vendredi 31 août 2007

Dopé par l'acquisition de Puma, PPR double son bénéfice net semestriel

Le groupe français de distribution et de luxe PPR a réalisé un bénéfice net de 326 millions d'euros au premier semestre.

Le groupe français de distribution et de luxe PPR a réalisé un bénéfice net de 326 millions d'euros au premier semestre, en hausse de 142,9% sur un an, dopé par l'acquisition de l'équipementier sportif allemand Puma.

"Ces bons résultats confortent donc nos ambitions pour 2007 d'améliorer encore les performances financières du groupe et d'accroître sa création de valeur", a commenté le PDG du groupe, François-Henri Pinault. PPR indique que les résultats du premier semestre ont été principalement tirés à la hausse par l'enseigne Fnac, le conglomérat CFAO et le pôle luxe.

"La Fnac a enregistré une très bonne activité commerciale en France et surtout à l'étranger, ainsi qu'une amélioration de sa rentabilité grâce au produits de haute technologie", a précisé Jean-François Palus, le directeur financier du groupe. Il a ajouté que le groupe de vente à distance Redcats (La Redoute, Verbaudet,...) avait affiché une rentabilité de 4,7%.

Concernant le luxe, Gucci Group continue de bénéficier "d'une bonne conjoncture", a souligné M. Palus. "En revanche, le contexte monétaire est difficile en terme de changes. Mais malgré ce facteur, toutes nos marques de luxe ont réussi à améliorer leur performance, que ce soit en terme de progression des résultats que de rentabilité", a-t-il dit.

PPR a vu son endettement augmenter de 55,5% après l'acquisition de 33,4% du capital de Puma au 30 juin 2007. Actuellement, PPR détient 62,1% de l'équipementier sportif, n'a plus acheté d'action depuis le 17 juillet et "n'a pas l'intention de le faire", selon M. Palus.

latribune.fr

mardi 28 août 2007

General Electric rachète le constructeur tchèque de réacteurs Walter Engines

Le montant n'a pas encore été dévoilé mais General Electric va acquérir Walter Engines, une société tchèque qui produit des réacteurs turbopropulseurs et assure l'entretien de moteurs d'avions.

Le conglomérat américain General Electric (GE) a signé un accord sur l'acquisition, pour un montant non dévoilé, de la société tchèque Walter Engines qui produit des réacteurs turbopropulseurs et assure l'entretien de moteurs d'avions.

Walter Engines, qui emploie quelque 520 personnes, a été vendu par le groupe financier tchèque FF Invest. "Walter Engines va élargir les capacités de GE dans le segment étroit des réacteurs turbopropulseurs", s'est félicité le président de l'unité aéronautique de GE, Scott Donnelly.

Walter Engines, dont le moteur le plus vendu est le M601, équipe près de trente types d'avions différents.

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Singapore Airlines au secours de China Eastern

China Eastern Airlines, troisième compagnie aérienne de Chine, qui est financièrement exsangue, devrait annoncer bientôt l'arrivée de Singapore Airlines (SIA) comme investisseur stratégique en son sein. La compagnie aérienne singapourienne pourrait annoncer bientôt

Ce sont des journaux chinois qui ont annoncé, ce mardi, que Singapore Airlines pourrait voler au secours de China Eastern Airlines en devenant investisseur stratégique en son sein.

La presse chinoise avait déjà affirmé en juin que la China Eastern Airlines avait obtenu l'accord préliminaire des autorités pour cette coopération. Mais, selon le Shanghai Securities News, l'accord a désormais le feu vert final et "China Eastern discute avec SIA des derniers détails" qui pourraient être annoncés dimanche.

Selon des précédentes informations de presse, SIA et la holding publique de Singapour, Temasek (actionnaire principal de SIA), achèteraient 24% de China Eastern. SIA et CEA ont suspendu leur cotation le 22 mai.

Alors que Singapore Airlines est l'une des compagnies phares en Asie, China Eastern a annoncé l'an dernier une perte de 2,78 milliards de yuans (plus de 360 millions de dollars), quand les deux autres grandes, Air China et China Southern Airlines, étaient bénéficiaires.

En juillet, la compagnie a toutefois indiqué s'attendre à un retour aux bénéfices au premier semestre, grâce à l'appréciation du yuan et des meilleurs résultats opérationnels.

Fin 2006, l'entreprise avait une flotte de 205 appareils, quelque 38.400 employés et des actifs totaux dépassant 60 milliards de yuans.

Singapore Airlines est l'une des compagnies aériennes les plus rentables du monde. Elle a presque doublé son bénéfice net annuel à échéance de mars à 2,13 milliards de dollars de Singapour (1,41 milliard de dollars).

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Lagardère Active cède sa filiale Hachette Filipacchi Suède

Mise en vente, la filiale suédoise de Lagardère Active, pôle média du groupe Lagardère, devrait être rachetée par l'éditeur suédois Allers Förlag.

Lagardère Active, pôle média du groupe Lagardère, a annoncé qu'il cédait sa filiale Hachette Filipacchi Suède à l'éditeur suédois Allers Förlag.

Hachette Filipacchi Medias et l'éditeur suédois Allers Förlag sont "en cours de négociation finale en vue de la cession de la filiale suédoise d'Hachette, qui publie notamment Elle, Café et Elle Interiör". L'opération reste soumise à l'approbation du Conseil de la concurrence suédois.

Après la Norvège, en avril dernier, et la Suède, d'autres pays passeront prochainement du mode opérateur en mode licence d'ici fin 2007, selon un plan de rationalisation annoncé en janvier dernier par Didier Quillot, président de Lagardère Active.

Selon Jean de Boisdeffre, président de Hachette Filipacchi Suède et directeur général adjoint de Lagardère Active International, "Allers Förlag dispose d'un savoir faire considérable dans l'édition de presse magazine". De son côté, Martin Hansson, président d'Allers Förlag estime qu'Hachette Filipacchi Suède "complète parfaitement notre portefeuille de magazines".

Hachette Filipacchi Suède emploie 85 personnes et affiche un chiffre d'affaires d'environ 180 millions couronnes (19,2 millions d'euros).

Allers Förlag est le principal éditeur de presse populaire en Suède avec 28 titres, incluant Allers, Aret Runt, Svensk Damtidning, Femina, Mà Bra, Antik & Auktion, Hemmets Veckotidning et Hänt Extra.

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Rio Tinto obtient l'accord des autorités antitrust américaines pour l'achat d'Alcan

Les autorités antitrust américaines ont donné leur accord pour le rachat de l'entreprise canadienne Alcan par l'anglo-australien Rio Tinto.

Le géant minier anglo-australien Rio Tinto, auteur d'une offre d'achat de 38,1 milliards de dollars sur le canadien Alcan, a annoncé lundi avoir obtenu l'approbation des autorités antitrust américaines pour cette acquisition.

"L'obtention de cette approbation et des autres autorisations réglementaires est une condition de l'offre de Rio Tinto visant l'acquisition des actions en circulation d'Alcan", précise la compagnie.

Rio Tinto avait annoncé la semaine dernière avoir réussi à s'assurer auprès des banques plus de 40 milliards de dollars pour financer son offre de rachat de 38,1 milliards sur Alcan.

L'offre de Rio Tinto sur Alcan a cours jusqu'au 24 septembre.

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Fusion Suez-GDF: Gérard Mestrallet lance un ultimatum à Nicolas Sarkozy

Gérard Mestrallet, le PDG de Suez, a lancé un ultimatum à Nicolas Sarkozy à propos de la fusion entre Suez et Gaz de France, le prévenant que Suez pourrait "envisager d'autres options" si aucun accord n'était trouvé avant la fin de la semaine.

Le Financial Times affirme que le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, a écrit à Nicolas Sarkozy pour tenter de débloquer le projet de fusion avec Gaz de France, le prévenant que Suez pourrait "envisager d'autres options" si aucun accord n'est trouvé avant la fin de la semaine.

Selon le quotidien britannique, qui ne cite pas de sources, Gérard Mestrallet a envoyé lundi une lettre au président français pour lui proposer de "transférer les actions possédées par l'Etat dans Suez à GDF", pour permettre de résoudre la différence de valorisation boursière qui bloque la fusion.

Le projet initial de fusion entre les deux groupes prévoit l'échange d'une action Suez contre une action GDF, plus le versement d'un dividende exceptionnel d'un euro par titre aux actionnaires de Suez. Mais le titre Suez valant actuellement plus cher que celui de GDF, cela risque de dissuader les actionnaires de Suez de soutenir l'opération.

Selon le Financial Times, le PDG de Suez indique dans son courrier que si aucune solution n'était trouvée "d'ici la fin de la semaine", son groupe pourrait "envisager d'autres options". L'approbation par la Commission européenne au projet de fusion GDF-Suez expire en effet vendredi, rappelle le journal.

Le quotidien économique ajoute que cette lettre a été approuvée ce week-end par le conseil d'administration de Suez, qui doit se réunir mercredi pour examiner l'avancée du projet. "Les décisions sur le projet de fusion sont prises par le chef de l'Etat, c'est pourquoi nous lui avons écrit. Il faut maintenant que nous ayons des réponses", a indiqué un responsable de Suez, cité par le quotidien.

Lundi soir, à la Bourse de Paris, Suez a clôturé à 38,97 euros et GDF à 33,90 euros. Mardi matin, Suez enregistre la meilleure progression du CAC 40 à l'ouverture, avec une hausse de 0,49% à 38,51 euros. Gaz de France reste quasiment stable (-0,02%) à 33,96 euros.


