jeudi 20 décembre 2007

Fusions-acquisitions: volume record battu en 2007 avec 4.380 milliards de dollars

Malgré la crise du subprime, le volume de fusions-acquisitions a atteint un niveau record dans le monde de 4.380 milliards de dollars, en hausse de 21% par rapport à 2006, selon des chiffres préliminaires du fournisseur de données Thomson Financial. Pour la première fois depuis 2002, l'Europe (1.781 milliards de dollars) a été plus active que les Etats-Unis (1.569,7 milliards).

La crise du subprime qui a secoué la planète financière cet été et dont les répercussions sont loin d'être terminées n'a semble -t-il pas encore trop fait de dégâts du côté des fusions-acquisitions. Selon des chiffres préliminaires du fournisseur de données Thomson Financial, les rapprochements ont atteint un volume record dans le monde de 4.380 milliards de dollars, en hausse de 21% par rapport en 2006. L'année 2007 aura pu être encore meilleure puisqu'il est noté un fléchissement au deuxième semestre. L'année 2006 avait déjà affiché un montant record de 3.607 milliards de dollars. Le classement définitif de Thomson Financial sera publié le 2 janvier.

L'activité de fusions-acquisitions a été plus importante en Europe (1.781 milliards de dollars) qu'aux Etats-Unis (1.569,7 milliards, +5,5% sur un an) pour la première fois depuis 2002. Mais, des deux côtés de l'Atlantique, l'activité est en baisse au deuxième semestre 2007, de 16,9% en Europe et de 46% aux Etats-Unis, alors que la crise financière liée au "subprime", les crédits immobiliers à risque, a éclaté pendant l'été. Au niveau mondial, l'activité est en baisse de 27%.

Le trio de tête des banques conseils en fusions-acquisitions est resté inchangé par rapport à 2006. Goldman Sachs est toujours numéro un au niveau mondial, avec 483 opérations d'une valeur de 1.419 milliards de dollars, suivi de Morgan Stanley (423 opérations, 1.327 milliards) et de Citi (527 opérations, 1.148 milliards).En Europe, cinq pays (Royaume-Uni, Pays-Bas, Espagne, France et Allemagne) représentent 70% de l'activité de fusions-acquisitions, un tiers pour la Grande-Bretagne à elle seule. La France est le seul des cinq pays a avoir vu cette activité baisser en 2007 (-22% par rapport en 2006, marqué par le projet de rapprochement entre Gaz de France et Suez).

BNP Paribas a gardé la tête des banques conseils en fusions-acquisitions en France, avec 92 opérations d'un montant de 112 milliards de dollars, devant Citi, passé de la quinzième à la deuxième place (28 opérations, 102,6 milliards) et Calyon (Crédit Agricole, 53 opérations, 95,6 milliards), remonté de la dixième place. La Société Générale a reculé de la 9e à la 11e place, tandis que Natixis s'est hissé de la 119e à la 13e place.

La plus grosse opération impliquant une société française réalisée en 2007 est le rachat du néerlandais Rodamco par Unibail pour 18,5 milliards de dollars, selon les chiffres de Thomson Financial.

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Sharp devient le premier actionnaire de Pioneer

Comme cela a été évoqué en septembre, Sharp détient 14,28% des titres de Pioneer. Une alliance qui vise à renforcer la gamme de produits et la compétitivité des deux groupes japonais d'électronique.

Les groupes d'électronique japonais Sharp et Pioneer ont procédé aux échanges d'actions prévus dans le cadre d'une alliance conclue en septembre. Sharp est devenu le premier actionnaire de Pioneer avec 14,28% des titres. Plus précisément, Pioneer a émis 30 millions de nouvelles actions réservées à Sharp, équivalent à une augmentation de capital de 41,55 milliards de yen (251 millions d'euros). Dans le même temps, Sharp a alloué à Pioneer 10,14 millions de ses titres en sa possession, pour une valeur d'environ 19,75 milliards de yen.

Ces prises de participations croisées avaient été décidées le 20 septembre dans le cadre d'un accord d'alliance industrielle portant sur la mise en commun d'une partie de leurs technologies et ressources, afin de renforcer la gamme de produits et la compétitivité de chacun. Les deux groupes disent toutefois ne pas envisager de fusion, les échanges d'actions ayant selon eux pour seul objectif de matérialiser la confiance qu'ils s'accordent mutuellement.

Sharp et Pioneer envisagent notamment de co-développer des produits dans le domaine des lecteurs/graveurs de DVD de nouvelle génération, dans les technologies de réseaux, dans l'électronique automobile et dans l'image.
Ils vont aussi mettre en place une stratégie visant à réaliser des économies d'échelle, par exemple concernant l'approvisionnement et l'usage de pièces et matériaux. Sharp va fournir des composants à Pioneer pour ses différents produits, et réciproquement, en fonction des compétences et spécialités de chacun.

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L'américain Eaton achète l'allemand Moeller et une société taiwanaise

Le deuxième fabricant mondial d'équipements hydrauliques dépense pour ces deux acquisitions un total de 2,8 milliards de dollars.

Le groupe américain Eaton Corp., deuxième fabricant mondial d'équipements hydrauliques, annonce ce jeudi deux acquisitions pour un total de 2,8 milliards de dollars soit près de deux milliards d'euros.

Il achète d'abord l'allemand Moeller Group (un milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel et 8700 salariés) pour 2,23 milliards de dollars soit 1,55 milliard d'euros.

Eaton fait également l'acquisition du groupe de Taiwan Phoenixtec Power Company pour 565 millions de dollars soit près de 400 millions d'euros.

Avec ces deux opérations, la firme américaine compte porter le poids de son activité électrique à 7,5 milliards de dollars de ventes annuelles. Le chiffre d'affaires global de Eaton s'élèvait à 12,4 milliards de dollars en 2006.

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mercredi 19 décembre 2007

Arkema: petite acquisition auprès de Repsol

L'ex-division chimie de Total annonce ce mercredi un projet d'acquisition de l'activité de production de plaques et de blocs PMMA (polyméthacrylate de méthyle) du groupe espagnol Repsol YPF.

Petite opération de croissance externe pour Arkema. L'ex-division chimie de Total annonce ce mercredi un projet d'acquisition de l'activité de production de plaques et de blocs PMMA (polyméthacrylate de méthyle) du groupe espagnol Repsol YPF.

Cette activité, répartie entre les sites de Bronderslev au Danemark et de Polivar en Italie, emploie 125 personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 30 millions d'euros, précise Arkema dans un communiqué. Altuglas International, filiale d'Arkema, commercialise 20% de la production mondiale de PMMA sous forme de plaques et de résines acryliques.

Les plaques acryliques Altuglas s'adressent essentiellement aux marchés de la communication visuelle, de l'équipement sanitaire, de la construction et des équipements urbains, ajoute Arkema.

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Alitalia: le conseil repousse le choix du repreneur à vendredi

La compagnie aérienne italienne en difficulté a reporté à vendredi sa décision sur son futur repreneur. Le choix entre l'offre d'Air France-KLM et celle d'Air One se trouve ainsi différé pour la deuxième fois en deux semaines, dernier rebondissement en date dans un processus de vente qui dure depuis près d'un an.

Comme on pouvait s'y attendre, le dossier Alitalia divise toujours autant l'Italie. La compagnie aérienne italienne en difficulté a annoncé mardi soir avoir reporté à vendredi sa décision sur son futur repreneur. La compagnie devait théoriquement trancher mardi entre l'offre d'Air France-KLM et celle d'Air One, pour débuter ensuite des négociations exclusives avec le candidat sélectionné. Mais le Trésor italien, qui détient 49,9% du capital d'Alitalia, semble toujours partagé entre les deux scénarios et leurs implications financières, sociales et politiques.

En attendant, l'agenda des prochains jours autour du dossier Alitalia est chargé. Le ministre des Transports Alessandro Bianchi doit rencontrer ce mercredi les syndicats qui ont menacé d'appeler à la grève pendant les fêtes de Noël s'ils ne sont pas impliqués dans les discussons. Le président du Conseil Romano Prodi s'entretiendra le lendemain avec le président français Nicolas Sarkozy, et le gouvernement italien doit se réunir vendredi.

