mardi 31 juillet 2007

Nouvelle acquisition pour Publicis en Chine

Le groupe dirigé par Maurice Lévy acquiert Communication Central Group (CCG), la plus grosse agence de marketing interactif indépendante de Chine. Ses 200 salariés vont porter à près de 3000 le nombre de collaborateurs de Publicis dans l'ex Empire du Milieu.

Publicis Groupe S.A. annonce ce mardi matin l'acquisition, du groupe Communication Central Group (CCG),
la plus grosse agence de marketing interactif indépendante de Chine. Elle compte 200 collaborateurs, à Shanghai, Hong Kong, Pékin, et Shenzhen.

Selon Publicis, "CCG est la seule agence de la région à offrir un tel niveau de prestations et d'activités, depuis la création jusqu'à l'intégration technologique dans des environnements complexes. Cette opération va faire de Publicis Groupe le leader régional de la communication numérique et interactive.

Une fois la transaction clôturée, CCG sera rebaptisée Digitas Greater China. "Cette initiative stratégique marque le déploiement international de Digitas en Asie après le Royaume-Uni et la France, à travers l'acquisition de Business Intéractif" souligne le géant français de la publicité, dirigé par Maurice Lévy. Publicis Groupe a racheté Digitas en début d'année dans le cadre de son déploiement
stratégique dans le numérique.

Digitas Greater China va proposer ses services à tous les clients existants de CCG tels que Philips, Unilever, Bank of China (Hong Kong), Intel, HSBC Investments, Hang Seng Bank, Hongkong Land, China Eastern Airlines (Shanghai), Nippon Paint, Hitachi Global Storage Technologies, ainsi qu'aux clients de Digitas implantés en Chine.

Dans le cadre de la nouvelle structure, le CEO (PDG) de CCG, Neil Runcieman, deviendra Président et Managing Director de Digitas Greater China. Neil Runcieman, qui a débuté ses activités dans le secteur digital en 1995, est le fondateur de CCG et a donné naissance à cette société de marketing multicanaux. Le tout sous les yeux attentifs de David Kenny, le patron de Digitas, en charge de l'expansion mondiale de la marque Digitas, également membre du Comité Exécutif de Publicis Groupe, au sein duquel il dirige la stratégie numérique et interactive.

Commentant cette nouvelle acquisition en Chine ou le groupe français compte désormais près de 3000 salariés dans une centaine d'agences, Maurice Lévy, Président du Directoire de Publicis Groupe, assure : "l'acquisition de CCG avec ses compétences impressionnantes dans le domaine interactif et digital développées ces dernières années en Chine, marque pour notre groupe une étape décisive.".

Le marché chinois de la publicité est l'un des plus dynamiques et des plus prometteurs au monde. Selon les prévisions ZenithOptimedia, il a augmenté de 17,8 % en 2006 et continuera de connaître une croissance à deux points au cours des années à venir. Les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, ainsi que l'Exposition Universelle de Shanghaï de 2010 vont accroître la demande. Le nombre d'internautes en Chine est estimé à plus de 150 millions. Les agences publicitaires en ligne représentent déjà 5% du marché et pourraient atteindre jusqu'à 11% en 2009.

latribune.fr

lundi 30 juillet 2007

Arjowiggins: acquisition dans le papier recyclé haut de gamme

Sequana Capital annonce que sa filiale Arjowiggins est en négociation exclusive pour l'acquisition du danois Dalum Papir afin de créer le leader européen des papiers couchés haut de gamme recyclés.

Nouvelle opération de croissance externe pour Sequana Capital. Cette dernière annonce ce lundi que sa filiale Arjowiggins est en négociation exclusive pour l'acquisition du danois Dalum Papir A/S afin de créer le leader européen des papiers couchés haut de gamme recyclés.

L'acquisition envisagée est d'un montant initial de 63,5 millions d'euros, avec une clause de complément de prix à deux ans en fonction des synergies réalisées, indique Sequana dans un communiqué. Filiale à 100% de Dalum Holding A/S, Dalum Papir est le numéro un européen des couchés haut de gamme recyclés, avec un chiffre d'affaires de 93 millions d'euros en 2006 et 310 collaborateurs. La société commercialise ses produits dans 23 pays en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.

Avec cette opération, Arjowiggins entend devenir le leader européen des couchés haut de gamme recyclés, un marché qui progresse de plus de 10% par an, renforcer ses positions commerciales en Allemagne et en Scandinavie, et enfin "acquérir une technologie de pointe dans la conception de centrales biomasse et renforcer ses compétences de désencrage tout en dégageant des synergies opérationnelles significatives".

latribune.fr

Steria acquiert le britannique Xansa pour 700 millions d'euros

Steria annonce lundi une offre de 472 millions de livres sterling (700 millions d'euros) sur la SSII britannique Xansa pour renforcer ses positions outre-Manche. Par ailleurs, Steria annonce avoir maintenu sa marge opérationnelle à 7,3% au premier semestre.

Steria annonce lundi une offre de 472 millions de livres sterling (700 millions d'euros) sur la SSII britannique Xansa pour renforcer ses positions outre-Manche. Dans un communiqué, le groupe français indique que cette transaction crée un acteur européen de 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires "couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur des services informatiques".

Steria propose 130 pence par action Xansa, un prix qui représente une prime de 69,9% par rapport au cours de clôture de l'action Xansa (76,5 pence) le 26 juillet, avant l'annonce par la société britannique de pourparlers avancés concernant une possible offre. Elle valorise Xansa à environ 472 millions de livres sterling (et à environ 456 millions de livres sterling après prise en compte de l'exercice d'options couvertes dans le cadre du plan d'actionnariat salarié et des fonds provenant de l'exercice des options non-couvertes dans le cadre de ce plan) et a été recommandée à l'unanimité par le conseil d'administration.

Steria dit anticiper des synergies annuelles avant impôt de 24 millions d'euros en 2008, 49 millions d'euros en 2009 et 53 millions d'euros à partir de 2010. Les coûts de mise en oeuvre de ces synergies sont estimés à 49 millions d'euros sur une période de deux ans. L'opération devrait être relutive sur le bénéfice par action dès 2008, avant prise en compte des frais de restructuration et amortissement d'actifs incorporels identifiés lors de regroupement d'entreprise, indique encore Steria.

Par ailleurs, Steria a publié ce lundi ses comptes semestriels. Après prise en compte des frais de groupe, le taux de marge opérationnelle du groupe ressort à 6,3%. Le résultat net part du groupe à fin juin ressort à 23,7 millions en hausse de 8,4% pour un chiffre d'affaires de 647,9 millions (+6,7%).

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Télécoms et services informatiques : KPN lance une offre sur Getronics

Le ledare néerlandais des télécoms compte s'offrir son compatriote spécialiste des services informatiques pour 766 millions d'euros. La prime est de 23% sur le cours de clôture de vendredi.

La tendance des groupes de télécommunications de se renforcer dans le secteur des services informatiques s'illustre ce lundi matin aux pays-Bas. Le leader national des télécoms, KPN lance en effet une OPA (offre publique d'achat) amicale - elle a le soutien des dirigeants et adminsitrateurs des deux groupes - sur son compatriote Getronics, spécialisé dans les services informatiques.

L'offre, à 6,25 euros par action, valorise Getronics à 766 millions d'euros. Soit une prime de 23% sur le cours de clôture de vendredi. Elle devrait formellement être lancée en septembre prochain.

KPN entend ainsi renforcer sa division informatique pour la rendre capable de fournir la totalité des services dans ce domaine. Le groupe table sur un montant annuel de synergies de 50 millions d'euros à partir de 2009. Aucune suppression de postes n'est pour l'heure évoquée.

"Les télécommunications et les services informatiques deviennent de plus en plus les deux faces d'une même pièce (...) Combiner les activités de Getronics avec les nôtres ajoutera immédiatement de la valeur et transformera notre division de technologies de l'information et de la communication", a déclaré le PDG de KPN, Ad Scheepbouwer.

Pour Getronics, son acquisition par KPN est l'occasion de tourner la page après des problèmes financiers liés à des irrégularités dans sa filiale italienne depuis 2005 qui s'étaient traduits l'an passé par une perte nette de 145 millions d'euros pour l'ensemble du groupe (contre un profit de 4 millions en 2005) et le non versement d'un dividende.

En février, le groupe a annoncé qu'il passait une provision de 65 millions pour d'éventuelles charges supplémentaires en raison de prévisions antérieures trop optimistes pour certaines de ses filiales.

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ABN Amro prend ses distances avec Barclays

Le conseil exécutif et le conseil de surveillance d'ABN Amro annoncent ce lundi qu'ils prennent leur distance avec le britannique Barcalys. La banque néerlandaise a décidé de "cesser de recommander l'offre de Barclays" et laisse les actionnaires trancher. ABN Amro a réalisé un bénéfice net de 1,13 milliard d'euros au deuxième trimestre.

