mercredi 30 avril 2008

L'alliance American-British Airways pourrait s'ouvrir à Continental

Les rumeurs se multiplient dans le secteur aérien américain depuis l'annonce du mariage entre Delta et Northwest.

Le ciel américain est en ébullition. Depuis l'annonce du mariage entre Delta Air Lines et Northwest, les deux alliés américains d'Air France - KLM, il ne se passe pas une journée sans qu'une nouvelle rumeur d'alliance ne vienne relancer les spéculations.

Ce mercredi soir, c'est celle d'une ouverture de l'association entre American Airlines et British Airways à Continental Airlines. Les commentaires des différentes parties sur une telle hypothèse ont été laconiques mais non dénués d'ambiguïtés.

Il y a quelques jours, Continental a indiqué vouloir poursuivre son vol en solo et en tout cas ne pas s'unir à United Air Lines (et sa maison-mère UAL) qui du coup pourrait se marier avec un autre larron, US Airways (et sa maison-mère USAir).

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Le britannique BG Group veut s'offrir l'australien Origin Energy

BG Group vient de lancer une offre non sollicitée sur le numéro deux australien de l'énergie. Le britannique offre 40% de plus que le dernier cours coté ce qui valorise Origin Energy à 12 milliards de dollars.

BG Group cherche à grossir un peu plus . Le groupe britannique vient de lancer une offre non sollicitée sur son homologue australien Origin Energy. Ce dernier a annoncé ce mercredi qu'il avait reçu une offre d'achat par BG Group pour un montant de 12,9 milliards de dollars australiens (12 milliards de dollars américains soit 7,7 milliards d'euros).

Le groupe pétrolier et gazier britannique BG Group offre 14,70 dollars par action, précise Origin dans un communiqué. Le britannique met le prix pour l'emporter puisque son offre représente une prime de 40% par rapport au dernier cours coté.

"Origin n'a pas encore examiné la proposition. Des discussions entre les deux parties vont avoir lieu", précise encore le groupe australien dans son communiqué. Par ailleurs, Origin a demandé à ses actionnaires de ne pas agir avant de nouvelles annonces.

BG Group a déjà renforcé sa présence en Australie cette année en annonçant en février une alliance avec son concurrent australien Queensland Gas Company (GQC), pour acquérir 9,9% de son capital en plus de participations dans certains de ses actifs pour 299 millions de livres.

Après cette annonce, l'action Origin a grimpé de 37,6% à 14,41 dollars en fin de matinée, pour se rapprocher du cours proposé par BG Group. Ce dernier a aussi annoncé ses résultats du premier trimestre avec un bond de 78% de ses bénéfices à 767 millions de livres.

latribune.fr

Fusion à l'étude entre Taylor Nelson Sofres et l'allemand Gfk

Les deux groupes viennent d'annoncer qu'ils ont entamé des discussions en vue d'un éventuel mariage.

Le groupe britannique d'études de marché Taylor Nelson Sofres (TNS) et son concurrent allemand GfK ont annoncé mardi avoir entamé des discussions en vue d'une "fusion entre égaux" qui pourrait créer le numéro deux mondial du secteur.

TNS, groupe coté à Londres et né de la fusion fin 1997 de Taylor Nelson AGB et de la société française Sofres (elle-même créée en 1963), est déjà numéro trois mondial des études de marché par le chiffre d'affaires, selon le dernier classement Honomichl qui fait autorité dans le secteur.

De son côté, GfK (Gesellschaft für Konsumforschung, société d'études de consommation), cabinet créé en 1934 à Berlin et coté depuis 1999 à la Bourse de Francfort, se classe cinquième.

"La combinaison de GfK et TNS formerait le deuxième mondial d'études pour le chiffre d'affaires", derrière l'Américain Nielsen, ont affirmé dans un communiqué les deux groupes, ajoutant qu'ils avaient déjà conclu un accord non contraignant détaillant les termes de leur rapprochement.
Ils envisagent une "fusion entre égaux", qui donnerait aux actionnaires de chacun des deux groupes la moitié du capital, et se ferait via un simple échange d'actions, sans versement de prime, ont-ils précisé.

Les patrons respectifs des deux instituts, Hajo Riesenbeck côté allemand et Donald Brydon côté britannique, deviendraient co-présidents, et la direction générale échouerait à David Lowden, qui occupe actuellement le même poste chez TNS.

source AFP

mardi 29 avril 2008

GDF et Suez ont finalisé le rachat d'une centrale britannique


Ils ont bien acquis la grande centrale électrique à cycle combiné Teesside Power au nord-est de l'Angleterre.

Gaz de France et Suez qui doivent bientôt fusionner mènent déjà des projets en commun. Ils annoncent ce lundi avoir finalisé le rachat de la centrale électrique à cycle combiné Teesside Power au nord-est de l'Angleterre.

Ils avaient annoncé ce projet d'acquisition, pour quelque 400 millions d'euros, en février dernier auprès des deux propriétaires précédents Cargill (avec 70%) et Goldman Sachs (30%). GDF et Suez précisent "avoir obtenu l'autorisation des autorités européennes de la concurrence" pour cette opération.

Ils possèdent maintenant 50% chacun de cette centrale, d'une capacité de 1.875 MW (mégawatts) qu'ils présentent comme "la centrale à cycle combiné la plus puissante d'Europe". Ils indiquent avoir "obtenu le permis de construire pour rénover les installations de la centrale en activité depuis 15 ans".

Gros contrat italien pour Cofatech, filiale de GDF
Cofatech, la filiale services de Gaz de France, annonce ce lundi avoir remporté en Italie un contrat de 600 millions d'euros. Il concerne l'agrandissement, la rénovation et la gestion de services de cinq hôpitaux en Sardaigne Le contrat total, remporté par un consortium que dirige Cofatech, s'élève à 800 millions d'euros sur 27 ans.

latribune.fr

Total lance une OPA amicale sur le canadien Synenco Energy


Les deux groupes ont signé un accord prévoyant l'acquisition de la totalité du capital du canadien pour 480 millions de dollars canadiens, soit environ 300 millions d'euros. L'opération doit permettre à Total de mettre la main sur le projet prometteur Northern Lights.

L'opération doit permettre à Total de mettre la main sur le projet prometteur Northern Lights.
L'opération doit permettre à Total de mettre la main sur le projet prometteur Northern Lights.
Acquisition pour le groupe pétrolier français Total. Le géant pétrolier français a annoncé ce lundi qu'il allait acquérir le canadien Synenco Energy. Les deux groupes ont signé un accord prévoyant l'acquisition de la totalité du capital du canadien pour 9 dollars par action, soit 480 millions de dollars canadiens (environ 300 millions d'euros).

"Cette offre amicale a été approuvée à l'unanimité par le conseil d'administration de Synenco, qui la recommandera à ses actionnaires", est il indiqué dans le communiqué diffusé par Total.

L'intérêt d'une telle opération pour Total est de mettre la main sur le projet Northern Lights, dont Synenco détient 60% (les 40% restant étant détenus par le chinois Sinopec). Selon le groupe pétrolier français, "la dernière estimation des ressources contingentes du projet Northern Lights publiée par Synenco est d'environ 1,08 milliard de barils de bitume".

Ce projet, situé en Athabasca au Canada, viendrait de fait "consolider le portefeuille existant de Total dans la région". Le groupe pétrolier français détient déjà en effet à 74% le projet Joslyn, et à 60% le projet Surmont. "Le cumul de la part pour le Groupe des productions Surmont et Joslyn devraient ainsi dépasser les 250.000 barils par jours au cours de la prochaine décennie", estime Total.

Avec le rachat de Synenco et son expansion au Canada, Total réaffirme par ailleurs sa stratégie de "renforcer sa présence dans les huiles lourdes de l'Athabasca, un segment de l'industrie offrant un fort potentiel de développement à long terme".

Production au large du Congo
Total a par ailleurs annoncé ce lundi le démarrage de la production en République du Congo du champ en eaux profondes (plus de 500 mètres) de Moho-Bilondo, découvert en 1995. Ses réserves prouvées et probables sont estimées à près de 230 millions de barils. La production devrait y atteindre 90.000 barils par jour de pétrole voire davantage grâce aux deux puits Moho Marine Nord 1 et 2, forés en 2007 au nord de ce champ. Total E&P Congo détient 53,5 % du permis d'exploitation du site. Il est associé à l'américain Chevron Overseas Congo Ltd. avec 31,5 % et à la Société Nationale des Pétroles du Congo qui en possède 15 %.


latribune.fr

Naissance d'un nouveau géant des télécoms au Brésil

Le groupe brésilien de télécommunications Oi rachète son rival Brasil Telecom pour un montant de 2,25 milliards d'euros. Cet accord va donner naissance à un géant national détenant environ 70% du marché brésilien de la téléphonie et capable de concurrencer les géants espagnol Telefonica et mexicain America Movil.