Alitalia a donc opté de convoquer pour vendredi un nouveau conseil d'administration afin de retenir un repreneur. La compagnie a précisé attendre les recommandations définitives de son conseiller sur la base des dernières informations parvenues sur les offres en présence. Dans son bref communiqué, Alitalia n'a pas donné de précisions sur les modifications qui auraient été apportées. Le choix entre les deux offres se trouve ainsi différé pour la deuxième fois en deux semaines, dernier rebondissement en date dans un processus de vente qui dure depuis près d'un an.

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Crédit Suisse détient 7% de Business Objects

Dans un document transmis à la SEC, la banque suisse a révélé qu'elle détenait 7% des actions de l'éditeur de logiciels franco-américain. Crédit Suisse n'exclut pas d'augmenter sa participation alors que SAP a lancé officiellement une OPA sur Business Objects début décembre.

Crédit suisse a annoncé mardi détenir 7% des actions en circulation de l'éditeur de logiciels franco-américain Business Objects (BO). La banque suisse a révélé cette participation active dans un document transmis à l'autorité boursière américaine, la SEC, ajoutant "avoir l'intention d'optimiser la valeur de son investissement et par conséquent, de réexaminer de temps à autre les affaires courantes de l'entreprise et sa position financière".

Crédit suisse a ajouté qu'elle pourrait envisager des achats ou des ventes d'actions supplémentaires, des transactions négociées en privé, un appel d'offres, une offre d'échange ou tout autre scénario.

Cette annonce intervient alors que l'allemand SAP a lancé une OPA sur Business Objects dont l'offre a été ouverte officiellement le 4 décembre dernier. Les actionnaires de BO ont jusqu'au 10 janvier pour apporter leur titre.

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Philips annonce un plan de rachat d'actions de 5 milliards d'euros

Cette décision intervient après l'approbation par le parlement néerlandais d'une disposition fiscale relevant le montant plafond des rachats de titres autorisés. Le géant néerlandais indique avoir déjà racheté pour 5,2 milliards d'euros d'actions depuis 2005.

A la veille de Noël, les actionnaires de Philips ont de quoi se réjouir. Le géant néerlandais leur a octroyés un beau cadeau en annonçant ce matin avoir l'intention de poursuivre son programme de rachat d'actions. En tout, le groupe d'électronique compte débourser sur les deux prochaines années jusqu'à 5 milliards d'euros pour racheter ses propres titres. Immanquablement, ce programme va bien sûr profiter à son cours de Bourse qui n'avait pas obligatoirement besoin de cela pour être performant.

Sur un an, la valeur Philips s'est appréciée de près de 9%. Ce matin, logiquement, l'action a favorablement réagi à cette annonce, s'adjugeant même un gain de 3,3% à 31 euros dans les premiers échanges, soit son plus haut depuis deux mois. D'ailleurs, certains intermédiaires entrevoient déjà la généralisation d'un mouvement de rachat qui pourrait soutenir, voire doper la bourse d'Amsterdam en 2008.

Le programme de Philips qui va être appliqué sur les deux prochaines années intervient juste après l'adoption hier par le parlement néerlandais d'une disposition fiscale relevant le montant plafond de rachat de titres autorisé jusqu'ici. Il n'en fallait pas plus à Philips pour passer à l'acte. Le géant néerlandais n'en est pas à son premier plan du genre. Il indiquait ce matin avoir déjà déboursé depuis 2005 pas moins de 5,2 milliards d'euros en rachat d'actions. Ses actionnaires ne peuvent donc que se réjouir de ce nouveau programme si l'on sait que sur la période le titre a pris un peu plus de 54%.

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Les Caisses d'Epargne s'invitent dans le capital de Maisons France Confort

L'Ecureuil prend 49% du constructeur de maisons individuelles. L'accord traduit la volonté des Caisses d'Epargne de se renforcer dans le secteur de l'immobilier, après la prise de participation de 38,2% dans le promoteur Nexity et la prise de contrôle du courtier en ligne Meilleurtaux.

Après s'être rapproché du promoteur immobilier Nexity et avoir racheté le courtier en ligne Meilleurtaux, L'Ecureuil a annoncé mardi soir son entrée chez le constructeur de maisons individuelles Maisons France Confort, afin de "compléter la gamme de métiers immobiliers développés par le Groupe Caisse d'Epargne".

Les Caisses d'Epargne vont prendre 49% de MFC PI, la holding de contrôle (à 50,1%) de Maisons France Confort. Cet accord, qui fait suite au protocole d'intention annoncé fin juillet, s'accompagne d'un pacte d'actionnaires qui permettra au groupe mutualiste "d'être associé aux principales décisions" du constructeur de maisons individuelles. S'y ajoute un "accord cadre, non exclusif, permettant de renforcer les partenariats industriels entre les deux groupes".

Aucun détail, en revanche, n'a été donné sur les modalités financières. La famille Vandromme détenait jusqu'ici 75,03% de MFC PI ainsi qu'une participation en direct de 7,31% de Maisons France Confort. A l'issue des opérations envisagées, sa part dans MFC PI sera ramenée à 51%, les 49% étant dans les mains de GCE Foncier Coinvest, holding détenue à 51% par la Caisse nationale des caisses d'épargne et 49% par sa filiale Crédit foncier.

Les Caisses d'Epargne et Maisons France Confort, qui a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de 425 millions d'euros, précisent que la mise en oeuvre de leur accord reste subordonnée notamment à "la confirmation par l'Autorité des marchés financiers qu'il n'y a pas matière au dépôt d'un projet d'offre publique".


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mardi 18 décembre 2007

En rachetant Eoliennes de la Haute-Lys, Gaz de France affiche le premier parc éolien français

La société exploite un parc éolien de 37,5 mégawatts dans le Nord Pas-de-Calais. Elle était détenue à 60% par la société de gestion Sofinerg et à 40% par Séchilienne-Sidec. Gaz de France affirme ainsi disposer de 120 mégawatts en éolien soit le premier parc français.

L'éolien attire tout le monde en France, d'Alstom à Areva en passant par EDF. Le groupe Gaz de France (GDF, qui doit bientôt fusionner avec Suez, également présent dans ce secteur éolien) veut produire 10% de l'électricité éolienne dans l'Hexagone d'ici à 2010.

Dans ce but, il a racheté les parts que détenaient les sociétés Séchilienne-Sidec et Sofinerg dans Eoliennes de la Haute-Lys. Cette dernière exploite un parc éolien de 37,5 mégawatts (MW) dans le Nord Pas-de-Calais. Elle était jusqu'à maintenant détenue à 60% par la société de gestion Sofinerg et à 40% par la société d'énergies renouvelables et thermiques Séchilienne-Sidec.

Séchilienne-Sidec précise avoir cédé ses titres pour un montant de 13 millions d'euros, ce qui donnerait une valorisation globale d'Eoliennes de la Haute-Lys d'une trentaine de millions d'euros.

Grâce à cette opération, Gaz de France affirme disposer désormais "d'une capacité totale installée de près de 120 MW à fin 2007 et de 145 MW début 2008 avec la mise en service de nouveaux parcs. Le parc éolien de Gaz de France sera donc, au 31 décembre 2007, le plus important de France".

GDF avait racheté début octobre 95% de la société Erelia, qui dispose de 70 MW et créé fin 2006 une coentreprise nommée Maïa Eolis, qui dispose de 80 MW, avec le fabricant et exploitant d'éoliennes Maïa Sonnier.

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L'américain Aon se désengage de deux de ses filiales


Le réassureur allemand Munich Re a annoncé le rachat de l'assureur santé américain Sterling Life Insurance Company à Aon pour 352 millions de dollars (244 millions d'euros). De son côté, le groupe bermudien d'assurances ACE a indiqué avoir racheter la totalité du capital de Combined Insurance Compagny of America, auprès d'Aon, pour 2,4 milliards de dollars en liquide (1,39 milliard d'euro).

Actualité chargée ce lundi pour Aon. L'assureur américain a annoncé la vente de deux de ses filiales pour environ 2,75 milliards de dollars (1,6 milliard d'euros). Le groupe bermudien d'assurances ACE va ainsi racheter la totalité du capital de la filiale Combined Insurance Compagny of America pour 2,4 milliards de dollars en liquide (1,39 milliard d'euros). Pour sa part, le réassureur allemand Munich Re va acquérir l'assureur santé américain Sterling Life Insurance Company à Aon pour 352 millions de dollars (244 millions d'euros).