Renversement de situation autour du dossier ABN Amro. Quatre mois après le début de la présentation de leur modalité de fusion, le conseil exécutif et le conseil de surveillance d'ABN Amro réunis vendredi et tout le week-end, ont finalement décidé de prendre leurs distances avec leur partenaire et de ne plus soutenir l'offre de Barclays. Sagement la banque néerlandaise a décidé de laisser les actionnaires trancher.

A l'occasion de la publication ce lundi matin des comptes trimestriels de la banque néerlandaise - qui font ressortir un bénéfice net de 1,13 milliard d'euros en baisse de 7,2% - le conseil a décidé "de cesser de recommander l'offre de Barcalys" selon un communiqué publié ce lundi. L'offre de Barclays est en effet conditionnée au soutien d'ABN Amro mais selon certains observateurs, la banque britannique ne va pas renoncer pour autant et pourrait se contenter de supprimer cette condition.

La direction d'ABN soutenait à l'origine le projet de Barclays mais l'offre améliorée de la banque britannique n'incluait plus la recommandation du conseil de surveillance de sa cible. Selon des sources les dirigeants et administrateurs d'ABN sont convenus ce week-end qu'ils ne pouvaient plus continuer de recommander l'offre de Barclays, qui est pour l'essentiel par échange d'actions, alors qu'un consortium emmené par Royal Bank of Scotland (RBS) propose un prix supérieur et principalement en cash.

L'offre conjointe de 72 milliards d'euros de RBS, Fortis et Santander est composée de cash à plus de 90% et représente aux cours actuels 38,10 euros pour chaque action ABN Amro, alors que le prix de Barclays est de 34,70 euros.

Barclays avait obtenu le soutien de la direction d'ABN Amro en proposant un mariage classique entre les deux banques alors que RBS, Fortis et Santander ne cachent pas leur intention de démanteler l'institution néerlandaise et de s'en partager les actifs.

Si ABN Amro renonce à recommander le projet de Barclays, cette dernière pourrait encore chercher à améliorer son offre, selon les sources. China Development Bank (CDB) et la société d'investissement singapourienne Temasek avaient acquis lundi dernier des actions Barclays pour aider la banque britannique à relever son offre sur ABN.


Résultat en baisse au deuxième trimestre
ABN Amro a réalisé un bénéfice net en baisse de 7,1% à 1,13 milliard d'euros au deuxième trimestre, mais supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un bénéfice net compris entre 1,05 et 1,068 milliard d'euros, comparé au 1,216 milliard d'euros réalisé un an plus tôt. La baisse de ce dernier trimestre provient notamment d'un gain exceptionnel de 208 millions d'euros réalisé il y a un an, alors qu'ABN Amro a connu une perte exceptionnelle de 4 millions d'euros au deuxième trimestre 2007. Son chiffre d'affaires est en hausse de 12,8% à 5,446 milliards d'euros. "Nous sommes bien placés pour réaliser un bénéfice par action d'au moins 2,30 euros", qui était l'un des objectifs donnés pour 2007 par ABN Amro en début d'année, a indiqué dans un communiqué le PDG du groupe Rijkman Groenink. Au deuxième trimestre, le bénéfice par action s'est établi à 0,61 euro, contre 0,65 un an plus tôt.


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Dow Jones: l'heure des choix pour la famille Bancroft

C'est ce lundi que les héritiers Bancroft qui contrôlent 64% des droits de vote du groupe Dow Jones doivent au plus tard répondre à l'offre de Rupert Murdoch. La famille Bancroft est toujours très partagée sur une éventuelle cession.

Le suspense touche à sa fin sur le dossier Dow Jones. C'est ce lundi que les héritiers Bancroft qui contrôlent 64% des droits de vote du groupe Dow Jones doivent au plus tard répondre à l'offre de Rupert Murdoch. Citant des sources proches du dossier, le Wall Street Journal en ligne - propriété du Dow Jones - rapportait dimanche soir que la famille Bancroft était toujours partagée sur une éventuelle cession au magnat des médias Rupert Murdoch du groupe de médias Dow Jones.

De son côté, "Rupert Murdoch est à l'aise avec l'idée de jeter l'éponge à ce stade, si la famille n'accepte pas son offre à 60 dollars par action", affirme le quotidien, citant une source dans l'entourage de l'homme d'affaires. Il semblerait que le patron du groupe News Corp serait quelque peu lassé des changements d'opinion à répétition de d'une famille Bancroft très divisée. Les 33 membres adultes de la famille Bancroft, qui ensemble détiennent seulement 24% du capital mais 64% des droits de vote de Dow Jones, sont déchirés depuis plusieurs jours sur le sort de Dow Jones, que la famille contrôle depuis 1902.

Rupert Murdoch, via son groupe de médias News Corp., a proposé début mai une offre à 60 dollars par action pour racheter Dow Jones, soit 5 milliards au total, ce qui représente une prime de 65% par rapport à la valeur du groupe en Bourse avant l'annonce. Avec cette offre, 1,2 milliard de dollars irait aux Bancroft.

Sachant que les actionnaires hors de la famille sont plutôt favorables, Rupert Murdoch n'a besoin pour réussir que de 30% des droits de vote des Bancroft. Mais ces 30% ne sont pas faciles à réunir: l'offre a donné lieu à des prises de positions virulentes de certains membres de la famille contre Murdoch mais également pour défendre l'indépendance éditoriale du Wall Street Journal. D'autres membres estiment en revanche que l'offre de News Corp. est alléchante et que Dow Jones ne doit pas rater cette proposition. Certains "pro" Murdoch souhaiteraient toutefois que ce dernier relève son offre.

ICI: Akzo Nobel s'allie à Henkel pour son OPA

Selon un nouveau schéma envisagé, Henkel reprendrait certaines activités d'Akzo Nobel afin d'éviter à ce dernier des problèmes de concurrence dans le cadre d'un rachat d'ICI. Akzo Nobel a fait une nouvelle offre sur ICI à 650 pence, toujours sans succès.

Akzo Nobel s'est allié au lessivier allemand pour lancer son OPA sur le spécialiste britannique des peintures, ICI, selon un communiqué publié ce lundi qui confirme ainsi les informations parues ce même jour dans le Financial Times. Dans le schéma envisagé, Henkel reprendrait certaines activités d'Akzo Nobel afin d'éviter à ce dernier des problèmes de concurrence. L'allemand pourrait ainsi hériter des peintures Crown et une partie des adhésifs.

Toutefois, le britannique ICI, fabricant des peintures Dulux, a d'ores et déjà rejeté une deuxième offre d'achat du numéro un mondial de la peinture, le néerlandais Akzo Nobel, évaluée autour de 7,8 milliards de livres (11,6milliards d'euros), selon un communqiué d'Akzo. ICI, qui emploie 3.500 personnes en Grande-Bretagne, avait déjà rejeté en juin une proposition d'achat informelle de 7,2 milliards de livres (10,65 milliards d'euros) d'Akzo Nobel, jugeant insuffisant le montant de 600 pence par action proposé. Désormais, le conseil d'administration a rejeté la dernière offre d'Akzo de650 pence par action.

Cette offre intervient deux semaines avant la date-butoir du 9 août fixée début juillet par le régulateur britannique des fusions.Le régulateur avait donné un mois au néerlandais pour annoncer une offre d'achat formelle sur son concurrent britannique ICI, sous peine d'avoir à s'en abstenir pendant six mois.

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Le pétrolier Roussneft en passe d'être cédé

Le groupe pétrolier russe Roussneft, dont le patron est actuellement en délicatesse avec la justice russe, pourrait être cédé au holding Basic Elements du milliardaire Oleg Deripaska.

Selon un proche de Roussneft, cité dimanche par l'agence Interfax, le groupe pétrolier russe Roussneft, dont le patron est actuellement en délicatesse avec la justice russe, pourrait être cédé au holding Basic Elements du milliardaire Oleg Deripaska. Ce dernier est également cité comme repreneur des marques Jaguar et Land Rover que Ford a décidé de vendre.

"Nous serions ravis que Basics Elements devienne propriétaire de Roussneft", a déclaré Mikhaïl Chichkhanov, le président de la banque russe Binbank, à Interfax, qui la présente comme proche du groupe pétrolier. Selon lui, les actionnaires de Roussneft ont cédé le contrôle de leurs parts à des investisseurs, lesquels ont "mené des négociations sur la vente du holding avec une série de prétendants".

Basics Elements de son côté a indiqué vendredi avoir requis l'autorisation du service anti-monopole de racheter Roussneft, tandis que le patron de Roussneft, le milliardaire Mikhaïl Goutseriev, avait de son côté démenti être en pourparlers pour une vente du groupe, indique encore Interfax.

Roussneft est une importante société de production pétrolière russe: elle a extrait l'an dernier 17 millions de tonnes de pétrole et ses réserves récupérables sont estimées à 630 millions de tonnes. Elle emploie plus de 20.000 personnes. Mikhaïl Goutseriev, qui est à la tête d'une fortune de 3 milliards de dollars selon les estimations du magazine Forbes, a été récemment accusé d'"activités illégales en groupe organisé à grande échelle" par les autorités russes.

Selon certains journaux russes, Mikhaïl Goutseriev s'est attiré les foudres d'un haut fonctionnaire du Kremlin pour avoir acheté des actifs de Ioukos, l'empire déchu de l'homme d'affaires Mikhaïl Khodorkovski à la veille de la faillite du groupe.

