mardi 28 octobre 2008

CenturyTel rachète Embarq pour 5,8 milliards de dollars

L'opérateur télécom CenturyTel rachète son compatriote signe d'un mouvement de concentration parmi les opérateurs de téléphonie locaux aux Etats-Unis.

CenturyTel

L'opérateur télécoms CenturyTel va racheté Embarq pour 5,8 milliards de dollars en actions, confirmant une information de Financial Times. Cette opération signe un mouvement de concentration parmi les opérateurs de téléphonie locaux aux Etats-Unis.

CenturyTel offre 1,37 action pour chaque action Embarq. En se basant sur les prix de clôture de vendredi, cela représente une offre de 40,42 dollars par action Embarq, soit une prime d'environ 36%, précise le communiqué. Par rapport au cours moyen de clôture de l'action Embarq sur les trente derniers jours, la prime redescend à 11%. Embarq se voit attribuer une valeur d'entreprise de 11,6 milliards de dollars, y compris une dette de 5,8 milliards de dollars. A l'issue de l'opération, qui devrait être bouclée au deuxième trimestre 2009, les actuels actionnaires d'Embarq détiendront environ 66% du nouvel ensemble et ceux de CenturyTel environ 34%.

Basé dans le Kansas, Embarq est né en 2006, quand, au moment de sa fusion avec Nextel, Sprint a rendu indépendante son activité dans les lignes locales. "Embarq a commencé à discuter avec de potentiels acheteurs en août", mais le processus avait été sabordé en septembre avec l'effondrement des marchés financiers empêchant d'éventuels candidats au rachat de lever les fonds nécessaires, explique le FT, citant une source proche du dossier. "Mais CenturyTel, qui a une capitalisation boursière de 3 milliards de dollars, alors que celle d'Embarq a maintenant été réduite à 4,24 milliards de dollars, a jugé qu'il avait l'avantage d'être le seul à proposer une transaction entièrement par échange d'actions", ajoute le quotidien financier.


latribune.fr

vendredi 3 octobre 2008

Le suisse Xstrata renonce à acquérir Lonmin


Le groupe minier suisse Xstrata a renoncé à acquérir le britannique Lonmin, sur lequel il avait lancé début août une OPA de 6,3 milliards d'euros. Xstrata a néanmoins porté à près de 25% ses parts dans sa cible.

LogoXstrata

Le groupe minier suisse Xstrata a renoncé à acquérir le britannique Lonmin, sur lequel il avait lancé début août une OPA de 6,3 milliards d'euros, annonce-t-il ce mercredi dans un communiqué.


"Face aux incertitudes actuelles sans précédent sur les marchés financiers" et en raison des difficultés à financer l'opération, le rachat de Lonmin "ne serait pas dans les meilleur intérêt de Xstrata", ajoute le groupe suisse. Et de poursuivre: "En conséquence, Xstrata n'a pas l'intention sur faire une offre sur Lonmin". Pour le directeur général, Mick Davis, cité dans le communiqué, "le manque actuel de clarté et de certitude concernant la disponibilité future de crédit amène des risques significatifs".


Lonmin, troisième producteur mondial de platine, avait explicitement rejeté à plusieurs reprises l'offre publique d'achat de Xstrata, qu'il jugeait insuffisante au niveau du prix. Le fonds d'investissement britannique M&G, principal actionnaire de Lonmin avec 17% de participation, avait également rejeté l'offre de Xstrata pour les mêmes raisons. Selon des sources bancaires citées par l'Agence Reuters, Xstrata aurait approché une vingtaine d"établissements financiers pour tenter d'obtenir une ligne de crédit de 15 milliards de dollars.


Le patron du groupe minier n'exclut cependant pas de poursuivre le développement de Xstrata par le biais de la croissance organique et par des acquisitions. Le groupe n'a pas perdu de temps. En fin de matinée, il annonçait avoir porté sa participation dans Lonmin à 24,9% grâce à l'achat d'une part supplémentaire de 14,2% du capital de celui-ci.


Le régulateur britannique ("Takeover Panel") des fusions avait imposé début septembre la date-limite du 2 octobre à Xstrata, coté à Londres, pour annoncer s'il déposera ou non une offre ferme sur Lonmin. Avec la décision de renoncer à acquérir le britannique, le groupe suisse ne pourra pas faire de nouvelle offre avant six mois, conformément à la réglementation boursière britannique.


latribune.fr

GDF Suez poursuit ses acquisitions


Le groupe acquiert pour plus d'un milliard d'euros d'actifs en mer du Nord, à la fois dans le pétrole et dans le gaz.

GDF Suez acquiert auprès du groupe néerlandais Nederlandse Aardolie Maatschappij BV (NAM), détenu notamment par Shell, des actifs pour 1,075 milliard d'euros d'un ensemble en mer du Nord.


GDF Suez avait précisé début septembre qu'il s'agit d'actifs d'exploration, de production et de transport de pétrole et de gaz, situés le long du gazoduc Nogat, dont des participations de 30% à 60% dans cinq gisements actuellement exploités.

GDF Suez compte ainsi accroître ses réserves en mer du Nord d'environ 30%.

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EDF lorgnerait toujours l'américain Constellation


Selon le Financial Times, le géant français de l'électricité étudierait une éventuelle contre-offre sur le groupe américain Constellation Energy qui doit normalement être racheté par Warren Buffett.

EDF

Le groupe français vient déjà d'acquérir British Energy.

EDF qui vient déjà de racheter British Energy pour 15,7 milliards d'euros, aurait toujours des vues sur l’américain Constellation.

Selon le Financial Times, l’électricien français finaliserait avec l’aide du fonds d'investissement KKR une offre de rachat sur le groupe d’énergie.

Cette offre viendrait contrecarrer la proposition de rachat de 4,7 milliards de dollars déjà faite par l’homme d’affaires Warren Buffett alors qu'EDF venait d'augmenter sa participation pour la porter à 9,5% dans le capital du groupe énergétique américain.

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