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lundi 27 août 2007

La Lufthansa réfléchit à une augmentation de sa part dans BMI

La Lufthansa examine la possibilité d'augmenter sa participation dans le transporteur aérien britannique BMI, dont il détient déjà 30% moins une action.

Le patron de la Lufthansa a déclaré dans une interview à paraître lundi dans l'hebdomadaire Wirtschaftswoche que son entreprise examinait la possibilité d'augmenter sa participation dans le transporteur aérien britannique BMI, dont il détient déjà 30% moins une action.

BMI exploite environ 1.700 vols par semaine et détient quelque 12% des créneaux d'atterrissage et de décollage à l'aéroport de Londres-Heathrow. "BMI est une option", a déclaré le président du directoire de la Lufthansa, Wolfgang Mayrhuber.

La compagnie aérienne scandinave SAS cherche à céder les 20% qu'elle détient dans BMI car elle veut se recentrer sur la desserte de l'Europe du Nord.

Sir Michael Bishop, président et fondateur de BMI, en détient 50% plus une action. Mayrhuber a par ailleurs déclaré qu'une consolidation était nécessaire dans l'industrie aéronautique européenne tout en soutenant qu'il était essentiel de conserver un certain nombre de compagnies aériennes.

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Home Depot accepte de vendre HD Supply pour un prix abaissé à 6,22 milliards d'euros

Le rabais est de 18%. La chaîne américaine de bricolage Home Depot a en effet accepté de vendre sa filiale HD Supply pour 8,5 milliards de dollars (6,22 milliards d'euros) à trois fonds acquéreurs, alors que le prix initial était de 10,3 milliards de dollars, soit 7,53 milliards d'euros.

Le Wall Street Journal dimanche affirme que la chaîne américaine de bricolage Home Depot a finalement accepté de vendre sa filiale HD Supply pour 8,5 milliards de dollars à trois fonds acquéreurs, soit un rabais de 18% par rapport au prix initial. La vente avait été convenue en juin dernier avec les fonds Bain Capital, Carlyle et Clayton Dubilier & Rice, pour 10,3 milliards de dollars.

Mais les négociations avaient été rouvertes quand les fonds ont demandé une réduction, et se sont encore plus gâtées quand les banques qui devaient leur prêter l'argent du rachat avaient bloqué l'opération. En quelques mois, la crise du crédit hypothécaire à risques dit "subprime" a en effet fragilisé le secteur du crédit dans son ensemble, et menacé plusieurs opérations de rachat financées par l'emprunt comme celui de HD Supply.

Après d'intenses négociations ces derniers jours, qui ont réuni le gratin de Wall Street, dont les patrons de JP Morgan et Lehman Brothers, James Dimon et Richard Fuld, Home Depot s'est résigné à abaisser son prix, indique le WSJ en citant des sources proches du dossier.

De plus, pour éviter que les banques ne se retirent, le groupe de bricolage a aussi accepté d'apporter des garanties pour une partie des 6 milliards de dollars de crédits que fourniront les banques.

Home Depot, dont l'activité est par ailleurs touchée de plein fouet par le ralentissement du secteur immobilier, compte sur cette vente pour financer un programme de rachat d'actions de 22,5 milliards de dollars soit 16,46 milliards d'euros.

Jusqu'à ces dernières semaines, banques et fonds marchaient main dans la main, profitant tout deux des rachats d'entreprises par endettement, réalisés par les fonds et financés par les banques. Mais la crise des "subprime" a grippé le système. Les banques risquent en effet de devoir revoir en baisse dans leurs livres de comptes la valeur de quantités de crédits, pouvant représenter des milliards de dollars.

Le cas de HD Supply a cristallisé les tensions, car les banques ont à cette occasion cherché à durcir les conditions d'octroi de leurs crédits ou même failli casser leurs accords avec trois de leurs plus prestigieux clients, explique le WSJ. Leur argument était simple: si les fonds pouvaient obtenir une baisse du prix de la part de Home Depot, elles pouvaient de leur côté changer les termes de l'octroi de leurs crédits c'est à dire modifier les accords conclus. Une revendication qui risquait d'empoisonner durablement les relations entre fonds et banques.

Mais toutes les parties ont finalement trouvé un accord, estimant que si la vente de HD Supply capotait, cela plomberait encore plus le marché du crédit et susciterait des doutes sur des opérations en cours, comme le rachat du groupe d'énergie TXU, de l'opérateur téléphonique Alltel ou de la société First Data.

latribune.fr

Fusion en urgence pour tenter d'éviter la faillite d'une banque allemande

Nouvelle étape dans la recomposition du paysage des Landesbanken. Pour éviter la faillite, la banque régionale allemande SachsenLB va passer sous le giron de sa consoeur du Bade-Würtemberg, la LBBW.

La banque régionale allemande SachsenLB va passer sous le giron de sa consoeur du Bade-Würtemberg, la LBBW. Cette fusion en urgence est destinée à éviter la faillite de l'établissement, frappé de plein fouet par la crise des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis.

Comme "mesure immédiate", la LBBW a injecté 250 millions d'euros d'argent frais dans la banque de Leipzig, a déclaré dimanche un porte-parole de l'établissement de Stuttgart. Quant au prix exact de la vente, il sera fixé à la fin de l'année, une fois que LBBW aura pu procéder à un examen plus détaillé des comptes de SachsenLB, a-t-il expliqué.

Ce prix devrait dépasser les 300 millions d'euros, a déjà indiqué le ministre président conservateur (CDU) du Land de Saxe, Georg Milbradt. Son homologue du Bade-Würtemberg, Günther Oettinger (CDU), a estimé que le coût total de l'opération devrait se situer entre 300 et 800 millions d'euros pour LBBW, la plus grosse Landesbank allemande avec une somme de bilan d'environ 428 milliards d'euros. Ce mariage est la conséquence directe de la crise des prêts hypothécaires américains à risque, dits "subprime", qui a touché de plein fouet SachsenLB.

Les caisses d'épargne allemandes et des banques publiques avaient déjà dû voler à son secours le week-end dernier, en lui accordant une ligne de crédit de 17,3 milliards d'euros. Mais cette intervention n'aura pas suffi. Un nouveau trou de 400 millions d'euros aurait été découvert dans les caisses de la banque. Le gendarme de la Bourse allemand, le Bafin, aurait alors averti que si elle ne trouvait pas un partenaire très rapidement, elle devrait mettre la clé sous la porte.

L'urgence était telle que le mariage avec LBBW a été approuvé par les gouvernements des deux Länder sans recevoir l'aval préalable de leurs Parlements. A l'avenir, SachsenLB deviendra une simple filiale de LBBW.

La banque, dont le total de bilan s'élève à 68 milliards d'euros, a investi pendant des années plus que de raison, via sa filiale irlandaise, notamment sur le segment du "subprime", ce qui avait fait tiquer dès 2005 le Bafin.

Pour le gouvernement régional de Saxe, c'était l'unique moyen d'assurer le développement de la seule Landesbank de l'est de l'Allemagne. Car il était vite apparu après sa création en 1992, au lendemain de la Réunification, qu'elle ne pourrait pas compter sur son seul marché domestique, trop petit, pour survivre.

Ce mariage éclair marque une nouvelle étape dans la recomposition du paysage des Landesbanken, au nombre de onze actuellement. De nombreuses voix réclament depuis plusieurs années une fusion entre établissements dont la taille est jugée trop petite pour assurer leur existence. Une demande qui se heurte aux intérêts des politiques, soucieux de conserver leur banque régionale et les emplois qui vont avec.

Il y a quelques mois encore, une fusion entre LBBW et WestLB, implantée à Düsseldorf (ouest) semblait ainsi bien engagée. Mais ce projet a été mis à mal par un scandale financier qui a secoué cet été WestLB. Sans compter qu'elle est aussi exposée au marché du "subprime".

Du coup, le gouvernement régional de Rhénanie du Nord-Westphalie réfléchit à un plan B, pour que sa banque ne reste pas sur la touche. Il prévoit une union des banques régionales du nord de l'Allemagne, WestLB, NordLB, HSH Nordbank et Landesbank Berlin, et de LBBW, BayernLB, Helaba et SachsenLB pour le sud.

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vendredi 24 août 2007

Steel Partners rate son OPA sur Bull-Dog Sauce

Le fonds d'investissement américain Steel Partners a annoncé vendredi avoir raté son offre publique d'achat (OPA) sur le fabricant de condiments japonais Bull-Dog Sauce.

Au vu des mesures défensives imparables adoptées par la société nippone, cela paraissait inévitable. Le fonds d'investissement américain Steel Partners a annoncé avoir raté son offre publique d'achat (OPA) sur le fabricant de condiments japonais Bull-Dog Sauce.

A l'expiration de l'offre, jeudi soir, Steel Partners ne contrôlait que 4,44% de Bull-Dog Sauce, alors qu'il cherchait à obtenir 100% du capital. Seuls 1,89% des titres ont été apportés à l'offre, s'ajoutant à la participation que le fonds d'investissement possédait déjà dans le capital de la société.

Steel Partners possédait initialement 10,52% de Bull-Dog Sauce, mais sa participation a fondu brutalement car le fabricant de sauces a procédé début août à une émission massive de bons de souscription d'actions dont le fonds américain a été exclu, afin de faire capoter l'OPA dont il était la cible.