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dimanche 29 juillet 2007

Un russe s'intéresse aux marques Jaguar et Land Rover

L'oligarque russe Oleg Deripaska, patron du constructeur automobile GAZ est intéressé par les marques Jaguar et Land Rover mises en vente par Ford. Les constructeurs indiens Tata Motors et Mahindra & Mahindra, ainsi que les fonds américains TPG et Ripplewood ont également manifesté leur intérêt.

L'oligarque russe Oleg Deripaska, patron du constructeur automobile GAZ est intéressé par les marques Jaguar et Land Rover mises en vente par Ford, croit savoir l'hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche dans sa dernière édition. Citant des sources de Ford, WirtschaftsWoche précise que Oleg Deripaska pourrait aussi se porter acquéreur de Volvo si le deuxième constructeur automobile américain décidait de mettre en vente sa marque suédoise.

Intérrogée par le magazine allemand, une porte-parole de GAZ Group déclare: "Nous avons déjà fait savoir que nous sommes intéressés par des fusions et acquisitions pour assurer notre croissance". Une autre société contrôlée par Deripaska, Basic Element, a accepté en mai d'investir 1,54 milliards de dollars dans l'équipementier automobile canadien Magna.

Lors de la présentation de ses comptes semestriels la semaine dernière, les dirigeants de Ford avaient reconnu qu'ils avaient reçu des marques d'intérêt pour ses marques Jaguar et Land Rover. Les constructeurs indiens Tata Motors et Mahindra & Mahindra, ainsi que les fonds américains TPG et Ripplewood, ont aussi manifesté de l'intérêt pour Jaguar et Land Rover. Selon le journal indien Hindustan Times de samedi, une délégation de Tata - le premier constructeur indien de cars et de camions - est arrivée à Londres et espère avoir accès aux comptes des deux marques britanniques de Ford dans la semaine.

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vendredi 27 juillet 2007

Roche prolonge son offre sur Ventana

Le groupe pharmaceutique suisse est loin d'avoir résussi son projet de racheter son concurrent américain Ventana. Il a décidé de prolonger son offre au 23 août alors qu'elle expirait hier.

Le groupe pharmaceutique suisse Roche a annoncé jeudi qu'il prolongeait son offre d'achat de près d'un mois sur son concurrent américain Ventana. L'offre est prolongée au 23 août alors "qu'elle devait initialement expirer à le 26 juillet", précise le communiqué du groupe. En revanche, les conditions de l'offre restent les mêmes.

Mercredi, "le nombre d'actions (Ventana) susceptibles d'être cédées était d'environ 9.936", indique le groupe suisse. Roche avait lancé le 25 juin une offre publique d'achat à 75 dollars par action, en numéraire, sur l'ensemble du capital de Ventana, soit une offre d'environ 3 milliards de dollars au total. Avec 9.936 actions, soit 745.200 dollars, Roche est loin d'avoir atteint son objectif.

L'offre de Roche est non sollicitée et le 11 juillet, le conseil d'administration de Ventana, spécialiste du diagnostic histopathologique (test de diagnostic contre le cancer), l'avait rejeté à l'unanimité. Ventana a d'ailleurs promis de "résister vigoureusement" à son rival suisse.

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jeudi 26 juillet 2007

Cerberus peine à trouver des financements pour racheter Chrysler

Le projet de cession par DaimlerChrysler de sa filiale américaine Chrysler pour 7,4 milliards de dollars a connu un revers mercredi, les banques ayant été contraintes de différer un projet de crédit syndiqué de 12 milliards de dollars destiné à financer l'opération.

Mauvaise nouvelle pour Chrysler et sa maison mère Daimler. Le projet de cession par DaimlerChrysler de sa filiale américaine Chrysler pour 7,4 milliards de dollars a connu un revers mercredi, les banques ayant été contraintes de différer un projet de crédit syndiqué de 12 milliards de dollars destiné à financer l'opération.
Le constructeur automobile germano-américain et le futur repreneur de Chrysler, le fonds Cerberus Capital Management, ont toutefois dit tous deux être convaincus que le projet pouvait toujours être bouclé comme prévu au troisième trimestre.

Le président du directoire de DaimlerChrysler, Dieter Zetsche, a indiqué mercredi au cours d'une téléconférence que la transaction avec Cerberus restait engagée comme prévu. "Comme je l'ai dit précédemment, nous nous trouvons absolument dans le calendrier anticipé pour la clôture", a-t-il assuré. Des sources de marché ont également déclaré à l'agence Reuters que malgré le dernier contretemps, les chefs de file s'engageaient toujours à apporter les financements nécessaires à la transaction.

L'annonce du report du placement auprès des investisseurs du crédit de 12 milliards de Chrysler, dans le cadre de son LBO, et celle de l'amélioration des termes d'autres emprunts du groupe afin de stimuler la demande, illustrent les difficultés que traverse actuellement le marché américain des obligations d'entreprises. Le ralentissement du secteur du logement aux États-Unis a déjà provoqué une crise sur le marché du crédit immobilier à risque ("subprime"), provoquant par ricochet un regain de méfiance vis-à-vis de l'ensemble des émissions obligataires des sociétés.

Ces difficultés risquent aussi de compliquer les ventes d'actifs engagées dans le cadre de la restructuration de l'ensemble du secteur automobile américain qui traverse de graves difficultés. Outre la revente de Chrysler, Ford recherche actuellement des acquéreurs pour ses marques britanniques haut de gamme Jaguar et Land Rove.

General Motors, qui cède de son côté sa filiale de transmissions Allison, a différé lui aussi mardi un placement obligataire destiné à financer l'opération. GM a signé en juin la vente d'Allison aux fonds d'investissement Carlyle Group et Onex Corp, une opération financée là aussi par un recours à une émission de dette.

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Ingenico veut fusionner avec Sagem Sécurité

La société française de terminaux de paiement Ingenico et Sagem Sécurité, filiale de Safran, sont entrés en négociations exclusives pour réunir leurs activités de solutions de paiement électroniques et devenir un leader mondial.Cette opération serait rémunérée par une augmentation de capital au profit de Sagem Sécurité, qui obtiendrait 25% des actions Ingenico.

La société française de terminaux de paiement Ingenico et Sagem Sécurité, filiale de Safran, sont entrés en négociations exclusives pour réunir leurs activités de solutions de paiement électroniques, annoncent les deux groupe ce jeudi dans un communiqué commun. Ils ambitionnent de devenir ainsi "un leader mondial du domaine".

Cette opération serait rémunérée par une augmentation de capital au profit de Sagem Sécurité, qui obtiendrait 25% des actions Ingenico. Elle "pourrait intervenir avant la fin de l'exercice", précisent les groupes, et sera soumise à l'approbation des actionnaires d'Ingenico et des autorités de la concurrence.

Cette annonce intervient quelques jours après la nomination surprise d'un nouveau directeur général au sein d'Ingenico, avec l'arrivée de Philippe Lazare (ex La Poste). Cette nomination, expliquait à la mi juillet dans un communiqué le numéro deux mondial des terminaux électroniques de paiement, " marque la volonté du groupe d'accélérer son rythme de développement après avoir réussi son redressement financier ".

" Le conseil d'administration a jugé utile d'opérer un changement pour sa seconde phase de développement qui implique de nouvelles acquisitions et des alliances ", expliquait à La Tribune Philippe Lazare. Le moins que l'on puisse dire c'est que Philipe Lazare ne perd pas de temps.

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mercredi 25 juillet 2007

Morgan Stanley prêt à céder Compagnie La Lucette

La banque américaine devrait céder la société foncière pour plus de 1,2 milliard d'euros. Lehman Brothers tiendrait la corde devant le tandem Nexity-Caisse d'Epargne.

Compagnie La Lucette (ex Mines de la Lucette) serait sur le point d'être vendue croit savoir ce mercredi "Le Figaro". La banque d'affaires Morgan Stanley qui détient cette foncière depuis 2005 aurait plusieurs candidats intéressés au dossier.

Selon le quotidien Lehman Brother Real Estate figurerait parmi le mieux disant. La banque américaine qui vient d s'illustrer en reprenant les tours Coeur Défense pour 2,1 milliards serait prête à proposer plus de 1,2 milliard d'euros pour l'emporter.

Lehman Brother est en compétition avec le tandem Nexity-Caisse d'Epargne et un fonds d'investissement allemand. Le dossier de cession devrait être rapidement bouclé.

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mardi 24 juillet 2007

L'islandais Baugur lorgne les grands magasins américains Saks

Le groupe d'investissement islandais est désormais le premier actionnaires du distributeur américain Saks avec 8,1% de son capital. Baugur est également présent dans le capital du distributeur britannique Debenhams et a racheté House of Fraser.

Après les rumeurs autour du fonds d'investissement KKR qui lorgnerait Macy's, les grands magasins américains ne laissent pas indifférents les investisseurs financiers. Selon le quotidien britannique des affaires "Financial Times" le groupe d'investissement islandais est devenu le premier actionnaires du distributeur américain Saks avec l'acquisition récemment de 8,1% de son capital. La transaction représenterait un investissement de l'ordre de 250 millions de dollars.

