le 30 avril puis le 15 mai, devrait avoir lieu le 26 mai. Une fois donné, chaque groupe pourra réunir son conseil d'administration afin d'entériner la fusion. Les assemblées générales d'actionnaires pourront ensuite se tenir 40 jours plus tard pour dire oui ou non à ce mariage.

Reste que certains estiment que si cette échéance du 30 juin est dépassée, des actionnaires pourraient demander à ce que la fusion se fasse sur la base des comptes audités du premier semestre 2008 et non sur celle des bilans 2007 qui commenceront à dater un peu. Ce qui ferait perdre encore du temps à l'opération.

Par ailleurs, Gaz de France et sa filiale de transport GRTgaz sont entrés au capital de la Bourse française d'échange d'énergies Powernext dans le but de créer un "marché du gaz organisé en France", ont annoncé lundi GDF et Powernext dans deux communiqués.

GDF et GRTgaz ont acheté respectivement 6,6% et 5% du capital de Powernext, ce qui leur permettra de disposer chacun d'un siège au conseil d'administration de la Bourse, dans le but de créer une "Bourse du gaz en France", précisent GDF et GRTgaz dans un communiqué commun.

Dans un autre communiqué, Powernext a annoncé "le lancement d'un marché organisé du gaz en France" auquel GDF et GRTgaz, en entrant à son capital, "apportent leur soutien fort".


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19/05/08 à 19:51 - 567 mots

Staples passe à l'attaque pour s'emparer de Corporate Express

Le groupe américain de fournitures de bureau Staples lance officiellement son offre de rachat hostile de 1,5 milliard d'euros sur son concurrent néerlandais Corporate Express. Ce dernier décline à nouveau l'offre estimant qu'elle est sous évaluée.

Le groupe américain de fournitures de bureau Staples a lancé lundi soir son offre de rachat hostile de 1,5 milliard d'euros sur son concurrent néerlandais Corporate Express. Staples précise dans un communiqué que les actionnaires de Corporate Express pourront apporter leurs titres à cette offre à compter de mardi et jusqu'au 27 juin, avec une extension possible de cette période.

Dans un bref communiqué la direction du groupe néerlandais "note qu'une offre non sollicitée de Staples, valorisant (le groupe) à 8 euros (par action) a été lancée (... qui) sous-évalue Corporate Express, dit-elle dans un bref communiqué.

Corporate Express avait déjà rejeté la semaine dernière l'offre de rachat améliorée faite par Staples, la jugeant insuffisante. Staples avait porté sa proposition de 7,25 à 8 euros par titre Corporate Express. Lundi, Staples a confirmé son offre à 8 euros par titre et avec 182,848 millions d'actions Corporate Express en circulation, cette proposition valorise le groupe à 1,46 milliard d'euros. En incluant la dette nette, l'offre s'élève à 2,8 milliards d'euros, précise Staples. Ce dernier s'est assuré une ligne de crédit de trois milliards de dollars (deux milliards d'euros) pour cette opération.

"Cette offre est très intéressante et attractive pour les actionnaires de Corporate Express", a martelé la firme américaine. Le prix proposé représente une prime d'environ 90% par rapport au cours de clôture de Corporate Express de 4,22 euros le 4 février, la veille du jour où les rumeurs de rachat avaient commencé à circuler sur les marchés. Cela représente une prime de 18% par rapport au cours du 18 février (5,43 euros), à la veille du lancement de l'offre initiale.

La direction de Corporate Express a décliné déjà à deux reprises l'offre de Staples, dont une dernière fois le 13 mai. Corporate Express est confronté à des difficultés de marché, particulièrement aux Etats-Unis, ce qui lui vaut d'être régulièrement cité par la presse comme une cible potentielle.

Staples a par ailleurs indiqué avoir obtenu le feu vert des autorités américaines de la concurrence et en attend autant des autorités canadiennes et de l'Union européenne "au cours des prochaines semaines".

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20/05/08 à 7:57 - 425 mots

Imperial Tobacco va lever plus de 6 milliards d'euros pour financer l'acquisition d'Altadis

Le fabricant de tabac britannique va lancer une augmentation de capital de 4,9 milliards de livres (un peu plus de 6 milliards d'euros) afin de rembourser en partie les dettes contractées lors de l'acquisition de son concurrent franco-espagnol Altadis.

Le fabricant de tabac britannique Imperial Tobacco va prochainement faire appel au marché à hauteur de 4,9 milliards de livres (soit l'équivalent de plus de 6 milliardsd 'euros), afin de rembourser en partie les dettes contractées lors de l'acquisition de son concurrent franco-espagnol Altadis (issu de la fusion entre le français Seita et l'espagnol Tabaccalera).

Imperial Tobacco émettra une action nouvelle, au prix de 1.475 pence (qui représente un rabais de 43,1% par rapport à son cours de clôture de lundi), pour deux existantes, précise-t-il dans un communiqué. L'opération est entièrement garantie par les banques Hoare Govett, Morgan Stanley, Citi et Lehman Brothers.

Le fabricant des cigarettes Lambert et Butler, West et Gauloises a, dans un communiqué séparé, publié un bénéfice ajusté de 72,4 pence par action pour le semestre achevé fin mars, en hausse de 18% sur un an alors que les analystes attendaient un chiffre compris entre 66,2 et 75,9 pence, avec un consensus à 70,7 pence. Le goupe a vendu 121,1 milliards de cigarettes (+34%)

Le groupe, qui s'est emparé du franco-espagnol Altadis au mois de janvier, a répété qu'il se fixait comme objectif d'économiser, grâce à ce rachat, 300 millions d'euros par an d'ici septembre 2010, et a ajouté que ce montant atteindrait 400 millions d'ici septembre 2012

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20/05/08 à 9:10 - 293 mots

SFR: l'OPA sur Neuf Cegetel ira du 19 mai au 13 juin

Après avoir reçu le feu vert de l'Autorité des marchés financiers (AMF) jeudi soir, l'opérateur télécoms SFR annonce ce vendredi le calendrier de son offre publique d'achat sur le fournisseur d'accès Internet Neuf Cegetel.

