lundi 31 mars 2008

Pernod Ricard acquiert la vodka Absolut pour 5,62 milliards d'euros

Face à trois autres concurents, le français Pernod Ricard a remporté la vente aux enchères pour le rachat du groupe suédois Vin & Sprit, détenteur de la vodka Absolut. Pernod Ricard a cassé sa tirelire: Vin & Sprit est valorisé 5,626 milliards d'euros dette incluse.

Le dossier n'aura pas traîné. Alors que les quatre candidats ont remis, en fin de semaine dernière, au gouvernement suédois leur offre formelle pour la reprise de Vin & Sprit, détenteur de la célèbre vodka Absolut, c'est le groupe français Pernod Ricard qui a remporté la mise, vient d'annoncer le groupe ce lundi matin confirmant les informations du Wall Street Journal parues sur son site internet. Vin & Sprit est valorisé à 5,626 milliards d'euros dette incluse. L'opération sera financée par un crédit syndiqué auprès de six banques internationales.

La vodka suédoise vient compléter un portefeuille de spiritueux comprenant déjà notamment les whiskies Chivas, Ballantine's, le rhum Havana Club, le champagne Mumm, le cognac Martell et le gin Beefeater.

Outre Pernod Ricard, la compétition opposait trois groupes internationaux dont l'américain Fortune Brands qui distribue déjà la vodka Absolut aux Etats-Unis, le groupe Bacardi ainsi que le puissant holding financier Investor et son partenaire le fond EQT.

Le gouvernement de centre-droit suédois avait fait part peu après son accession au pouvoir, en octobre 2006, de son intention de céder tout ou partie des participations de l'Etat dans six entreprises, dont Vin & Sprit. En décembre, il a annoncé qu'il allait vendre aux enchères la totalité du groupe et que la privatisation devrait être finalisée en 2008.

Pour bon nombre de spécialistes, le gouvernement suédois aurait préfèré une solution nationale. Cependant, Pernod Ricard possède beaucoup d'atouts, comme un réseau de distribution mondial, une force de vente dans quasiment tous les plus grands pays du monde.

D'autant plus que le gouvernement était sous forte pression pour réaliser la meilleure affaire possible. Et Pernod Ricard n'a pas hésité à mettre le prix pour empocher cette pépite du monde des vins et spititueux qui vend 10,7 millions de caisses de 12 bouteilles, soit la quatrième boisson la plus consommée au monde, après la vodka Smirnoff (groupe Diageo), le rhum Bacardi et le scotch Johnnie Walker (Diageo).

Ce rachat, permettra des synergies avant impôts de 125 à 150 millions d'euros par an et aura un impact sur le bénéfice net par action "neutre en année 1", puis "significativement positif", indique le groupe français dans un communiqué.

Ce rachat fait du groupe français le numéro un mondial de la vodka haut de gamme avec 27% de part de marché et "le co-leader mondial" de l'industrie des vins et spiritueux avec 91 millions de caisses de spiritueux, affirme Pernod. Le marché est actuellement dominé par le britannique Diageo.


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vendredi 28 mars 2008

Le rachat de Clear Channel n'est pas abandonné

La justice du Texas a décidé d'empêcher temporairement les banques de revenir sur leurs engagements de financer le rachat de Clear Channel pour 22 milliards de dollars. Si rien ne garantit le succès de cette transaction, celle-ci n'est pas abandonnée.

Le groupe américain de médias Clear Channel peut souffler. Du moins temporairement car la justice texane, saisie par les deux fonds d'investissement candidats à la reprise du groupe a en effet demandé aux banques de ne pas revenir pour le moment sur leurs engagements; à savoir le financement du rachat par endettement (LBO) pour 22 milliards de dollars.

Attention, cette décision ne sonne pas le succès de la transaction mais elle n'en sonne pas non plus le glas. L'injonction du juge vaut jusqu'au 8 avril, date à laquelle le juge réunira toutes les parties pour une audience préliminaire. "C'est une décision prise après l'examen des seuls documents des plaignants", a estimé Joel Greenberg, un avocat new-yorkais qui n'est pas partie prenante dans le dossier. "C'est la première d'une longue série d'étapes, mais une étape que les banques auraient aimé se passer", a-t-il conclu.

Par ailleurs, les banques ont demandé jeudi le transfert du dossier texan devant un tribunal fédéral de l'état. Une porte-parole de l'une d'entre elles, Citigroup, a refusé de commenter la décision de justice. Et Clear Channel n'a pas fait aucun commentaire.