D'après le FT, Baugur souhaiterait avant tout une meilleure coopération entre les marques de mode détenues par l'investisseur islandais dont la griffe Karen Miller et l'enseigne des grands magasins américains. Saks exploite 54 établissements dont le très fameux Saks Fifth Avenue à New York.

Si Saks venait néanmoins à tomber dans l'escarcelle de Baugur, l'islandais deviendrait un investisseurs important dans le paysage plus large des grands magasins. Baugur est en effet présent en Grande-Bretagne chez Debenhams, premier chaine de grands magasins outre-Manche et a pris récemment le contrôle de son concurrent House of Fraser, dont la taille est similaire à celle de Saks. Sans compter les chaines détenues en Scandinavie, Magasin du Nord et Illum.


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Lagardère envisagerait de céder Virgin France

La filiale de Hachette Distribution Services serait prête à céder la chaîne de produits culturels. La Fnac ou des chaînes spécialisées seraient intéressées pour la reprise des 34 magasins qui auraient réalisé un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros.

Virgin France pourrait bientôt changer de propriétaire croit savoir ce mardi le quotidien "Les Echos". Dans un contexte de marché difficille pour le disque et la video, le groupe Lagardère aurait en effet décidé de se séparer de la troisième chaîne en France de produits culturels. Seraient compris dans la vente, les 34 magasins, le site de téléchargement de musique en ligne, Virginmega.fr, la chaîne de librairie Furet du Nord (12 points de vente) et la librairie Payot.

Selon les Echos, la Société Générale aurait été mandatée pour mener à bien le dossier de cession. Virgin représenterait un chiffre d'affaires de 35 millions et dégagerait des pertes depuis plusieurs années. La chaîne Virgin avait rejoint le le groupe Lagardère en 2001 permettant au groupe de sortir par le haut suite à l'échec de sa chaîne Extrapole.

La Fnac malgré des problèmes de concurrence et des chaînes de magasins spécialisée seraient intéressées pour reprendre Virgin, qui il est vrai dispose d'emplacements plutôt bien situés.


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lundi 23 juillet 2007

ABN Amro: Barclays rélève son offre qui reste inférieure à celle du consortium

Barclays propose désormais 67,5 milliards d'euros dont 24,8 millairds en numéraire. Une somme encore inférieure aux 71 milliards du consortium. Pour financer son opération, il fait appel à deux banques chinoises.


Barclays est-elle en train de sortir un joker? La BBC a révélé ce matin que la banque britannique s'apprête à lever 13,4 milliards de livres (près de 20 milliards d'euros) auprès de deux investisseurs asiatiques - une banque chinoise, China Development Bank, et la société d'investissements Temasek de l'Etat de Singapour- pour l'aider à lancer sa nouvelle offre sur ABN-Amro.

Cette somme lui permet de porter son offre d'environ 65 milliards d'euros actuellement à environ 67,5 milliards d'euros, dont 24,8 milliards en numéraire. Cette nouvelle offre reste inférieure à l'offre proposée par le consortium mené par Royal Bank of Scotland. Les deux investisseurs asiatiques obtiendraient environ 10 % globalement du nouvel ensemble Barclays-ABN-Amro, dont 7 % détenus par la banque chinoise et 3 % par Temasek.

En cas d'échec, ils resteraient en tout cas actionnaires, avec des participations inférieures, de Barclays. Des précisions sont attendues un peu plus tard lors de la conférence de presse prévue ce matin. La BBC a affirmé que les négociations s'étaient poursuivies dans la nuit. La banque chinoise serait en fait une société d'investissement nouvellement constituée par l'Etat chinois, modelée justement sur celle de Singapour ou de certains pays arabes du Golfe.

La Chine dispose d'énormres réserves en monnaies étrangères et Pékin avait déclaré à maintes reprises l'intention d'investir à l'étranger. La banque chinoise et Temasek serait prêts à pater 740 pence par action Barclays, contre un prix de clôture de la banque britannique de 713 pence, vendredi à Londres.

La BBC affirme toutefois que l'influence que gagneraient ces deux investisseurs asiatiques, notamment la banque chinoise, sur un grand établissement fianncier européen pourrait susciter des controverses. L'inititiative de Barclays, si elle se confirme, tombe le jour où le consortium formé par Royal Bank of Scotland, Fortis et Santader lance officiellement son offre sur ABN-Amro, qui doit rester ouverte jusqu'au 5 octobre. Des rebondissements sont à attendre...


Andrea Morawski, à Londres

Dow Jones: la famille Bancroft se prononce aujourd'hui sur l'offre de Murdoch

Les membres de la famille contrôlant le capital de Dow Jones se réunissent ce lundi. Vendredi, Brad Greenspan, le fondateur du site Internet MySpace, a réitéré son offre d'achat aux actionnaires de Dow Jones afin de contrer celle de Rupert Murdoch et garantir l'indépendance du groupe ainsi que celle du Wall Street Journal.

Les actionnaires de Dow Jones se réunissent ce lundi pour étudier les offres de rachats faites sur le groupe d'informations financières Dow Jones. Tandis que le groupe fait l'objet d'une offre de 60 dollars par action valorisant l'empire de presse à 5 milliards de dollars par Rupert Murdoch pour racheter les titres de la famille Bancroft, qui contrôle 24% du capital et 64% des droits de vote de Dow Jones, Brad Greenspan, fondateur du site Internet MySpace, fait figure de chevalier blanc.

Brad Greenspan, a ainsi réitéré vendredi son offre alternative aux actionnaires de Dow Jones, semant le doute auprès des Bancroft, qui sont actuellement divisés sur l'opportunité de céder le contrôle à Rupert Murdoch, président du groupe de média News Corporation.

Brad Greenspan propose de créer un véhicule financier, "Journal Investment Group" (JI), qui deviendrait actionnaire à hauteur de 25% de Dow Jones et obtiendrait la création de deux sièges supplémentaires au Conseil d'administration du groupe qui garderait toutefois son indépendance financière et éditoriale.

Toutefois Rupert Murdoch semble garder une longueur d'avance. Lundi dernier, le magnat australo-américain avait emporté une première victoire en s'assurant l'accord du conseil d'administration de Dow Jones pour vendre le groupe.


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Meilleurtaux: négociations exclusives avec l'Ecureil

Le courtier en crédit immobilier Meilleurtaux, dont la cotation est suspendue depuis vendredi, devrait annoncer ce lundi l'ouverture de négociations exclusives avec le groupe Caisse d'Epargne en vue d'une cession. L'Ecureuil proposerait 45 euros par titre.

Le courtier en crédit immobilier Meilleurtaux devrait annoncer ce lundi l'ouverture de négociations exclusives avec le groupe Caisse d'Epargne en vue d'une cession, croit savoir les Echos de ce lundi.

L'engagement pourrait porter sur une période de 60 jours, précise le quotidien selon qui la candidature de l'assureur mutualiste MMA a été écartée vendredi. L'Ecureuil proposerait 45 euros par titre pour reprendre - par l'intermédiaire d'un holding d'acquisition dont le promoteur immobilier Nexity prendrait 5% à 10% - les deux tiers des titres du promoteur de Meilleurtaux, Christophe Crémer, qui détient 21,7% du capital, ainsi que les 35,7% des droits de vote des autres actionnaires.

L'offre fait ressortir une prime de 59% sur le cours de clôture du titre le 10 juillet et valorise Meilleurtaux à un peu plus de 153 millions d'euros. La cotation du titre Meilleurtaux est suspendue depuis vendredi sur un dernier cours de 29,80 euros.

vendredi 20 juillet 2007

Vallourec veut cèder deux sociétés à Arcelor Mittal

Vallourec a signé un accord préliminaire portant sur la cession à Arcelor-Mittal de ses filiales Vallourec Précision Soudage (VPS) et Vallourec Composants Automobiles Vitry (VCAV), toutes deux représentant un chiffre d'affaires total d'environ 145 millions d'euros.

Vallourec annonce ce vendredi dans un communiqué avoir signé un accord préliminaire portant sur la cession à Arcelor-Mittal de ses filiales Vallourec Précision Soudage (VPS) et Vallourec Composants Automobiles Vitry (VCAV), toutes deux représentant un chiffre d'affaires total d'environ 145 millions d'euros.

VPS est spécialisée dans la production de tubes soudés de précision pour l'industrie automobile. Elle produit près de 100.000 tonnes de tubes soudés par an et son chiffre d'affaires annuel atteint environ 100 millions d'euros, précise le communiqué. ArcelorMittal est l'un des principaux fournisseurs en aciers plats de VPS, qui emploie 320 personnes dans ses usines de Hautmont (Nord) et de Chevillon (Haute-Marne).

Pour sa part, l'activité de VCAC est consacrée à la conception de composants tubulaires en partenariat avec les bureaux d'études de ses clients constructeurs automobiles ou équipementiers. Elle affiche un chiffre d'affaires annuel d'environ 45 millions d'euros et emploie 230 personnes dans son usine de Vitry-Le-François (Marne).