Le groupe brésilien de télécommunications Oi a enfin mis la mains sur son rival Brasil Telecom pour un montant de 5,86 milliards de reals brésiliens (2,25 milliards d'euros). La fusion unira les deux plus grandes compagnies de téléphonie fixe du Brésil et donnera naissance à un géant qui regroupera 70% du marché brésilien.

Dans un communiqué, Oi (ex-Telemar) a indiqué que l'accord dépendait encore de changements dans la loi brésilienne qui interdit qu'un groupe contrôle deux concessions différentes (de téléphonie fixe). Mais cela ne devrait pas poser de problèmes, le gouvernement brésilien ayant déjà indiqué être favorable au changement des normes légales pour permettre la fusion. En attendant, la banque Credit Suisse sera en charge de l'acquisition jusqu'à ce que l'Agence nationale de télécommunications du Brésil applique les nouvelles normes qui permettront la conclusion définitive de l'accord.

Oi exploite la téléphonie fixe dans le nord-ouest, le nord, le nord-est et le sud-est du Brésil et ses actions appartiennent à des investisseurs brésiliens, à des fonds de pension brésiliens et à la Banque nationale de développement économique et social (BNDES). Brasil Telecom est l'opérateur de téléphonie fixe du nord, du centre-ouest et du sud du pays. Parmi ses principaux actionnaires figurait jusqu'à présent le groupe américain Citicorp (Citigroup) mais il avait quitté Brasil Telecom quand Oi avait entamé ses premières négociations en janvier dernier.

La nouvelle entreprise aura comme concurrents le groupe espagnol Telefonica et le groupe mexicain America Movil dans le reste du Brésil. Ensemble, Oi et Brasil Telecom détiendront 70% des lignes de la téléphonie fixe du Brésil, 18% du marché de la téléphonie mobile et 43% des services à bande large, selon des données de février. Oi a indiqué que le prix fixé pour le rachat de son rival équivalait à 72,30 reals (0,45 dollars) par action de Brasil Telecom.

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Vers une fusion Société Générale-BNP Paribas?

Selon les Echos, la Société Générale aurait mandaté deux banques d'affaires américaines pour étudier les différents scénarios de mariages possibles avec sa rivale de la rue d'Antin.

Sylvain D'Huissel
14/10/2007 | Mise à jour : 22:10


C'est un des plus vieux ''serpents de mer'' des marchés. L'hypothèse d'un mariage entre BNP Paribas et Société Générale refait surface ce matin. Selon le quotidien ''Les Echos'', cette dernière aurait mandaté deux banques d'affaires, dont Morgan Stanley, pour examiner plusieurs projets de fusion avec sa vieille rivale de la rue d'Antin. Le journal précise en outre qu'une offre inamicale ne serait pas à exclure.
La Société Générale, via son porte parole, s'est refusé à tout commentaire sur cette rumeur. Le titre de la Société Générale progressait de 0.24% à 139.83 euros à la bourse de Paris, quand celui de BNP Paribas bondissait de 2.50%, à 88.01 euros,

Précédent

Les rumeurs de fusion entre les deux banques ne datent pas d'hier. En 1999, la Société Générale fait une offre amicale sur Paribas. Réplique immédiate de la BNP, qui répond par une double contre offre, à la fois sur Paribas et la Socgen. Demi-succès pour BNP: la banque emportera Paribas, mais pas la Société Générale. Depuis, les rumeurs vont bon train.
Récemment, ce scénario semblait s'être éloigné: la banque rouge et noire avait même des velléités de rapprochement en Italie, avec Unicredit. Des rumeurs avaient circulé sur le fait que Daniel Bouton voyait en cette alliance un mariage pertinent. Dans une liste de huit prétendants où la BNP n'était pas citée, c'était bien cette option qui semble-t-il avait ses faveurs. Capitalia l'aura toutefois devancé. Exit donc la solution italienne: le PDG de la Société Générale serait désormais rétif à l'idée d'un mariage à trois avec la nouvelle entité Unicredit-Capitalia, Bouton semblant sensiblement privilégier l'idée d'un mariage entre égaux.

La direction partagée

Jusqu'ici pourtant, la SocGen n'avait pas évoqué l'hypothèse BNP. Cette dernière avait dernièrement exclu l'idée d'une telle alliance sur son site internet. Daniel Bouton y semblait lui-même opposé: cela ne manquerait pas, en effet, de poser des problèmes de concurrence au regard de la taille des réseaux en France. Mais les dernières grandes batailles dans le secteur bancaire, avec notamment ABN Amro et Unicredit, pourraient avoir fait réfléchir Daniel Bouton. D'autant que le gouvernement actuel verrait semble t-il d'un bon œil la constitution d'un champion national.
Reste à vaincre les réticences internes: le projet ne ferait pas l'unanimité au sein de la direction. Seul constat néanmoins partagé par tous: la nécessité de se marier, au plus vite…

LE FIGARO

SGS acquiert le canadien Geostat Systems

Geostat est une petite société spécialisée dans les services à l'industrie minière et à l'exploration pétrolière

Concurrent du français Bureau Veritas, le groupe suisse SGS, numéro un mondial de l'inspection et de la certification, annonce ce mardi le rachat du canadien Geostat Systems International. Le montant de l'opération n'a pas été révélé.

Geostat est une petite société (13 salariés) spécialisée dans les services à l'industrie minière et à l'exploration pétrolière. Son chiffre d'affaires s'est élevé en 2007 à 1,7 million de dollars soit 1,1 million d'euros.

Le directeur général du groupe suisse, Chris Kirk, indiquedans le communiqué du groupe : "cette acquisition renforce les capacités de SGS dans la modélisation des gisements (...) et ajoute le service des estimations de ressources à la large gamme de services de SGS disponible pour les clients du secteur minier".

latribune.fr

Infogrames fait une offre sur le créateur de Lara Croft


Il s'agit d'une offre indicative sur le britannique Sci. La cible, célèbre pour son jeu vidéo Tomb Raider avec l'héroïne sexy Lara Croft, ne veut pas ouvrir de discussions pour l'instant.

Le britannique SCi Entertainment, actuellement en restructuration, possède le célèbre jeu Tomb Raider avec son héroïne, l'aventurière sexy Lara Croft.
Le britannique SCi Entertainment, actuellement en restructuration, possède le célèbre jeu Tomb Raider avec son héroïne, l'aventurière sexy Lara Croft.
Des rumeurs avaient couru en ce sens, Infogrames les a confirmé ce lundi soir. L'éditeur français de jeux vidéo annonce dans un communiqué avoir déposé une "offre indicative" de rachat de son concurrent britannique SCi Entertainment, actuellement en restructuration mais qui possède le célèbre jeu Tomb Raider avec son héroïne, l'aventurière sexy Lara Croft.

"Infogrames confirme avoir présenté au Conseil d'administration de SCi une offre indicative détaillée portant sur SCi". Toutefois, le groupe français précise que sa cible "a décidé de ne pas ouvrir à ce stade, de discussions avec Infogrames sur la base de cette offre".

Infogrames souligne qu"il dispose des "ressources suffisantes pour financer la composante en numéraire" de son offre - mais n'en précise pas le montant - et être "en mesure de mettre en oeuvre son projet très rapidement".

Avant de connaître une période sombre, Infogrames avait acquis en l'an 2000 l'américain Hasbro, fort de sa marque Atari, ainsi que GT Interactive. Le spécialiste français des jeux vidéo tient tout de même à indiquer qu'"un rapprochement avec Sci n'est qu'une option parmi d'autres étudiées par Infogrames".


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Honeywell rachète Metrologic Instruments

Le montant de l'opération s'élève à 720 millions de dollars.

Le groupe américain d'électronique et de défense Honeywell a annoncé ce lundi soir l'acquisition du groupe informatique Metrologic Instruments pour renforcer sa division sécurité.

Le montant de l'opération s'élève à 720 millions de dollars. Soit trois fois le chiffre d'affaires de la cible (246 millions de dollars).

Metrologic fabrique des scanners et lasers, notamment pour lire des codes barre et pour les systèmes d'imagerie à haut débit.

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Freenet conclut le rachat de Debitel pour 1,63 milliard d'euros

L'opérateur allemand de télécommunications Freenet a annoncé dimanche soir racheter son compatriote et concurrent Debitel au fonds d'investissement Permira pour 1,63 milliard d'euros. Du coup, le groupe renonce à verser un dividende au titre de 2008.

Après approbation de son conseil de surveillance, le groupe allemand de télécoms Freenet a annoncé dans un communiqué dimanche soir le rachat de son compatriote Debitel. Une acquisition qui lui coûte 1,63 milliard d'euros. Les actionnaires devront du coup se passer de dividende au titre de l'exercice 2008, Freenet ayant renoncé à son versement.