Les banques visées sont Citigroup, Morgan Stanley, Credit Suisse, Royal Bank of Scotland (RBS), Wachovia et Deutsche Bank. Toutes les six avaient initialement accepté d'apporter plus de 22 milliards de dollars de financements, avec à la clé plus de 400 millions de dollars de commissions pour chacune d'elles. Mais accusant ces dernières de revenir sur leurs engagements, Bain Capital et Thomas H. Lee avaient engagé des procédures judiciaires mercredi à New York et au Texas. Clear Channel s'était joint au volet texan de la procédure.

L'accord initial prévoit une indemnité de rupture de 500 ou 600 millions de dollars selon les motifs d'abandon du projet, payable par les acheteurs sous certaines conditions.

En attendant, Wall Street, très attentive au dossier considéré comme un test pour le marché des LBO dans le contexte plus que délicat de la crise globale du crédit, a apprécié la décision du juge. L'action Clear Channel a rebondi de 9,96% après cette annonce jeudi soir, après avoir chuté de plus de 17% mercredi. Ce vendredi, les inquiétudes reprennent le dessus, le titre perdant plus de 5% à 28,08 dollars. Mais à 29,6 dollars, le titre est près de 30% en dessous des 39,20 dollars offerts par les acheteurs, les groupes de capital-investissement Bain Capital Partners et Thomas H. Lee Partners.

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Allianz serait prête à marier sa filiale Dresdner Bank avec Commerzbank et Postbank

L'assureur allemand pourrait fusionner sa filiale bancaire Dresdner Bank avec Commerzbank et Postbank pour créer un géant qui ferait contrepoids au numéro un national, Deutsche Bank.

Le bancassureur allemand Allianz, propriétaire de Dresdner Bank, réfléchit à une fusion de cette dernière avec Commerzbank et Postbank pour créer un géant qui ferait contrepoids au numéro un national Deutsche Bank, rapporte vendredi le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Allianz envisage dans un premier temps une fusion entre Dresdner Bank et Commerzbank. Par la suite Commerzbank prendrait une participation dans Postbank avec l'aide d'Allianz, précise l'article.

Ce scénario du "grand coup" est seulement un parmi d'autres modèles envisagés à l'heure actuelle, souligne le journal, sur la foi de sources du secteur bancaire, et il n'y pas encore eu de négociations concrètes en ce sens. Mais pour le patron d'Allianz Michael Diekmann, ce serait le moyen de se débarrasser de Dresdner Bank, achetée il y a sept ans et mauvais élève du groupe, tout en s'assurant un accès aux clients de la banque postale Postbank pour écouler ses produits d'assurance, explique le quotidien. Comme Allianz, Postbank est présent sur le marché de masse.

Allianz envisage parallèlement une vente pure et simple ou une introduction en Bourse de Dresdner Bank suivie d'une distribution des actions Dresdner aux actionnaires d'Allianz, poursuit le journal, sans préciser la source de ces informations.

Le secteur bancaire allemand est actuellement agité par une vague de spéculations: outre le sort de Dresdner Bank, l'avenir de Postbank, détenu en majorité par Deutsche Post, fait l'objet de rumeurs récurrentes. Commerzbank, deuxième banque allemande, a déjà fait part de son intérêt pour Postbank.

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Le résultat d'Eurazeo porté par les cessions

Eurazeo a réalisé un bénéfice de 911,5 millions d'euros, grâce aux plus-values réalisées sur la cession de l'opérateur Eutelsat Communications et du loueur de véhicules industriels Fraikin.

Le bénéfice net d'Eurazeo a grimpé de 198% pour s'établir à 911,5 millions d'euros en 2007, pour un chiffre d'affaires consolidé de 2,99 milliards d'euros, soit une hausse de 58,5% par rapport à 2006 (27,9% à périmètre constant). Le résultat de la société d'investissement présidé par Michel-David Weill a été dopé par 928 millions d'euros de plus-values réalisées à l'occasion des cessions d'Eutelsat Communications (589,4 millions d'euros) et de Fraikin (246,6 millions d'euros) ou de l'ouverture du capital de la société d'investissements immobiliers ANF (56,2 millions d'euros).

Côté charges, Eurazeo affiche un "coût financier net" de 353,5 millions d'euros contre 153,6 millions d'euros en 2006, dû à sa "politique d'investissement soutenue". L'an dernier, le groupe a acquis d'Apcoa, opérateur européen de gestion de parkings, Elis, société française de location-entretien de textiles, et de services d'hygiène, et une part du gestionnaire américain de casino Station Casinos. La société d'investissements a par ailleurs porté sa participation dans le groupe Air Liquide à 5,57% du capital au 31 décembre 2007.