Steel Partners avait demandé à la justice d'annuler cette "pilule empoisonnée", que les actionnaires de Bull-Dog Sauce avaient entériné fin juin à une écrasante majorité, mais il a été débouté par la Cour suprême du Japon.
Du fait de cette décision de justice, l'offre publique de Steel Partners n'avait strictement plus aucune chance de succès.

Le fonds d'investissement est toutefois loin de sortir perdant financièrement de cette bataille, puisque Bull-Dog Sauce a dû lui verser en numéraire le montant des bons de souscription d'actions qu'il a refusé de lui accorder. La somme avoisine les 2,1 milliards de yens (13 millions d'euros).

Steel Partners pourrait, en outre, gagner encore plus d'argent s'il vend sa participation dans Bull-Dog Sauce, acquise petit à petit au cours des dernières années pour un montant que le fonds se refuse de dévoiler.

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La justice est favorable à la fusion des deux supermarchés bio Whole Foods et Wild Oats

Le projet de rachat de la chaîne de supermarchés bio Wild Oats par son concurrent Whole Foods Market a obtenu une nouvelle décision de justice favorable

Malgré d'ultimes démarches du régulateur américain de la concurrence pour bloquer l'opération, le projet de rachat de la chaîne de supermarchés bio Wild Oats par son concurrent Whole Foods Market a obtenu une nouvelle décision de justice favorable.

Une cour d'appel du District de Columbia (est) a rejeté la demande de suspension du projet déposée par le régulateur (FTC), qui avait ainsi joué une dernière carte pour geler la fusion des deux enseignes d'alimentation bio, annoncée il y a six mois.

Cette démarche de la FTC faisait suite à une précédente décision de la justice fédérale à Washington (Columbia), la semaine dernière, déjà favorable à la fusion mais qui pouvait encore être contestée en appel. La FTC avait alors déposé un recours auprès du tribunal fédéral, qui a rendu une décision négative vendredi dernier, et un autre devant la cour d'appel de Columbia.

Selon les modalités de l'accord, l'offre de rachat de l'intégralité des action de Wild Oats en circulation, au prix de 18,50 dollars par titre, sera close au 27 août. L'offre valorise Wild Oats a 671 millions de dollars dette comprise. Les deux groupes avaient dévoilé une offre amicale de rachat le 21 février dernier, prévoyant le rachat de l'intégralité des actions de Wild Oats pour 18,50 dollars par action.

A la Bourse de New York, l'action Wild Oats prenait 2,27% à 18,48 dollars et celle de Whole Foods gagnait 1,62% à 40,04 dollars après cette annonce, lors des échanges électroniques hors séance. La FTC avait saisi une première fois la justice début juin pour bloquer le projet, tandis que Whole Foods a prolongé le calendrier de son offre au 27 août, le temps que les procédures en justice soient bouclées.

Whole Foods, une chaîne d'origine texane (sud), compte 197 magasins aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Elle a été fondée en 1980 et représente 5,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel.

Créée en 1987, Wild Oats Market, une enseigne basée au Colorado (centre), compte 110 établissements en Amérique du Nord et a dégagé en 2006 1,2 milliard de dollars de chiffre d'affaires.

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Home Depot proche d'un accord pour céder, moins cher, sa filiale HD Supply

Le groupe de bricolage Home Depot semble proche d'un accord pour céder sa filiale HD Supply aux trois fonds candidats au rachat, avec lesquels les discussions ont repris début août en vue de baisser le prix.

Sur fond de fragilité de l'immobilier et du crédit, Home Depot semble proche d'un accord pour céder sa filiale HD Supply aux trois fonds candidats au rachat, avec lesquels les discussions ont repris début août en vue de baisser le prix.

Home Depot avait indiqué le 9 août être de nouveau en discussions avec le consortium de fonds - Bain Capital, Carlyle et Clayton Dubilier & Rice - qui devait initialement lui racheter HD Supply pour 10,3 milliards de dollars, et s'était fixé l'échéance du 23 août pour boucler un accord définitif.

Les parties étaient proches d'un accord jeudi dans la soirée, selon le Wall Street Journal en ligne, qui cite des sources proches du dossier, mais avec un prix d'achat abaissé de 1,2 milliard de dollars en raison du contexte actuel de frilosité sur les marchés financiers.

Toutefois, il n'était pas encore certain, à ce stade des discussions, qu'un accord soit annoncé dans les temps impartis, car les banques conseil discutaient encore à la dernière minute des financements de l'opération. Toujours selon le journal, ces banques planchent intensément sur les moyens d'être exposées au minimum dans le financement de l'opération, ne souhaitant plus s'impliquer dans les montages financiers d'emprunt initialement prévus, alors que le marché du crédit ne donne toujours pas de signe de reprise.

Annoncée en juin, l'opération avait été repoussée début août par Home Depot et les trois fonds en raison de la contagion de la crise de l'immobilier au marché du crédit. En quelques mois, la crise du crédit hypothécaire à risques dit "subprime" a en effet fragilisé le secteur du crédit dans son ensemble, ce qui a mis en suspens plusieurs opérations de rachat financées par des emprunts, à l'instar de HD Supply.

Cette défiance des banques à l'égard des fonds d'investissements est un changement radical, alors que ces derniers ont recours depuis plusieurs années à l'emprunt pour financer des rachats de sociétés, passant souvent devant des entreprises candidates à des rachats en raison de moyens financiers plus élevés.

Les banques conseil impliquées dans l'opération sont Lehman Brothers, JP Morgan Chase et Merrill Lynch. Lehman Brothers s'est même retrouvée en plein conflit d'intérêt, conseillant Home Depot pour la cession de sa filiale tout en faisant partie des banques créancières des fonds. Selon le Wall Street Journal, Lehman a dû céder sa place de banque conseil de Home Depot à Goldman Sachs.

Pour Home Depot, qui avait averti début août que la cession de sa filiale pourrait être suspendue si les conditions de marché étaient trop mauvaises, une cession au rabais de HD Supply diminuerait ses marges de manoeuvre financières.

Le groupe de bricolage, dont l'activité est par ailleurs touchée de plein fouet par le ralentissement du secteur immobilier, compte sur les 10,3 milliards de dollars de la transaction pour financer un programme de rachat d'actions de 22,5 milliards de dollars.

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jeudi 23 août 2007

Holcim veut lancer une OPA à 988 millions d'euros sur l'indien Ambuja Cements

Le numéro deux mondial du ciment, le groupe suisse Holcim, a l'intention de lancer une offre publique d'achat d'un total de 1,34 milliard de dollars, soit 988 millions d'euros, sur son partenaire indien Gujarat Ambuja Cement.

L'indien Gujarat Ambuja Cements intéresse Holcim. Le groupe suisse, numéro deux mondial du ciment, veut lancer une offre publique d'achat d'un total de 1,34 milliard de dollars (988 millions d'euros) sur son partenaire indien.

Holcim, qui détient déjà 32,3% d'Ambuja Cements, le troisième cimentier indien, a acquis 3,9% supplémentaire à 154 roupies par action, soit un total de 220 millions de dollars (162,36 millions d'euros).

En montant au capital du groupe indien, Holcim a dépassé le seuil de déclenchement d'OPA en vigueur en Inde et va lancer une offre publique d'achat sur 20% supplémentaires d'Ambuja. Cette offre, également proposée à 154 roupies par action, s'élève à 1,12 milliard de dollars (826,6 millions d'euros).

L'offre représente une prime d'environ 20% sur le cours moyen de l'action Ambuja de ces deux dernières semaines, précise Holcim. Au total, ces deux opérations vont faire monter le groupe suisse à 56,20% du capital de son partenaire indien.

Holcim a par ailleurs annoncé, ce jeudi, le doublement de son bénéfice net à 2,4 milliards de francs suisses (1,5 milliard d'euros) au premier semestre et compte maintenant dépasser ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice.

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Kuoni acquiert le voyagiste danois Falk Lauritsen Rejser

Le tour-opérateur suisse Kuoni a acquis, pour un montant non révélé, son concurrent danois Falk Lauritsen Rejser, spécialisé dans les voyages en Méditerranée et dans les Caraïbes.

Spécialisé dans les voyages en Méditerranée et dans les Caraïbes, le tour-opérateur danois Falk Lauritsen Rejser, vient d'être racheté par son concurrent suisse Kuoni. Le montant de l'opération n'a pas été révélé. Avec cette opération, le groupe suisse "renforce substantiellement sa position au Danemark". Le voyagiste helvétique a acheté Falk Lauritsen Rejser auprès de Per et Soren Falk Lauritsen, précédents actionnaires et fils du fondateur.

Le tour-opérateur danois est "parfaitement établi sur le marché danois" et propose des voyages vers l'Espagne, la Grèce, la Turquie, l'Egypte et les Caraïbes, a ajouté Kuoni. Falk Lauritsen Rejser compte 50 salariés et a réalisé sur l'exercice 2005/2006 un chiffre d'affaires de 74 millions de francs suisses (45,3 millions d'euros). Kuoni avait déjà acquis fin juillet le voyagiste haut de gamme français Les Ateliers du Voyage.

Le tour-opérateur a réalisé au premier semestre un bénéfice net en baisse de 56,8% à 3,5 millions de francs suisses (2,1 millions d'euros), mais compte atteindre ses objectifs pour l'ensemble de l'année. Kuoni explique la chute du résultat net par une provision exceptionnelle pour impôts de 10 millions de francs suisses (6,12 millions d'euros) qui était venue gonfler le bénéfice net au premier semestre 2006.