Vingt jours: c'est le délai pendant lequel courrera l'offre publique de rachat (OPA) de l'opérateur télécom SFR sur le fournisseur d'accès Internet Neuf Cegetel et ce, à partir du 19 mai. Ce calendrier intervient au lendemain de l'accord sur cette OPA obtenu par l'Autorité des marchés financiers (AMF).

Dans son communiqué, Neuf Cegetel détaille son offre qui se fera donc au prix de 35,90 euros par action, coupon 2007 détaché (ou 36,50 euros avec le dividende qui a été mis en paiement le 2 mai dernier).

A l'issue de cette offre, close le 13 juin, SFR devrait détenir les quelque 20% du capital de Neuf Cegetel qu'il n'a pas encore. L'ultime étape donc après avoir racheté dans un premier temps les 28,45% du groupe Louis Dreyfus, portant alors la participation de SFR à 68,13% du capital. Puis, entre le 25 avril et le 2 mai, l'opérateur a acquis près de 10% du capital.

Ce nouvel ensemble de poids dans le fixe, le mobile et Internet pèsera 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires et sera le premier opérateur alternatif en Europe.

A la Bourse de Paris, l'action Neuf Cegetel, quasiment stable depuis plusieurs séances, s'échangeait à 35,89 euros à la clôture.

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16/05/08 à 18:12 - 271 mots

MAN pourrait avaler la division poids lourds de Volkswagen

Une réflexion est en cours. La décision pourrait être prise lors du prochain conseil de surveillance de Volkswagen fixé avant la pause estivale.

Volkswagen réfléchit très concrètement à céder à MAN, dont elle détient 30% du capital, sa division de poids lourds installée au Brésil. Dans un entretien à La Tribune publié ce lundi 19 mai, Martin Winterkorn, le président du directoire du groupe Volkswagen, a reconnu que le dossier était sur la table. "C'est évidemment une variante possible", a-t-il confirmé.

Outre la livraison de moteurs pour la prochaine génération de camions Volkswagen, l'idée est d'intégrer entièrement la division camions dans MAN. Volkswagen ne produit des camions qu'au Brésil, la production en Europe étant concentrée sur les camionnettes.

De source industrielle, on précise qu'une décision pourrait être prise d'ici à la prochaine réunion du conseil de surveillance de Volkswagen prévue le 16 juillet. Lors de l'assemblée générale des actionnaires de MAN le mois dernier, Ferdinand Piëch, le président de son conseil qui préside aussi celui de Volkswagen, avait défini Scania comme la Rolls du camion, MAN comme du bon milieu de gamme et Volkswagen comme de l'entrée de gamme. S'il s'est prononcé clairement contre un démantèlement de MAN, il avait surpris en indiquant qu'une coopération était souhaitable rapidement.

En marge de l'inauguration à Moscou de sa "MAN house" en avril, le président du constructeur de camions bavarois, Hakan Samuelsson, avait indiqué à La Tribune de son côté qu'il réfléchissait à utiliser les infrastructures du groupe au Brésil pour y produire des composants.

Aujourd'hui MAN n'y est pas présent alors que Volkswagen y produits ses gros camions et y détient une position de leader devant Mercedes et Scania. "Il est très difficile de démarrer de zéro alors que la concurrence y est très forte. Cela a donc un sens de profiter de Volkswagen", avait-t-il ajouté. D'autant qu'avec 30% de droits de douane, impossible de s'installer sur le marché si on n'y produit pas.

Actuellement, la coopération entre les deux groupes se limite à la distribution sur le marché allemand. Avant même que Volkswagen ne monte dans le capital de MAN à la fin 2006, ce dernier avait obtenu le droit de distribuer les camionnettes de VW de manière à être en mesure de proposer à ses clients des flottes complètes. Cinq de ses seize centres de distribution allemands de MAN vendent aujourd'hui aussi la gamme Volkswagen. Le concept devrait être élargi à d'autres pays d'Europe, probablement en Italie.

Le projet en gestation au Brésil est en revanche une idée qui trotte dans la tête de Ferdinand Piëch, depuis longtemps. C'est une raison d'ailleurs qui l'avait fait monter dans le capital de Scania en 2000. Mais le président de Scania, Leif Östling, s'est toujours opposé au projet. Non seulement parce qu'il est également présent au Brésil depuis longtemps mais parce que ses produits sont à l'opposé de ceux de Volkswagen. Un mariage avec MAN qui se situe entre les deux a en revanche plus de sens et justifierait la montée de Volkswagen dans le capital de MAN.

Bénédicte de Peretti, à Munich

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19/05/08 à 6:38 - 546 mots

Discussions évoquées entre BMW et Mercedès

Selon le Wall Street Journal, les deux géants de l'automobile allemande et mondiale étudient des pistes de coopérations dans le développement, la production et l'acquisition de composants.

Selon le Wall Street Journal, deux géants de l'automobile allemande et mondiale, BMW et Mercedès, filiale du groupe Daimler, auraient entamé des discussions. Il s'agirait d'étudier des pistes de coopérations dans le développement, la production et l'acquisition de composants.

Le Wall Street Journal cite par exemple les secteurs des sièges auto ou de la climatisation. Et indique que les discussions impliquent une large part des équipes, de la direction au management intermédiaire.

C'est déjà le journal des affaires américains qui avait révélé il y a quelques années les discussions entre Daimler et Chrysler en vue de leur fusion. Une alliance BMW - Daimler serait le pendant d'un autre géant allemand de l'automobile, Volkswagen et son premier actionnaire Porsche.

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19/05/08 à 12:15 - 159 mots

Fusion en vue entre l'opérateur télécom indien Bharti et le sud africain MTN

L'indien Bharti Airtel et le sud-africain MTN Group pourraient finaliser leurs discussions en vue d'une fusion à plus de 30 milliards d'euros. Ce rapprochement donnerait naissance au sixième opérateur de téléphonie mobile mondial.