Le fonds d'investissement Permira auquel Freenet rachète l'opérateur Debitel recevra en paiement 32 millions d'actions Freenet, soit environ 24,99% du capital, complétés par 132,5 millions d'euros sous forme de prêt à long terme. Permira s'est engagé à ne céder aucun de ses titres Freenet avant l'assemblée générale prévue en juin et à en conserver au moins 60% jusqu'à l'assemblée 2009 et au plus tard jusqu'au 31 août de l'an prochain.

Freenet a mené cette opération malgré l'opposition de son principal actionnaire United Internet, qui possède 25% de son capital via une holding codétenue avec la société de téléphonie mobile Drillisch. C'est "une décision scandaleuse, contre la volonté de la majorité des actionnaires" a déclaré un porte-parole d'United Internet.

Le nouvel ensemble Freenet-Debitel devrait se hisser au troisième rang du marché de la téléphonie mobile en Allemagne avec quelque 19 millions de clients, loin derrière T-Mobile (groupe Deutsche Telekom ) et Vodafone avec respectivement 35 millions et 34 millions de clients.

A la Bourse de Francfort, l'action Freenet perdait 6,34% peu avant la clôture, à 10,64 euros.

latribune.fr

lundi 21 avril 2008

Fuqi International buys Temix for $19.3M in cash, stock deal

Monday April 21, 1:02 pm ET

Fuqi International buys Temix for $19.3 million to expand presence in retail jewelry market NEW YORK (AP)
Chinese jewelry maker Fuqi International Inc. said Monday it has agreed to buy Shanghai Tian Mei Jewelry Co. Ltd. and Beijing Yinzhong Tian Mei Jewelry Co. Ltd. for a total of about $19.3 million.
The two companies, collectively known as "Temix," operate a chain of about 50 outlet branded jewelry stores with locations in Beijing, Shanghai and Ningbo.

The company said the acquisition will give it access to Temix's license to buy diamonds from the Shanghai Diamond Exchange. The license will allow Fuqi to buy diamonds directly from the exchange, which could lower costs, the company said.

Fuqi said $11.4 million of the purchase price will be paid in cash and the rest will be paid in restricted common stock. The number of shares is subject to achieving certain performance targets in a two-year period following the acquisition, Fuqi said.

Fuqi said it will buy Temix through its subsidiary, Fuqi International Holdings Co. Ltd.

The jewelry maker said the acquisition will expand its presence in China's retail jewelry market. With the acquisition, Fuqi said it will be able to stay on plan for opening or buying 60 to 80 retail counters and eight to 10 retail stores.

Fuqi added that Temix will add to revenue in its third quarter.

The deal must still obtain government approval.

Fuqi shares rose 43 cents, or 5.6 percent, to $8.08 in afternoon trading.

vendredi 18 avril 2008

Fusion avec Suez : GDF espère obtenir l'avis du comité d'entreprise le 15 mai

Le Comité central d'entreprise de Gaz de France se prononcera le 15 mai sur le projet de fusion du groupe avec Suez. En mars, le Comité d'entreprise européen de GDF avait rendu un avis négatif sur le projet. Les avis consultatifs des deux instances sont indispensables pour que le processus se poursuive et puisse se conclure avant la fin du mois de juin, conformément à l'objectif des deux groupes

Le moi de mai sera décisif pour la fusion GDF-Suez. La direction de GDF va demander un avis au comité central d'entreprise (CCE) sur le projet de fusion avec Suez à partir du 15 mai. Le groupe donne ainsi un délai supplémentaire aux syndicats, alors que la direction de GDF espérait cet avis d'ici à la fin du mois d'avril.

Le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, avait indiqué fin février qu'il n'y aurait "pas de conséquences stratosphériques si la fusion" entre les groupes d'énergie Suez et GDF était "décalée de quelques semaines". GDF a besoin de l'avis, purement consultatif, de cette instance du personnel pour engager le processus de fusion avec Suez. Mais depuis plus de deux ans maintenant, les représentants des salariés de GDF jouent la montre pour faire capoter l'opération.

Et tout n'est pas joué. Dans un communiqué, la CGT précise que le CCE a voté "la réalisation de deux expertises sur les nouveaux documents" remis par la direction. Ces expertises "doivent être remises pour le 6 mai, le CCE devant être réuni le même jour pour prendre connaissance de leurs conclusions" et rendre son avis "dès le 15 mai". La CGT, qui souhaitait obtenir un délai plus important pour étudier les derniers documents remis par la direction, a "pris acte de la mise en minorité de sa délégation en CCE". Mais si le 15 mai le CCE de GDF estime qu'il a besoin d'encore plus de temps, alors le mariage entre GDF et Suez prévu d'ici à la fin du premier semestre devra une nouvelle fois être décalé.

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Halliburton pourrait contrer Candover et Goldman sur le britannique Expro

Le montant de l'opération intiale s'élève déjà à 1,6 milliard de livres soit 2,1 milliards d'euros. On attend la surenchère.

Jeudi, on apprenait que le groupe britannique de services pétroliers Expro International Group devait être racheté par le spécialiste du capital-investissement Candover et par la banque d'affaires américaine Goldman Sachs auxquels est associée la société néerlandaise d'investissement AlpInvest Partners NV.

Le montant de l'opération s'élève à 1,6 milliard de livres soit 2,1 milliards d'euros. Il représente une prime de 55% sur le cours du 28 février, juste avant qu'Expro ne dise être en discussion en vue de se faire racheter.

Mais ce vendredi, une contre-offre se dessine. Le groupe américain Halliburton, grand spécialiste des services parapétroliers (il s'est "illustré" en Irak dans l'ombre de l'armée américaine) annonce qu'il pourrait surenchérir et tenter à son tour d'acquérir Expro.

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Défi new-yorkais pour la fusion Thomson-Reuters

Alors que le mariage est désormais officiel, le nouvel ensemble va devoir gérer la présence dans la ville de Wall Street de très importants effectifs venus des deux groupes.

Le mariage entre le groupe canadien Thomson, spécialiste de l'information financière, et son grand homologue britannique Reuters est officiellement scellé aujourd'hui.

Pour cette opération de 15,9 milliards de dollars, le patron du nouvel ensemble, Tom Glocer souligne que son principal défi sera de réussir la fusion à New York où les deux groupes possèdent de très importants effectifs.

Il réaffirme l'objectif annoncé lors des préparatifs du mariage : une économie annuelle de 500 millions de dollars à atteindre dans les trois ans. Il a par ailleurs indiqué que Reuters était relativement à l'abri de la crise financière actuelle.

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Le titre Sodexo profite du plan de rachat d'actions

Le groupe de restauration, qui a enregistré une hausse de 10,9% de son bénéfice net au premier semestre 2007/2008 à fin février, confirme ses objectifs de croissance annuelle. Il lance un programme de rachat d'actions de 530 millions d'euros, ce qui fait bondir l'action.

Le groupe confirme ses objectifs
Le groupe confirme ses objectifs
Sodexo fait mieux que prévu au premier semestre de son exercice 2007/2008 (clos le 29 février). Le groupe de restauration a en effet dégagé un résultat net, part du groupe, de 219 millions, en hausse de 10,4% sur le précédent. Hors effet de change, le bénéfice net a progressé de 16,9%. De son côté, le résultat d'exploitation s'est inscrit à 393 millions (+7,9%). Le consensus Reuters Estimates faisait ressortir un résultat d'exploitation de 379 millions et un bénéfice net de 201 millions.

Dans un communiqué, le deuxième groupe mondial de restauration confirme ses objectifs pour l'exercice en cours et déclare tabler sur une croissance organique de son chiffre d'affaires de plus de 7% et sur une progression de 12% de son résultat opérationnel à taux de change constants.

Le conseil d'administration de Sodexo a décidé de mettre en oeuvre le programme de rachat d'actions de la société approuvé par l'assemblée générale mixte du 22 janvier 2008 et dans les limites fixées par celle-ci. Sodexo envisage, dans le cadre d'une offre publique d'achat simplifiée, de racheter à ses actionnaires un nombre maximum de 12,5 millions de ses propres actions, soit 7,8% du capital, à un prix unitaire de 42,5 euros, coupon attaché, soit un montant maximum de 530 millions d'euros. Ce prix représente une prime de 15% sur le cours de Bourse de mercredi à la clôture.

Dans un communiqué, le groupe indique qu'il financera l'opération par des financements bancaires et sur sa trésorerie. Sodexo explique que sa structure financière sera améliorée par cette opération et qu'il continuera sa politique de croissance "essentiellement interne complétée par des acquisitions ciblées". Au 29 février 2008, son endettement net atteint 247 millions d'euros soit 12% des capitaux propres.

L'actionnaire de contrôle de Sodexo, Bellon S.A., a fait savoir qu'il ne souhaitait pas participer à l'opération. Bellon S.A. devrait donc voir sa participation mécaniquement augmenter à l'issue de l'opération. L'Autorité des Marchés Financiers a accordé à Bellon S.A une dérogation, publiée jeudi, à l'obligation de lancer une offre publique d'achat. Sodexo dit qu'il entend poursuivre ses distributions de dividendes, "dans la limite des sommes distribuables à sa disposition".