Le résultat opérationnel a été multiplié par 11 à 5,7 millions et le chiffre d'affaires a progressé de 15,6% à 2,027 milliards, a précisé Kuoni. La hausse des ventes, mais surtout du résultat d'exploitation, s'explique par les nombreuses acquisitions réalisées l'année dernière.

Les chiffres du groupe suisse restent nettement en dessous des estimations des analystes, qui tablaient sur un bénéfice net de 10,9 millions et un résultat d'exploitation de 7,8 millions. Seul le chiffre d'affaires a dépassé les attentes, avec des estimations à 1,971 milliard.

Le voyagiste a enregistré une hausse particulièrement importante de ses activités en Inde (+30,5%), suivi des pays scandinaves (+15,8%), au Royaume-Uni (+12,9%) et en Europe continentale (+11%). Kuoni table sur une croissance du chiffre d'affaires de 6 à 8% par an, soit un rythme supérieur à la croissance du marché (+4%).

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mercredi 22 août 2007

Un nouveau groupe d'investisseurs intéressé par le rachat d'Alitalia

Un groupe d'entrepreneurs représenté par Antonio Baldassarre, ancien président de la Cour constitutionnelle italienne, a manifesté son intérêt pour un rachat d'Alitalia en voie de privatisation.

La compagnie aérienne Alitalia, en voie de privatisation, intéresse un nouveau groupe d'investisseurs, représenté par Antonio Baldassarre, ancien président de la Cour constitutionnelle italienne.

Alitalia précise "à la demande de l'organisme de contrôle de la Bourse italienne (Consob)" avoir reçu une communication téléphonique d'Antonio Baldassarre "au sujet de l'intérêt exprimé par un groupe non spécifié d'entrepreneurs de rachat des parts (d'Alitalia) détenues par le ministère italien de l'Economie et des Finances".

Cet appel était "accompagné par une demande de rencontre (avec la direction d'Alitalia) qui se tiendra à une date à déterminer fin août-début septembre".

M. Baldassarre, un juriste, a été notamment président de la radio-télévision italienne (RAI). Il a refusé mardi d'indiquer pour le compte de quels entrepreneurs il agissait.

Le gouvernement italien doit décider dans les semaines qui viennent des modalités de vente des 49,9% du capital d'Alitalia détenus par l'Etat, après l'échec récent de sa privatisation via une procédure ouverte. Alitalia connaît de graves difficultés depuis des années. Elle a été recapitalisée à hauteur d'un milliard d'euros fin 2005.

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mardi 21 août 2007

Projets d'acquisition dans la Baltique pour SAS

Le patron de la compagnie aérienne scandinave annonce qu'il souhaite fusionner SAS avec les compagnies lettone Air Baltic et estonienne Estonian. Il veut par ailleurs vendre ses participations dans l'espagnol Spanair et la britannique BMI.

"SAS veut fusionner à moyen terme" avec la compagnie aérienne lettone Air Baltic et l'estonienne Estonian, annonce Mats Hansson, son PDG, dans une interview au quotidien économique allemand Handelsblatt, partenaire de la Tribune. SAS détient déjà 47,2% d'Air Baltic et 49% d'Estonian. Des discussions seraient déjà en cours avec les Etats estonien et letton, détenteur du reste du capital des deux compagnies.

La compagnie scandinave entend ainsi se recentrer sur la mer Baltique. Elle a en effet déjà annoncé son intention de céder ses 20% de la compagnie anglaise British Midland (BMI) dès le premier semestre 2008. La compagnie allemande Lufthansa, détentrice de 30% du capital de BMI, a fait part de son intérêt.

La compagnie espagnole Spanair, détenue à 100% par SAS, pourrait être introduite en bourse ou vendue à un investisseur industriel au premier ou deuxième trimestre 2008.

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Warren Buffett pourrait acheter une partie de Countrywide Financial

Le milliardaire-investisseur pourrait acquérir des parts de la société de prêts hypotécaires Countrywide Financial Corp.

La société de prêts hypotécaires Countrywide Financial Corp dont la santé financière est quelque peu mise à mal et qui a du tirer récemment l'intégralité d'une ligne de crédit de 11,5 milliards de dollars, pourrait être en partie rachetée par le milliardaire Warren Buffet, selon le Wall Street Journal.

Les activités service de la dette et portefeuille d'hypothèques pourraient intéresser l'investisseur, selon des sources anonymes citées par le quotidien financier. Comme beaucoup de sociétés de prêts hypotécaires, Countrywide souffre de défauts de paiement, et du refus de la plupart des banquiers d'accorder de nouveaux crédits. La société a aussi des difficultés à vendre ses prêts. Et selon le Wall Street Journal, elle est en train de supprimer des postes dans son activité hypothécaire.

Countrywide qui est étroitement contrôlée par les régulateurs américains a cherché à rassurer les investisseurs lundi. Buffet accroit actuellement ses investissements dans des compagnies de services financiers y compris parmi celles qui sont sur le marché hypotécaire. Au début du mois, sa compagnie d'investissements Berkshire Hathaway Inc a révélé avoir investi dans Bank of America une des six plus grandes compagnies américaines de prêts hypotécaires.

Berkshire possède également des parts de Wells Fargo & Co la seconde plus grande société d'hypothèque, juste après Countrywide. Wells Fargo, qui a maintenu ses standards de garantie a en grande partie été épargnée par la crise des "subprimes" qui touchent ses plus petits rivaux.

latribune.fr

Infineon rachète à LSI son activité puces pour téléphonie mobile

Le fabricant allemand de semiconducteurs Infineon a annoncé lundi soir le rachat de l'activité de puces pour la téléphonie mobile de l'américain LSI Corp.

L'opération devrait coûter 495,3 millions de dollars soit 367 millions d'euros: le fabricant allemand de semiconducteurs Infineon a annoncé qu'il aller racheter l'activité de puces pour la téléphonie mobile de l'américain LSI Corp.

L'opération devrait être finalisée avant la fin de l'année, a précisé Infineon. Elle contribuera au bénéfice d'exploitation dès 2008. Infineon paiera 330 millions d'euros auxquels s'ajoutera un versement à hauteur de 37 millions en fonction de la performance.

LSI a fait savoir que le produit de cette cession serait affecté à un programme de rachat d'actions de 500 millions de dollars.

Le titre LSI, sur ces annonces, a gagné 3,7% à 6,41 dollars lundi soir dans les transactions électroniques après la clôture de la Bourse de New York.

latribune.fr

Carrefour se retire de Suisse et vend ses 12 hypermarchés

470 millions de francs suisses (290 millions d'euros) : c'est le montant que Carrefour va obtenir de la vente de ses 12 hypermarchés en Suisse.

Le groupe de distribution français Carrefour se retire de Suisse et va donc vendre ses 12 hypermarchés pour un montant de 470 millions de francs suisses soit 290 millions d'euros au distributeur Coop.

"Avec ses 12 hypermarchés et ses 1,1% de part de marché, la chaîne Carrefour n'a pas la taille critique pour survivre seule en Suisse, faute de pouvoir négocier des prix compétitifs auprès des fournisseurs", a estimé Didier Maus, administrateur délégué du groupe Maus Frères, le partenaire de Carrefour en Suisse depuis 2000. "Nous regrettons la décisions de Carrefour de se retirer de la Suisse. Mais, comme chef d'entreprise, nous la comprenons", a-t-il précisé.

Avec un chiffre d'affaires 2006 de 1 milliard de francs suisses (616 millions d'euros), Carrefour Suisse a assuré une "rentabilité satisfaisante" mais "estime son potentiel de croissance trop limité", a souligné le secrétaire général de Maus, Jean-Bernard Rondeau.

Les 12 hypermarchés de Carrefour en Suisse sont détenus pour moitié par le distributeur français et pour l'autre moitié par Maus Frères. L'accord de vente a été conclu lundi, mais n'entrera en vigueur que quand la Commission de la concurrence aura donné son accord.

La direction suisse de Carrefour n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter cette information. Le numéro deux mondial de la distribution, emploie environ 2.200 personnes dans sa filiale helvétique. En 2005, le français s'était encore fixé pour objectif d'ouvrir un hypermarché tous les deux ans.

Le groupe français a également annoncé le 27 juillet la vente de son réseau de 12 hypermarchés sous enseigne Carrefour au Portugal au groupe diversifié portugais Sonae pour une valeur d'entreprise de 662 millions d'euros.

latribune.fr

Bic est sur le point d'acquérir Atchison Products

La filiale américaine du groupe Bic a conclu un accord définitif pour acquérir la société américaine Atchison Products, Inc.

Fournisseur de sacs à usage promotionnel (sacs, sacs à dos, sacs isothermes et besaces), Atchison Products, Inc. devrait être propriété de Bic dès la fin du mois d'Août 2007.

Mario Guevara, Directeur Général du Groupe Bic, a déclaré : "Le marché du sac à usage promotionnel offre d'importantes opportunités de croissance pour Bic Graphic USA. Cette opération illustre notre stratégie d'acquisitions complémentaires, qui s'accordent du point de vue stratégique à nos activités existantes."

Bic Graphic USA, filiale du Groupe Bic, est un des principaux fournisseurs de produits promotionnels, tandis que le groupe Bic est un des leaders mondiaux des articles de papeterie, des briquets et des rasoirs.

A l'issue de la finalisation de cette acquisition, le Directeur général d'Atchison, Dolly Duffy et son Président, Dan Fangman demeureront au sein de la société, dont les locaux seront maintenus à Atchison, dans le Kansas aux Etats-Unis.