La rumeur se fait de plus en plus pressante autour du rapprochement des opérateurs télécoms indien Barthi et sud africain MTN. Bharti Airtel et MTN Group pourraient en effet finaliser leurs discussions en vue d'une fusion, indiquait ce week-end un journal indien Mint, qui cite des sources financières et industrielles. Ce rapprochement s'il aboutit donnerait naissance au sixième opérateur de téléphonie mobile mondial.

La presse et les analystes pensent que Bharti pourrait proposer un prix valorisant MTN à 50 milliards de dollars (32 milliards d'euros). Une nouvelle entité autour de ces deux groupes compterait plus de 130 millions de clients et serait présente dans plus de 20 pays.

Le Financial Times écrivait déjà la semaine dernière que Bharti avait soumis une offre indicative de 165 rands par action pour 51% de MTN, une transaction représentant environ 37 milliards de dollars, qui serait la plus grosse acquisition d'une entreprise indienne à l'étranger.

Le directeur général de MTN, Phuthuma Nhleko, a estimé que d'autres entreprises pourraient être tentées par le groupe, selon le magazine allemand WirtschaftsWoche. "Les groupes de télécoms européens portent, de façon générale, un intérêt à l'Afrique, donc on ne peut exclure une manifestation d'intérêt de la part de sociétés de télécoms connues de tous", a-t-il déclaré.

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19/05/08 à 7:53 - 269 mots

CBS s'offre le groupe Internet Cnet pour 1,8 milliard de dollars

Le groupe de médias américain CBS vient de proposer ce jeudi 1,8 milliard de dollars pour racheter Cnet Networks, un groupe spécialisé dans l'information sur Internet. Une acquisition de plus pour CBS dans un secteur sur lequel il veut se renforcer. L'action Cnet Networks décolle de près de 44%.

Nouvelle acquisition pour le groupe de médias CBS dans le domaine des contenus et de l'information sur Internet. Cette fois-ci, le groupe a annoncé ce jeudi acquérir Cnet Networks, qui possède notamment les sites TV.com, mp3.com, ZDNet.com.

Pour faire entrer ce groupe dans son escarcelle, CBS s'apprête à dépenser 1,8 milliard de dollars (1,16 milliard d'euros) , soit 11,50 dollars par action. Le prix proposé est supérieur de 44,6% au cours de clôture de l'action Cnet Networks mercredi soir.

CBS n'hésite pas à mettre le prix pour un groupe qui, en 2007, a réalisé 406 millions de dollars de chiffre d'affaires et 176 millions de dollars de bénéfice net.

Grâce à cette opération, CBS sera, selon son communiqué, l'un des dix premiers groupes Internet aux Etats-Unis en termes de trafic avec plus de 60 millions de visiteurs uniques, d'après les chiffres enregistrés en mars (source ComScore).

Le groupe poursuit ainsi son objectif de croissance sur Internet après avoir racheté en mai 2007 un site musical de socialisation (last.fm) pour 280 millions de dollars. Il avait peu de temps avant acheté un site autour d'informations boursières (wallstrip.com).

Du côté de Wall Street, l'action s'enflamme et s'envole en séance de près de 44% à 11,41 dollars, contre 7,95 dollars mardi soir à la clôture.

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16/05/08 à 5:50 - 301 mots

CBS s'offre le groupe Internet Cnet pour 1,8 milliard de dollars

Le groupe de médias américain CBS vient de proposer ce jeudi 1,8 milliard de dollars pour racheter Cnet Networks, un groupe spécialisé dans l'information sur Internet. Une acquisition de plus pour CBS dans un secteur sur lequel il veut se renforcer. L'action Cnet Networks décolle de près de 44%.

Nouvelle acquisition pour le groupe de médias CBS dans le domaine des contenus et de l'information sur Internet. Cette fois-ci, le groupe a annoncé ce jeudi acquérir Cnet Networks, qui possède notamment les sites TV.com, mp3.com, ZDNet.com.

Pour faire entrer ce groupe dans son escarcelle, CBS s'apprête à dépenser 1,8 milliard de dollars (1,16 milliard d'euros) , soit 11,50 dollars par action. Le prix proposé est supérieur de 44,6% au cours de clôture de l'action Cnet Networks mercredi soir.

CBS n'hésite pas à mettre le prix pour un groupe qui, en 2007, a réalisé 406 millions de dollars de chiffre d'affaires et 176 millions de dollars de bénéfice net.

Grâce à cette opération, CBS sera, selon son communiqué, l'un des dix premiers groupes Internet aux Etats-Unis en termes de trafic avec plus de 60 millions de visiteurs uniques, d'après les chiffres enregistrés en mars (source ComScore).

Le groupe poursuit ainsi son objectif de croissance sur Internet après avoir racheté en mai 2007 un site musical de socialisation (last.fm) pour 280 millions de dollars. Il avait peu de temps avant acheté un site autour d'informations boursières (wallstrip.com).

Du côté de Wall Street, l'action s'enflamme et s'envole en séance de près de 44% à 11,41 dollars, contre 7,95 dollars mardi soir à la clôture.

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vendredi 23 mai 2008

Naissance d'un nouveau géant bancaire en Australie


Westpac Banking, la quatrième banque australienne, va fusionner avec St George Bank, pour créer la première banque du pays.

L'affaire n'a pas trainé. Westpac Bankaing et St George Bank sont tombées d'accord pour fusionner. Il s'agit d'une réorganisation majeure dans le secteur bancaire australien puisque le mariage entre Westpac Banking, la quatrième banque australienne et St George Bank, la cinquième, pour créer la première banque du pays par la capitalisation boursière. Le nouveau groupe bancaire, valorisé à environ 66 milliards de dollars australiens (40 milliards d'euros), devrait déloger la National Australia Bank de sa position de première banque d'Australie. La future banque détiendrait 25% du marché des prêts immobiliers aux particuliers et des actifs de 550 milliards de dollars australiens pour 10 millions de clients.

Le projet, lancé par le nouveau directeur général de Westpac, Gail Kelly, qui a pris ses fonctions il y a moins de quatre mois après avoir dirigé St George pendant près de six ans, pourrait déclencher une vague de consolidation dans le secteur financier australien, estiment des analystes. Westpac a justifié l'opération par la perspective d'un meilleur accès aux financements et par des opportunités d'économies.