Eurazeo indique par ailleurs préparer activement sa sortie du capital de Veolia Environnement dont le titre recule en conséquence de 4,17% à 44,28 euros à 14h30. Au terme de cette opération, la société assure qu'elle aura "réduit son exposition nette aux titres cotés dans son portefeuille avec des participations concentrées sur deux sociétés de grande qualité (Danone et Air Liquide, ndlr)". "Eurazeo reste une société solide et très peu endettée, ce qui est important dans les marchés actuels", s'est félicité Michel David-Weill, président du conseil de surveillance.

Eurazeo, qui a confirmé par ailleurs une sortie future de Veolia Environnement dont il détient 2,1% du capital, a annoncé le versement d'un dividende de 1,20 euro par action et l'attribution d'une action gratuite pour vingt actions détenues. Le titre est quasi stable ce vendredi à 14h30 à 80,64 euros, en hausse de 0,23%.

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jeudi 27 mars 2008

Wendel et Saint Gobain recherchés après la publication de résultats

La société d'investissement a dégagé en 2007 un bénéfice net de 879 millions contre 365 millions en 2006. Wendel vise une nouvelle année de croissance pour l'exercice en cours. Et n'exclut pas de céder Editis comme la Tribune l'avait révélé en janvier.

La société d'investissement Wendel a enregistré un bond de 141% de son bénéfice net en 2007, à 879 millions d'euros (365 millions en 2006), grâce à une importante plus-value liée à l'introduction en Bourse de Bureau Veritas. Wendel vise pour 2008 "une nouvelle année de croissance", selon un communiqué publié ce jeudi matin.

Le "résultat net des activités", indicateur privilégié par le groupe pour mesurer la performance des activités des sociétés dans lesquelles il détient une participation , a progressé de 13% à 408 millions d'euros, précise Wendel dans un communiqué. A l'exception d'Oranje-Nassau, l'ensemble de ses participations ont en effet enregistré une hausse de leurs résultats, avec des bons points pour Bureau Veritas, Legrand et Editis.

A propos d'Editis, le président du directoire de Wendel, Jean-Bernard lafonta a indiqué ce jeudi pour la première que le groupe n'excluait pas de céder cette maison d'édition. La Tribune avait révélé le 29 janvier cette hypothèse. Le holding d'investissement Wendel qui en 2004 avait racheté Editis à Lagardère (propriétaire du premier éditeur français Hachette Livre), souhaiterait le vendre au cours du premier semestre 2008. Racheté 660 millions d'euros, Editis, le numéro deux de l'édition française avec des maisons comme Nathan, Plon et Robert Laffont, serait valorisé entre 750 et 950 millions d'euros. Selon nos informations, c'est l'espagnol Planeta qui tiendrait la cordre. Mais le groupe franco-belge Média-participations n'aurait pas dit son dernier mot.

Une autre participation pourrait être cédée, à savoir Starllergènes, dans laquelle Wendel détient 47% du capital, si le futur partenaire commercial du laboratoire souhaite en racheter le totalité du capital. Stallergènes espère obtenir, avant l'été, une autorisation de mise sur le marché allemand de son anti-allergique "Oralair", avec l'espoir que ce feu vert accélère les discussions en vue d'un partenariat avec un grand groupe susceptible de lui apporter un important développement commercial, en Europe mais aussi aux Etats-Unis. Jean-Bernard Lafonta a précisé que Wendel n'avait engagé, à ce jour, aucune discussion avec un laboratoire pharmaceutique.

Wendel proposera lors de l'assemblée générale des actionnaires du 9 juin le versement d'un dividende de 2 euros par action au titre de l'exercice 2007, soit 17,6% de plus que pour l'année 2006.

A la Bourse de Paris, le titre Wendel est recherché: il a pris 4,36% à 79,43 euros à la clôture. De son côté, Saint Gobain (voir encadré) a signé la meilleure performance du CAC. L'action a gagné 3,5% à 51,70 euros.

Wendel possède 20,6% du capital de Saint Gobain.
Dans un communiqué publié mercredi, Wendel annonce être monté à 20,6% du capital du groupe de matériaux de construction et de distribution Saint-Gobain et détient parallèlement 19,6% des droits de vote. Wendel indique qu'il ne compte pas prendre le contrôle du groupe mais qu'il "se réserve la possibilité de faire évoluer sa participation dans la limite de 21,5% du capital", selon les termes de l'accord passé avec Saint-Gobain et rendu public jeudi dernier. Les deux groupes viennent en effet de conclure un armistice qui voit Saint-Gobain accepter la montée en puissance de son grand actionnaire qui va se voir octroyer des sièges au conseil d'administration. Un accord entre les deux parties a aussi été trouvé sur l'utilisation des droits de vote double.