La Bourse applaudit ce programme de rachat d'actions. Le titre s'est envolé ce jeudi de 9,40% à 40,60 euros.


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Alitalia: Berlusconi prêt à discuter avec Sarkozy du projet d'Air France-KLM

Le futur président du conseil italien envisage désormais de discuter avec le chef de l'Etat français de la reprise d'Alitalia par Air France-KLM, projet qu'il rejetait catégoriquement à la veille des élections italiennes.

Le nouvel homme fort de l'Italie mettrait-il de l'eau dans son vin sur le dossier Alitalia ?
Le nouvel homme fort de l'Italie mettrait-il de l'eau dans son vin sur le dossier Alitalia ?
Jour après jour, Silvio Berlusconi confirme son évolution rapide sur le dossier Alitalia. Après avoir passé toute la campagne électorale italienne à refuser le projet de reprise de la compagnie aérienne nationale par le groupe Air France-KLM, le vainqueur des élections du week-end dernier a affirmé ce jeudi qu'il souhaitait discuter du projet avec Nicolas Sarkozy.

Silvio Berlusconi, qui sera bientôt président du Conseil italien, a ainsi déclaré ce jeudi qu'il serait heureux de discuter avec le président français de l'offre de rachat d'Alitalia faite par la compagnie franco-néerlandaise, pour peu que l'accord garantisse une "dignité égale" aux compagnies aériennes...

Rencontrant des journalistes, il leur a déclaré qu'il aura "une discussion avec le gouvernement (sortant) la semaine prochaine pour étudier les possibilités". Mais surtout, il a ajouté que "quant à Air France, s'ils revenaient à la première proposition où Alitalia était traitée avec une dignité égale, avec une direction italienne pour Alitalia, dans le respect des deux autres compagnies aériennes, nous pourrions en discuter et je serai ravi de pouvoir m'en entretenir lorsque je serai en fonction, même avec le président Sarkozy".

Il y a donc bien un revirement à 180° par rapport aux positions de campagne du candidat Berlusconi, qui rejetait toute perspective d'accord avec Air France, considérant qu'Alitalia devait rester une compagnie italienne et faisant miroiter l'arrivée d'investisseurs italiens pour reprendre la compagnie.

Alors même que, en dépit des questions qui lui avaient été posées à de multiples reprises, Silvio Berlusconi n'avait jamais identifié les investisseurs italiens en question, il semble donc désormais prêt à envisager un accord avec Air France-KLM.

Reste qu'un éventuel ralliement du futur chef de gouvernement italien ne lèverait que l'un des obstacles qui demeurent. La direction d'Air France-KLM a en effet abandonné officiellement son projet, en raison de l'hostilité des syndicats d'Alitalia. Sur ce plan là aussi il faudrait donc une évolution des positions. Il est vrai que ces derniers jours, plusieurs des syndicats d'Alitalia avaient laissé entendre qu'ils étaient prêts, finalement, à réexaminer le projet d'Air France. Le revirement amorcé par Silvio Berlusconi pourrait à cet égard les pousser davantage dans la voie des concessions.


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Sacyr cède ses 33% d'Eiffage pour 1,92 milliard, la Caisse des dépôts monte à près de 20%


Il les a vendus à 62 euros par action ce qui représente un total de 1,92 milliard d'euros. Le titre Eiffage a terminé la séance de ce jeudi à 58,71 euros à la Bourse de Paris, en recul de 2,23%.

Sacyr indique que la participation a été vendue à un groupe d'investisseurs institutionnels français acceptés par Eiffage.
Sacyr indique que la participation a été vendue à un groupe d'investisseurs institutionnels français acceptés par Eiffage.
C'est la fin d'un long feuilleton. Le groupe de BTP espagnol Sacyr a annoncé ce jeudi soir après la clôture de la Bourse qu'il a cédé les 33,2% qu'il détenait dans le capital du groupe français de BTP et de concession Eiffage.

Il les a vendus à 62 euros par action (alors qu'il évoquait il y a quelques jours un accord sur un prix de 63 euros) ce qui représente un total de 1,92 milliard d'euros. Le titre Eiffage a terminé la séance de ce jeudi à 58,71 euros à la Bourse de Paris, en recul de 2,23%.

Sacyr indique que cette participation a été vendue à un groupe d'investisseurs institutionnels français acceptés par Eiffage. Il s'agirait notamment de la CNP, de BNP Paribas, de Natixis, de la Société générale, des AGF (groupe Allianz) et de Groupama qui indique en avoir repris 3%.

La Caisse des dépôts, qui a d'abord indiqué ce jeudi ne pas avoir conclu d'accord avec Sacyr, a ensuite, dans dans un communiqué, annoncé avoir acquis auprès du groupe espagnol 10,95% supplémentaires du capital d'Eiffage. Elle porte ainsi sa participation à 19,465%.

Le groupe espagnol souligne que cette cession met fin à tous les litiges en cours entre les deux groupes. Le bras de fer entre Sacyr et Eiffage a en effet donné lieu à de nombreuses procédures devant la justice. Sacyr en tant que personne morale et son président Luis Del Rivero avaient ainsi été mis en examen mardi par un juge parisien dans le cadre du dossier Eiffage. Et la cour d'appel de Paris avait invalidé début avril pour vice de forme une décision de l'AMF, l'autorité des marchés financiers, obligeant Sacyr à lancer une offre sur la totalité du groupe français. Mais elle a aussi reconnu que le groupe espagnol avait agi de concert avec des investisseurs hispaniques alliés au sein du capital d'Eiffage.

Eiffage a fini jeudi à 58,71 euros à la Bourse de Paris, en baisse de 2,23%.


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Royal Bank of Scotland obligé de se renflouer après l'acquisition d'ABN Amro

La deuxième banque britannique prépare une augmentation de capital d'"au moins cinq milliards de livres" (plus de 6 milliards d'euros) pour améliorer ses fonds propres mis à mal depuis l'acquisition d'ABN Amro l'an dernier.

La deuxième banque britannique, Royal Bank of Scotland, préparerait une augmentation de capital d'"au moins cinq milliards de livres" (plus de 6 milliards d'euros) pour améliorer ses fonds propres mis à mal depuis l'acquisition d'ABN Amro l'an dernier, affirme ce vendredi le Daily Telegraph. Certains avancent même une augmentation de capital de 12 milliards de livres (15 milliards d'euros).

L'opération sera annoncée la semaine prochaine, en marge d'un rapport d'activité trimestriel, a ajouté le quotidien, citant des sources du secteur. Le groupe organise son assemblée générale annuelle le 23 avril, et l'opération pourrait être annoncée ce jour-là, ont observé d'autres journaux.

Le groupe a réagi en publiant dans la nuit un communiqué affirmant qu'il avait "noté les spéculations sur une possible émission de titres" et qu'il "confirme que son rapport d'activité semestriel, couvrant ses performances en termes d'activité et de capital, sera publié la semaine prochaine".

Une telle levée de fonds serait la première organisée par une grande banque britannique depuis l'éclatement de la crise du crédit, alors que leurs consoeurs américaines ou suisses y ont eu massivement recours, pour certaines à plusieurs reprises. Elle constituerait un véritable coup de tonnerre dans la City alors que les grandes banques britanniques semblaient avoir traversé jusqu'ici sans trop de mal la crise des "subprimes", à l'exception bien sûr de la banque Northern Rock dont le modèle d'activité particulièrement fragile constituait un cas à part et qui a dû être nationalisée. Cela représente un changement radical pour la deuxième banque britannique qui insistait précédemment sur le fait qu'elle n'avait pas besoin d'augmenter ses fonds propres.

Une opération de cette envergure pourrait aussi pousser les actionnaires à réclamer la tête du directeur général du groupe écossais, Fred Goodwin, l'artisan du rachat d'ABN Amro (en commun avec les banques Fortis et Santander) qui reste la plus grosse acquisition (71 milliards d'euros) jamais réalisée dans l'histoire du secteur bancaire. Ils pourraient en effet lui reprocher d'avoir surpayé ABN Amro et d'avoir fragilisé les finances du groupe, avec un niveau de fonds propres "tier one" qui a chuté à 4,25% après l'acquisition, alors que "son propre objectif est de 5,5%", remarquait le Daily Telegraph.

latribune.fr

mercredi 16 avril 2008

Orange lorgnerait le scandinave TeliaSonera

L'opérateur français, avec l'appui de son actionnaire l'Etat, examinerait un rapprochement avec son homologue scandinave TeliaSonera, valorisé en Bourse 30 milliards d'euros, croit savoir Le Figaro. Si ce rapprochement se concrétise, il donnerait naissance au numéro un européen du secteur devant Deutsche Telekom.