Les actionnaires de St.George Bank se verront proposer 1,31 action Westpac pour chaque action St.George, soit une prime de 28,5% par rapport au cours de clôture de vendredi. L'offre valorise St.George Bank à 18,6 milliards de dollars australiens, soit 33,10 dollars l'action St.George. A l'issue de l'opération, les actionnaires de St.George détiendraient 28,1% de la nouvelle entité.

L'accord prévoit une période d'exclusivité de deux semaines, pendant laquelle les termes de la fusion vont être négociés. La fusion est conditionnée à l'accord des autorités australiennes de la concurrence. Les analystes ne s'attendent pas à l'émergence d'une offre concurrente sur St George émanant d'un autre grand établissement, en raison des obstacles réglementaires et de la baisse récente des valeurs financières à la Bourse de Sydney. Westpact, valorisée 12,9 fois le bénéfice estimé, affiche en effet le plus haut multiple des grandes banques du pays. St George, au contraire, a vu son PER tomber sous sa moyenne historique à 11,5.

La cotation des deux titres, suspendue lundi, devait reprendre ce mardi.

latribune.fr

Naissance d'un nouveau géant bancaire en Australie

Westpac Banking, la quatrième banque australienne, va fusionner avec St George Bank, pour créer la première banque du pays.

L'affaire n'a pas trainé. Westpac Bankaing et St George Bank sont tombées d'accord pour fusionner. Il s'agit d'une réorganisation majeure dans le secteur bancaire australien puisque le mariage entre Westpac Banking, la quatrième banque australienne et St George Bank, la cinquième, pour créer la première banque du pays par la capitalisation boursière. Le nouveau groupe bancaire, valorisé à environ 66 milliards de dollars australiens (40 milliards d'euros), devrait déloger la National Australia Bank de sa position de première banque d'Australie. La future banque détiendrait 25% du marché des prêts immobiliers aux particuliers et des actifs de 550 milliards de dollars australiens pour 10 millions de clients.

Le projet, lancé par le nouveau directeur général de Westpac, Gail Kelly, qui a pris ses fonctions il y a moins de quatre mois après avoir dirigé St George pendant près de six ans, pourrait déclencher une vague de consolidation dans le secteur financier australien, estiment des analystes. Westpac a justifié l'opération par la perspective d'un meilleur accès aux financements et par des opportunités d'économies.

Les actionnaires de St.George Bank se verront proposer 1,31 action Westpac pour chaque action St.George, soit une prime de 28,5% par rapport au cours de clôture de vendredi. L'offre valorise St.George Bank à 18,6 milliards de dollars australiens, soit 33,10 dollars l'action St.George. A l'issue de l'opération, les actionnaires de St.George détiendraient 28,1% de la nouvelle entité.

L'accord prévoit une période d'exclusivité de deux semaines, pendant laquelle les termes de la fusion vont être négociés. La fusion est conditionnée à l'accord des autorités australiennes de la concurrence. Les analystes ne s'attendent pas à l'émergence d'une offre concurrente sur St George émanant d'un autre grand établissement, en raison des obstacles réglementaires et de la baisse récente des valeurs financières à la Bourse de Sydney. Westpact, valorisée 12,9 fois le bénéfice estimé, affiche en effet le plus haut multiple des grandes banques du pays. St George, au contraire, a vu son PER tomber sous sa moyenne historique à 11,5.

La cotation des deux titres, suspendue lundi, devait reprendre ce mardi.

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Alliance renforcée entre Best Buy et Carphone Warehouse

Le distributeur américain de produits électroniques grand public et le groupe de téléphonie britannique vont créer une nouvelle société commune.

Si la France est au ralenti en ce jeudi 8 mai férié, ce n'est pas le cas du reste du monde. Et de grosses opérations interviennent dans le monde du business. Notamment la création par le groupe de téléphonie britannique Carphone Warehouse d'une société commune à parité avec le distributeur américain de produits électroniques grand public Best Buy.

Elle concernera les 2400 magasins de détail de Carphone Warehouse en Europe, dans neuf pays, sous les marques Carphone Warehouse et Phone House. Le montant de l'opération atteint 2,1 milliards de dollars ou 1,1 milliard de livres (1,4 milliard d'euros).

Best Buy et Carphone Warehouse ont déjà créé une société commune en 2006 pour distribuer des produits de téléphonie mobile sous la marque Best Buy aux Etats-Unis. Le groupe américain a par ailleurs acquis en septembre 2,9% du capital de Carphone Warehouse.

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Méga fusion chez les professionnels de matériels de cuisine

Le groupe américain Illinois Tool Works va s'offrir le fabricant britannique de matériels professionnels de cuisine Enodis pour 2,3 milliards de dollars. Une offre qu'Enodis a préféré à celle présentée auparavant par le groupe Manitowoc de 2,1 milliard de dollars.

Le groupe américain Illinois Tool Works est parvenu à un accord pour racheter le fabricant britannique de matériels professionnels de cuisine Enodis. Tool Works a proposé 2,3 milliards de dollars, offre qu'Enodis a préféré à celle présentée auparavant par le groupe Manitowoc de 2,1 milliards de dollars. L'offre de Illinois Tool inclut 2,1 milliards en cash et une reprise de dettes de 210 millions. Les actionnaires d'Enodis recevront 280 pence par action. Illinois Tool espère que le rachat sera bouclé fin août.

Enodis a enregistré l'an dernier (exercice clos fin septembre) un chiffre d'affaires d'environ 1,6 milliard de dollars. Illinois Tools est aussi un groupe de matériel de cuisine, au chiffre d'affaires annuel de 1,9 milliard, présent dans 20 pays.

L'offre d'Illinois Tool est de 9% supérieure à celle du groupe industriel Manitowoc, présentée début avril, et de 56% supérieure au cours de Bourse moyen d'Enodis pendant les 12 mois précédents le 8 avril, à la veille de l'offre de Manitowoc. Ce dernier avait annoncé début avril avoir conclu un accord pour racheter Enodis pour 258 pence par action soit 948 millions de livres (environ 1,87 milliard de dollars), et 2,1 milliards en comptant la reprise de dette. Cette offre représentait une prime de 82% sur le cours de Bourse du 8 avril.