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mercredi 26 mars 2008

Le PDG de Look s'intéresse à Ski Rossignol

Dix ans après avoir acheté le spécialiste du cycle haut de gamme, Dominique Bergin souhaite créer un spécialiste international de l'outdoor.

Mis en vente par Quiksilver faute de résultats convaincants, le groupe Ski Rossignol pourrait trouver rapidement un repreneur. Après Bernard Mariette, ex-patron de Quiksilver qui a quitté le groupe après une série de mauvais résultats, c'est au tour de Dominique Bergin d'annoncer son intérêt pour le fabricant de ski.

Dans un entretien accordé au Figaro, il indique que Rossignol l'intéresse car " c'est une très belle marque synonyme de performance, et que Look avec sa technologie carbone, peut lui apporter un savoir faire". "Mon ambition, rappelle cet adepte du ski et de la petite reine, est de "créer un groupe d'outdoor d'envergure internationale à partir du vélo".

Alors que Rossignol a été rachetée il y a trois ans par Quiksilver pour 360 millions d'euros, Dominique Bergin pourrait s'associer avec des fonds pour reprendre l'affaire. Le processus de vente, piloté par la banque JPMorgan, devrait démarrer début avril.

Si la marque Rossignol est toujours prestigieuse, à l'inverse sa situation financière est difficile. Ses ventes ne cessent de reculer et ses pertes se sont aggravées ces trois dernières années, tandis que son endettement aurait doublé depuis son rachat en 2005 (à l'époque elles atteignaient 120 millions d'euros).

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Carlyle investit fortement dans Numericâble

Carlyle rachète 37,8% de Numericâble et Completel à Cinven pour 1,1 milliard d'euros. A l'issue de l'opération, Carlyle devient un des grands actionnaires avec Cinven (tous deux à 37,85%). Altice, le fonds dirigé par le spécialiste du câble Patrick Drahi, conservera les 24,3% restants.

Tentant de faire oublier les déboires de son fonds Carlyle Capital Corporation (CCC) en quasi faillite, en raison de la crise des "subprimes" (prêts immobiliers à risque), Carlyle a confirmé son entrée au capital de Numéricâble. Le fonds de capital investissement a racheté plus de la moitié de la participation de Cinven pour 1,1 milliard d'euros.

Avec 37,85% du capital au terme de l'opération, il devient donc l'un des premiers actionnaires de Numéricable. Cinven détient lui aussi 37,85% des parts. Et Altice, le fonds dirigé par le spécialiste du câble Patrick Drahi descend à 24,3% du capital. L'opération valorise Numericâble, qui a récemment racheté l'opérateur télécoms à destination des entreprises Completel, 6,5 milliards d'euros.

Cette arrivée d'argent frais devrait permettre à Numericâble de poursuivre son développement. L'opérateur est ainsi candidat au rachat d'Alice France, aux côtés d'Iliad (propriétaire de la marque Free) et de Neuf. La société continue de vouloir mettre un pied dans la téléphonie mobile. Elle convoite la quatrième licence de téléphonie mobile qui n'a toujours pas trouvé preneur.

Numéricâble opère le principal réseau alternatif haut et très haut débit en France, couvrant près de 10 millions de foyers, offrant des services de télévision haute définition, de vidéo à la demande, d'Internet très haut débit et de téléphonie. Numéricâble est le premier opérateur à avoir déployé massivement son propre réseau de fibre optique en France. Celui-ci raccorde d'ores et déjà 2 millions de foyers et sera étendu à 8 millions de foyers d'ici 2010.

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mardi 25 mars 2008

L'italien Air one prêt à une offre sur Alitalia pour contrer Air France-KLM


Cette offre serait proposée à nouveau après les déclaration de Silvio Berlusconi, possible futur Président du conseil italien, s'opposant à la reprise de la compagnie nationale par le groupe franco-néerlandais.

Air One est prêt à faire une nouvelle offre sur Alitalia mais a besoin d'au moins trois semaines pour étudier les comptes de la compagnie aérienne italienne en difficulté, indique Carlo Toto, président de la compagnie, samedi 22 mars dans le quotidien italien La Repubblica. Alitalia fait l'objet d'une offre de reprise d'Air France-KLM.