Atchison Products, Inc., créée en 1908, a réalisé un chiffre d'affaires de l'ordre de 15 millions de dollars en 2006 et emploie environ 125 personnes.

latribune.fr

lundi 20 août 2007

Thomas Cook se dit à l'affût d'acquisitions

Manny Fontenla-Novoa, le patron du groupe de tourisme germano-britannique nourrit "l'envie et la marge de manoeuvre financière de participer à la consolidation" du secteur touristique.

Manny Fontenla-Novoa, le patron du groupe de tourisme germano-britannique Thomas Cook, confie ce lundi au quotidien allemand Handelsblatt, partenaire de La Tribune, qu'il nourrit "l'envie et la marge de manoeuvre financière de participer à la consolidation" du secteur touristique,

"Nous cherchons toujours des opportunités pour renforcer nos activités en Allemagne", a-t-il déclaré, ajoutant vouloir aussi "participer au développement du tourisme en provenance des pays en voie de développement."

Manny Fontenla-Novoa estime même que la prochaine vague de consolidation en Allemagne est "en vue". Le secteur du tourisme en Europe est actuellement en pleine recomposition. Thomas Cook a racheté le britannique MyTravel. Le numéro un européen, l'allemand TUI, a, lui, fait l'acquisition d'un autre groupe britannnique, First Choice.

latribune.fr

jeudi 16 août 2007

Echec de l'OPA de Fujitsu sur GFI Informatique

Le groupe japonais n'a obtenu que 40,37% du capital de la SSII française, alors qu'il voulait en détenir au moins les deux tiers. L'offre est donc abandonnée.

Fujitsu Services ne détient que 40,60% du capital et des droits de vote de GFI Informatique sur une base diluée à l'issue de son offre publique d'achat qui s'est achevée le 8 août, soit moins que le seuil des deux tiers que s'était fixé le groupe japonais pour donner suite à l'opération, a annoncé mardi soir l'Autorité des Marchés Financiers.

La filiale de services informatiques du groupe japonais Fujitsu proposait 8,50 euros par action GFI, soit environ 460 millions d'euros pour la SSII.

Mais son offre avait peu de chance d'aboutir face à l'opposition du management de GFI, qui détient près de 13% du capital, et à la montée en puissance (jusqu'à près de 15% du capital) récente du groupe de capital investissement Apax Partners, qui a indiqué son intention de ne pas apporter ses titres à Fujitsu.

Le président de GFI, Jacques Tordjmann, a indiqué la semaine passée que, en cas d'échec de l'OPA de Fujitsu, son groupe reprendrait des discussions, interrompues en juin selon lui, en vue d'un rapprochement avec Bull.

L'action GFI a clôturé mardi à 7,98 euros, en hausse de 3,10%. L'AMF précise qu'Euronext Paris publiera le calendrier de restitution des actions GFI informatique reçues en dépôt.

avec Reuters

mardi 14 août 2007

Incertitudes sur le rachat de la compagnie américaine Midwest Airlines

Le marché réagissait plutôt froidement lundi aux changements de plan dans la cession de la compagnie aérienne régionale Midwest Airlines. Le candidat au rachat AirTran ayant jeté l'éponge, Northwest Airlines, tout juste sorti de faillite, est désormais sur les rangs.

Ces changements de scenario ont déplu au marché: vers 19h45 GMT, l'action Midwest Airlines prenait 0,49% à 14,30 dollars, mais Northwest Airlines perdait 1,73% à 18,20 dollars et AirTran cédait 1,78% à 10,51 dollars à la Bourse de New York.

AirTran, l'une des principales compagnies aériennes à bas prix du marché américain, a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi ne pas surenchérir à l'offre du fonds TPG, légèrement supérieure et qui représente un peu moins de 400 millions de dollars (293,77 millions d'euros).

De son côté, Northwest a annoncé dans la foulée se joindre à l'offre de TPG sur Midwest en tant qu'"investisseur passif": la compagnie, sortie du régime américain de faillites (chapitre 11) fin mai, s'engage à apporter un soutien financier à la transaction, pour un montant non dévoilé, mais "ne participera pas à la direction de Midwest Airlines", déclare Northwest.

Le conseil d'administration de Midwest Airlines vient de rejeter l'offre mixte d'AirTran, tandis que TPG propose une offre supérieure et entièrement en numéraire, de 16 dollars par action, soit une prime de 12,4% sur le cours de Midwest vendredi soir en clôture (14,23 dollars). AirTran avait initialement proposé 15 dollars par action lors d'une première offre puis relevé le montant à 15,75 dollars.

Pour Northwest Airlines, un rapprochement avec Midwest permettrait de mettre en commun certaines dépenses, au premier rang desquelles l'achat de carburant, mais aussi de partager des espaces au sol dans des aéroports.
En décembre dernier, AirTran avait révélé les détails d'une première offre évaluée à 290 millions de dollars, et aussitôt rejetée par le conseil d'administration de Midwest.

latribune.fr

lundi 13 août 2007

Sanyo dément vouloir vendre sa division de téléphones portables

Le groupe d'électronique sud-coréen a démenti samedi des informations de presse selon lesquelles il aurait décidé de vendre ses activités de fabrication de téléphones portables.

Sanyo veut garder ses téléphones portables. Le groupe d'électronique japonais Sanyo, en pleine restructuration, a démenti samedi 12 août des informations de presse selon lesquelles il aurait décidé de vendre ses opérations de fabrication de téléphones portables. "Nous étudions différentes options visant à renforcer nos opérations dans les téléphones portables, mais nous n'avons pris aucune décision de vente", a indiqué Sanyo dans un communiqué.

Selon le quotidien Yomiuri Shimbun, Sanyo aurait approché de potentiels repreneurs, notamment Kyocera et Sharp. Le journal ajoute qu'il pourrait prendre sa décision avant la fin du mois.

De son côté, la télévision publique NHK a affirmé que Sanyo avait déjà décidé de vendre, et que les diverses parties en présence discutaient maintenant du prix, un accord pouvant être conclu d'ici la fin de l'année.

Ces informations, formellement démenties par Sanyo, font suite à l'accumulation de pertes du groupe, depuis trois ans. Les analystes spéculent ainsi sur le fait que le groupe soit tenté de se débarrasser de ses téléphones portables, déficitaires, pour se concentrer sur les batteries et piles rechargeables.

latribune.fr, avec AFP

Pepsico lorgnerait le producteur russe de jus de fruit Lebedianskii

Selon le quotidien russe des affaires Kommersant, le géant américain des boissons et des snacks serait prêt à verser 1,5 à 2 milliards de dollars pour cette acquisition.

Selon le quotidien russe des affaires Kommersant, le géant américain des boissons et des snacks PepsiCo s'apprêterait à s'implanter sur le marché russe en rachetant le plus gros producteur de jus de fruits du pays, Lebedianskii, pour 1,5 à 2 milliards de dollars.

PepsiCo entend racheter 76,13% du groupe russe, selon Kommersant qui souligne que cette opération serait en cas de confirmation la plus grosse du secteur des jus de fruits voire de tout le domaine alimentaire en Russie.

Le groupe Lebedianskii est actuellement détenu par l'ancien directeur de l'usine et député Nicolaï Bortsov (30%), son fils Iouri Bortsov (25,1%), également président du conseil d'administration, ainsi que par deux autres membres du conseil d'administration (20%). Le reste, soit 23,7% est coté à la Bourse de Moscou.

latribune.fr

jeudi 9 août 2007

Les deux principaux courtiers français fusionnent pour former Newedge

Société Générale et Calyon, filiale de financement et d'investissement du Crédit Agricole, ont signé mercredi l'accord de rapprochement de leurs filiales de courtage, Fimat et Calyon Financial. Ils seront chacun actionnaire à 50% de la nouvelle entité baptisée Newedge.

Société Générale et Calyon, filiale de financement et d'investissement du Crédit Agricole, ont signé mercredi l'accord de rapprochement de leurs filiales de courtage, Fimat et Calyon Financial. Les deux filiales seront réunies au sein d'une nouvelle société, baptisée Newedge, dont le lancement interviendra début 2008, sous réserve de l'agrément des autorités de tutelle, indique le communiqué.

Les deux groupes avaient annoncé le 8 janvier l'ouverture de négociations exclusives. Initialement prévu pour le printemps, l'accord définitif n'a été signé finalement qu'hier, une fois les différends sur la valorisation de leurs filiales réglés. Ils seront chacun actionnaire à 50% de Newedge.

La nouvelle entité sera dotée du statut de banque et "occupera une position de leader mondial dans le domaine de l'exécution et de la compensation de produits dérivés listés sur plus de 70 marchés organisés", précisent les deux banques.La part de marché de Fimat sur ce métier s'élevait à 6,7% en 2006, selon le rapport annuel de Société Générale, contre 5,3% l'année précédente.

En données pro forma au 31 décembre 2006, l'entité combinée pèse "plus d'un milliard d'euros" de chiffre d'affaires et comptera "près de 3.000 collaborateurs". Le directeur général délégué de Calyon, Marc Litzler, prendra la présidence du conseil d'administration de Newedge, et Patrice Blanc, PDG de Fimat sera nommé directeur général.

latribune.fr

ICI et Akzo Nobel veulent plus de temps pour préparer leur mariage

Alors que la date butoir tombe ce jeudi pour le lancement d'une OPA d'Akzo Nobel sur ICI, les deux groupes devraient demander une prolongation aux autorités britanniques afin d'approfonfir leurs discussions sur leur éventuel mariage.