"Sterling est une cible que nous avons choisie avec attention et elle correspond parfaitement à la stratégie que nous avons mise en oeuvre début 2006. Elle renforce également nos capacités de fournisseur global de gestion intégrée dans la santé", déclare Munich Re dans un communiqué.

L'opération, qui doit encore obtenir l'aval des autorités concernées, devrait être réalisée au premier trimestre 2008. Sterling, avec des rentrées de cotisation de l'ordre de 805 millions de dollars, est spécialisé dans la fourniture de produits d'assurance santé pour les plus de 50 ans.

De son côté, ACE espère boucler le rachat de Combined Insurance, spécialisée dans les produits d'assurance santé aux particuliers, au second semestre 2008. Le groupe indique que cette opération "va doubler (sa) présence, déjà significative, dans les complémentaires et dans l'assurance accidents, qui est et reste un segment stratégique".

Ces cessions doivent permettre à Aon de financer un important rachat d'actions et de se désengager d'une partie de ses activités dans l'assurance qui dégage de faibles marges.

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Vers un échange d'actions entre Alitalia et Air France-KLM


L'offre d'Air France-KLM de rachat d'Alitalia comprend des échanges d'actions et une augmentation de capital de 750 millions d'euros. Alitalia a repoussé au mardi 18 décembre sa décision concernant le choix d'un repreneur.

L'offre d'Air France-KLM de rachat d'Alitalia comprend des échanges d'actions et une augmentation de capital de 750 millions d'euros, avec jusqu'à 1.700 suppressions d'emplois chez la compagnie italienne, rapportait la presse italienne, citant des déclarations du président d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta. Des propos qui ont été lundi matin confirmés par un communiqué d'Air France.

Plusieurs quotidiens italiens ont écrit dans leur édition dominicale que Jean-Cyril Spinetta, qui s'entretenait avec des journalistes italiens à Paris, a ajouté qu'Air France garantirait les obligations de la compagnie aérienne italienne Alitalia arrivant à échéance et renouvelerait sa flotte, à raison de deux ou trois nouveaux avions par an.

"Nous avons proposé à Alitalia un échange d'actions, ce qui signifie qu'Alitalia deviendra partie intégrante de la holding avec Air France et KLM", a déclaré Jean-Cyril Spinetta, selon le Corriere della Sera. Un échange d'actions permettrait au Trésor italien, qui vend sa participation de 49,9% au capital de la compagnie aérienne en difficulté, de conserver une participation minoritaire dans le nouveau groupe, écrit Il Sole 24 Ore.

"Pourquoi avons-nous choisi cette offre d'actions ? Certainement pas parce que nous manquons de cash, nous en avons beaucoup. Mais parce que nous voulons donner un signal fort de notre volonté d'intégrer Alitalia dans le groupe", a précisé Jean-Cyril Spinetta, selon la même source.

La compagnie franco-néerlandaise Air France-KLM et son homologue italienne Air One sont les deux principales candidates au rachat d'Alitalia, qui perd plus de 1 million d'euros par jour. Air France-KLM a proposé 35 centimes d'euro par action pour Alitalia, soit une valorisation de 485 millions d'euros, et Air One un centime d'euro par action, deux offres bien en deçà du cours de Bourse de la compagnie, a-t-on appris vendredi.

L'Etat italien détenant 49,9% d'Alitalia, cela reviendrait pour Air France-KLM à devoir débourser 243 millions d'euros pour reprendre cette part. Alitalia a repoussé au 18 décembre sa décision concernant le choix d'un repreneur.

Jean-Cyril Spinetta a déclaré par ailleurs que son plan coïncidait avec la propre stratégie de restructuration d'Alitalia et qu'il prévoyait 1.000 à 1.700 suppressions d'emplois chez le transporteur italien. Le patron d'Air France a en outre confirmé qu'il prévoyait d'abandonner la plate-forme de correspondance ("hub") d'Alitalia à l'aéroport de Milan Malpensa, pour se concentrer seulement sur celle de Rome Fiumicino. "Malpensa est le principal facteur de pertes d'Alitalia", a expliqué Spinetta, cité par le Corriere della Sera.

Dans un communiqué publié samedi, Air One dit de son côté vouloir faire d'Alitalia la quatrième compagnie aérienne européenne. Air One a ajouté disposer de commandes fermes pour 90 nouveaux Airbus A320 qui lui permettraient de remplacer les 77 vieux MD 82 encore utilisés par Alitalia sur des lignes italiennes et européennes.

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samedi 15 décembre 2007

Gecina et l'espagnol Colonial négocieraient une fusion


Selon le quotidien économique espagnol Cinco Dias, une annonce pourrait être faite la semaine prochaine en cas de succès des négociations. Ce mariage constituerait un des plus importants groupes en valeur d'actifs immobiliers gérés.

Selon le quotidien économique espagnol Cinco Dias, la société immobilière français Gecina et son homologue hispanique Colonial négocieraient une fusion. Une annonce pourrait être faite la semaine prochaine en cas de succès des négociations. Colonial a annoncé ce matin qu'il était effectivement en discussion avec la foncière Gecina en vue d'une fusion. Et d'indiquer toutefois qu'aucune étude formelle n'a démarré pour le moment.

L'autorité boursière espagnole CNMV a annoncé vendredi peu avant l'ouverture de la Bourse de Madrid, la suspension de l'action Inmobiliaria Colonial (nom complet de la société) à titre "de précaution".

Colonial est détenu à 40,89% par son président Luis Portillo.Gecina est contrôlé à 68,3% par le groupe immobilier espagnol Metrovacesa. Selon Cinco Dias, cette fusion donnerait naissance au deuxième groupe immobilier européen par taille des actifs, derrière le britannique British Land, avec des actifs immobiliers de gestion de plus de 13 milliards d'euros chacun.

Mercredi, l'Autorité des marchés financiers (AMF) française a jugé "pas conforme aux dispositions législatives et réglementaires" le projet d'offre publique de rachat (OPRA) de Gecina visant ses propres actions. Cette offre, déposée le 23 novembre, portait sur le rachat de 22,3% du capital de la société foncière par les hommes d'affaires espagnols Joaquin Rivero Valcarce et Bautista Soler Crespo, qui détiennent respectivement 17,80 et et 15,36% de Gecina.

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Lufthansa s'offre 19% du capital de la compagnie low cost américaine JetBlue


Le transporteur aérien allemand Lufthansa va prendre une part de 19% du capital de la compagnie JetBlue pour un montant de 300 millions de dollars environ. Huitième compagnie américaine, JetBlue est numéro deux du transport aérien à bas coûts aux Etats-Unis derrière Southwest Airlines.

L'entrée de Lufthansa dans JetBlue constitue la première incursion importante d'une compagnie étrangère sur le marché américaine depuis l'entrée de British Airways au capital d'US Airways au début des années 1990. Selon les modalités de l'accord entre les deux groupes, Lufthansa va acquérir 42 millions d'actions nouvelles que JetBlue doit émettre, au prix unitaire de 7,27 dollars, soit environ 300 millions de dollars au total (205 millions d'euros environ). Le prix payé par action représente une prime de 16% par rapport au cours de clôture de JetBlue mercredi soir.

JetBlue, fondée en 1999 par un ancien employé de la compagnie à bas prix américaine Southwest Airlines, David Neelan, est l'un des plus populaires compagnies domestiques à bas prix, proposant des vols de la côte Est à la côte Ouest. Mais sa réputation et sa solidité financière ont été mises à mal en février dernier lorsque le groupe a dû annuler plus d'un millier de vols en raison de défaillances logistiques pendant une tempête hivernale. Huitième compagnie américaine, elle est numéro deux du transport aérien à bas coûts aux Etats-Unis derrière Southwest Airlines.

Mais l'acquisition d'une compagnie aérienne américaine par une compagnie européenne est rendue possible par l'accord de ciel ouvert, conclu en mars dernier, qui vise une plus grande libéralisation du secteur outre-Atlantique. Désormais, un groupe étranger peut détenir jusqu'à 50% du capital et 25% des droits de vote d'une compagnie aérienne américaine.

Sur le Nasdaq, l'action JetBlue a gagné jusqu'à 25% en séance alors que les rumeurs évoquaient l'entrée de Lufthansa à son capital. Après la confirmation de l'information par la compagnie allemande, le titre a fini en hausse de 14,4% à 7,15 dollars.