"Le rapprochement envisagé de VPS et VCAV avec Arcelor-Mittal permettra à ces sociétés de bénéficier de la très forte présence du groupe Arcelor-Mittal dans l'industrie automobile européenne", souligne Vallourec.

latribune.fr

jeudi 19 juillet 2007

Nestlé et PepsiCo auraient envisagé une fusion au printemps

[ 19/07/07 - 09H04 - AFP ]


Les groupes suisse Nestlé et américain PepsiCo, deux géants mondiaux de l'alimentation, ont envisagé une fusion au printemps avant d'abandonner le projet, affirme jeudi le Wall Street Journal.
Les discussions ont été ouvertes à l'initiative de PepsiCo, selon le journal qui cite des sources proches des négociations. Le groupe américain a pour ambition de diversifier sa gamme de produits vers les aliments dits de "bien-être" pour être moins dépendant des sodas et des en-cas salés et sucrés.
Mais Nestlé, qui veut s'orienter également vers des produits plus sains, a considéré qu'une fusion l'éloignerait de cet objectif et a décliné l'offre.
La fusion posait également des problèmes d'équilibre financier puisque la valeur boursière de Nestlé est une fois et demi supérieure à celle de PepsiCo.
Des rumeurs récurrentes sur les marchés boursiers ont donné PepsiCo comme un repreneur potentiel du groupe français Danone au cours des derniers mois.

Eramet: la famille Duval prête à céder ses parts à Areva

La famille Duval souhaiterait céder les 37% qu'elle détient Eramet à Areva. En échange, Duval veut racheter la division alliages du groupe minier. Mais ce schéma ne recueille pas tous les suffrages en interne, ni auprès des autorités de tutelles. La Bourse applaudit, le titre Eramet s'appréciant de près de 9% à 221,89 euros.

Trois semaines après la reconduction du pacte d'actionnaires, la famille Duval souhaiterait céder les 37% qu'elle détient dans le spécialiste des métaux non ferreux Eramet au groupe nucléaire Areva. Sur le marché, cette participation est évalué à plus de 1,9 milliards d'euros. La famille Duval serait prête à céder ses parts dans Eramet en échange d'un rachat de la division alliages du groupe minier. Certains évoquent un prix de 500 à 600 millions d'euros.

Reste que ce schéma ne recueille pas tous les suffrages en interne, ni auprès des autorités de tutelles. Anne Lauvergeon, présidente d'Areva, a toujours qualifié sa participation dans Eramet (26%) de "trop ou pas assez". En attendant, la Bourse applaudit, le titre Eramet s'appréciant de près de 9% à 221,89 euros.

Le dossier Eramet avait provoqué au printemps une polémique entre le précédent gouvernement et Areva. La famille Duval et le spécialiste du nucléaire, qui détient pour sa part 26% d'Eramet, avaient décidé de ne pas renouveler le mandat du PDG du groupe minier Jacques Bacardats, et de le remplacer par Patrick Buffet, membre du conseil de surveillance d'Areva.

Le ministre de l'Économie et des Finances de l'époque, Thierry Breton, et son homologue de l'Outre-mer, Hervé Mariton, avaient réclamé des explications sur cette décision, tandis qu'Areva avait démenti tout coup de force.


latribune.fr

Delphi finalise son renflouement avec plusieurs investisseurs

Delphi qui cherche à sortir de la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11) accepte une offre de 2,5 milliards de dollars émanant d'un groupe de fonds d'investissement emmené par Appaloosa Management.

Ce sera bien moins que prévu. Delphi qui cherche à sortir de la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11) a indiqué mercredi soir qu'il acceptait une offre de 2,5 milliards de dollars émanant d'un groupe de fonds d'investissement emmené par Appaloosa Management. Cette offre de renflouement est de 25% inférieure aux 3,4 milliards promis initialement par Cerberus, avant qu'il ne se rétracte.

Ce plan prévoit que Delphi paie à General Motors, son ancienne maison mère et principal client, 2,7 milliards de dollars en cash, et non plus partiellement en actions comme prévu.

Outre Appaloosa Management; le groupe d'investisseurs qui a choisi d'investir dans Delphi et se partager son capital, comprend Harbinger Capital Partners, Merryll Lynch, Fenner & Smith, Goldman Sachs, UBS Securities et Pardus Capital. Ce dernier est déjà actionnaires de deux autres équipementiers, à savoir Visteon et de Valeo, au sein duquel il mène une fronde autour de la stratégie de la direction.

latribune.fr

mercredi 18 juillet 2007

Groupe Dow Jones: le conseil dit "oui" à Rupert Murdoch

Le conseil d'administration du groupe Dow Jones a voté mardi soir à une large majorité en faveur d'une vente au magnat Rupert Murdoch, qui doit encore recevoir l'accord de la famille Bancroft. Le vote favorable du conseil d'administration de Dow Jones constitue un argument de poids pour faire aboutir la transaction.

Rupert Murdoch touche presque au but dans sa tentative de rachat du groupe Dow Jones. Le conseil d'administration du groupe a voté mardi soir à une large majorité en faveur d'une vente au magnat Rupert Murdoch, qui doit encore recevoir l'accord de la famille Bancroft, selon des sources proches du dossier citées par l'Agence Reuters et le Wall Street Journal.

Le vente de Dow Jones, éditeur du Wall Street Journal, reste désormais suspendue à la décision des Bancroft, qui contrôlent Dow Jones avec 64% des droits de vote, et qui devraient se réunir dans les jours prochains pour se prononcer, précise encore le quotidien américain des affaires. Le vote favorable du conseil d'administration de Dow Jones n'obligera pas la famille à accepter mais constitue un argument de poids pour faire aboutir la transaction.

Reste que la transaction ne fait pas l'unanimité. Christopher Bancroft et Leslie Hill, deux des membres de la famille les plus opposés à cette vente, et qui sont membres du conseil de Dow Jones, n'ont pas voté pour: Leslie Hill s'est abstenue et Christopher Bancroft a quitté la réunion avant la fin, précise encore le WSJ. Un troisième administrateur, Dieter von Holtzbrinck, s'est abstenu.

Rupert Murdoch, le patron de l'empire des médias News Corp., a offert début mai 5 milliards de dollars pour racheter le groupe Dow Jones, qui possède aussi l'agence d'informations financières Dow Jones, l'hebdomadaire financier Barron's et la base de données Factiva. Cette offre a divisé la famille Bancroft, qui l'a tout d'abord rejetée avant d'accepter d'en discuter avec Rupert Murdoch, tout en cherchant d'autres repreneurs possibles. En vain.

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Altadis accepte l'offre de reprise du britannique Imperial Tobacco

Le groupe hispano-français de tabac Altadis a accepté une offre de rachat du fabricant britannique Imperial Tobacco qui valorise le groupe 16,2 milliards d'euros. Le britannique l'emporte sur le fonds d'investissement CVC Capital Partners. Cette fusion donne naissance à un géant européen du tabac, avec des positions dominantes en France, Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne ainsi que dans de nombreux pays d'Europe de l'est.


Après quatre mois de bataille, le groupe hispano-français de tabac Altadis a finalement accepté une offre de rachat du cigarettier britannique Imperial Tobacco qui valorise le groupe 16,2 milliards d'euros.
Imperial Tobacco propose 50 euros par action en cash. Le conseil d'administration d'Altadis a accepté mardi soir de recommander à ses actionnaires d'approuver l'offre d'Imperial Tobacco.
Cette fusion donne naissance à un géant européen du tabac, avec des positions dominantes en France, Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne ainsi que dans de nombreux pays d'Europe de l'est. En rachetant Altadis, groupe né de la fusion en 1999 de la Seita française et du groupe espagnol Tabacalera, le groupe britannique se dote aussi d'une place de numéro un mondial des cigares, marché aux marges bénéficiaires nettement plus élevées que les cigarettes.

Imperial l'a emporté sur le fonds luxembourgeois CVC Capital Partners, qui lui aussi cherchait à racheter Altadis depuis plusieurs mois. Imperial avait auparavant proposé deux offres successives de rachat qui ont toutes deux été refusées par Altadis. La dernière offre d'Imperial Tobacco en avril valorisait le groupe à 12 milliards d'euros (47 euros par action).
Pour financer cette opération de croissance externe majeure Imperial Tobacco pourrait lancer une augmentation de capital de 3 à 4 milliards de livres sterling (4,5 à 5,9 milliards d'euros). Cette augmentation de capital serait souscrite, croit savoir le Financial Times, par six banques (Morgan Stanley, Citigroup, Lehman Brothers, ABN Amro, Barclays et Santander).


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mardi 17 juillet 2007

Crédit Agricole reprend le promoteur immobilier Monné-Decroix

La "banque verte" va reprendre, selon les informations de "La Tribune", 70% du promoteur immobilier Monné-Decroix. Une transaction qui permet au Crédit Agricole Immobilier de tripler sa taille dans le secteur de la promotion et de proposer des services complémentaires à ses clients.


