La compagnie aérienne italienne en difficulté a reporté à vendredi sa décision sur son futur repreneur. Le choix entre l'offre d'Air France-KLM et celle d'Air One se trouve ainsi différé pour la deuxième fois en deux semaines, dernier rebondissement en date dans un processus de vente qui dure depuis près d'un an.
Comme on pouvait s'y attendre, le dossier Alitalia divise toujours autant l'Italie. La compagnie aérienne italienne en difficulté a annoncé mardi soir avoir reporté à vendredi sa décision sur son futur repreneur. La compagnie devait théoriquement trancher mardi entre l'offre d'Air France-KLM et celle d'Air One, pour débuter ensuite des négociations exclusives avec le candidat sélectionné. Mais le Trésor italien, qui détient 49,9% du capital d'Alitalia, semble toujours partagé entre les deux scénarios et leurs implications financières, sociales et politiques.
En attendant, l'agenda des prochains jours autour du dossier Alitalia est chargé. Le ministre des Transports Alessandro Bianchi doit rencontrer ce mercredi les syndicats qui ont menacé d'appeler à la grève pendant les fêtes de Noël s'ils ne sont pas impliqués dans les discussons. Le président du Conseil Romano Prodi s'entretiendra le lendemain avec le président français Nicolas Sarkozy, et le gouvernement italien doit se réunir vendredi.
Alitalia a donc opté de convoquer pour vendredi un nouveau conseil d'administration afin de retenir un repreneur. La compagnie a précisé attendre les recommandations définitives de son conseiller sur la base des dernières informations parvenues sur les offres en présence. Dans son bref communiqué, Alitalia n'a pas donné de précisions sur les modifications qui auraient été apportées. Le choix entre les deux offres se trouve ainsi différé pour la deuxième fois en deux semaines, dernier rebondissement en date dans un processus de vente qui dure depuis près d'un an.
latribune.fr
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