Enodis, qui compte parmi ses clients les grandes chaînes de restauration rapide comme McDonald's ou Wendy's, fabrique notamment des friteuses, des cuisinières, des vitrines réfrigérées et des distributeurs de boissons. Il dispose de 30 usines dans le monde, dont 16 aux Etats-Unis, et emploie 6.800 personnes. Le groupe a dégagé l'an dernier un bénéfice net de 41 millions de livres.

Ses racines remontent au milieu du XIXe siècle, lorsqu'il s'appelait S&W Berisford. Il s'était ensuite développé dans le négoce de produits alimentaires, allant jusqu'à acquérir le groupe sucrier British Sugar. Dans les années 90, il a cédé nombre de participations, et s'est recentré puis développé dans le matériel de cuisine, et changé de nom en 2000.

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lundi 5 mai 2008

Génériques : offre de PPF et Generali sur le tchèque Zentiva


Pour cette offre, le groupe d'investissement tchèque PPF est associé dans une "joint venture" avec Generali. Sanofi-Aventis possède de son côté 24,9% du capital du groupe tchèque.

Le groupe tchèque d'investissement PPF a lancé une offre sur le fabricant de médicaments génériques Zentiva au prix de 950 couronnes tchèques par action, ce qui valorise le laboratoire à 36,2 milliards de couronnes (1,4 milliard d'euros). PPF, qui se dit confiant dans la direction stratégique suivie par le pharmacien tchèque, a précisé qu'il agissait de concert avec PPF Generali Holding, co-entreprise d'assurance qu'il possède avec l'italien Generali.

La "joint venture" détient déjà 19,1% de Zentiva, tandis que Sanofi-Aventis possède de son côté 24,9% du capital du groupe tchèque. Une division de la banque d'investissement J&T est également présente au capital à hauteur de 7,6%.

"L'offre est destinée à acquérir dans Zentiva des intérêts suffisants pour permettre au candidat d'influer activement sur la stratégie au jour le jour de Zentiva", a expliqué PPF dans un communiqué. L'offre présente une prime de 1,9% sur le cours de clôture de Zentiva, vendredi, à 932,5 couronnes.

PPF, contrôlé par l'homme d'affaires le plus riche de la République tchèque, Petr Kellner, a précisé que son offre était conditionnée au feu vert de la banque nationale tchèque.

Zentiva n'a pas fait de commentaire sur cette offre, indiquant qu'il ferait connaître ultérieurement sa position. L'action du groupe a perdu 38,3% de sa valeur sur l'année écoulée à cause notamment de deux avertissements sur résultats en 2007, eux-mêmes imputables à des dépréciations d'actifs en Roumanie et à un ralentissement de l'activité sur le sol tchèque.

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Bristol-Myers Squibb vend une filiale pour plus de 4 milliards de dollars

Le groupe pharmaceutique américain veut se recentrer sur les biotechnologies.

Grosse opération pour le groupe pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb. Il a annoncé vendredi la cession de sa filiale ConvaTec, spécialisée dans le traitement des plaies, pour environ 4,1 milliards de dollars. Les acquéreurs sont les fonds Nordic Capital et Avista Capital, selon un communiqué publié par le groupe.

"Nous avions annoncé en décembre dernier notre évolution vers un groupe de biotechnologies et que, dans le cadre de cette transformation, nous passerions en revue nos activités non-pharmaceutiques", a expliqué le PDG de Bristol, James Cornelius. "Depuis, nous avons déjà annoncé la vente de Medical Imaging (imagerie médicale) et un projet d'entrée en Bourse de Mead Johnson", division d'aliments nutritionnels, a rappelé le PDG.

Medical Imaging a été cédé en décembre pour 525 millions de dollars au fonds Avista, qui se porte maintenant acquéreur de Convatec. Avec la cession de ConvaTec, l'ensemble de ces désengagements "fait partie de notre stratégie de développement vers une entreprise de biotechnologies de nouvelle génération", a ajouté le PDG.

Nordic Capital est un fond européen fondé en 1989. Il a des participations dans diverses industries. Avista Capital, qui a vu le jour en 2005, est un fonds américain investissant principalement dans les secteurs de la santé et des médias.

A la Bourse de New York, vendredi, l'action Bristol-Myers Squibb prenait 0,17% à 23,39 dollars après cette annonce, lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance. Avec son plan de restructuration, Bristol-Myers prévoit de réduire de 10% ses effectifs, soit environ 4.300 emplois, et de fermer la moitié de ses 38 sites de production pour dégager 1,5 milliard de dollars d'économies d'ici 2010.

L'opération a aussi pour but une refonte du modèle économique du groupe, qui cherche à contourner la concurrence des fabricants de génériques en se développant dans les médecines de spécialité.

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Vicat rachète l'américain Walker

Le cimentier français a annoncé avoir racheté le producteur de ciment américain pour un montant non dévoilé. Une opération qui intervient dans un contexte de marché tendu. Le chiffre d'affaires du cimentier est en baisse de 2,1% au premier trimestre.

Le cimentier français Vicat a annoncé ce lundi l'acquisition de l'américain Walker, spécialiste du béton prêt à l'emploi implanté dans la région d'Atlanta et qui détient 14 centrales à béton pour une capacité de 7000.000 m3. Le montant de l'acquisition n'a pas été communiqué.

Cette acquisition permet à Vicat de se renforcer "sur l'un de ses marchés clés (sud-est des Etats-Unis), dans un contexte de consolidation rapide" et de poursuivre "sa stratégie d'intégration verticale entre les activités ciment et béton (...) dans un contexte de marché temporairement plus tendu", explique le groupe dans un communiqué.

Ainsi, le troisième cimentier français Vicat a enregistré une baisse de 2,1% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, à 471 millions d'euros. Le groupe précise toutefois que son chiffre d'affaires a progressé de 1,1% à périmètre et change constants.