Selon notre confrère Le Figaro de ce mercredi, Orange - nouvelle dénomination de France Télécom - examine la possibilité d'avaler son homologue scandinave TeliaSonera. L'opération valorise le groupe convoité à quelques 30 milliards d'euros en Bourse. Elle s'effectuerait via un échange d'actions. L'Etat français verrait sa participation diminuer, tandis que les Etats finlandais et suédois, qui contrôlent TeliaSonera, feraient leur entrée au tour de table du nouvel ensemble.
TeliaSonera est une véritable pépite avec une rentabilité deux fois supérieure à celle d'Orange. Son résultat d'exploitation est de 2,7 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires de 10,6 milliards. Orange pour sa part a dégagé un résultat d'exploitation de 10,8 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires de 53 milliards.
Si l'opération se concrétise, elle donnerait naissance à un nouveau géant des télécoms. Ensemble les deux groupes réaliseraient un chiffre d'affaires de 63 milliards juste devant l'éternel rival Deutsche Telekom (62,5 milliards).
A la Bourse de Paris, dans l'immédiat, la perspective d'une telle opération inquiète plutôt les investisseurs. L'action France Télécom cède 2,68% à 21,60 euros en début de matinée. A l'inverse, l'action TeliaSonera bondissait de 6% à Stockholm.
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lundi 14 avril 2008

Delta, Northwest approve merger

ATLANTA, Georgia (CNN) -- The directors of Delta Air Lines and Northwest Airlines reached agreement on a merger deal that -- if approved -- would create the world's largest airline.

The combined new airline will have a combined value of $17.7 billion, Delta says.

The Atlanta-based combined airline will have $17.7 billion enterprise value, according to the statement on Monday. Delta CEO Richard Anderson will head the merged carrier, which will retain the Delta name.
Both airlines emerged from bankruptcy protection last year.
Delta also announced on Monday it reached an agreement with its pilot union to extend the existing collective bargaining agreement through the end of 2012. The agreement, subject to a vote by the pilots, provides Delta pilots a 3.5 percent equity stake in the new company and other enhancements to the current contract.
Officials said the new airline would provide employees great job security and stability in the face of rising fuel costs and competition. Customers also stand to benefit from the merger with competitive fares and more flight choices, officials said.
"We said we would only enter into a consolidation transaction it is was right for all of our constituencies," Anderson said in a statement. "Delta and Northwest are a perfect fit."
Northwest CEO Doug Steenland said the combined airline "will be able to overcome the industry's boom-and-bust cycles."
But Northwest's pilots' union quickly announced that it opposed the proposed merger, complaining that Delta and its pilots' union had come to their agreement without input from the Northwest pilots.
"This agreement clearly disadvantages NWA pilots both with respect to economic issues and seniority list integration," said union chairman Dave Stevens. "A merger built on this unstable foundation is likely to put the combined airline in a position similar to that of US Airways.
Stevens said that such a labor relations scenario would combine with current economic problems -- including the rising price of oil -- "to place the Northwest pilots and all other Northwest employees at greater risk than as a stand-alone carrier."
Combined, the airline and its regional partners will offer flights to nearly 400 destinations in 67 countries.
Officials say they expect to generate more than $1 billion in annual revenue through more effective use of aircraft, a comprehensive and diversified route system, reduced overhead and improved operational efficiency.
Front-line employees of Delta and Northwest will be provided seniority protection, and U.S.-based non-pilot employees of both companies would be provided a 4 percent equity stake in the new airline upon closing.
Company officials said they expect no involuntary furloughs of front-line employees as a result of the merger and that the existing pension plans for employees from both companies would be protected. Front-line employees include flight attendants, baggage handlers and others who deal directly with the public.
No hub closures are expected to result from the merger.
Last month, Delta offered voluntary retirement and buyout packages to about 30,000 employees and is slashing domestic capacity by an extra 5 percent this year to deal with record high fuel costs and a weakening U.S. economy.
The airline announced plans to cut 2,000 front-line, administrative and management positions through attrition, retirement and limited hiring.
Employees can apply for the retirement and buyout packages, which won't be offered to pilots, between April 14 and May 12, according to a memo sent in March.

Accord de fusion imminent entre Delta et Northwest

Les compagnies aériennes américaines Delta Air Lines et Northwest Airlines auraient enfin réussi à finaliser un accord de fusion. Le projet de rapprochement entre les deux compagnie pourrait être dévoilé demain mardi.

Selon des sources proches du dossier citées par plusieurs agences (Reuters et Bloomberg), les compagnies aériennes américaines Delta Air Lines et Northwest Airlines pourraient annoncer demain mardi leur projet de fusion. La direction de Delta aurait trouvé un accord avec ses pilotes sur une hausse de salaires et une attribution d'actions dans l'entité qui naîtrait d'une fusion avec Delta. Un moyen d'obtenir leur aval. A l'inverse, les négociations avec les 5.000 pilotes de Northwest s'effectueraient à une date ultérieure.
Un mariage entre les deux transporteurs donnerait naissance à la première compagnie aérienne américaine, devant American Airlines et déclencherait aussi sans doute une vague de consolidation dans le secteur, selon de nombreux analystes. Ces derniers parient ainsi sur une prochaine alliance entre United et Continental Airlines. Les compagnies américaines, précipitées dans la crise par les attentats du 11 septembre 2001 - US Airways, UAL, Delta, Northwest ont toutes bénéficié de la protection de la loi sur les faillites -, se sont depuis restructurées mais restent fragiles.
Les cours du pétrole ont connu une ascension sans précédent, qui a rendu chez certaines compagnies la facture en carburant plus élevée que les salaires. A ces difficultés s'ajoutent aujourd'hui le contexte d'une détérioration des conditions économiques. Le marché américain est par ailleurs mature et saturé, entre des compagnies régionales à bas prix comme JetBlue, Southwest Airlines, AirTran, et six transporteurs historiques, au réseau international: American Airlines, United, Delta, Continental, Northwest et US Airways. La dernière fusion remonte à 2005, avec l'union de US Airways, alors en redressement judiciaire, avec la compagnie à bas coûts America West. Depuis, des rapprochements Continental-United et Delta-US Airways ont été évoqués, mais n'ont pas abouti.
latribune.fr

dimanche 13 avril 2008

Thomas Cook et TUI cherchent des alliés russes

La hausse du pouvoir d'achat des Russes les amène de plus en plus à voyager. Les grands voyagistes occidentaux veulent en profiter.

L'eldorado russe (le r des fameuses Bric avec le Brésil, l'Inde et la Chine) attire aussi les grands voyagistes occidentaux qui comptent emmener vers les destinations ensoleillées - Egypte, Turquie... - des Russes au pouvoir d'achat en plein essor, porté par les ventes de pétrole et de gaz d'un pays en forte croissance.

L'allemand TUI Travel , premier voyagiste européen, a ainsi annoncé ce jeudi qu'il s'associait avec le magnat russe Alexeï Mordachov déjà patron et premier actionnaire du numéro un de l'acier dans le pays, Severstal, ex allié d'Arcelor avant que ce dernier ne se fasse manger par Mittal.

TUI compte ainsi devenir un acteur important du secteur des voyages en Russie. Pour ce faire, il va créer une société commune avec la holding privée du milliardaire businessman russe, S-Group Capital Management. Elle aura vocation à investir dans ce domaine.

Le principal concurrent de TUI, le britannique Thomas Cook, a pour sa part annoncé également ce jeudi être en discussions avec plusieurs tours-opérateurs russes. Il a par ailleurs indiqué être en ligne avec ses prévisions de bénéfices et de chiffre d'affaires annuels. Ses prix augmentent de 8% pour les réservations d'été avec une demande soutenue des clients britanniques et scandinaves.

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STMicroelectronics et NXP créent une joint-venture centrée sur les technologies sans fil

La société néerlandaise de semi-conducteurs NXP (filiale de Philips) et le fabricant franco-italien STMicroelectronics viennent d'annoncer ce jeudi la création d'une joint-venture. Celle-ci, contrôlé à 80% par STMicroelectronics, regroupera leurs activités dans les technologies sans fil.

Rapprochement chez les fabricants de semiconducteurs. Le groupe franco-italien STMicroelectronics et NXP, la filiale de Philips ont décidé de creer une société commune autour de leurs activités clés dans les technologies sans fil.

L'industrie des semi-conducteurs pour les téléphones mobiles nécessite de "très lourds investissements", rappelle en effet Frans van Houten, président de NXP, cité dans le communiqué publié ce jeudi soir. Les deux fabricants apportent à la structure des activités aux chiffres d'affaires comparables- 3 milliards de dollars à elles deux- et ayant chacune affiché un bénéfice d'exploitation d'environ 100 millions de dollars l'an dernier.

La nouvelle société, qui "détiendra des milliers de brevets de première importance dans les secteurs des communications et du multimédia", se classera au troisième rang mondial derrière les américains Qualcomm et Texas Instruments. La combinaison d'organisations et de portefeuilles complémentaires permettra d'améliorer la compétitivité, d'accélérer le développement des produits et de renforcer les activités de recherche et de développement", soulignent de concert les deux groupes.

