La famille Duval souhaiterait céder les 37% qu'elle détient Eramet à Areva. En échange, Duval veut racheter la division alliages du groupe minier. Mais ce schéma ne recueille pas tous les suffrages en interne, ni auprès des autorités de tutelles. La Bourse applaudit, le titre Eramet s'appréciant de près de 9% à 221,89 euros.
Trois semaines après la reconduction du pacte d'actionnaires, la famille Duval souhaiterait céder les 37% qu'elle détient dans le spécialiste des métaux non ferreux Eramet au groupe nucléaire Areva. Sur le marché, cette participation est évalué à plus de 1,9 milliards d'euros. La famille Duval serait prête à céder ses parts dans Eramet en échange d'un rachat de la division alliages du groupe minier. Certains évoquent un prix de 500 à 600 millions d'euros.Reste que ce schéma ne recueille pas tous les suffrages en interne, ni auprès des autorités de tutelles. Anne Lauvergeon, présidente d'Areva, a toujours qualifié sa participation dans Eramet (26%) de "trop ou pas assez". En attendant, la Bourse applaudit, le titre Eramet s'appréciant de près de 9% à 221,89 euros.
Le dossier Eramet avait provoqué au printemps une polémique entre le précédent gouvernement et Areva. La famille Duval et le spécialiste du nucléaire, qui détient pour sa part 26% d'Eramet, avaient décidé de ne pas renouveler le mandat du PDG du groupe minier Jacques Bacardats, et de le remplacer par Patrick Buffet, membre du conseil de surveillance d'Areva.
Le ministre de l'Économie et des Finances de l'époque, Thierry Breton, et son homologue de l'Outre-mer, Hervé Mariton, avaient réclamé des explications sur cette décision, tandis qu'Areva avait démenti tout coup de force.
latribune.fr
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