Dans le détail de l'activité, le chiffre d'affaires de la branche Ciment a progressé de 6% à 214 millions d'euros, tandis que les ventes de bétons et granulats ont reculé de 7,4% à 195 millions d'euros.

"L'évolution de la rentabilité opérationnelle au cours du premier trimestre tient compte de la progression des volumes et des prix de vente dans l'activité ciment", précise Vicat. "Néanmoins, elle a été affectée par le repli constaté sur le marché Nord-Américain, par une pression sur les prix et la montée en puissance progressive du four de Bastas en Turquie, et
enfin, par des arrêts d'entretien programmés plus concentrés sur ce trimestre par rapport à la même période de 2007", explique le groupe.

Vicat souligne également que "le premier trimestre n'est pas représentatif de la performance financière du groupe sur l'ensemble de l'année" et indique que sa structure financière n'a pas connu de modification importante au cours de la période.

De fait, le groupe "maintient son objectif d'amélioration de sa rentabilité opérationnelle, malgré un environnement tendu sur certains de ses marchés, notamment aux Etats-Unis".

"La réalisation de cet objectif s'appuiera sur une politique de prix volontariste en particulier en Turquie, la poursuite des effets positifs des investissements industriels et l'action continue de contrôle et d'optimisation des prix de revient."

Vicat indique également que son plan "Performance 2010" se poursuit conformément à ses attentes. Ce plan doit lui permettre, à l'horizon 2010, d'augmenter ses capacités de production de 50% tout en réduisant ses coûts de production.

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Les perspectives d'un mariage entre United et US Airways se confirment

Après l'échec du projet de fusion avec Continental, le groupe UAL, maison-mère de la compagnie aérienne américaine United Airlines, aurait entamé des discussions en vue d'une fusion avec US Airways, septième compagnie américaine. Ensemble, les deux compagnies deviendraient le premier transporteur mondial.

La rumeur court déjà depuis plusieurs semaines. Après l'échec du projet de fusion avec Continental, le groupe UAL, maison-mère de la compagnie aérienne américaine United Airlines, deuxième du pays, envisagerait désormais de fusionner avec son petit rival US Airways, septième compagnie américaine. Selon le Wall Street Journal sur son site internet, une décision pourrait intervenir dans les dix jours. Ensemble, les deux compagnies deviendraient ainsi le premier transporteur mondial, légèrement devant l'ensemble à naître de la fusion Delta-Northwest.

Les deux compagnies auraient entamé des discussions il y a environ six semaines, et identifié des synergies possibles permettant d'économiser plus de 1,5 milliard de dollars. Mais un tel rapprochement présente de nombreux défis, notamment sur le plan social et réglementaire, et le succès des négociations est loin d'être assuré.

Parmi les principaux obstacles figure notamment l'importance de la présence des deux compagnies à Washington, qui ne manquerait pas de faire réagir le régulateur. A elles deux, ces compagnies assureraient en effet 63% des vols au départ de la capitale fédérale.

De fait, United n'aurait pas tout à fait renoncer à fusionner avec Continental, considéré comme l'une des compagnies américaines les mieux gérées, mais qui a officiellement rejeté ses avances le 27 avril dernier. United espèrerait toutefois convaincre Continental de quitter l'alliance Skyteam, à laquelle appartiennent aussi Delta et Northwest ainsi que Air France-KLM, et de former des liens commerciaux et opérationnels avec elle.

British Airways avait ainsi indiqué la semaine dernière que Continental pourrait venir la rejoindre aux côtés du numéro un américain, American Airlines. British Airways et American Airlines appartiennent à l'alliance OneWorld.

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Le suisse SGS acquiert le néerlandais Horizon Energy Partners

Le groupe helvétique se développe ainsi dans la prospection de pétrole et de gaz.

Le leader mondial de la certification, le groupe suisse SGS, se développe dans le secteur porteur de l'énergie qui représente déjà une part non négligeable de son activité. Sa division "Oil, Gas and Chemicals" représente en effet 20% du chiffre d'affaires total du groupe en 2007 qui a atteint 4,37 milliards de francs suisses.

SGS a annoncé ce lundi l'acquisition de la société néerlandaise Horizon Energy Partners, spécialisée dans la prospection de pétrole et de gaz. Horizon compte une petit centaine de consultants aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, au Nigéria et en Malaisie. Le chiffre d'affaires de la société s'élève à environ 20 millions d'euros.

SGS vient déjà de réaliser deux petites acquisitions au Canada pour son pôle Minerals, très lié au secteur énergétique : Geostat Systems International, spécialiste de l'exploration minièren et Canadian Environmental and Metallurgical (CEMI), spécialiste du retraitement de l'eau.

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Deutsche Telekom pourrait lancer une offre sur Sprint Nextel

L'opérateur téléphonique allemand réfléchirait au lancement d'une offre sur le groupe américain en difficultés. Si l'opération devait aboutir, Deutsche Telekom deviendrait alors le numéro un sur le marché de la téléphonie mobile aux Etats-Unis.

Grosse opération en perspective dans le secteur des télécoms. Selon plusieurs informations de presse, l'opérateur téléphonique Deutsche Telekom pourrait lancer une offre sur l'américain Sprint Nextel, qui, en cas de succès, le catapulterait au premier rang sur le marché de la téléphonie mobile aux Etats-Unis.

Selon le Wall Street Journal sur son site internet dimanche, la réflexion de Deutsche Telekom ne serait toutefois encore qu'à une phase très préliminaire et, si le groupe allemand devait finalement décider de passer à l'offensive, ce pourrait ne pas être avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Samedi, le magazine Der Spiegel évoquait déjà ce projet de rachat. "Le projet Sprint figure en tête de liste des priorités" de Deutsche Telekom, affirmait alors l'hebdomadaire, précisant cependant qu'il n'y avait "pour le moment pas d'offre et pas de négociation officielle" entre les deux groupes.