Une coentreprise dont STMicroelectronics détiendra une participation supérieure à celle de son rival hollandais avec 80% du capital. En échange, NXP recevra 1,55 milliard de dollars, avec possibilité pour STMicroelectronics de racheter la part détenue par NXP à l'issue d'une période de 3 ans.

La nouvelle structure, dont le siège sera situé en Suisse, emploiera quelque 9.000 personnes dans le monde. Elle s'appuiera sur les usines de fabrication de ses maisons mères, mais disposera de ses propres installations d'assemblage et de test aux Philippines et en Malaisie.

L'opération, soumise aux approbations réglementaires et aux consultations de comités d'entreprises, devrait être finalisée au troisième trimestre, précise le communiqué.

Fin de la grève chez STMicro au Rousset
Les salariés de l'usine de Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, de STMicroelectronics, en grève depuis trois semaines, ont voté jeudi la reprise du travail après avoir trouvé un accord avec la direction sur le décompte des jours de grève, a-t-on appris auprès de la CGT. "Le protocole de reprise vient d'être signé par la majorité des grévistes", a indiqué à l'AFP Alain Mabille, délégué CGT, précisant qu'il serait effectif vendredi en début d'après-midi. Une nouvelle séance de négociations entre l'intersyndicale CGT-CFDT-FO et la direction a permis jeudi de trouver un accord sur le dernier point de blocage, le décompte des jours de grève. Au final, 33% des jours de grève seront perdus, 40% payés et 27% transformés en jours de congé ou de récupération. Les salariés dits "postés" qui travaillent en équipe à la production en continu et représentent environ 800 des 2.800 employés du site, réclamaient depuis le 20 mars une augmentation générale de 3% avec un minimum de 100 euros pour les plus bas salaires, contre 1,7% plus 1% au mérite proposé par la direction. Ils ont obtenu cette semaine une "prime de performance" représentant 1,9% du salaire brut de base mensuel, en plus de l'augmentation de 1,7% et de la prime de 1% au mérite, un résultat "qui n'est pas négligeable" selon la CGT. "On est très content que l'épisode soit clos", a déclaré un porte-parole de la direction, précisant que le conflit n'aurait pas d'impact sur le chiffre d'affaires du groupe.

Source AFP

Rachat de Neuf Cegetel par SFR: le cabinet Deminor dénonce le manque de "transparence"

Dans une lettre adressée à Jacques Veyrat, PDG de Neuf Cegetel, le cabinet de conseil aux actionnaires Deminor, explique que le rachat de son groupe par l'opérateur SFR (filiale de Vivendi) "ne présente pas les caractéristiques de transparence et d'équité".

"Manque de transparence et d'équité", "conflit d'intérêt", le cabinet de conseil aux actionnaires Deminor ne manque pas de qualificatifs pour exprimer sa méfiance à l'égard du rachat du fournisseur d'accès Internet neuf Cegetel par l'opérateur télécom SFR (filiale à 56% de vivendi). Dans une lettre en date du 3 avril (dont a fait état le quotidien "Les Echos" ce jeudi et dont l'Agence France Presse, l'AFP, s'est procurée une copie) envoyée au PDG de Neuf Cegetel, Jacques Veyrat, et transmise à l'autorité des marchés financiers (AMF), Deminor dénonce ce rachat au prétexte qu'il "ne présente pas les caractéristiques de transparence et d'équité que ses actionnaires sont en droit d'attendre".

SFR, qui détient déjà 40,5% du capital de Neuf Cegetel, souhaite mettre la main sur les 28,7% de participation détenus par le groupe Louis Dreyfus. Et c'est dans le cadre de cette opération que Neuf Cegetel a nommé un expert et créé un comité formé de trois administrateurs, tous indépendants. Et c'est justement là que le bas blesse car selon Deminor, un doute pèse non seulement sur l'indépendance de Stéphane Courbit et Jean-François Cirelli, deux des trois administrateurs, mais aussi sur l'expert, le cabinet Ricol, Lasteyrie et associés.

Pour étayer ces accusations, Deminor explique que Stéphane Courbit, l'ancien patron de la société de production Endemol, en lançant son propre fonds d'investissement Mangas Capital, aurait racheté au groupe Louis Dreyfus une partie de sa participation dans le fournisseur d'électricité Direct Energie. Ce n'est pas tout. Deminor avance que Jacques Veyrat envisagerait d'investir dans le dit fonds d'investissement et de rejoindre le groupe Louis Dreyfus, une fois le rachat par SFR réalisé.

Deminor reproche par ailleurs au cabinet désigné comme expert d'être aussi commissaire à la fusion dans le dossier Suez/Gaz de France, Jean-François Cirelli étant PDG de GDF, lequel cabinet compte Stéphane Courbit parmi ses clients. Par conséquent, Deminor estime que le choix de cet expert "ne répond pas à l'esprit d'indépendace, tel que défini par l'AMF".

Des dénonciations qui interviennent quelques jours avant la décision de Bercy sur cette OPA attendue mi-avril.

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La Bourse salue l'hypothèse d'une offre d'EDF sur British Energy qui prend de la vigueur


Selon le Times, l'électricien français EDF envisagerait de faire une offre de plus de 700 pence par action pour racheter le producteur d'électricité britannique. Soit plus que ce que proposerait de son côté l'allemand RWE. Le titre EDF progresse.

Selon le Times, l'électricien français EDF envisagerait en effet de faire une offre de plus de 700 pence par action.
Selon le Times, l'électricien français EDF envisagerait en effet de faire une offre de plus de 700 pence par action.
Les convoitises s'aiguisent autour de British Energy. Selon le Times, l'électricien français EDF envisagerait en effet de faire une offre de plus de 700 pence par action (soit un total de plus de 11 milliards de livres ou 13,7 milliards d'euros), pour racheter le producteur d'électricité britannique. Cette perspective avait été révélée il y a quelques jours par la Tribune. Ce vendredi, le titre EDF a gagné 1,13% à 60,50 euros.

Une offre qui se révélerait supérieure à celle du groupe allemand RWE, dont des sources proches du dossier indiquait jeudi que le groupe allemand RWE avait déjà présenté une offre proche justement de 700 pence par action en numéraire, soit environ 11 milliards de sterling (soit environ 14 milliards d'euros).

Selon The Times, les offres définitives devraient être déposées d'ici quelques semaines. Pour l'instant, ni EDF ni British Energy n'ont commenté ces informations. La rumeur a également couru d'une alliance entre EDF et Centrica, grand acteur de l'électricité outre-Manche, pour mener une telle offensive.

EDF : le directeur de cabinet de Christine Lagarde pourrait succéder à Pierre Gardonneix

Changement de tête en perspective à la direction d'EDF. Selon les Echos de ce vendredi, le directeur de cabinet de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, Stéphane Richard, "paraît bien placé" pour succéder au PDG d'EDF Pierre Gadonneix qui doit quitter la tête du groupe en novembre 2009. "Des contacts ont été pris avec le directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard", indique le quotidien, ajoutant que ce dernier "pourrait intégrer l'état-major du groupe à la fin de l'année, pour assurer ensuite la relève". "Dans l'esprit de Pierre Gadonneix, il s'agit d'organiser une transition en douceur et d'éviter que l'Etat actionnaire ne parachute une personnalité qu'il n'aurait pas adoubée", explique Les Echos. Stéphane Richard, ancien directeur général de Veolia Transport, resterait en fonction au ministère de l'Economie jusqu'à la fin de l'année. Ensuite, il pourrait intégrer l'état-major de l'électricien fraçais au poste convoité de directeur général, en charge de l'international. Une nomination qui le placerait en position de dauphin potentiel.


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Après la Chine, des fonds du Golfe pourraient investir dans Total

Le patron du groupe pétrolier français annonce être en contact avec des fonds souverains du Golfe pour une prise de participation dans Total. Déjà détenu à 1% par un fonds chinois, le groupe veut atteindre un maximum de 10% de son capital possédé par des investisseurs étrangers.

Déjà détenu à "un peu plus d'1%" par un fonds public chinois, le groupe pétrolier français Total pourrait voir cette fois entrer dans son capital des fonds publics d'investissement du Golfe. Dans un entretien à Libération, le patron du groupe, Christophe de Margerie, précise ainsi que ces fonds souverains pourraient détenir "un maximum de 10%" de Total.

"C'est une très bonne nouvelle qu'un fonds public chinois ait pris un peu plus de 1% de notre capital. C'est nous qui sommes allés les chercher!", déclare-t-il. "L'idée, maintenant, ce serait de faire entrer un ou deux autres fonds de pays avec qui nous sommes en relation, pour atteindre un maximum de 10% de notre capital. Nous sommes ainsi en contact avec des fonds du Golfe".

Le patron de Total explique ainsi que "cela participe de notre stratégie de diversifier notre actionnariat, réparti principalement entre l'Europe et les Etats-Unis", le reste du monde ne représentant actuellement que 3% du capital. Selon le dirigeant, l'arrivée de fonds du Golfe pourrait être aussi une manière de les convaincre d'accepter les investissements occidentaux.