Air One est soutenue par Silvio Berlusconi, en tête dans les sondages pour les législatives d'avril. L'homme politique a annoncé qu'il opposerait son veto à l'accord de reprise d'Alitalia par Air France-KLM s'il était élu. Silvio Berlusconi a déclaré, vendredi 21 mars, qu'un consortium mené par Air One sauverait Alitalia de l'offre "arrogante et inacceptable" soumise par Air France-KLM, ajoutant qu'il lui faudrait trois à quatre semaines pour lancer une contre-offre. L'offre du groupe franco-néerlandais est également critiqué par les syndicats, la classe politique et l'exploitant de l'aéroport de Milan, la société SEA.

L'offre de reprise d'Alitalia présentée par Air France-KLM a reçu le feu vert du gouvernement sortant, dirigé par Romano Prodi. Air France-KLM a lié son projet de rachat à l'accord du prochain gouvernement qui sera issu du scrutin, ainsi qu'au soutien des syndicats à son offre.

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JP Morgan annonce un accord d'achat de Bear Stearns à 10 dollars l'action


JP Morgan achète 39,5% de la cinquième banque d'investissement américaine en quasi faillite à la suite de la crise des subprimes. Le titre Bear Stearns est suspendu à Wall street.

JP Morgan Chase & Co et Bear Stearns viennent d'annoncer, ce lundi 24 mars, un accord pour que la première banque achète, dans le cadre d'une émission d'action, 39,5% de sa consoeur, cinquième banque d'investissement américaine en quasi faillite à la suite de la crise des subprimes. JPMorgan Chase relève son offre toute en titres sur Bear Stearns à 10 dollars par action environ, contre deux dollars précédemment.

Chaque action ordinaire Bear Stearns sera échangée contre 0,21753 action ordinaire JPMorgan. En outre, JPMorgan va racheter 95 millions d'actions nouvelles Bear Stearns, représentant 39,5% environ du capital en circulation de la banque d'investissement. Le rachat se fera au même prix que celui de l'offre d'achat. JP Morgan paiera 10 dollars l'action Bear Stearns payable en action JP Morgan. Le titre Bear Stearns est suspendu à Wall street ce lundi. Le rachat doit être bouclé d'ici au 8 avril.

A 10 dollars l'action, Bear Stearns, cinquième banque d'investissement américaine, est valorisée à un peu plus d'un milliard de dollars. Cette valorisation représente un peu moins d'un tiers de celle correspondant au dernier cours coté de Bear Stearns avant l'annonce du rachat par JP Morgan et environ un dixième de la valorisation moyenne de 2007.

Le 16 mars dernier, JP Morgan, soutenu par la Réserve fédérale américaine, avait annoncé qu'il paierait 2 dollars par action pour racheter Bear Stearns. L'augmentation du prix d'achat à 10 dollars vise à calmer la colère de certains actionnaires de la banque d'investissement.

JP Morgan Chase, qui s'est engagé à garantir toutes les dettes de Bear Stearns, devra supporter le premier milliard de pertes pouvant résulter du refinancement des actifs de sa cible, mais c'est la Fed qui supportera les éventuels 29 milliards de pertes suivants, dans le cadre de son plan de financement spécial associé à ce rachat.

Le titre Bear Stearns était en hausse de 67,11% vers 13h40 GMT dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de Wall Street. Il a clôturé jeudi, dernier jour de cotation en date après la fermeture de Wall Street vendredi pour cause de week-end pascal, en hausse de 21,48% à 6,39 dollars.


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Adidas en forme après l'association de Reebok avec le brésilien Vulcabras


La filiale d'Adidas fonde une société commune avec le brésilien Vulcabras, pour commercialiser ses produits au Brésil et au Paraguay. Adidas prend plus de 6% à la Bourse de Francfort.

Le fabricant d'articles de sport Reebok fonde une société commune avec le brésilien Vulcabras, pour commercialiser ses produits au Brésil et au Paraguay, a annoncé mardi la maison mère de Reebok, Adidas, dans un communiqué.

Les activités de la co-entreprise débuteront le 1er avril et le contrat porte jusqu'en 2015. Vulcabras était le distributeur exclusif depuis 1992 des produits Reebok pour le Brésil et le Paraguay. Les deux groupes ont dans le communiqué commun annoncé qu'il négociait un accord de même type pour l'Argentine.

Adidas a dans la foulée relevé les prévisions de ventes 2008 de Reebok: il attend désormais une hausse d'entre 5 et 10% du chiffre d'affaires de sa filiale (hors effets de change), alors qu'il espérait auparavant une croissance d'entre 1 et 5%.

A la Bourse de Francfort, le titre Adidas prend plus de 6,33% à 41,63 euros.

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