Cette opération a néanmoins de quoi séduire. Une prise de contrôle de Sprint Nextel ferait en effet de Deutsche Telekom un acteur de poids sur le marché américain de la téléphonie mobile, où il n'occupe pour l'instant qu'une lointaine quatrième place, avec 28,7 millions de clients. L'addition de la clientèle de Sprint Nextel propulserait alors Deutsche Telekom devant AT&T et Verizon sur le marché de la téléphonie mobile.

Deutsche Telekom a une capitalisation boursière de l'ordre de 79 milliards de dollars, contre 22 milliards de dollars seulement pour Sprint Nextel, qui n'a toujours pas digéré la fusion qui a lui a donné naissance et qui voit sa base de clientèle s'éroder à une vitesse accélérée. Le groupe a annoncé fin février une énorme perte au quatrième trimestre et sur l'ensemble de 2007, en raison d'une charge de près de 30 milliards de dollars liée à l'acquisition de Nextel par Sprint, qui a donné naissance au groupe dans sa configuration actuelle.

Le coût d'une offre serait de plus amoindri par la faiblesse du cours de l'action Sprint Nextel et par la force de l'euro. Mais une telle opération serait toutefois très compliquée à mettre en oeuvre, ne serait-ce que parce que les deux opérateurs utilisent des technologies différentes. Le régulateur serait peut-être aussi réticent à laisser fusionner les numéros trois et quatre de la téléphonie mobile.

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EDF, RWE et Iberdrola devraient lancer avant vendredi une offre sur British Energy

Selon des sources proches du dossier, les trois groupes devraient figurer parmi les électriciens qui feront une offre sur le groupe britannique avant la date-butoir de vendredi.

La course au rachat de British Energy se précise. Selon des sources proches du dossier, le français EDF, l'allemand RWE et l'espagnol Iberdrola devraient figurer parmi les électriciens qui feront une offre sur le groupe britannique avant la date-butoir de vendredi. Ces offres devraient être formelles et comprendre des détails en matière de financement, mais sans qu'il s'agisse forcément de propositions définitives.

Une source proche du dossier avait déjà indiqué le mois dernier à Reuters que RWE, troisième électricien européen et déjà propriétaire du groupe énergétique britannique nPower, avait déposé une offre indicative entièrement en numéraire à un peu moins de 700 pence par action British Energy, valorisant ce dernier juqu'à 11 milliards de livres sterling (14,1 milliards d'euros).

Selon une autre source au fait de la situation, EDF ferait une offre sensiblement inférieure à 700 pence, en espérant qu'au-delà du prix, son expertise dans l'électricité nucléaire fera pencher la balance en sa faveur. Le Sunday Times affirme pour sa part que le groupe énergétique français et le britannique Centrica discuteraient "depuis plusieurs semaines" pour concocter une offre conjointe portant sur 11 milliards de livres (14,07 milliards d'euros), soit égale à celle de RWE.

La société commune serait détenue à 25% par Centrica et 75% par EDF, une solution qui aurait la préférence du gouvernement britannique du fait de la présence d'un acteur local. Le journal souligne toutefois que Centrica discute toujours avec d'autres candidats potentiels et qu'EDF se réserve la possibilité d'agir en solo.

British Energy, unique producteur d'électricité d'origine nucléaire de Grande-Bretagne, est détenu à 35% par l'État britannique et convoité par nombre d'électriciens du continent qui cherchent ainsi à tirer parti de la décision de Londres de relancer le nucléaire sur le sol britannique.

Selon le journal, cinq groupes seraient en train de procéder à un audit d'acquisition ("due diligence"). Outre EDF et Centrica, figureraient donc l'allemand RWE, mais aussi le français Suez et l'espagnol Iberdrola.

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TNS dit non à WPP et lui préfère GfK

Alors que le groupe publicitaire britannique WPP a tenté de mettre la main ce week-end sur la société d'études de marché Taylor Nelson Sofres (TNS) pour 950 millions de livres sterling, ce dernier a rejetté l'offre. Il envisage plutôt de fusionner avec son homologue allemand GfK.

L'offre de rachat non sollicitée que le publicitaire britannique WPP a lancée samedi sur son compatriote et spécialiste des études de marché Taylor Nelson Sofres TNS n'aboutira pas. TNS l'a rejetée. WPP offrait 230 pence par action TNS, soit 7% (15 pence) de prime par rapport au cours de clôture de vendredi à la Bourse de Londres. Une offre qui valorise le groupe d'études à 950 millions de livres sterling (1,21 milliard d'euros).

Le conseil d'administration de TNS, conseillé par Deutsche Bank et JPMorgan Cazenove, a rejeté à l'unanimité la proposition de WPP, jugeant qu'elle ne servirait pas au mieux les intérêts des actionnaires et qu'elle "sous-évaluait nettement" l'entreprise.

Plutôt que de se faire avaler par WPP, TNS préfère s'en tenir à son projet de fusion, annoncé le 29 avril dernier, avec la société d'études allemande GfK, une "fusion entre égaux", précise le communiqué commun envoyé par les deux groupes, qui donnerait aux actionnaires de chacun des deux groupes la moitié du capital, et se ferait via un simple échange d'actions, sans versement de prime.

"La combinaison de GfK et TNS formerait le deuxième groupe mondial d'études pour le chiffre d'affaires", derrière l'Américain Nielsen, ont affirmé les deux groupes. En 2007, TNS a réalisé 1,07 milliard de livres de chiffre d'affaires (1,36 milliard d'euros) et GfK en générait 1,16 milliard dans le même temps.

Pas de réactions du côté des actions TNS et WPP ce lundi, la Bourse de Londres étant close. En revanche, le titre GfK, coté à Francfort, gagnait 0,57% à 30,15 euros. L'institut de sondage Ipsos évoluait largement dans le vert ce lundi à la Bourse de Paris. Elle gagnait 4,13% à 22,91 euros.

latribune.fr

Le titre Yahoo plonge après l'abandon de l'offre de Microsoft

Le directeur général du portail Internet, Jerry Yang, devra répondre au mécontentement d'un certain nombre de ses actionnaires après la décision de Microsoft de renoncer ce week-end à son offre sur le groupe, faute d'accord sur le prix. A mi-séance, le titre Yahoo chute de près de 15% à la Bourse américaine.