Selon les informations de La Tribune, le Crédit Agricole va annoncer ce matin l'acquisition de 70% du promoteur immobilier Monné-Decroix. Ce dernier présent dans plusieurs régions françaises se classe au 14ème rang des promoteurs français et a réalisé un volume d'affaires l'an dernier de 191 millions d'euros. Grâce à cette acquisition, Crédit Agricole Immobilier va tripler de taille.
La "banque verte" sera désormais capable de produire 3.000 logements par an, contre 1.000 auparavant. Par ailleurs, la promotion immobilière devrait lui permettre de dégager au total un résultat net d'une trentaine de millions d'euros sur la base des chiffres de 2006.
Mais surtout le Crédit Agricole mise sur cette opération pour investir un nouveau territoire afin d'apporter des services complémentaires à ses clients, qui cherchent à se loger ou préparer leur retraite.

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Lear: les actionnaires refusent l'offre de reprise de Carl Icahn

Les actionnaires de l'équipementier automobile américain Lear ont voté contre l'offre de rachat émanant du milliardaire Carl Icahn. Si le conseil lui avait apporté son soutien, trois actionnaires ont toutefois jugé que l'offre de Carl Icahn était sous évaluée

C'est non. L'équipementier automobile américain Lear a annoncé lundi soir que ses actionnaires avaient voté contre l'offre de rachat émanant d'une société affiliée au milliardaire Carl Icahn. Et ce malgré la recommandation du conseil d'administration du groupe. Dans son communiqué, Lear précise que l'offre d'American Real Estate Partners LP n'avait pas obtenu le soutien d'une majorité des actionnaires qui se sont exprimés au cours de l'assemblée générale du groupe qui s'est tenue à Wilmington dans le Delaware.

Le conseil d'administration de Lear leur avait pourtant recommandé de donner leur feu vert à l'offre de la société d'Icahn, améliorée à 3 milliards de dollars (2,2 milliards d'euros), soit 37,25 dollars par action. L'équipementier, spécialisé dans les sièges et l'électronique automobiles, avait même choisi de repousser à juillet le vote sur l'offre d'Icahn, initialement programmé pour juin, afin de se donner un délai supplémentaire pour convaincre les actionnaires.

Mais l'offre du milliardaire s'est heurtée jusqu'au bout à l'opposition de l'influente société de conseil aux actionnaires, Institutional Shareholder Services (ISS), ainsi qu'à celle du deuxième actionnaire de l'équipementier Pzena Investment Management LLC, et du California State Teachers' Retirement System, qui estimaient que la proposition de reprise, même améliorée, sous-évaluait toujours l'entreprise. Pzena estime que l'action Lear vaut entre 55 et 60 dollars, tandis que le fonds de pension des enseignants de Californie n'entend pas apporter ses titres à moins de 40-50 dollars l'action.

Dans cette bataille, Carl Icahn n'a pas tout perdu. Il devrait toucher une indemnité de rupture de 25 millions de dollars, comme prévu en cas de rejet de son offre par les actionnaires. Ce montant pourrait être porté à 85 millions de dollars, si Lear venait à être vendu à un autre repreneur d'ici un an.

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Reed Elsevier se désengage totalement de Harcourt

L'éditeur anglo-néerlandais Reed Elsevier a cédé pour 2,9 milliards d'euros les activités "édition scolaire" de l'américain Harcourt qu'il détenait encore. Comme beaucoup d'éditeurs concurrents, Reed Elsevier sort peu à peu du secteur scolaire pour se recentrer sur ses publications scientifiques et juridiques, des segments à plus forte croissance et plus rentables.

Les grandes manoeuvres dans l'édition scolaire se poursuivent: Houghton Mifflin, propriété de l'irlandais Riverdeep, a conclu l'acquisition de Harcourt, l'activité "édition scolaire" du groupe anglo-néerlandais Reed Elsevier. Le montant de la transaction est évalué à 4 milliards de dollars environ (2,9 milliards d'euros), dont 3,7 milliards de dollars en cash et 300 millions de dollars en actions ordinaires Houghton Mifflin Riverdeep Group Plc, la maison mère non cotée de Houghton Mifflin. L'acquisition devrait être close fin 2007 ou début 2008, à condition que les autorités de tutelle donnent leur feu vert.

En attendant, ce nouveau géant américain de l'édition de manuels scolaires et universitaires sera dirigé par Tony Lucki, directeur général de Houghton Mifflin et ancien directeur général de Harcourt Education. Harcourt publie des manuels et autres supports scolaires pour tous les âges, de la maternelle à l'université, et propose également des cours en ligne, matériels éducatifs et bases de données pour un public adulte, notamment sur la religion. "Ensemble, nous serons mieux positionnés pour répondre aux besoins en pleine mutation des enseignants et des étudiants sur une gamme très large de sujets, et dans de nombreux États et districts scolaires", a déclaré Tony Lucki, cité dans un communiqué.

Si l'opération est autorisée, trois géants se partageront alors le marché de l'édition scolaire: le britannique Pearson et les américains McGraw-Hill et Houghton Mifflin. Comme beaucoup d'éditeurs concurrents, Reed Elsevier sort peu à peu du secteur scolaire pour se recentrer sur ses publications scientifiques et juridiques, des segments à plus forte croissance et plus rentables car elles ont été adaptées aux supports informatiques plus rapidement que les manuels scolaires traditionnels.

Reed a déjà cédé en mai les actifs internationaux et les activités de tests de Harcourt à Pearson pour 950 millions de dollars. Le canadien Thomson, qui a engagé un processus de fusion avec le groupe Reuters, a lui aussi vendu ses activités scolaires à Apax Partners et au canadien Omers Capital Partners pour 7,75 milliards de dollars, cette année également. Pas plus tard que le mois dernier, l'éditeur néerlandais Wolters Kluwer a cédé à son tour sa division éducative au fonds de private equity Bridgepoint pour environ 1 milliard de dollars.

Reed Elsevier conservera une participation de 11,8% dans l'entité née de la fusion entre Houghton et Harcourt.
Le groupe anglo-néerlandais, qui s'attend à ce que le désengagement de sa branche scolaire augmente son bénéfice par action d'au moins 10% par an à changes constants, a déjà dit à plusieurs reprises qu'il comptait redistribuer le produit de la vente à ses actionnaires sous la forme d'un dividende exceptionnel. Hormis la plus-value, les analyses estiment que Reed Elsevier bénéficiera aussi d'être moins exposé désormais à des facteurs cycliques.

latribune.fr

lundi 16 juillet 2007

ABN Amro: RBS, Fortis et Santander proposent plus de cash

Le trio de banques formé par Royal Bank of Scotland, Santander et Fortis prévoit de présenter dès ce lundi une nouvelle offre sur ABN Amro payable presque intégralement en numéraire. La part de cash dans l'offre du consortium, d'un montant total de 71 milliards d'euros, passe de 79% à 93%.

Comme il l'avait laissé entendre vendredi, le consortium mené par Royal Bank of Scotland (RBS), Fortis et Santander a préparé ce weekend "une nouvelle offre aux conditions sensiblement supérieures". Le trio de banques formé par Royal Bank of Scotland, Santander et Fortis présente dès ce lundi une nouvelle offre sur ABN Amro payable presque intégralement en numéraire. La part de cash dans l'offre du consortium, d'un montant total de 71 milliards d'euros, passe de 79% à 93%. Le montant global de l'offre n'est toutefois pas relevé.

Le consortium propose désormais 35,60 euros cash et 0,296 action nouvelle RBS par titre de la banque néerlandaise, soit un prix de 38,40 euros par action, comme dans sa précédente offre, qui n'était toutefois payable qu'à 70% en numéraire. La part payable en titres RBS ne représente plus que cinq milliards d'euros. La nouvelle offre exclut LaSalle Bank, la filiale américaine d'ABN Amro.

ABN Amro a accepté une offre rivale de Barclays, payable en actions, d'un montant d'environ 64 milliards d'euros. L'offre initiale du consortium RBS était conditionnée au maintien dans le périmètre d'ABN Amro de sa filiale américaine LaSalle, mais la Cour suprême néerlandaise a autorisé vendredi ABN à céder celle-ci à Bank of America, conformément à l'accord conclu conjointement à l'offre de Barclays.

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Bulgari recherche des acquisitions

Selon les déclarations de son administrateur délégué Francesco Trapani, Bulgari, numéro trois mondial de la joaillerie, est à la recherche d'une grosse acquisition. Mais le groupe admet ne voir aucun dossier d'intéressant pour le moment.

Le joaillier Bulgari est à la recherche d'une grosse acquisition mais ne voit rien d'intéressant pour le moment, a déclaré son administrateur délégué Francesco Trapani dans un entretien de presse. "Nous pensons qu'[une grosse acquisition] est une priorité. Actuellement nous avons la possibilité de réaliser une grosse opération", a déclaré Francesco Trapani au journal MF. "Mais en réalité, il n'y a rien sur le marché" par rapport à ce que recherche Bulgari, a-t-il ajouté.