Le groupe chimique britannique Imperial Chemical Industries et son concurrent néerlandais Akzo Nobel, qui discutent en vue d'une fusion, pourraient demander une prolongation de la date-butoir leur imposant d'annoncer un accord d'ici jeudi, indiquait mercredi des sources proches du dossier à l'Agence Reuters.

Après plusieurs refus, la direction d'ICI a finalement accepté lundi d'ouvrir ses livres de comptes à Akzo Nobel. Entre temps, le néerlandais avait il est vrai fait un effort financier supplémentaire en relevant son offre à 670 pence par action plus un dividende. Une proposition qui valorise ICI à environ huit milliards de livres ou 11,9 milliards d'euros.

L'autorité britannique des OPA a donné le mois dernier à Akzo jusqu'à ce jeudi pour lancer formellement une offre ou se retirer.


latribune.fr

mercredi 8 août 2007

Chrysler redevient un constructeur 100% américain

DaimlerChrysler a finalisé la vente de Chrysler au fonds d'investissement Cerberus. Le groupe allemand conservera près de 20% du capital du numéro trois américain des constructeurs. C'est Robert Nardelli, un ex de General Electric et de Home Depot, qui aura désormais les commandes de Chrysler.

Depuis vendredi Chrysler est à nouveau 100% américain. En effet sa maison mère DaimlerChrysler a annoncé vendredi avoir finalisé la vente à une filiale du fonds d'investissement Cerberus Capital Management de 80,1% du capital de sa division américaine Chrysler. Le groupe allemand conservera le solde de 19,9%.

Face aux turbulences actuelles du marché du crédit, des banques avaient dû différer un prêt syndiqué de 12 milliards de dollars destiné à financer la transaction, retardant la conclusion de l'opération. En conséquence, DaimlerChrysler et Cerberus ont décidé de participer eux-mêmes au financement.

"DaimlerChrysler et Cerberus ont convenu de soutenir le financement du rachat d'une majorité de Chrysler par Cerberus en raison de la forte volatilité des marchés du crédit aux Etats-Unis", a déclaré le constructeur.
Les deux parties souscriront dans les douze mois et aux prix du marché un emprunt de deux milliards de dollars, dont DaimlerChrysler à hauteur de 1,5 milliard. DaimlerChrysler pourra revendre cet emprunt, qui a une maturité de sept ans, sur le marché du crédit.

"Le soutien financier de DaimlerChrysler est un signe fort de notre détermination à nous assurer que, sous le contrôle majoritaire de Cerberus, Chrysler réussira ses débuts en tant que constructeur automobile indépendant", lit-on dans le communiqué du groupe allemand.

C'est la première fois qu'un des plus gros constructeurs automobiles américains est ainsi racheté par un fonds de capital-risque. DaimlerChrysler a ajouté qu'il réduirait à six membres son directoire, annonçant le départ des dirigeants de Chrysler Tom LaSorda, Eric Ridenour et Tom Sidlik. Alors que beaucoup d'observateurs attendaient l'arrivée de Wolfgang Bernhard - numéro deux de Chrysler entre 2000 et 2004 avant de partir chez Mercedes et Volkswagen - c'est finalement Robert Nardelli, un ex de General Electric et de Home Depot, qui aura désormais les commandes de Chrysler, selon un proche du dossier cité par l'Agence Reuters.


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Le japonais Fast Retailing dispute au fonds de Dubaï la reprise des magasins Barneys

L'offre du japonais connu en France pour ses marques Comptoirs des Cotonniers et Princesse Tam-Tam est pour le moment la plus élevée à 950 millions de dollars devant celle d'Istithmar, une société de capital-risque contrôlée par l'émirat de Dubaï à 900 millions. Istithmar a jusqu'à mercredi pour améliorer son offre.

La bataille bat son plein pour le contrôle du distributeur américain Barneys. Le japonais Fast Retailing a relevé dimanche à 950 millions de dollars son offre sur le distributeur de luxe Barneys New York Inc., selon un communiqué du groupe de distribution Jones Apparel, qui possède Barneys.

Fast Retailing avait d'abord proposé 900 millions, une somme égalée par son rival Istithmar, une société de capital-risque contrôlée par l'émirat de Dubaï, première en lice sur le dossier avec une proposition initiale à 825 millions de dollars. Istithmar a deux jours ouvrés à compter de lundi pour répondre faute de quoi Jones Apparel acceptera l'offre de Fast Retailing, a déclaré Jones Apparel dans son communiqué.

Jones a racheté Barneys en 2004 pour 400 millions de dollars, transformant ce fournisseur de vêtements et chaussures pour les centres commerciaux en un distributeur haut de gamme, présent notamment à New York City, à Beverly Hills, Chicago, Boston et Dallas, Jones Apparel, qui possède plusieurs marques de vêtements, de chaussures et d'accessoires comme Nine West ou Gloria Vanderbilt s'est lui-même mis en vente l'an dernier mais n'a pas trouvé de repreneur. Il s'est finalement résolu à vendre Barneys après plusieurs mois de négociations.

Si Fast Retailing parvient à ses fins, cela constituerait la plus grosse acquisition à ce jour pour le groupe de Tokyo, qui compte plus de 700 magasins au Japon et cherche à s'étendre à l'étranger. Fast Retailing, propriétaire des magasins Uniqlo, a lancé en 2005 un plan visant à devenir en 2010 "le numéro un mondial du vêtement décontracté" avec des ventes de 1.000 milliards de yens (6 milliards d'euros) par an. Le groupe nippon mène depuis une intense campagne d'acquisitions de nouvelles enseignes et d'ouvertures de magasins Uniqlo à l'étranger (Etats-Unis, Chine, Corée du Sud, Royaume-Uni, France), dans le but d'entrer en concurrence frontale avec les géants américain Gap et espagnol Zara. En France il détient les marques Comptoirs des Cotonniers et Princesse Tam-Tam.

Mais le fonds émirati souhaite renforcer ses intérêts dans le commerce de détail. Istithmar avait annoncé en mai 2006 le rachat pour 300 millions de dollars de la chaîne de magasins Loehmann de New York, qui avait fait faillite sept ans auparavant. Il avait également acquis en octobre 2006, pour 285 millions, un luxueux hôtel de Manhattan, le W Hotel Union Square.En juin de la même année, Istithmar avait indiqué avoir acquis un immeuble de 32 étages au coeur de Manhattan pour 1,2 milliard de dollars. Une semaine auparavant, le fonds avait annoncé avoir acquis pour 300 millions un immeuble des années 1920 de style "Beaux Arts" situé à Times Square, dans le centre de Manhattan. Le 18 juin dernier, ce même fonds a annoncé l'achat du célèbre paquebot de croisière Queen Elizabeth 2 pour en faire un hôtel flottant à Palm Jumeirah, une île artificielle au large de l'émirat de Dubaï.

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Bear Stearns se sépare de son numéro deux après la crise du crédit immobilier

Warren Spector, directeur général adjoint de Bear Stearns , a démissionné dimanche, victime des conséquences de la crise du crédit à risque sur la banque d'investissement américaine. De son côté, Alan Schwartz conserve son poste.

Warren Spector (49 ans) fait les frais de l'explosion de l'établissement bancaire Bear Stearns aux placements à risque. En effet, ledirecteur général adjoint de Bear Stearns a annoncé dimanche sa démission de la banque d'investissement américaine. Warren Spector, qui était l'un des candidats à la succession de l'actuel président-directeur général James Cayne, était en charge de la gestion d'actifs et de l'obligataire. Il était aussi co-président avec Alan Schwartz, qui conserve son poste.

Bear Stearns a connu une journée noire vendredi avec la dégradation de sa perspective de crédit par l'agence de notation Standard & Poor's, qui lui reproche sa trop grande exposition aux prêts risqués. Le titre a perdu jusqu'à 7,9% et plus d'un tiers de sa valeur depuis le début de l'année. La banque doit faire face aux difficultés de trois de ses fonds spéculatifs ayant investi dans des titres adossés à des prêts hypothécaires à risque (dits "subprime"), un secteur où les défauts de paiement se sont multipliés ces derniers mois.

Le directeur financier Samuel Molinaro est parallèlement promu directeur général adjoint, en sus de ses fonctions actuelles. Samuel Molinaro a estimé vendredi que Bear Stearns n'avait pas connu depuis plus de vingt ans pareilles difficultés sur les marchés du crédit.

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La bataille boursière autour d'ABN Amro se précise

Barclays a formellement lancé lundi son offre, validé ce jour par Bruxelles, de 65 milliards d'euros sur le groupe bancaire néerlandais ABN Amro, qui rivalise avec celle de 71 milliards d'un consortium emmené par Royal Bank of Scotland, Fortis et Santander. Les actionnaires de Fortis ont approuvé à une très large majorité l'offre sur ABN Amro.


Barclays a formellement lancé lundi son offre de 65 milliards d'euros sur le groupe bancaire néerlandais ABN Amro, qui rivalise avec celle de 71 milliards d'un consortium emmené par Royal Bank of Scotland. La Commission européenne a fait savoir ce lundi qu'elle accordait son feu vert au projet d'offre de Barclays sur ABN Amro.