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jeudi 6 décembre 2007

Alliance entre TomTom et Google

Leur but commun : offrir un service de recherche professionnelle sur ses appareils portables.

Quand le géant de la recherche sur Internet s'associe à un des champions de la navigation par satellite, cela donne l'alliance entre l'américain Google et le néerlandais TomTom. Leur but commun : offrir un service de recherche professionnelle sur ses appareils portables.

Le groupe néerlandais précise que ses clients pourront ainsi chercher l'adresse d'un restaurant ou d'un musée sur Google Maps via un PC et la transférer via Internet sur un appareil TomTom, installé par exemple dans leur voiture, évitant ainsi de coûteuses et fréquentes mises à jour.

Cette intiative permettra notamment à TomTom de riposter au champion mondial des téléphones portables, le finlandais Nokia, qui va venir marcher sur ses terres à la suite du rachat du spécialiste de la cartographie numérique Navteq pour 8,1 milliards de dollars (5,5 millliards d'euros).

TomTom cherche également à grossir dans son domaine comme en témoigne sa prochaine acquisition de son compatriote TeleAtlas, pour 2,9 milliards d'euros, l'américain Garmin ayant renoncé à surenchérir. Toutefois, pour financer cette opération, TomTom a annoncé mardi le placement de 8.156.250 actions ordinaires nouvelles au prix de 56 euros pièce, levant ainsi 457 millions d'euros, ce qui n'a guère plu au marché - la Bourse apprécie peu les opérations de dilution -, le titre ayant du coup reculé de plus de 9%, après, il est vrai une forte hausse (plus de 90%) depuis le début de l'année.

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Duc rachète Cobral pour 1,8 million d'euros

Le groupe de volailles a annoncé le rachat du traiteur français pour 1,8 million d'euros. Duc confirme également ses objectifs financiers pour 2007 avec un retour à la rentabilité opérationnelle.

Actualité chargée pour Duc. Le groupe volailler français a annoncé ce jeudi avoir acquis la société Cobral, spécialisée dans la préparation de produits traiteurs, pour un montant de 1,8 million d'euros. Cobral emploie 180 personnes et devrait réaliser en 2007 un chiffre d'affaires de 27 millions d'euros, selon Duc. L'acquisition a été réalisée par augmentation de capital et financée par la trésorerie disponible du groupe.

De plus, le groupe volailler a indiqué avoir créé avec la société bulgare SVS 98 une société commune - dont il détiendra 40% du capital -, dédiée à la production et à la commercialisation de poulets sur le circuit frais en Bulgarie.

Enfin, Duc a confirmé ses objectifs de croissance et de rentabilité pour 2007, après d'importantes pertes enregistrées en 2006 en raison de la grippe aviaire. Le groupe anticipe un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros à périmètre constant et un retour à la rentabilité opérationnelle pour cette année.

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Baosteel dément vouloir déposer une offre sur Rio Tinto

Le sidérurgiste chinois n'a pas assez de liquidités, plaide son président. Le rapprochement potentiel entre Rio Tinto et BHP Billiton inquiète cependant la Chine dont les besoins en charbon sont immenses.

Le sidérurgiste chinois Baosteel s'efforce ce jeudi de faire cesser les spéculations sur la possibilité qu'il lance une contre-offre sur le groupe minier Rio Tinto, expliquant manquer des liquidités nécessaires. Dans une interview accordée au journal Shanghai Securities News, le président de Baosteel, Xu Lejiang, a démenti des propos que lui avait attribués mardi le quotidien 21st Century Business Herald selon lesquels son groupe envisageait une offre sur l'anglo-australien Rio Tinto, actuellement convoité par son grand rival, BHP Billiton.

"Je n'ai pas dit cela. C'est une invention de ce média", a confié le patron de Baosteel au Shanghai Securities. Cette dénégation a été relayée par le journal officiel de la Bourse chinoise, le China Securities Journal. Dans le 21st Century Business Herald, Xu Lejiang soulignait que le véhicule coté de son entreprise, Baoshan Iron & Steel, était prêt à débourser au moins 200 milliards de dollars pour prendre le contrôle de Rio Tinto. A ce jour, BHP Billiton propose une offre à 100% en actions valorisant Rio Tinto autour de 125 milliards de dollars. La direction de Rio Tinto a pour l'heure rejeté cette approche.

La prise de contrôle de Rio Tinto par un groupe venu de Chine serait de nature à déclencher une véritable polémique en Australie, alors que le pays vient d'élire un nouveau Premier ministre travailliste en la personne de Kevin Rudd. "Je ne vois pas comment Baosteel pourrait avoir la moindre chance de passer à travers les mailles du filet d'une enquête australienne sur les investissements étrangers", avance Gaven Wendt, analyste mines chez Fat Prophets, cité par Reuters.

En 2000, Canberra avait bloqué le rachat d'une société pétrolière australienne, Woodside Petroleum, par la compagnie anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell, arguant de la nécessité de protéger les intérêts économiques nationaux. Si BHP a pu fusionner avec le sud-africain Billiton en 2001, c'est parce qu'il s'est engagé à maintenir son siège social en Australie et à garder l'action du groupe cotée à la Bourse de Sydney.

L'intérêt des Chinois pour le sidérurgiste Rio Tinto s'explique aisément, l'Australie détenant les réserves de charbon considérées comme parmi les plus élevées au monde.

Un rapprochement entre Rio Tinto et BHP Billiton donnerait naissance à un géant de 350 milliards de dollars de capitalisation qui contrôlerait 27% du marché mondial du minerai de fer. Le nouvel ensemble deviendrait également un acteur de tout premier plan sur les segments du charbon, du cuivre, de l'uranium et des diamants.

Fin novembre, un responsable de la fédération chinoise du fer et de l'acier s'était inquiété de la perspective d'un rachat de Rio Tinto par BHP et il avait confié à la presse que le mariage aboutirait à une situation de monopole.

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mercredi 5 décembre 2007

L'opérateur BT se renforce en Asie grâce à l'acquisition du singapourien Frontline


L'opérateur britannique BT vient d'annoncer ce mercredi dans un communiqué l'acquisition de Frontline Technologies Corporation, une société singapourienne de services télécoms, pour environ 202 millions de dollars singapouriens (95 millions d'euros). L'occasion pour le groupe de se renforcer en Asie-Pacifique.

Le groupe BT vient de conclure un accord avec la société singapourienne Frontline en vue d'acquérir l'ensemble de son capital. Le montant de la transaction s'élève à 202 millions de dollars de Singapour, soit 29% de plus que la capitalisation boursière de Frontline vendredi dernier. Ce prix équivaut à 0,245 dollar singapourien par action Frontline, soit une prime de 33,9% par rapport au cours mensuel moyen de l'entreprise.

Le communiqué rajoute que plusieurs actionnaires se sont déjà engagés à apporter à BT 41% du capital de Frontline, dont l'équipe dirigeante restera en place.

BT se félicite de cette acquisition qui va lui permettre de renforcer ses services de télécommunications et de conseils informatiques en Asie-Pacifique. Zone dans laquelle le groupe ne réalise qu'à peine 1% de son chiffre d'affaires. Grâce à Frontline et les 5.000 personnes qu'elle emploie dans neuf pays, BT va ainsi pouvoir toucher ces marchés clés tels que la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie et les Philippines. Mais pas en terme de croissance de revenus mais en terme de rayonnement industriel. Le directeur de la division "Global Services" de BT, François Barrault, interrogé par LaTribune.fr, insiste bien sur la stratégie industrielle d'une telle acquisition: "Il faut permettre à nos grands clients présents partout dans le monde d'accéder via de multiples partenaires à notre technologie et nos services". Ainsi toujours selon lui, "Frontline va apporter à BT de nouveaux contrats majeurs en Asie et BT va pouvoir offrir aux clients de Frontline la totalité de sa gamme de produits et services". Forte de L'axe majeur est ainsi d'offrir une plate-forme de croissance.

De son côté, Steve Ting, le président et fondateur de Frontline, salue aussi cette opération qui constitue un moteur de croissance pour son entreprise. "Quand une entreprise atteind une taille critique, il est souvent nécessaire de s'adosser à un gros groupe pour se développer davantage", explique François Barrault.

Par ailleurs, Frontline négocie en parallèle avec son partenaire indien Accel, pour acquérir 9% supplémentaires du capital de leur coentreprise indienne Accel Frontline, dont il détient déjà 42%.