Pour Christophe de Margerie, pas de quoi s'inquiéter. Le patron du groupe pétrolier français estime que les dirigeants européens ont "en partie" tort de s'inquiéter de la puissance financière de ces fonds, en rappelant que le phénomène "existe depuis longtemps" et que dans les années 1980 un fonds souverain d'Abou Dhabi, l'Adia, "avait acquis jusqu'à 9% du capital de Total, avant de faire retomber sa participation".

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RWE souhaiterait racheter British Energy pour 14 milliards d'euros

Selon le Financial Times, le groupe allemand aurait déposé une offre sur le producteur d'électricité nucléaire le valorisant à 13,7 milliards d'euros.

British Energy suscite toutes les convoitises. Selon le Financial Times de ce jeudi, le premier producteur britannique d'électricité nucléaire aurait reçu une offre du numéro deux allemand de l'énergie, RWE. Ce dernier souhaiterait mettre jusqu'à 13,7 milliards d'euros sur la table, ou 700 pence par action en numéraire.

Sur cette somme de 11 milliards en livres, quelque 4 milliards iraient au gouvernement britannique sous la forme d'un versement à un fonds finançant le démantèlement de vieux réacteurs nucléaires.

Selon le quotidien, RWE aurait présenté son offre il y a plusieurs semaines et aurait eu ainsi accès aux comptes de British Energy.

Selon la presse, le groupe britannique est également convoité par le gratin des groupes énergétiques européens. Seraient également intéressés : le français EDF, le britannique Centrica, l'allemand EON et l'espagnol Iberdrola.

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Warren Buffett s'intéresserait à Munich Re

Selon la presse allemande, le multimilliardaire américain a acheté 0,5% du capital du réassureur allemand, élargissant ainsi sa palette de participations dans le secteur de la réassurance.

Warren Buffett, le gourou de la finance américaine, continue de se renforcer dans les métiers de la réassurance. A en croire le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, sa holding Berkshire Hathaway vient de prendre une participation de 0,5% dans le capital de Munich Re.

Selon le journal allemand, Warren Buffet se serait positionné sur le grand réassureur de Munich au cours des six derniers mois.

Cette initiative lui permettrait d'élargir encore la gamme de ses participations dans le secteur. Berkshire Hathaway possède le groupe General Re et détient en outre une participation d'environ 3% dans le groupe Swiss Re.

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Lagardère Active achète le portail britannique Internet Digitalspy

Lagardère Active vient d'annoncer ce jeudi l'acquisition, via sa filiale au Royaume-Uni, de Digitalspy.co.uk, un portail Internet britannique indépendant de loisirs, pour un montant non précisé. C'est sa huitième acquisition réalisée sur le Net.

Nouvelle percée de Lagardère Active dans le secteur Internet. Après le rachat de plus de 53% du site spécialisé dans les contenus médicaux et féminins, Doctissimo, en février dernier, la branche Média du groupe d'Arnaud Lagardère pense désormais croissance externe. Lagardère Active a annoncé aujourd'hui mettre la main sur un portail indépendant de loisirs en Grande-Bretagne, Digitalspy.co.uk. Avec quelques 2,1 millions de visiteurs uniques par mois sur son site principal et 3,1 millions sur ses forums communautaires, ce portail indépendant se classe au 4ème rang des sites de loisirs et de divertissement en Grande-Bretagne.

Cet achat est "le complément idéal de la présence du Groupe dans la mode et la beauté", souligne le communiqué, ajoutant également que "cette double approche - média et communautaire - place Lagardère Active à l'avant-garde sur toutes les thématiques du divertissement". En effet, ce portail offre une large panoplie de services et de contenus sur le showbiz, les célébrités, le cinéma, la musique, la télévision, les jeux et les nouvelles technologies.

Le groupe indique par ailleurs que ce rachat, dont le montant n'a pas été divulgué, s'opère via la filiale anglaise de Lagardère Active, Hachette Filipacchi UK, laquelle sera chargée de gérer Digitalspy.co.uk.

Pour Didier Quillot, président de Lagardère Active, cette acquisition est l'occasion "d'accélérer la croissance de notre activité numérique en Grande-Bretagne (...). Ce rachat s'inscrit dans notre stratégie de croissance externe (...)". De son côté, le président et fondateur de DigitalSpy, Alan Jay, se réjouit de rejoindre le groupe français et explique que "le divertissement est le thème le plus porteur sur le Net en Grande-Bretagne".

Lagardère figure désormais au 1er rang des groupes média français et au 10ème rang des acteurs d'Internet en France (Doctissimo.fr, Elle.fr, Europe1.fr, Tele7.fr, etc.) avec 11,5 millions de visiteurs uniques par mois. Lagardère Active s'était fixé comme objectif un chiffre d'affaires dans le numérique compris entre 5 et 10% des revenus totaux à l'horizon 2009.

DigitalSpy.co.uk est la huitième acquisition de Lagardère Active sur le Net, et ce en à peine dix-huit mois.

A la Bourse de Paris, l'action Lagardère a clôturé dans le rouge à 47,35 euros, en baisse de 1,99%.

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Feu vert de Bruxelles au rachat du russe Avtovaz par Renault


La Commission européenne estime que cela ne pose pas de problème de concurrence.

Bruxelles autorise ce mercredi le rachat du constructeur automobile russe AvtoVaz , qui construit les Lada, par Renault et l'entreprise publique russe Russian Technology qui gère les participations de l'État russe.

Dans son communiqué, la Commission européenne indique : "il ressort de l'examen que l'opération envisagée ne poserait de problèmes de concurrence sur aucun des marchés en cause (en Europe)".

Bruxelles estime que l'opération n'entraînerait qu'une augmentation très faible de la part de marché de Renault.

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Romain Zaleski se renforce dans le capital de Vinci

Le milliardaire franco-polonais vient de franchir le seuil des 3% du capital dans le groupe de BTP.

Vinci est décidément très convoité. L'homme d'affaires franco-polonais, qui a commencé à prendre position chez le groupe de BTP et de concessions via sa holding Carlo Tassara, en mai dernier, détient aujourd'hui 3% du capital. C'est le deuxième homme d'affaires à être actionnaire de Vinci, après François Pinault qui détient environ 5%.

Pourtant sur les marchés, l'intérêt de Romain Zaleski pour Vinci n'a pas relancé la spéculation sur le titre. A 10h30, l'action était en repli de 0,45%, à 46,59 euros.

Pour Romain Zaleski, l'opération est intéressante. L'action est aujourd'hui peu valorisée. Depuis janvier, le titre a perdu 8%. Les investisseurs s'inquiètent d'un ralentissement du marché de la construction.

L'homme d'affaires a de l'argent disponible. Fin février, il a vendu le solde des titres qu'il détenait dans Arcelor-Mittal pour 1,165 milliard d'euros.

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Suez Environnement investit dans le chinois Chongqing Water Group

La filiale de Suez a acquis en concert avec son partenaire historique New World Services, 15% de Chongqing Water Group. L'investissement représente un montant total d'environ 140 millions d'euros.

Suez Environnement annonce ce lundi l'acquisition d'une participation de 15% dans Chongqing Water Group (CWG), la société d'eau de la plus grande municipalité de Chine.

Dans un communiqué, la filiale de Suez indique que cette acquisition, faite de concert avec son partenaire historique New World Services, représente un montant total d'environ 140 millions d'euros.

Cette prise de participation permettra à Suez de nommer un des membres du conseil d'administration et un autre au comité exécutif de CWG, explique Suez dans un communiqué. Chongqing Water Group est une entreprise publique qui fournit des services d'eau et d'assainissement à la zone urbaine de Chongqing, la plus grande municipalité de Chine avec ses 32 millions d'habitants, fait valoir Suez.

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Apax Partners et LBO France vont prendre le contrôle de Maisons du Monde

Cette opération se fait en partenariat avec l'équipe dirigeante qui détiendra environ 20% du capital et avec Ixen, actionnaire depuis 2005, qui conserve une participation minoritaire.

Apax Partners et LBO France ont annoncé ce lundi qu'ils s'associent en vue d'acquérir la majorité du capital de Maisons du Monde. Cette opération se fait en partenariat avec l'équipe dirigeante qui détiendra environ 20% du capital. Ixen, actionnaire depuis 2005, conserve également une participation minoritaire.

La transaction est financée par un pool de banques comprenant Calyon, CIC et Natixis au titre des dettes senior, et Euromezzanine au titre de la dette mezzanine. Elle devrait être finalisée dans les prochaines semaines.

Maisons du Monde est une enseigne de distribution spécialisée dans les objets de décoration (arts de la table, textile, luminaires, senteurs, bougeoirs, bibelots) et l'ameublement. Présente en France, en Belgique, en Espagne et en Italie, elle compte 175 magasins, implantés à la fois dans les centres commerciaux, les centres-villes et la périphérie. En 2007, son chiffre d'affaires s'est élevé à 230 millions d'euors avec un taux de marge opérationnelle de 16%.