Dans un communiqué publié ce lundi, la banque britannique confirme que les actionnaires d'ABN apportant leurs titres recevront 13,15 euros et 2,13 nouvelles actions Barclays pour chacune de leurs actions. Aux cours actuels, la proposition équivaut à 34,54 euros par action ABN. La période de souscription court du 7 août au 4 octobre.

Le consortium emmené par Royal Bank of Scotland, associé au belge Fortis et à l'espagnol Santander, propose 71 milliards d'euros dont 93% en cash. La période de souscription s'étend du 23 juillet au 5 octobre et le seuil d'approbation a également été fixé à 80%.

Réunis ce lundi matin en assemblée générale, les actionnaires de Fortis ont approuvé à une très forte proportion l'offre de la banque sur ABN Amro. Selon les premières estimations des votes, près de 95% des actionnaires ont approuvé le projet d'acquisition ainsi qu'une émission de 13 milliards d'euros destinée à financer une partie de l'opération, qui s'annonce comme le plus grand rachat bancaire jamais effectué. Le belgo-néerlandais était au centre de toutes les attentions car la partie était loin d'être gagnée pour Fortis. Le titre a perdu plus de 12% depuis le début de l'année et 18% depuis le début des manoeuvres sur ABN Amro. De plus les déclarations d'un des haut responsable d'ABN Amro vendredi aurait pu jeter le trouble sur cette opération. Mais ABN Amro a démenti dimanche soir avoir recommandé par voie de presse aux actionnaires de la banque belge Fortis de voter contre une fusion avec elle. Dans un communiqué commun avec ABN Amro, le consortium candidat au rachat du néerlandais -composé de Royal Bank of Scotland (RBS), de la banque espagnole Santander et de Fortis- avait dit "accepter la version" d'ABN Amro.


latribune.fr

Saint Gobain rachète Maxit pour 2,12 milliards d'euros

Le numéro un allemand des matériaux de construction, HeidelbergCement, a vendu sa filiale de produits pré-mélangés Maxit au français Saint-Gobain pour 2,12 milliards d'euros. Maxit, basée en Suède, emploie 5.130 salariés dans plus de 30 pays. Ses principaux marchés sont l'Allemagne et l'Europe du Nord.


Pas plus tard qu'hier, le président du cimentier allemand HeidelbergCement, indiquait qu'il prendrait une décision définitive sur une introduction en Bourse ou une vente de sa filiale Maxit d'ici la fin de l'année. Apparemment Bernd Scheifele cachait bien son jeu, puisque ce matin le groupe qu'il préside annonce la cession de Maxit, sa filiale de billes d'acier et de mortier, au français Saint-Gobain. D'un montant de 2,125 milliards d'euros, la transaction doit être bouclée à l'issue de l'examen par les autorités de concurrence, soit avant la fin 2007, précise un communiqué du groupe.

Saint-Gobain réalise une opération lui permettant de mettre la main sur "le leader européen des mortiers secs, exclay et autres matériaux de construction", selon les termes employés par Maxit sur son site en ligne. Plusieurs fonds d'investissement dont PAI étaient sur les rangs pour reprendre un acteur performant, présent dans près de 30 pays, surtout en Europe, où le groupe emploie plus de 5.000 personnes. En 2005, Maxit Group a réalisé un chiffre d'affaires de 1,118 milliard d'euros et dégagé une rentabilité avant impôt de 147 millions d'euros.

Pour HeidelbergCement, cotée au Mdax à Francfort, la présente cession va contribuer au financement de l'acquisition du britannique Hanson. Annoncée en mai, cette opération lui coûte près de 12 milliards d'euros et doit lui permettre de poursuivre sa stratégie de recentrage dans l'enrichissement de matières premières pour la production de ciments, bétons et matériaux de construction.

Pour Saint Gobain, qui opère un recentrage sur l'habitat, l'acquisition de Maxit, va renforcer le groupe dirigé par Pierre-André de Chalendar sur le créneau des matériaux de construction. Au premier sqemestren Saint Gobain a affiche de solides performances: le résultat net courant de 1,07 milliard d'euros a progressé de l'ordre de 30% par rapport à la même période lors de l'exercice précédent. Le résultat d'exploitation s'établit à 2,09 milliards d'euros, contre 1,8 milliard un an plus tôt. Toujours pour le premier semestre, le chiffre d'affaires s'est élevé à 21,77 milliards d'euros, en hausse de 6%. Le bénéfice net par action ressort à 2,93 euros.

Compte tenu de ses solides performances, le groupe en a profité pour revoir à la hausse ses prévisions pour l'exercice 2007. Son nouvel objectif ? D'une part, "une croissance à deux chiffres du résultat d'exploitation à taux de change constants" et, d'autre part, un résultat net courant en hausse "d'au moins 20%".


Feu vert de Bruxelles au rachat du britannique Hanson par HeidelbergCement
Décidémment, l'actualité est chargée pour le groupe cimentier allemand HeidelbergCement, contrôlé en majorité par le milliardaire allemand Adolf Merckle. Non content de vendre sa filiale Maxit au français Saint-Gobain (voir ci-dessus), la firme germanique a obtenu l'aval de la Commission européenne pour le rachat, pour huit milliards de livres sterling, du britannique Hanson, une opération qui donnera naissance au deuxième groupe mondial de matériaux de construction. "La Commission a conclu que l'opération envisagée n'entraverait pas de façon significative l'exercice d'une concurrence effective dans l'Espace économique européen (EEE) ou dans une partie substantielle de celui-ci" selon Bruxelles. Cette acquisition est la plus grosse qu'ait connue le secteur. Le futur groupe jouira d'une capitalisation boursière de 34 milliards de dollars, dépassant Lafarge et se rapprochant d'un autre français, le leader mondial Saint Gobain.


Jean-Philippe Lacour à Berlin

vendredi 3 août 2007

Anglo American met en vente sa filiale britannique Tarmac

Le numéro trois mondial des mines lance la préocédure de mise en vente de sa filiale britannique Tarmac. Une cession qui pourrait lui rapporter 6 milliards de dollars. Plusieurs groupes sont intéressés, dont Orascom, Holcim, CRH, Cemex et le français Lafarge.

Anglo American, numéro trois mondial des mines a annoncé lors de la publication de ses résultats qu'il met en vente officiellement sa filiale britannique Tarmac. Cette dernière dédiée aux matériaux de construction n'entre pas dans la stratégie d'Anglo American qui cherche à se recentrer sur ses activités purement minières.

Selon Le Financial Times de ce vendredi, deux banques d'affaires auraient déjà été sélectionnées, à savoir Goldman Sachs et UBS. L'opération pourrait rapporter quelques 6 milliards de dollars à Anglo American. Plusieurs groupes pourraient être intéressés, dont l'égyptien Orascom, le suisse Holcim, l'irlandais CHR, le mexicain Cemex ou encore le français Lafarge.

Par ailleurs, Anglo American a publié un bénéfice semestriel en hausse de 22% et annoncé un plan de rachats d'actions de quatre milliards de dollars (2,9 milliards d'euros). Le producteur de cuivre, de platine et d'or a réalisé sur les six premiers mois de l'année un bénéfice courant de 3,1 milliards de dollars, proche du consensus de 3,2 milliards établi par Reuters Estimates. Anglo assure que les perspectives de la plupart de ses activités de minerais et métaux restent favorables. "Le ralentissement de la croissance économique américaine a été compensé par le dynamisme du reste du monde, plus particulièrement dans les économies asiatiques, où la Chine et l'Inde continuent de croître fortement", dit-il dans un communiqué. L'acompte sur dividende sera augmenté de 15% pour atteindre 38 cents.

latribune.

jeudi 2 août 2007

Walt Disney s'offre le site internet Club Penguin grâce à ses bons résultats

Walt Disney Co a publié mercredi un bénéfice trimestriel en hausse de 4,7% et meilleur que prévu grâce à une performance vigoureuse de ses chaînes de télévision et de ses parcs à thème. Le géant américain du divertissement a également annoncé avoir racheté le site internet pour enfant Club Penguin.

Walt Disney Co a publié mercredi un bénéfice trimestriel en hausse de 4,7% et meilleur que prévu grâce à une performance vigoureuse de ses chaînes de télévision et de ses parcs à thème. Le géant américain du divertissement a également annoncé avoir racheté le site internet pour enfant Club Penguin pour 350 millions de dollars en cash. Il versera 350 millions de plus en fonction des résultats du site en 2008 et 2009. Robert Iger, directeur général de Disney, a déclaré s'attendre à ce que l'acquisition contribue immédiatement aux bénéfices du groupe.

Disney a dégagé sur le troisième trimestre de son exercice un bénéfice net, pour les activités toujours en cours, de 1,2 milliard de dollars, soit 58 cents par action, contre 1,1095 milliard (51 cents) un an plus tôt. Le bénéfice par action (BPA) est supérieur aux attentes puisque le consensus des analystes interrogés par Reuters Estaimtes donnait 55 cents. Le chiffre d'affaires a progressé pour sa part de 7% à 9,045 milliards.

Les trois mois écoulés ont été marqués par la sortie du troisième volet du film "Pirates des Caraïbes" et par celle du long métrage d'animation "Ratatouille", par la finalisation de la vente des stations de radio ABC et par la conclusion d'une enquête sur une affaire de stock-options antidatés au sein des studios Pixar.

Le chiffre d'affaires ds la division TV (ABC, Disney Channel) a progressé de 6% sur la période tandis que le bénéfice opérationnel de la branche a grimpé de 23%. L'activité parcs de loisir a vu ses facturations augmenter de 6% également pour un bénéfice opérationnel en hausse de 13%, grâce à une augmentation de la fréquentation mais aussi du prix du billet.