Microsoft a finalement renoncé samedi à acquérir Yahoo
Microsoft a finalement renoncé samedi à acquérir Yahoo
La décision de Microsoft de renoncer à acquérir le portail Internet Yahoo en l'absence d'accord sur le prix pèse sur les cours de ce dernier. A l'ouverture de la Bourse américaine des valeurs technologiques, le Nasdaq, le titre Yahoo! plonge ce lundi de près de 15% à 24,52 dollars alors que le titre Microsoft gagne 1,45% à près de 30 dollars. A Francfort, où le portrail Internet est également coté, le titre Yahoo a clôturé la séance sur une perte de plus de 12%, après avoir plongé de 26%.

Le cours de l'action Yahoo avait clôturé vendredi à 28,67 dollars dans l'espoir d'un rapprochement entre les deux géants. Laura Martin, analyste chez Soleil Securities, citée par Reuters, a jugé que Yahoo demandait un prix trop élevé. "33 dollars était un prix correct dans le contexte de ralentissement de l'économie et de tendances négatives sur le marché publicitaire", a-t-elle estimé.

Le numéro un mondial des logiciels était en effet prêt à relever sa proposition de rachat de 5 milliards de dollars, à 33 dollars par action Yahoo (contre 31 dollars initialement annoncé le 31 janvier), soit 47,5 milliards de dollars (30,8 milliards d'euros), mais le portail Internet réclamait 37 dollars, a expliqué le directeur général de Microsoft Steve Ballmer.

"En dépit de nos meilleurs efforts, y compris le relèvement de notre offre d'environ 5 milliards de dollars, Yahoo n'a pas montré sa volonté d'accepter notre offre", écrit-il dans une lettre à son homologue de Yahoo, Jerry Yang. "Après un examen minutieux, nous estimons que les exigences financières de Yahoo ne sont pas raisonnables pour nous et qu'il est dans le meilleur intérêt des actionnaires, des employés et des autres détenteurs de parts de Microsoft de retirer notre proposition", ajoute Ballmer.

Autre impact négatif du retrait de l'offre de Microsoft ; indirect celui-là, puisqu'il concerne Alibaba.com, le géant chinois de commerce en ligne dont Yahoo est actionnaire à hauteur de 39%. Son action a en effet perdu près de 6% à la Bourse de Hong Kong ce lundi matin. Selon des analystes, les investisseurs estiment qu'Alibaba pâtira de l'abandon du géant mondial des logiciels et de son savoir-faire.

Yahoo avait toujours rejeté la proposition de Microsoft à 31 dollars par action, jugeant qu'elle le sous-évaluait, mais les discussions entre les deux groupes s'étaient accélérées ces dernières heures, selon des sources proches du dossier. Microsoft avait fixé une date limite pour l'acceptation de son offre mais cette date était passée depuis samedi dernier.

Microsoft souhaitait acquérir Yahoo pour renforcer ses atouts dans sa bataille avec Google, premier moteur de recherche mondial, qui marche aussi sur les plates-bandes du groupe de Redmond en développant ses propres applications basées sur le net.

Jeudi dernier, Steve Ballmer avait indiqué que son groupe devait trancher entre "trois grandes options". Soit Microsoft jetait l'éponge, soit il relevait son offre et parvenait à un accord à l'amiable, soit il s'adressait directement aux actionnaires de Yahoo, via une OPA hostile.

Yahoo s'est félicité de constater que nombre de ses actionnaires le soutenaient dans son refus d'accepter un prix inférieur à 37 dollars par action. "Maintenant que nous ne sommes plus distraits par l'offre non sollicitée de Microsoft, nous allons être en mesure de concentrer toute notre énergie à la réalisation de la transition la plus importante de notre histoire", a déclaré Jerry Yang dans un communiqué.

Toutefois, certains actionnaires ont d'ores et déjà exprimé leur mécontentement. Ainsi, Eric Jackson, un actionnaire dissident de Yahoo , a déclaré dimanche qu'il allait lancer une campagne pour inciter les actionnaires à retirer leur confiance à tous les directeurs de Yahoo lors de la prochaine assemblée générale annuelle, en raison de leur incapacité à conclure un accord avec Microsoft.

"Une somme importante a été abandonnée sur la table hier lors de la réunion à Seattle", a-t-il déclaré, ajoutant que lui même et plusieurs autres actionnaires étaient surpris et déçus par l'issue des discussions. Jackson dirige "Plan B", un groupe de quelque 140 actionnaires qui détiennent collectivement deux millions d'actions de Yahoo. Ce groupe a été le premier à se prononcer contre le rejet attendu de l'offre de Microsoft par Yahoo.

Après le refus de l'offre, Yahoo va donc devoir rapidement proposer une stratégie alternative. Selon une source proche du dossier, la priorité pour Yahoo resterait d'examiner les alternatives stratégiques. Le groupe serait donc toujours en discussion avec d'autres partenaires potentiels. Yahoo ne recherche pas d'offres, a précisé la source, mais le conseil d'administration est ouvert à l'idée d'examiner des options susceptibles de maximaliser la valeur pour les actionnaires, sans plus de précisions.

Ces dernières semaines, Yahoo a eu des discussions avec AOL, filiale Internet de Time Warner et News Corp. Il a aussi discuté avec Google, son grand concurrent tout autant que celui de Microsoft, avec qui il avait envisagé un partenariat dans la publicité sur le net. Ballmer souligne que la quête par Yahoo d'un accord avec Google dans la publicité liée aux moteurs de recherche rendait "indésirable" l'acquisition du portail par Microsoft.

Dans une lettre à ses employés, Steve Ballmer s'est pour sa part déclaré persuadé que Microsoft pourrait réaliser ses objectifs sans Yahoo même si, reconnaît-il, l'acquisition du groupe aurait "accéléré (sa) capacité à exécuter (sa) stratégie dans la publicité et les services en ligne".

Si elle s'était réalisée, cette fusion aurait été la plus grande jamais réalisée par deux groupes de technologie informatique.


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