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JC Flowers pourrait améliorer son offre sur Friends Provident

Après le dernier refus de Friends Provident, le groupe de capital-investissement américain envisagerait de proposer une offre amliorée, entre 155 et 160 pence par action.

Le groupe de capital-investissement américain J.C. Flowers semble bien déterminer à conclure le rachat de l'assureur britannique. D'après l'édition dominicale du Sunday Times, JC Flowers étudierait la possibilité d'une offre améliorée Friends Provident ,

Le 31 mars dernier, Friends avait dit avoir rejeté une offre de reprise de 150 pence par action, le valorisant à plus de 3,5 milliards de livres (4,4 milliards d'euros), de JC Flowers pour cause de prix trop bas. Selon le Sunday Times, la nouvelle offre du groupe américain pourrait se situer entre 155 et 160 pence par action.

Lors de la dernière proposition officielle, le conseil d'administration de Friends avait informé JC Flowers que sa proposition "sous-évaluait de manière importante" le groupe et ses perspectives et ne "représentait pas une base de discussions". Surtout, la "proposition indique que ce prix serait réduit au cas où Friends paierait à ses actionnaires un dividende final de 5,3 pence par action", ajoutait l'assureur.

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samedi 12 avril 2008

EDF et RWE pourraient s'allier à Centrica pour lancer son offre sur British Energy

L'électricien français pourrait s'allier avec le britannique Centrica pour lancer une offre d'achat conjointe sur l'opérateur de centrales nucléaires British Energy, qui est valorisé en Bourse près de 7,3 milliards de livres (9,6 milliards d'euros). Mais l'allemand RWE aurait également approché Centrica.

L'électricien français EDF chercherait un allié pour mettre la main sur British Energy. EDF pourrait à cette occasion s'allier avec le britannique Centrica pour lancer une offre d'achat conjointe sur l'opérateur de centrales nucléaires British Energy, qui est valorisé en Bourse près de 7,35 milliards de livres (9,6 milliards d'euros), affirme le Wall Street Journal sur son site internet, en citant "des personnes proches du dossier". Selon une source proche du dossier citée par l'Agence Reuters, EDF ne serait pas le seul à avoir approcher Centrica. Son concurrent allemand RWE aurait fait de même.

Selon les informations de la Tribune parues vendredi, l'électricien tricolore a été autorisé par son conseil d'administration à formuler une offre sur son concurrent britannique que le gouvernement britannique a décidé de mettre en vente. Mais EDF ne serait pas seul sur les rangs. Parmi les autres électriciens intéressés par le rachat figurent les allemands E.ON et RWE et l'espagnol Iberdrola.

Le journal économique américain cite toutefois des personnes "proches d'EDF" reconnaissant qu'une offre conjointe avec Centrica n'était pas certaine et que la compagnie française étudiait d'autres options éventuelles. Interrogé en fin de semaine un porte-parole d'EDF avait indiqué que l'électricien français avait "des contacts avec l'ensemble des acteurs britanniques pour concrétiser (l')objectif" de "participer activement au renouveau du nucléaire" dans ce pays notamment.

Si l'opération devait aboutir, EDF pourrait selon nos informations " être amené cependant à céder une partie des actifs de British Energy", le gouvernement anglais ne souhaitant pas que tout le nucléaire civil finisse dans les mains d'un seul et unique opérateur.

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Delta et Northwest discuteraient à nouveau de leur fusion

Les compagnies aériennes américaines Delta Air Lines et Northwest Airlines auraient repris leurs discussions en vue d'arriver à une fusion, après plusieurs semaines de blocage dues à l'opposition de leurs pilotes, selon le site du "Financial Times"

Après plusieurs semaines de blocage dues à l'opposition de leurs pilotes, les compagnies aériennes américaines Delta Air Lines et Northwest Airlines évoqueraient à nouveau leur mariage. Selon le site internet du Financial Times (FT), le conseil d'administration de Delta, qui s'est réuni en fin de semaine dernière, aurait convenu de reprendre les négociations avec Northwest. Les discussions se seraient depuis intensifiées et les deux parties pourraient se retrouver de nouveau cette semaine, rapporte le site du quotidien économique britannique, qui cite "des personnes proches du dossier".

Les compagnies, qui appartiennent l'une et l'autre à l'alliance Skyteam (Air France-KLM), étaient quasiment parvenues à un accord en février, mais avaient souhaité obtenir l'accord de leurs pilotes avant d'aller plus loin. Fusionner deux compagnies aériennes implique d'harmoniser les conditions de travail des pilotes et notamment d'établir un classement du personnel navigant, qui sert ensuite à attribuer les postes. Plusieurs fusions dans le secteur aérien ont déjà échoué aux Etats-Unis devant l'impossibilité de réconcilier les intérêts souvent contradictoires des pilotes des compagnies souhaitant se rapprocher.

Mais, depuis février, le marché du transport aérien aux Etats-Unis a continué de se dégrader, sous l'effet du ralentissement de l'économie et de la hausse du prix des carburants. Au cours de la semaine écoulée, pas moins de trois compagnies aériennes régionales - ATA, Aloha et Skybus - ont en effet mis la clef sous la porte. Et ces derniers jours tant Delta que Northwest ont annoncé également des mesures d'économies, avec notamment des réductions de capacités sur le marché américain. C'était précisément ce que les deux compagnies souhaitaient éviter lorsqu'elles avaient décidé de négocier une fusion.

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Nestlé vend sa filiale américaine Alcon à Novartis pour 39 milliards de dollars

Le géant suisse de l'agroalimentaire vend en deux temps, à son compatriote, sa participation de 77% détenue dans le spécialiste américain de l'ophtalmologie Alcon. Le montant de la transaction (près de 25 milliards d'euros) permettra à Nestlé de se désendetter et de poursuivre ses opérations de croissance externe dans la nutrition.

Le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis a racheté 77% des parts détenues par Nestlé dans le spécialiste américain de l'ophtalmologie Alcon.
Le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis a racheté 77% des parts détenues par Nestlé dans le spécialiste américain de l'ophtalmologie Alcon.
"Dans le monde d'aujourd'hui, il est juste de dire que Nestlé n'a pas besoin d'Alcon et qu'Alcon n'a pas besoin de Nestlé", avait déclaré Peter Brabeck, patron de Nestlé, en octobre dernier. Il suffisait aux dirigeants de Nestlé de trouver le bon acquéreur. C'est fait. Le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis a annoncé ce lundi le rachat des 77% que détient Nestlé dans le spécialiste américain de l'ophtalmologie Alcon.

"Nous en avions envie depuis très longtemps", a reconnu le président-directeur général Daniel Vasella lors d'une téléconférence. Le laboratoire bâlois précise que cette opération "facilitera l'accès au marché en rapide croissance de l'ophtalmologie". Alcon a enregistré en 2007 un chiffre d'affaires de 5,6 milliards de dollars pour des résultats opérationnel de 1,9 milliard et un bénéfice net de 1,6 milliard. Le groupe emploie 14.500 personnes dans 75 pays.
"Cette acquisition fait progresser notre stratégie visant à accéder aux segments en forte croissance du marché de la santé tout en équilibrant les risques intrinsèques", explique Daniel Vasella, cité dans le communiqué.

L'opération se fera en deux étapes pour un prix total de 39 milliards de dollars (25 milliards d'euros), précise dans un communiqué le laboratoire bâlois. Dans un premier temps, Novartis rachètera 25% au prix unitaire de 143,18 dollars, soit une somme de 11 milliards de dollars environ. La conclusion est prévue au second semestre 2008.

Le groupe bâlois dispose d'une option exclusive pour la part restante de 52% à un prix fixé à 181 dollars par action, totalisant quelque 28 milliards de dollars. Cette opération peut se dérouler entre janvier 2010 et juillet 2011.

Novartis a l'intention de financer la première étape avec ses réserves de liquidités internes et en recourant à un financement externe à court terme estimé actuellement à 5,5 milliards de dollars. Le financement de la seconde étape devrait être assuré par la trésorerie et un nouvel emprunt.

De son côté, Nestlé utilisera le produit de la vente pour réduire son endettement qui a fortement progressé après le rachat de Gerber (ex-filiale de Novartis) en septembre 2007 pour 5,5 milliards de dollars et pour des opportunités dans le domaine de la nutrition, la santé et le bien-être. Tous les regards sont tournés vers L'Oréal dans lequel Nestlé détient une participation importante. Mais une nouvelle fois, la firme de Vevey indique qu'aucune décision ne sera prise avant 2009".

En attendant que la cession d'Alcon soit effective dans sa totalité, Nestlé consolidera sa part dans ses comptes. La direction de Nestlé s'attend à ce que la transaction soit relutive sur le bénéfice par action dès 2008.


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