Dans la division cinéma, le chiffre d'affaires a progressé de 4%, mais le bénéfice opérationnel a chuté de 20% dans le sillage d'une baisse des ventes de DVD. La branche produits dérivés a vu quant à elle son chiffre d'affaires bondir de 23%, tandis que son bénéfice opérationnel a augmenté de 12%.

Sur les neuf premiers mois de l'exercice, le bénéfice net a bondi de 47% à 3,8 milliards de dollars et le chiffre d'affaires a augmenté de 6% à 26,6 milliards. L'amélioration du bénéfice depuis le début de l'exerice s'explique notamment par une nette diminution des charges fiscales, selon le communiqué.

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mercredi 1 août 2007

Fujitsu campe sur ses positions pour son OPA sur GFI

A une semaine de la clôture de son offre publique d'achat (OPA) sur le français GFI Informatique, le japonais Fujitsu n'entend pas fléchir et campe sur ses positons sur le prix proposé.

A une semaine de la clôture de son offre publique d'achat (OPA) sur le français GFI Informatique, le japonais Fujitsu annonce ce mercredi qu'il ne procéderait "à aucune modification des termes et du prix" de cette offre, rejetée par la société de services informatiques.

"Nous considérons que le prix de 8,50 euros par action valorise pleinement GFI Informatique", souligne Fujitsu dans un communiqué, rappelant que "la valeur intrinsèque de la société" avait été estimée par un expert indépendant, mandaté par GFI début 2007 "entre 6 euros et 6,90 euros par action". L'offre de Fujitsu valorise GFI à environ 419 millions d'euros.

"Par conséquent, nous avons conclu que la valeur à laquelle Fujitsu Services pouvait acquérir GFI Informatique devait rester la même que celle que nous avions annoncée dès l'origine de notre offre, en mai 2007", ajoute le groupe japonais. Selon Fujitsu, "cette offre intègre une prime de contrôle significative pour les actionnaires de GFI Informatique".

Le français a rejeté cette offre, jugeant son prix insuffisant, et a notamment engagé des discussions avec le groupe Bull. "L'OPA de Fujitsu, dans les conditions actuelles, n'a aucune chance d'aboutir", avait affirmé fin juin le PDG de GFI, Jacques Tordjman, recommandant aux actionnaires, réunis en assemblée générale, de ne pas apporter leurs titres à l'offre. En fait Jacques Tordjman semble vouloir faire monter les enchères. Car il n'avait pas manqué d'ajouter: si "Fujitsu revoit ses positions, l'OPA peut devenir amicale".

A la Bourse de Paris, GFI Informatique a clôturé mardi soir proche du niveau de prix envisagé par Fujitsu à 8,88 euros, après avoir culminé autour de 9,30 euros fin juin-début juillet.

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Verizon s'offre Rural Cellular pour 2,67 milliards de dollars

Le deuxième opérateur télécom des Etats-Unis lance une OPA sur Rural Cellular pour 2,67 milliards de dollars en cash et reprise de dette. Par ailleurs Verizon annonce une hausse de son bénéfice net conformément aux attentes des analystes


Verizon continue de tisser sa toile de clients en zones rurales. Le deuxième opérateur télécom des Etats-Unis Verizon via sa filiale Verizon Wireless - détenue à 55% par Verizon et 45% par Vodafone- a annoncé l'acquisition de l'opérateur Rural Cellular pour 2,67 milliards de dollars, dette comprise. L'offre, qui devrait être bouclée au premier semestre 2008, consiste en un rachat des titres Rural Cellular pour 45 dollars par action, soit 757 millions de dollars. Cela représente une prime de 41% sur le cours de clôture de Rural Cellular vendredi soir à New York (31,88 dollars).

Cette acquisition complète la présence de l'opérateur en zones rurales, et ajoutera 700.000 abonnés à la clientèle de Verizon Wireless, qui est déjà le premier opérateur de téléphonie mobile aux Etats-Unis. Verizon Wireless, qui comptait à fin juin 62,1 millions de clients dans sa base d'abonnés, entend dégager 1 milliard de dollars de synergies de ce rachat.

Par ailleurs à cette opération de croissance externe, Verizon a publié un bénéfice net conforme aux attentes du marché pour le deuxième trimestre, porté par la croissance de son chiffre d'affaires et plus particulièrement par une forte activité dans la téléphonie mobile.Le bénéfice net s'est établi à 1,7 milliard de dollars, en hausse de 4,5% sur un an. Par action, le bénéfice revient à 58 cents, identique aux prévisions moyennes du marché.

Le chiffre d'affaires s'est inscrit en hausse de 6,3% sur un an, à 23,3 milliards de dollars, un peu supérieur aux 22,9 milliards envisagés par les analystes. Ces revenus masquent une disparité entre la division téléphonie fixe, principal contributeur au chiffre d'affaires de Verizon, dont les ventes ont reculé d'une année sur l'autre. La téléphonie mobile en revanche a vu ses revenus bondir.

La téléphonie fixe affiche un chiffre d'affaires de 12,6 milliards de dollars, en recul de 1,1%. Verizon Wireless a dégagé des revenus de 10,8 milliards, en hausse de 17,1%. La division "corporate" du groupe affiche un manque à gagner de 200 millions de dollars Dans la téléphonie fixe, Verizon a expliqué le recul de ses ventes par un repli attendu des opérations de l'ex opérateur MCI - intégré par Verizon début 2006 - sur le marché de détail. L'opérateur a en revanche été plus performant dans ses services d'internet et de télévision via la ligne téléphonique (technologies ADSL et FiOS): le groupe dénombrait fin juin 7,7 millions de lignes ADSL, soit une hausse de 25,5% sur un an. Notamment, Verizon compte 1,3 million d'abonnés à ses services vidéo, entre son nouveau service FiOS TV (515.000 abonnés), et son offre de télévision par satellite.


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Murdoch remporte la victoire pour le groupe Dow Jones

Le magnat australo-américain a enfin obtenu l'aval de la famille actionnaire Bancroft pour reprendre le groupe Dow Jones, qui édite notamment le Wall Street Journal. Les 5 milliards de dollars proposés par Murdoch ont finalement primé sur les débats sur l'indépendance éditoriale du groupe de presse.

C'est le Wall Street Journal - un des actifs phares du groupe Dow Jones - lui même qui l'annonce: le magnat des médias Rupert Murdoch et son groupe News Corp ont enfin obtenu mardi soir l'aval de la famille actionnaire Bancroft pour racheter le groupe Dow Jones pour 5 milliards de dollars. Les conseils d'administration respectifs de Dow Jones et News Corp. ont approuvé chacun de leur côté mardi soir le projet de rachat, annonce en effet le Wall Street Journal en ligne, propriété du groupe Dow Jones.

Ce dénouement survient après trois mois de débats qui ont profondément divisé les Bancroft qui contrôlent Dow Jones et le Wall Street Journal depuis plus d'un siècle. Une partie de la famille s'opposait à l'accord au nom des menaces qui pesaient sur l'intégrité des publications de Dow Jones si elles devaient être rachetées par un groupe d'information généraliste et de divertissement. Les plus réfractaires ont campé sur leurs positions jusqu'au bout mais mardi, une branche de la famille représentant 9,1% des droits de vote a changé de camp, finalement convaincue de l'opportunité de l'offre de Murdoch.

La famille Bancroft détient dans son ensemble 64% des droits de vote de Dow Jones et 24% des actions. Mais seuls 30% de droits de vote favorables chez les Bancroft suffisaient au magnat de la presse pour réussir, sachant que le reste des actionnaires est plutôt favorable. L'argument financier aura finalement primé sur les débats sur l'indépendance éditoriale de Dow Jones et du Wall Street Journal,

La branche de Denver faisait en effet partie des quelques membres de la famille et des conseillers financiers qui souhaitaient que Murdoch relève son offre. Mais ce dernier a refusé à plusieurs reprises de faire monter les enchères, alors que sa proposition de 60 dollars par action représentait déjà une prime de plus de 65% sur le cours de Bourse de Dow Jones avant l'annonce de l'offre, début mai.
Agacé par la longueur des négociations, Rupert Murdoch a menacé de jeter l'éponge lundi soir. Mais en annonçant que son groupe News Corp. prendrait en charge, les quelques 30 millions de dollars de frais d'avocats et de conseils de la famille Bancroft sur le dossier, il a gagné la bataille.

Pour News Corp. surtout présent dans la presse écrite au Royaume Uni et en Australie, l'opération va permettre de se déployer aux Etats-Unis, où il possède déjà le quotidien New York Post. News Corp. détient aujourd'hui le tabloïd britannique The Sun, la chaîne de télévision Fox News ou encore les studios de 20th Century Fox et le site MySpace.

Rupert Murdoch, 76 ans, n'a pas été très loquace jusqu'ici sur ses projets précis pour les actifs de Dow Jones, mais il a fait savoir dans les grandes lignes qu'il compte développer l'information en ligne, doper les recettes publicitaires du Wall Street Journal, et profiter de la présence internationale de News Corp. pour accroître la présence du "Journal" en Europe et en Asie, pour mieux rivaliser avec le Financial Times. Aux Etats-Unis, Murdoch aurait également l'ambition de développer des informations politiques et générales pour le Wall Street Journal, afin que le quotidien rivalise plus directement avec de grands quotidiens comme le New York Times.


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