Le joaillier recherche quelque chose de "vraiment intéressant et, plus important, à un prix raisonnable", a-t-il dit.
Bulgari, numéro trois mondial de la joaillerie, réalise un chiffre d'affaires de plus d'un milliard d'euros. Sa capitalisation boursière est de 3,6 milliards d'euros.

Parmi les cibles recherchées par le groupe, l'administrateur délégué cite une marque de montres "de premier plan", un concepteur de mouvements horlogers, un fabricant de bijoux ou encore une société spécialisée dans les accessoires.

Bulgari, dont les résultats du premier semestre seront publiés fin juillet, devrait réaliser un bon exercice 2007. Le groupe a déjà indiqué que son bénéfice net et son chiffre d'affaires seraient en progression de 8 à 12% cette année.

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Ford aurait décidé la cession de Volvo

Le constructeur automobile américain s'apprêterait à revendre Volvo estimé par les analystes à 8 milliards de dollars (5,8 milliards d'euros). Volvo est la principale marque du pôle de luxe que Ford démantèle peu à peu.

Après Aston Martin cédé en mars, Ford Motors aurait tranché sur l'avenir de Volvo. Selon le "Sunday Times" le constructeur automobile américain s'apprêterait à revendre Volvo estimé par les analystes à 8 milliards de dollars (5,8 milliards d'euros). Volvo est la principale marque du pôle de luxe européen PAG Ford, que le géant de Détroit démantèle peu à peu. Et la vente de ses marques de luxe apporterait une bouffée d'air frais à Ford qui est en pleine restructuration aux Etats-Unis, après la perte nette de 12,6 milliards de dollars enregistrée en 2006.

Réagissant à cet article, Ford a précisé que "le groupe n'est en discussion avec personne pour vendre Volvo. Toutefois, nous sommes en train d'étudier les possibilités pour la totalité de nos activités", a déclaré un porte-parole basé à Londres, sans vouloir en dire plus. Et de préciser dans la foulée que Ford n'a pas à ce stade engagé de conseiller financier pour l'opération.

Selon une source proche du dossier, citée dans l'édition en ligne du Wall Street Journal, l'idée d'une vente fait son chemin et elle est aujourd'hui considérée en interne comme ayant 50% de chances d'aboutir. Ford avait indiqué à la mi-juin qu'il "étudiait activement" toutes les options stratégiques pour ses filiales de luxe britanniques Jaguar et Land Rover, sans exclure une vente, mais il avait indiqué que cette prospection ne s'étendait pas à sa filiale Volvo.

Ces rumeurs interviennent une semaine après l'annonce de BMW d'une nouvelle stratégie de développement n'excluant pas des acquisitions de marques. Dans un entretien à la presse allemande, le directeur financier de BMW Stefan Krause a en effet indiqué que le constructeur bavarois n'excluait pas de reprendre un autre constructeur ou une autre marque tout en ajoutant qu'une offre sur Volvo Cars était de la "pure spéculation".

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jeudi 12 juillet 2007

General Electric ne reprend pas les diagnostics d'Abbott

Fin de l'accord entre General Electric et les laboratoires Abbott qui discutaient d'un éventuel rachat par le conglomérat industriel de deux activités des laboratoires estimées à plus de 8 milliards de dollars.

Le conglomérat industriel américain General Electric (GE) et les laboratoires Abbott ont annoncé, mercredi 11 juillet, mettre un terme à l'accord selon lequel le premier achetait deux activités d'Abbott pour environ 8 milliards de dollars.

Cette décision est "mutuelle", explique un communiqué de GE, et fait suite à "des efforts répétés pour finaliser l'accord" annoncé en janvier dernier. Mais les deux groupes "n'ont pas été en mesure de s'entendre sur un accord final et ses conditions. Par conséquent, ils ont conclu ensemble qu'il valait mieux mettre un terme à leur accord", est-il ajouté.

Selon l'accord initial, la filiale santé de GE, GE Healthcare, devait acquérir deux activités secondaires des laboratoires Abbott dans le diagnostic in vitro, pour 8,13 milliards de dollars. La finalisation de l'opération était attendue pour le premier semestre 2007, et faisait entrer GE sur le marché du diagnostic in vitro, tandis qu'elle permettait à Abbott de se dégager d'activités à la croissance plus faible que ses autres divisions.

Les deux activités d'Abbott représentent un chiffre d'affaires annuel de 2,5 milliards de dollars environ. GE Healthcare de son côté, dégage des ventes annuelles de l'ordre de 17 milliards de dollars. Dans un communiqué séparé, Abbott a assuré que l'annulation de l'accord de cession n'aurait aucun impact sur ses prévisions de résultats pour les exercices 2007 et 2008.

A la Bourse de New York, l'action GE avançait de 0,39% à 38,35 dollars et celle d'Abbott perdait 3,42% à 1,82 dollar après cette annonce, lors des échanges électroniques suivant la clôture du marché

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L'Oréal: nouvelle acquisition aux Etats-Unis

L'Oréal développe sa position sur le marché américain en achetant le distributeur professionnel Maly's West, surtout implanté dans les états de l'Ouest des Etats-Unis.

L'Oréal à l'assaut du marché américain. Le groupe a annoncé, mercredi 11 juillet, le rachat par sa filiale américaine de la totalité du capital du troisième distributeur américain de produits professionnels, Maly's West.

L'Oréal, qui ne mentionne pas le montant de cette acquisition, précise, qu'elle devrait avoir un impact positif sur le bénéfice par action dès 2008.

Maly's West, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 187 millions de dollars en 2006, est implantée dans les états de l'Ouest des Etats-Unis. Elle fournit 30.000 salons de coiffure à travers un réseau de 340 représentants et plus de 100 points de vente réservés aux professionnels.

L'acquisition de Maly's West - qui sera intégrée à la division des produits professionnels - fait suite au rachat de la société Beauty Alliance par L'Oréal USA en avril dernier.

Ces deux acquisitions visent à développer la position de L'Oréal sur le marché américain, où il est déjà représenté dans le salons de coiffure à travers ses marques Matrix, Redken, L'Oréal Professionnel, Kerastase et Pureology

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Rio Tinto acquiert Alcan pour 38,1 milliards de dollars

Le groupe australien Rio Tinto a annoncé son intention de racheter le canadien Alcan. Une opération à 38,1 milliards de dollars destinée à contrer l'offre d'achat hostile de 33 milliards de l'américain Alcoa sur Alcan. La cotation du titre Rio Tinto est suspendue à la Bourse de Sydney.

Ce n'est plus une rumeur: Rio Tinto vient d'annoncer son intention de racheter le canadien Alcan. L'opération se fera au prix de 101 dollars l'action, soit un montant total de 38,1 milliards de dollars. "Rio Tinto et Alcan ont annoncé aujourd'hui un accord pour que Rio Tinto fasse une offre en vue du rachat de toutes les actions en circulation, pour 101 dollars américains, dans une transaction amicale et entièrement en cash", ont indiqué les sociétés dans un communiqué commun. La cotation du titre Rio Tinto a été suspendue à la Bourse de Sydney.

Toute la journée de mercredi, les rumeurs avaient couru sur une annonce de fusion entre Alcan et Rio Tinto, et les actions des deux groupes ont d'ailleurs été activement recherchées en Bourse. Ce jeudi, à la Bourse de Sidney, Rio Tinto était à son plus haut niveau - avant sa suspension de cotation - tandis qu'Alcan a gagné plus de 4% à Wall Street après avoir confirmé être en négociations avec des tierces parties.

Le rapprochement entre Alcan, qui avait racheté le groupe français Pechiney en 2003, et Rio Tinto va permettre au canadien d'échapper à l'offre hostile de son rival américain Alcoa. Ce dernier a lancé une offre hostile de 33 milliards de dollars sur le canadien, comprenant la reprise de dette. Une offre qu'il a prolongée cette semaine jusqu'au 10 août.

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mercredi 11 juillet 2007

France Télécom se développe en Inde

Le groupe indien de télécommunications GTL a conclu la vente à France Télécom de ses activités de services de réseaux et de services aux entreprises.

L'opérateur historique France Télécom se développe en Inde, où il possède déjà des bureaux dans 18 villes. Le groupe indien de télécommunications GTL a conclu la vente à France Télécom de ses activités de services de réseaux et de services aux entreprises. France Télécom, qui était en négociations exclusives depuis trois semaines, aurait coiffé sur le poteau le britannique BT, selon la presse indienne.

Les deux divisions reprises réalisent un chiffre d'affaires de l'ordre de 21 millions d'euros et certains estiment que France Télécom aurait versé de 30 à 55 millions d'euros pour emporter la négociation.

Les divisions de GTL devraient être rattachées à la branche entreprise de France Télécom, baptisée Orange Business Services. Le but pour l'opérateur français est d'accompagner la clientèle des grandes entreprises en Inde et dans la région.

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mardi 10 juillet 2007

Les analystes estiment que Danone paye trop cher pour Numico

L'annonce d'une offre d'achat de 12,3 milliards d'euros pèse sur le cours de Danone qui a ouvert en baisse de 4% avant de se reprendre. Le Néerlandais Numico, à l'inverse, bondit de 24% en matinée. Les analystes ont dégradé leurs objectifs de cours sur Danone. Les deux sociétés tiennent une conférence à 14h30.