Sujette à de fortes spéculations depuis trois séances, l'action Frontline, suspendue de cotation mardi, affiche ce mercredi un niveau record à 0,230 dollar de singapour, en hausse de 7,14%.

Les investisseurs ont aussi salué l'opération côté britannique puisque le titre BT Group a gagné 3,58% à la Bourse de Londres dans un marché en hausse de plus de 2%.

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Acquisitions, investissements et mouvements chez ArcelorMittal

Le leader mondial de l'acier rachète le distributeur de produits sidérurgiques britannique NSD. Il prévoit aussi des acquisitions en Inde. Le groupe verra partir son président Joseph Kinsch en mai prochain. Il sera remplacé par Lakshmi Mittal lui-même.

Cela bouge chez ArcelorMittal. Le leader mondial de l'acier a annoncé ce mardi l'acquisition, pour un montant non dévoilé, du distributeur de produits sidérurgiques britannique NSD, "afin de renforcer sa présence commerciale" en Grande-Bretagne. NSD, spécialisé dans la vente de poutrelles lourdes et de tubes, réalise 89 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Cette opération européenne , zone où le groupe réalise 38% de son chiffre d'affaires - n'est qu'un des nombreux fer au feu du groupe dirigé par l'homme d'affaires britannique d'origine indienne Lakshmi Mittal. Ce dernier, dans un entretien au journal espagnol Gaceta de los Negocios, dit être en train d'étudier plusieurs acquisitions en Inde - où "nous n'avons pratiquement plus aucune possibilité de croissance organique" - afin "de participer au processus de croissance de ce pays".

Au Brésil aussi, le groupe est très actif. Il a annoncé récemment vouloir y investir dans les prochaines années pas moins de cinq milliards de dollars soit près de 3,5 milliards d'euros. Il y rachète également les minoritaires de l'ex filiale locale cotée en Bourse d'Arcelor, Inox Arcelor (dont il détient déjà 57% soit 96% des actions ordinaires et 36% des actions de préférence), ce qui doit l'amener à débourser encore 3,2 milliards de reals soit 1,78 milliard de dollars ou 1,2 milliard d'euros.

Enfin, ArcelorMittal a annoncé lundi que son président, Joseph Kinsch, démissionnera après la tenue de la prochaine assemblée générale, le 13 mai 2008. C'est Lakshmi Mittal lui-même qui reprendra le poste, soulignant ainsi sa totale main-mise sur le groupe comme le craignaient avant d'être rachetés les dirigeants d'Arcelor quand ils combattaient l'offre hostile de Mittal.

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Le chinois Baosteel envisage une contre-offre géante sur Rio Tinto

Le sidérurgiste chinois veut contrer le numéro un du secteur minier BHP Billiton qui a lancé une offre de 125 milliards de dollars sur son concurrent australien. Baosteel pourrait proposer plus de 200 milliards de dollars pour racheter Rio Tinto.

Rebondissement dans le dossier Rio Tinto. Alors que le groupe minier anglo-australien est au centre de tous les regards depuis l'offre de son concurrent et compatriote BHP Billiton, les marques d'intérêts d'autres groupes se font désormais jour. Le numéro un chinois de la sidérurgie Baosteel envisagerait ainsi de faire une contre-offre sur Rio Tinto.

"Nous envisageons (une offre). Il y a une très grande possibilité que le projet d'offre se poursuive", a déclaré le PDG du groupe Xu Lejian dans un entretien au 21st Century Business Herald, en soulignant qu'il était important pour Baosteel d'avoir ses propres mines.

Et le groupe chinois place la barre haute. Baosteel envisage ni plus ni moins une offre à plus de 200 milliards de dollars. "200 milliards ne sera sans doute pas suffisant", estime ainsi le PDG du sidérurgiste chinois.

Une proposition bien supérieure à celle de BHP, toute en titres, qui est évaluée à 125 milliards de dollars.


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lundi 3 décembre 2007

CMA CGM rachète la compagnie américaine US Lines

Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé. US Lines est déjà partenaire d'ANL, filiale du groupe de transport maritime français.

Troisième armateur mondial , le grand groupe de transport maritime français CMA CGM annonce ce lundi avoir conclu un accord portant sur l'acquisition, pour un montant non divulgué, de la compagnie maritime californienne US Lines basée à Santa Ana. Cette dernière, composée de cinq sociétés, enregistre un chiffre d'affaires 2007 de 145 millions de dollars soit une centaine de millions d'euros avec sept navires et 113 salariés.

CAM CGM connait bien US Lines car ce dernier est un partenaire d'ANL, filiale du groupe français. Les deux compagnies opèrent actuellement une flotte de huit navires entre la côte ouest des Etats-Unis, Hong Kong et la zone Australie-Nouvelle-Zélande.

CMA CGM précise que "les deux lignes continueront de fonctionner sous leurs propres marques et le management des équipes d'USL restera inchangé". Cette acquisition vise à renforcer ANL en s'appuyant sur "la complémentarité des deux compagnies" souligne l'acheteur.

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Randstad rachète Vedior pour 3,5 milliards d'euros

Les deux groupes néerlandais avaient annoncé vendredi être en pourparlers. Leur mariage doit créer le deuxième acteur mondial du travail temporaire

Les cartes viennent d'être rebattues, dans le secteur du travail temporaire. L'américain Manpower, numéro deux mondial du secteur derrière le suisse Adecco, va perdre sa place, au profit d'un nouvel ensemble composé des néerlandais Randstad et Vedior qui avaient annoncé vendredi être en pourparlers.

Randstad, troisième société de travail temporaire au monde, annonce ce lundi le rachat de Vedior, numéro quatre du secteur, pour 3,5 milliards d'euros à raison de 20,19 euros par titre Vedior. Cela débouchera sur la création d'un groupe fort de 16 milliards d'euros de chiffre d'affaires environ.

Un tel rapprochement permettra à Randstad de profiter de la forte présence de Vedior sur le marché français, ce qui contrebalancera l'essoufflement de sa propre activité sur d'autres marchés. Comme les Pays-Bas, où Randstad réalise un tiers environ de son chiffre d'affaires. Ou l'Allemagne, deuxième marché du groupe : au troisième trimestre 2007, Randstad a vu son bénéfice net chuter de 7,3 %, en raison du ralentissement de ses ventes sur le marché allemand. Autre complémentarité, Vedior est spécialisé sur le placement de cadres, alors que Randstad est plus axé sur le recrutement de "cols bleus."

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dimanche 2 décembre 2007

Le titre Northern Rock s'envole, Virgin désigné candidat favori pour la reprise

Le groupe Virgin de Richard Branson vient d'être désigné comme candidat favori au rachat de la banque britannique en difficulté Northern Rock qui retrouve du coup des couleurs en Bourse. Le consortium formé par Virgin devrait immédiatement rembourser 11 milliards de livres sur le montant estimé de 25 milliards (34,8 milliards d'euros) emprunté à la Banque d'Angleterre par l'établissement de Newcastle.

Le dossier Northern Rock est en passe d'être bouclé. Le groupe Virgin, propriété de Richard Branson vien d'être désigné comme candidat favori au de la banque britannique en difficulté Northern Rock. Cette annonce a fortement rassuré le marché puisque le titre regagnait plus de 50% en milieu de matinée à 135 pence l'action. Vers midi la hausse s'établissait à +28,75% soit 110,6 pence l'action.

Un beau rebond à comparer avec le cours de clôture de vendredi à 85,9 pence. Cette nouvelle valorisation pourrait cependant poser problème. Selon le Sunday Times, d'hier, le consortium emmené par Virgin lancerait une offre sur Northern Rock à un prix compris entre 20 et 40 pence si son offre était retenue. Un prix bien loin des derniers cours de Northern Rock.

Le consortium de Virgin, qui prévoit de rebaptiser Northern Rock "Virgin Money" une fois la reprise effective, réunit l'assureur américain AIG, le spécialiste des rachats d'entreprises WL Ross, le fonds d'investissement Toscafund et le groupe de Hong Kong First Eastern. Ce consortium prévoit d'injecter 1,3 milliard de livres de capitaux frais. La moitié de ce montant sera apporté par le consortium lui-même et l'autre moitié proviendra d'une augmentation de capital réservée aux actionnaires actuels de la banque au prix unitaire prévu de 25 pence l'action.

Le consortium formé par Virgin devrait immédiatement rembourser 11 milliards de livres sur le montant estimé de 25 milliards (34,8 milliards d'euros) emprunté à la Banque d'Angleterre par l'établissement de Newcastle, précisait un peu plus tôt une source proche du dossier à l'Agence Reuters. Virgin rembourserait l'intégralité du prêt avant de payer les actionnaires de Northern Rock.

Parmi les autres candidats potentiels à la reprise de la banque figurent un consortium américain constitué du groupe d'investissement Cerberus et de la société de crédit à la consommation GMAC.

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General Motors toujours prêt à négocier une alliance avec le malaisien Proton

Le gouvernement malaisien a mis fin aux discussions avec Volkswagen et General Motors (GM) la semaine dernière en faisant valoir que Proton avait la possibilité de se redresser et de redevenir rentable tout seul, sans l'aide d'un groupe mondial.

General Motors est toujours prêt à investir dans le constructeur malaisien Proton. Une façon de faire passer le message aux autorités malaisiennes qui, la semaine dernière, ont rompu les négociations avec Volkswagen et GM, en faisant valoir que Proton avait la possibilité de se redresser et de redevenir rentable tout seul, sans l'aide d'un groupe mondial.

"Il ne faut jamais dire jamais. Entre temps, les choses ont évolué", fait valoir Steve Carlisle, responsable des activités de GM en Asie du Sud-Est, lors du lancement d'une nouvelle Chevrolet en Malaisie. "Quand nous parlerons à nouveau, les choses auront sans doute un peu plus évolué", ajoute ce dernier. "Il nous faudra alors comprendre quelles sont les conditions, ce qui peut être envisageable et ce qu'est vraiment la situation. Alors nous ferons un nouveau point à ce moment-là", poursuit-il.

Proton a perdu le quart de sa valeur en Bourse depuis l'annonce par le gouvernement malaisien le 20 novembre du souhait de Proton de se redresser par ses propres moyens. La part de marché de Proton a été divisée par plus de deux depuis les années 1990 pour tomber à 30%.

GM produit quelque neuf millions de voitures par an et Volkswagen 5,7 millions, contre 100.000 pour Proton, dont 21.000 sont exportées. Proton a noué des alliances avec les constructeurs chinois et japonais mais sans lien capitalistique. Le marché se demande si le gouvernement malaisien ne va pas maintenant se tourner vers un partenaire local pour aider Proton. Certains pensent à DRB-Hicom ou à Naza, deux groupes qui assemblent et vendent des marques étrangères en Malaisie.

"S'il y avait une possibilité et si le gouvernement nous permet d'avoir la possibilité, naturellement, nous serions enchantés de voir à quel niveau nous pourrions participer", a d'ailleurs déclaré le président de DRB Mohd Khamil Jamil. "Ce devra être une situation gagnant-gagnant", prévient-il.

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Les réseaux en ligne Viadeo et Tianji fusionnent

Les sociétés francaise et chinoise décident de s'unir pour conquérir le marché du réseau social professionnel.

Un Facebook pour les pro! Les perspectives offertes par le gigantesque marché chinois n'ont pas échappé à Viado, la plate-forme de réseau social en ligne pour les professionnels. De fait, parce qu'il reste compliquer de créer ou de racheter une entreprise chinoise, Viadeo et son homologue chinoise Tianji qui comptent respectivement 1,8 million d'abonnés en France et en Europe et 1,2 en Chine ont simplement décidé d'unir leurs forces pour tenter de devenir l'un des leaders mondial du secteur des réseaux en ligne.

*Cette fusion doit permettre de partager nos produits, d'échanger nos technologies ainsi que nos fichiers clients. Elle ouvre egalement de nouvelles opportunités commerciales", explique Derek Ling, le president de Tianji.

Pour Dan Serfaty, le président fondateur de Viadeo, qui accompagne la délégation d Ubifrance (Agence conseil en développement international) à Pekin - parallèlement à la visite officielle de Nicolas Sarkozy -, outre les perspectives commerciales qu'il laisse présager, ce rapprochement "permet egalement de construire un pont supplémentaire entre la France et la Chine".

Fabien Piliu, envoyé spécial à Pekin

Morgan Stanley s'invite au capital de Pernod Ricard et de Valeo

La banque américaine Morgan Stanley détient 6,54% du capital et 5,93% des droits de vote du groupe français de vins et spiritueux Pernod Ricard, annonce ce vendredi l'Autorité des marchés financiers (AMF). La banque d'affaires américaine a également franchi le seuil des 5% du capital et des droits de vote de l'équipementier automobile Valeo.


Pernod Ricard, numéro deux mondial des spiritueux et encore propriété de la famille Ricard, vient d'accueillir un nouvel actionnaire dans son capital. Selon un avis publié vendredi par l'Autorité des marchés financiers (AMF), la banque américaine Morgan Stanley détient 6,54% du capital et 5,93% des droits de vote du groupe français de vins et spiritueux.

Morgan Stanley a déclaré dans un courrier à l'AMF avoir franchi "indirectement en hausse, le 14 novembre, le seuil de 5% du capital et des droits de vote de Pernod Ricard", en détenant 7,17 millions d'actions. Au cours de l'action Pernod Ricard à la Bourse de Paris vendredi, cette participation équivaut à un peu plus d'un milliard d'euros.

L'opération a été réalisée par plusieurs groupes de Morgan Stanley. Morgan Stanley and Co International a pris 2,31% du capital, Morgan Stanley Luxembourg 0,02%, MSDW Equity Finance Services Cayman 0,16%, Morgan Stanley Equity Finance Danemark 0,87% et Morgan Stanley Incorporated 3,19%.

Il est vrai que le capital de Pernod Ricard est très éclaté: Au 19 septembre, la famille Ricard possédait, via la société Paul Ricard, le capital le plus élevé, à 10,68% pour 17,09% de droit de vote. Le Groupe Bruxelles Lambert, holding de l'homme d'affaires belge Albert Frère, détenait la deuxième plus forte participation (6,17%), suivi de la société néerlandaise Kirin International Finance (3,7%), le fonds américain Franklin Ressources (3,87%) et la Caisse des dépôts et consignations (3,35%). Environ 58% du capital est coté à la Bourse.

De même, la banque d'affaires américaine a franchi le seuil des 5% du capital et des droits de vote de Valeo, comme l'annonce ce vendredi l'Autorité des marchés financiers.

Dans un courrier du 22 novembre, Morgan Stanley indiquait détenir indirectement 4.064.070 actions Valeo, soit 5,20% du capital et 5,10% des droits de vote, le 16 novembre après l'acquisition de titres de l'équipementier automobile.


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samedi 1 décembre 2007

AT&T pourrait faire une offre sur EchoStar avant la fin de l'année

Le géant américain des télécoms pourrait profiter du passage à vide boursier actuel d'Echostar pour lancer des négociations sur le prix d'un éventuel achat.

Les rumeurs se renforcent sur un possible rachat de Echostar par AT&T. Selon l'hebdomadaire financier Barron's dans sa dernière édition, le géant américain des télécoms s'efforcerait d'élaborer avant la fin de l'année une offre de rachat sur l'opérateur de télévision par satellite.

AT&T pourrait en effet profiter de son passage à vide boursier d'Echostar dont l'action a chuté de 24% en un mois. Une baisse qui pourrait faciliter les discussions sur le prix d'un éventuel rachat, selon le journal.

L'hebdomadaire précisé également que dans le passé, AT&T passe pour avoir déjà offert 65 dollars par action alors qu'EchoStar exigeait 75 dollars.

En tout cas l'opération alimente les spéculations du marché depuis plusieurs mois. Le rachat d'Echostar par AT&T permettrait en effet à l'opérateur de télécommunications de développer son offre dans la vidéo et de mieux rivaliser avec les câblo-opérateurs.

Vendredi, Citigroup a relevé sa recommandation sur EchoStar de "conserver" à "acheter", arguant d'une valorisation intéressante et estimant à 65% la probabilité d'un rachat du groupe par AT&T d'ici un an. Sur le Nasdaq, l'action EchoStar a fini vendredi à 39,83 dollars, valorisant le groupe autour de 8,3 milliards de dollars selon les données Reuters.