L'offre surprise de Danone sur son concurrent néerlandais Numico fait plier son action. Alors qu'hier le géant français de l'agroalimentaire a annoncé son intention de racheter Numico, spécialiste des aliments pour bébés, pour 12,3 milliards d'euros, son action est fortement pénalisée ce mardi.
A l'ouverture, le titre reculait de 4%. A 9h20 le titre chutait encore de près de 3% à 57,74 euros, avant de se calmer quelque peu. Vers 10h15, l'action Danone ne cédait plus que 1,3%. De son côté, Numico bondissait à Amsterdam de près de 24% en matinée.
La baisse du titre Danone s'explique par une série de dégradations de recommandations des analystes. Ainsi, la banque américaine Merrill Lynch a abaissé sa recommandation sur le titre à "neutre". Les analystes de Merrill Lynch jugent le prix très élevé et ont abaissé de 11,7% leur objectif de cours, à 60 euros.
Pour sa part, la banque Lehman Brothers a ramené son objectif de cours à 58,50 euros (en baisse de 6,4%). Pour l'établissement américain, la "prime payée par Danone serait destructrice de valeur pour ses actionnaires à hauteur de 5 euros environ par titre".
De même, Oddo Securities indique que cette offre est une surprise après le discours tenu par le management suite à la cession des Biscuits. "Après 10 ans de recentrage, cette acquisition initie un redéploiement rapide qui renforce le positionnement Santé et son profil de croissance rentable à moyen/long terme".
Le courtier abaisse sa recommandation à "accumuler", mais garde une opinion positive, "même si le titre devrait réagir négativement à très court terme. Oddo ajoute que "compte tenu du prix payé, l'opération ne devrait pas être créatrice de valeur avant l'année 6 ou 7".
Danone a en effet offert 55 euros par action pour racheter Numico, ce qui valorise le groupe néerlandais "approximativement à 12,3 milliards d'euros". L'offre représente une prime de 44% sur la moyenne de cours de Numico sur les trois derniers mois. Franck Riboud indique toutefois que des synergies sur le chiffre d'affaires sont attendues avec cette opération.
Danone et Numico tiennent une conférence de presse aujourd'hui à 14h30, au siège du groupe français. L'accord définitif devrait intervenir au "cours des semaines à venir". Une opération qui intervient tandis que Danone a tout juste annoncé la semaine dernière la cession de son activité Biscuits à Kraft Foods.

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Scor détient 86% de Converium

Le groupe de réassurance français Scor détient 86,07% de Converium à l'issue de son offre publique d'achat de 2 milliards d'euros sur son concurrent suisse. Le résultat définitif de l'opération sera connu le 2 août.

L'offre à 2 milliards d'euros du réassureur français Scor sur son concurrent suisse Converium est un succès. Scor annonce ce matin détenir 86,07% du capital de Converium à l'issue de l'offre initiale qu'il a déposée. Selon le communiqué du groupe, le rapprochement de Scor avec Converium donne "naissance au cinquième réassureur multibranches global". Par ailleurs, Scor indique qu'il prolonge la durée de son offre, du 13 au 26 juillet, le résultat définitif de l'opération devant être connu le 2 août.

Le réassureur français qualifie ce résultat de "grand succès", qui "témoigne du soutien d'une très large majorité des actionnaires de Converium au projet de rapprochement". Scor avait annoncé, le 19 février, détenir 32,9% du capital de Converium ainsi que son intention de lancer une offre publique d'achat sur le solde, malgré l'opposition initiale du conseil d'administration du réassureur suisse.

Mais un accord est finalement intervenu avec le conseil d'administration le 10 mai. Et ce grâce notamment à un relèvement de l'offre, qui valorise désormais Converium à deux milliards d'euros environ.

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Alcoa prolonge d'un mois son offre sur Alcan

Le premier aluminier mondial a prolongé lundi sur OPA sur son concurrent canadien Alcan. Mais Alcoa pourrait à son tour faire l'objet d'une offre, notamment de la part de BHP qui s'associerait à l'occasion avec le fonds d'investissement Blackstone.

C'est désormais au 10 août - et non plus au 10 juillet - qu'Alcoa, géant américain de l'aluminium, a fixé l'échéance de son offre hostile de 33 milliards de dollars sur son rival canadien Alcan. L'annonce a été faite par le groupe américain lors de la publication de ses résultats trimestriels. "Cette extension permettra aux actionnaires d'Alcan de disposer de plus de temps pour étudier notre offre tandis que nous poursuivons les démarches avec diverses autorités de régulation pour valider notre opération", commente Alcoa dans son communiqué.

Après deux années infructueuses de discussions, Alcoa avait déposé le 7 mai une offre hostile sur Alcan, qui a rejeté cette proposition et refuse désormais de négocier avec son rival américain. "Nous restons le partenaire naturel d'Alcan", a martelé lundi Alcoa, citant "des synergies substantielles" et "un engagement (d'Alcoa) imbattable au Canada et au Québec".

Mais Alcoa pourrait à son tour faire l'objet d'une offre. Le Times de ce mardi indique que le premier groupe minier mondial, BHP Billiton, discute avec des fonds d'investissement, dont l'américain Blackstone, en vue de lancer une OPA de 40 milliards de dollars sur le géant de l'aluminium Alcoa. Le groupe anglo-britannique a mandaté la banque d'affaires Merrill Lynch pour étudier d'éventuelles offres d'achat sur l'américain Alcoa ou le canadien Alcan, ajoute le journal, qui cite des sources proches de BHP.

Alcoa a la préférence de BHP, qui choisirait aussi Blackstone s'il devait s'allier à un fonds, mais le groupe minier ne veut pas non plus payer trop cher et pourrait donc se contenter d'une contre-OPA sur Alcan, selon le quotidien. Toutefois BHP n'est pas seul sur les rangs. Selon les analystes, outre BHP, Rio Tinto et le brésilien CVRD sont vus notamment comme des repreneurs potentiels.

En attendant, Alcoa a publié des résultats mitigés lundi soir. Son bénéfice net s'est établi au deuxième trimestre à 715 millions de dollars contre 744 millions à la même période de 2006, soit une baisse de 3,9% sur un an. Des interruptions de production dans deux usines de fonte dans le Tennessee et au Texas ont pesé sur les résultats du trimestre, explique Alcoa, entraînant une charge de 36 millions de dollars. Par action, le bénéfice revient à 81 cents, en données nettes comme à périmètre comparable d'une année sur l'autre, et correspond à la prévision moyenne faite par les analystes.

A l'inverse, le chiffre d'affaires n'a pas atteint les objectifs attendus. Il ressort en hausse de 2,5% sur un an, à 8,1 milliards, en raison d'un meilleur mix produits, selon Alcoa. Il est toutefois inférieur aux 8,3 milliards envisagés par le marché. Sur le semestre, Alcoa a dégagé un bénéfice net de 1,38 milliard de dollars, en hausse de 2% sur un an, pour un chiffre d'affaires en progression de 6,6% à 16 milliards. A la Bourse de New York, l'action Alcoa cédait 1,32% à 41,80 dollars lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance.

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Carlyle rachète Sequa pour 2,7 milliards de dollars

Le fonds d'investissements Carlyle continue sa percée dans le secteur automobile en acquérant le spécialiste américain des pièces détachées Sequa.

Nouvelle acquisition pour Carlyle. Le fonds de capital-investissement compte racheter le groupe américain Sequa, fabricant de pièces pour avions et automobiles, pour environ 2,7 milliards de dollars (1,98 milliards d'euros) en numéraire. Carlyle versera 175 dollars (128 euros) par action Sequa. Soit une prime de 54% par rapport au cours de clôture de vendredi. Cet après-midi, l'action Sequa bondissait d'ailleurs de 52,5%, pour s'aligner quasiment sur le prix de l'offre, à 173,1 dollars.

L'accord, qui sera finalisé avant la fin de l'année, prévoit le maintien en place des dirigeants actuels. Le conseil d'administration de Sequa a soutenu à l'unanimité le projet en se laissant néanmoins la possibilité d'étudier jusqu'au 23 août d'éventuelles offres concurrentes. La famille du fondateur de Sequa - Norman Alexander -, qui possède 54% du capital de l'entreprise, a indiqué qu'elle verserait les gains de la cession à une association caritative.

Le chiffre d'affaire de Sequa s'est élevé à 2,1 milliards de dollars (1,5 milliards d'euros) en 2006 pour un bénéfice net de 65 millions de dollars (48 millions d'euros). Le groupe, basé à New York depuis 1929, fournit des composants aux industries aéronautiques et automobiles. Il est également présent dans le secteur des métaux et des produits chimiques.

Ce n'est pas la première fois que Carlyle profite de la fragilité du secteur automobile. En mars dernier, il avait racheté la filiale de pièces détachées du fabricant américain de pneumatiques Goodyear. Et, fin juin, General Motors a vendu à Carlyle et au fonds canadien Onex l'un des principaux fabricants mondiaux de transmissions automatiques, Allison Transmission, pour 5,6 milliards de dollars.

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