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Veolia rachète Bartin Recycling

La division Veolia Propreté du groupe français a annoncé avoir signé un accord en vue de l'acquisition de son homologue Bartin Recycling. Le montant de l'opération n'a pas été communiqué.

Le groupe français spécialiste des services à l'environnement et à l'énergie Veolia, via sa division de gestion des déchets de Veolia Propreté, a annoncé ce lundi avoir signé un accord pour racheter Bartin Recycling, le numéro 3 français du recyclage et de la valorisation des ferrailles et métaux. Le montant de l'opération n'a pas été communiqué.

Selon Veolia, cette acquisition s'inscrit dans la stratégie de la division Veolia Propreté de "faire du déchet une ressource" et de continuer à développer son activité de gestion des déchets vers le marché du recyclage. Cette acquisition devrait ainsi faire passer la capacité de valorisation de métaux de Veolia Propreté en France de 250.000 à plus d'un million de tonnes par an.

Spécialisé dans la collecte et la valorisation des déchets d'industries, Bartin Recycling Group a réalisé un chiffre d'affaires de 249 millions d'euros en 2006 et recycle 780.000 tonnes de métaux par an. De son côté, Veolia Propreté a réalisé un chiffre d'affaires 2006 de 7,4 milliards d'euros.

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Rio Tinto pourrait riposter à BHP Billiton avec une contre-offre

Selon le Wall Street Journal, le groupe anglo-australien étudierait une offre de rachat de son compatriote et concurrent qui le convoite.

Va-t-on assister à une variante de l'arroseur arrosé dans le secteur minier entre deux géants anglo-australiens ? Le numéro deux mondial (ou trois selon les classements avec le brésilien CVRD) Rio Tinto pourrait lancer une contre-offre sur le leader BHP Billiton, selon le Wall Street Journal.

Or, BHP Billiton vient de proposer de racheter Rio Tinto avec trois de ses actions pour une Rio Tinto, soit un montant d'opération d'environ 150 milliards de dollars pour créer un géant de plus de 350 milliards de capitalisation boursière. Mais Rio Tinto a dit non, estimant le prix insuffisant.

Rio Tinto pourrait présenter sa stratégie de défense lors d'une série de rencontres avec des investisseurs prévues le 26 novembre.

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Le fonds d'Abou Dhabi renfloue AMD pour 608 millions de dollars

Mubadala Development, le véhicule d'investissement d'Abou Dhabi, a pris une part de 8,1% dans le fabricant de semi-conducteurs AMD. L'opération, d'un montant de 608 millions de dollars, doit être soumise à l'analyse des autorités américaines.

Mubadala Development, le véhicule d'investissement d'Abou Dhabi, a annoncé ce vendredi 16 novembre avoir pris une participation de 8,1% dans le fabricant américain de semi-conducteurs AMD, numéro deux mondial du secteur. Le montant de l'achat n'a pas été dévoilé, mais AMD a indiqué auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission, le gendarme de la Bourse américaine ) jeudi 15 novembre qu'il allait vendre jusqu'à 700 millions de dollars d'actions.

L'investissement a été effectué à travers Mubadala Development, un fonds à capitaux public, qui a acquis 49 millions d'actions nouvellement émises pour 12,70 dollars, pour un total de 622 millions. Après remboursements de frais à Mubadala d'environ 14,6 millions, AMD recevra 608 millions. Le groupe a indiqué qu'il utiliserait ces fonds notamment pour la recherche et l'innovation.

Cette annonce intervient alors qu'AMD a publié au quatrième trimestre 2006/2007 une nouvelle perte, la quatrième consécutive. Selon le Financial Times, cette opération devrait être attentivement analysée par les autorités de contrôle des investissements étrangers, car l'activité d'AMD est considérée comme étant stratégique.

Mubadala Development n'en est pas à son premier investissement aux Etats-Unis. Le groupe a acquis en septembre 2007 une part de 7,5% d'action sans droit de vote dans le fonds Carlyle pour 1,35 milliard de dollars.

Par ailleurs, le fonds d'investissement d'Abou Dhabi continue d'avancer ses pions sur l'échiquier international, et serait en discussions avec EADS pour fabriquer des éléments d'avions en composite à Abou Dhabi, selon le quotidien de Dubaï Gulf News.

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Grosse acquisition sud américaine pour Nexans

Nexans annonce la signature d'un accord cadre portant sur l'acquisition de la totalité des activités câbles du groupe chilien Madeco, leader de ce secteur en Amérique du Sud. En échange Madeco va détenir 9% du capital de Nexans.

Nexans annonce ce matin la signature d'un accord cadre portant sur l'acquisition de la totalité des activités câbles du groupe chilien Madeco, leader de ce secteur en Amérique du Sud. Cette acquisition, qui devrait être bouclée courant troisième trimestre 2008, sera rémunéré par 2,5 millions d'actions et une composante cash/reprise de dette qui représentera 422 millions de dollars (287 millions d'euros).

Au cours de clôture de Nexans du 14 novembre 2007 de 101,67 euros, la valeur d'entreprise totale sera d'environ 822 millions de dollars (559 millions d'euros). L'opération dégagera un goodwill d'acquisition d'environ 380 millions de dollars (environ 260 millions d'euros). Madeco détiendra alors environ 9% du capital de Nexans (sur la base de 28,1 millions d'actions), qu'il s'engage à ne pas céder dans les 12 mois suivant la réalisation de la transaction.

Le conseil d'administration de Nexans convoquera une assemblée générale extraordinaire des actionnaires début 2008 pour approuver l'augmentation de capital et la nomination comme administrateur d'un représentant du groupe Madeco.

Le groupe Madeco a réalisé en 2006, dans ses activités câbles, un chiffre d'affaires à cours des métaux courants de 672 millions de dollars (457 millions d'euros) dans les trois segments essentiels que sont les câbles d'infrastructures, industriels et du bâtiment (et plus marginalement les fils conducteurs). La croissance organique de ces métiers a été de 12% annuels en volume sur la période 2004/2006. Au 1er semestre 2007, cette activité était réalisée principalement au Brésil (43%), marché le plus important d'Amérique du Sud, au Chili (28%), au Pérou (18%), en Argentine (6 %) et en Colombie (5%).

Dans l'ensemble de ces pays, Madeco occupe une position de leader au travers de marques commerciales à forte notoriété, souligne Nexans. Madeco a dégagé un EBITDA de 43 millions de dollars au premier semestre 2007 (29 millions d'euros), soit un taux de 10,6% sur ventes à cuivre courant.

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EADS: le Qatar discute toujours d'une entrée au capital

Louis Gallois, le président du groupe de défense et d'aéronautique européen a confirmé dans la presse que le fonds d'investissement qatari et la direction étaient toujours en discussion quant à une éventuelle entrée au capital d'EADS. Par ailleurs, les contrats continuent de tomber pour la filiale Airbus au salon aéronautique de Dubaï.

Au lendemain des deux fastes journées (dimanche et lundi) d'Airbus au salon aéronautique de Dubaï, Louis Gallois s'est exprimé ce mardi sur l'entrée au capital d'EADS du fonds d'investissement souverain du Qatar dans le quotidien Emirates Today. Selon le président du groupe européen, des discussions seraient toujours en cours sur une éventuelle entrée au capital d'EADS du Qatar Investment Authority.

"Ils discutent toujours avec nous mais je ne se suis pas sûr qu'il s'agira d'une participation importante", a ainsi expliqué Louis Gallois au journal, ajoutant: "Nous serions plus que satisfaits si Dubai voulait davantage (de) notre flottant".

En mars dernier, le fonds quatari avait annoncé être intéressée par l'achat éventuel d'une participation susceptible d'atteindre 10% dans EADS dans le cadre de la diversification de ses investissements. Le fonds souverain avait fait savoir également qu'il détenait 7% du capital de Lagardère, actionnaire de référence français d'EADS.

Il a parallèlement investi dans un fonds géré par Dubai International Capital qui a annoncé en juillet avoir acquis 3,12% d'EADS.

Nouvelles commandes pour Airbus au salon de Dubaï
Après avoir enregistré des commandes record dimanche et lundi, l'avionneur européen enregistre de nouveaux contrats ce mardi. La compagnie publique Oman Air a passé commande de cinq exemplaires de l'Airbus A330, tandis que la compagnie aérienne Yemenia annonce également une commande de 10 Airbus A350, d'un montant de deux milliards de dollars au prix catalogue.

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Deux groupes indiens intéressés par la reprise de Jaguar et Rover

Les constructeurs indiens Tata Motors et Mahindra & Mahindra allié au fonds d'investissement Apollo sont bien partis pour parvenir à la troisième phase de l'appel d'offres. Le fonds One Equity Partners a également fait une offre de reprise à Ford.

Selon une source proche du dossier qui s'est confiée à l'Agence Reuters, le constructeur automobile américain Ford aurait réduit à trois le nombre de dossiers qu'il étudie en vue de la reprise de ses marques européennes haut de gamme Jaguar et Land Rover.

Sur ces trois offres, deux émanent de groupes indiens, à savoir celles des constructeurs indiens Tata Motors et Mahindra & Mahindra (partenaire de Renault en Inde pour la Logan) allié à l'occasion au fonds d'investissement Apollo. Selon les déclarations de la source , les "deux groupes indiens sont bien partis pour parvenir à la troisième phase de l'appel d'offres". Serait également en piste, le fonds One Equity Partners, société spécialisée dans le rachat d'entreprises et financée par la banque d'affaires américaine JP Morgan.

Ce n'est pas la première fois que l'indien Tata est évoqué dans ce dossier. Début novembre la presse anglaise le donnait déjà comme favori pour la reprise de Jaguar et de Rover. Ford veut conclure la vente de ses deux filiales britanniques, Jaguar et Land Rover, " d'ici deux mois ", selon les déclarations de John Fleming, président de Ford Europe, dans un entretien au journal espagnol El Mundo. Considéré comme le plus vulnérable des " Big Three " américains, avec une perte de 770 dollars par véhicule l'an dernier, Ford a un impérieux besoin d'argent frais.

Après avoir repris Jaguar en 1989 pour 2,5 milliards de dollars et Land Rover en 2000 pour 2,7 milliards, le groupe de Dearborn doit donc céder ses bijoux de famille, avec une énorme moins-value à la clé. Les deux marques sont évaluées ensemble à 1,3-1,5 milliard de dollars à peine. Le groupe n'a jamais pu rentabiliser Jaguar. La célèbre firme anglaise a pourtant renouvelé sa gamme avec des véhicules de qualité. Son outil industriel a été modernisé. Mais, malgré d'énormes investissements, la production de Jaguar ne devrait pas dépasser les 60.000 unités cette année, contre plus de 200.000 escomptées.

Spécialiste des 4x4, Land Rover est en meilleure posture. La firme devrait dépasser pour la première fois le cap des 200.000 ventes cette année. Mais sa rentabilité demeure insuffisante, avec des plates-formes disparates et une qualité encore à améliorer.

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Schlumberger échoue à racheter Eastern Echo mais veut rester au capital

Le groupe de parapétrolier a du annoncer l'échec de son OPA hostile de 472 millions d'euros sur son concurrent norvégien après n'avoir acquis que 41%. En gardant ses titres, il reste toutefois en position de force face à CGG Veritas, qui a annoncé lundi avoir acquis 12,7 % d'Eastern Echo.

Nouveau tournant dans la bataille pour le contrôle d'Eastern Echo. Le groupe parapétrolier Schlumberger a annoncé ce mardi que son offre hostile de 472 millions d'euros sur le norvégien avait échoué, n'ayant recueilli que 41% des titres contre 50,1% au moins attendu.

Le groupe franco-américain, un des leaders mondiaux des données sismiques avec sa filiale WesternGeco, offrait 12 couronnes (1,52 euro) par action, un prix jugé trop faible par la direction Eastern Echo qui avait rejeté les avances de son concurrent.

Schlumberger a cependant annoncé dans un communiqué à la Bourse d'Oslo qu'il conserverait tous les titres apportés à son offre. Or lundi, son concurrent CGG Veritas annoncait de son côté avoir acquis 12,67% d'Eastern Echo pour 55,2 millions d'euros.

Les deux candidats rivaux au rachat du norvégien se retrouvent donc dans une nouvelle situation d'affrontements, Schlumberger restant en position de force et ce malgré l'échec de son OPA. Ses 41% lui permettent en effet de mettre des bâtons dans les roues de CGG Veritas si celui-ci espère à terme prendre le contrôle d'Eastern Echo.

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La finance chinoise se renforce en Europe avec l'entrée de Ping An Insurance dans Fortis

Cet investissement de 1,8 milliard d'euros permet à la firme chinoise de devenir le principal actionnaire de Fortis. C'est aussi la plus grosse acquisition réalisée à l'étranger par une compagnie d'assurance chinoise. La China Development Bank était déjà entrée récemment au capital de Barclays.

C'est la surprise du jour dans le secteur financier au chapitre de la mondialisation : un assureur vie chinois, Ping An Insurance, numéro deux sur ce secteur dans son pays et détenue à 17% par le géant bancaire britannique HSBC, annonce ce jeudi avoir acquis 4,2% du grand bancassureur belgo-néerlandais Fortis.

Fortis vient de s'illuster en particpant au consortium comprenant aussi Royal Bank of Scotland et l'espagnole Santander qui a racheté la grande banque néerlandaise ABN Amro, convoitée à l'origine par la britannique Barclays (dont, autre signe de cette percée de la finance chinoise en Europe, la China Development Bank a pris 3,1% pour 2,2 milliards d'euros et serait monté à 7,7% pour 7,6 milliards d'euros si Barclays avait racheté ABN Amro).

Cet investissement de 1,8 milliard d'euros permet à la firme chinoise de devenir le principal actionnaire de Fortis. C'est aussi la plus grosse acquisition réalisée à l'étranger par une compagnie d'assurance chinoise. Ping An précise avoir acquis sa participation de 95 millions d'actions au cours des derniers mois au prix moyen de 19,05 euros pièce. Fortis se négocie en Bourse actuellement autour de 18 euros par action.

Il ne s'agit apparemment pas d'une opération hostile. L'assureur chinois dit en effet qu'il avait averti Fortis de ses intentions. Son directeur général, Louis Cheung, siégera même au conseil du groupe belgo-néerlandais. Le cours de Ping An a bondit deplus de 6% sur la Bourse chinoise grâce à cette annonce.

La finance chinoise, en pleine forme avec des banques qui sont entrées en Bourse ces derniers mois et ont pris les premières places mondiales en terme de capitalisation boursière aux côtés des Citigroup, Bank of America ou HSBC justement, n'hésite donc plus à sortir de ses frontières.

Le mois dernier, la première banque chinoise, l'Industrial and Commercial Bank of China , a acquis 20% de la banque sud-africaine Standard Bank pour 5,6 milliards de dollars soit 3,8 milliards d'euros. C'est la plus grosse acquisition à ce jour effectuée par une banque commerciale chinoise.

En mai, le nouveau fonds d'investissement souverain mis sur pied par la Chine est entré pour trois milliards de dollars au tour de table du fonds de capital-investissement américain Blackstone qui vient d'entrer en Bourse.

L'annonce de l'investissement dans Fortis a fait bondir de près de 9% le cours de Ping An. En fin de séance, le titre se négociait en hausse de 6,2%.


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Sanofi Aventis signe un contrat de collaboration avec Regeneron et passe à 19% du capital


Le groupe pharmaceutique français et le laboratoire américain se sont mis d'accord sur un contrat de collaboration portant sur la recherche d'anticorps thérapeutiques. Dans le cadre de cet accord, Sanofi-Aventis va également porter à 19% sa participation dans Regeneron contre 4% actuellement.

Le laboratoire français Sanofi Aventis a annoncé ce jeudi avoir signé un contrat de collaboration avec le groupe américain de biotechnologies Regeneron dans la recherche, afin de développer et commercialiser des anticorps thérapeutiques.

Dans le cadre de cet accord, le groupe pharmaceutique va augmenter sa participation de 4 à 19% dans la société américaine de biotechnologie pour un montant de 312 millions de dollars (12 millions d'actions ordinaires au prix de 26 dollars par action) soit 212 millions d'euros.

Toujours selon l'accord, Sanofi-Aventis va verser à Regeneron 85 millions de dollars et financera jusqu'à 475 millions de dollars en recherche sur les cinq prochaines années. En échange, le groupe français aura une option exclusive de co-développement avec Regeneron des médicaments candidats issus de la collaboration et il pourra exercer une option en vue de prolonger l'accord de recherche jusqu'à trois années supplémentaires.

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