lundi 11 août 2008

Continental cherche à grossir pour échapper à l'offre de Schaeffer


L'équipementier automobile convoité par son concurrent pourrait annoncer l'acquisition d'un sous-traitant. Une opération de l'ordre de 3 milliards d'euros qui pourrait être examinée par le conseil d'administration de Continental cette semaine.

Le patron de l'équipementier automobile allemand Continental se proposerait d'acheter un sous-traitant pour trois milliards d'euros afin de rendre moins attractif le rachat de sa propre entreprise par le concurrent Schaeffler, rapportait en fin de semaine le Hannoversche Allgemeine Zeitung.

Et toujours selon le journal allemand, Manfred Wennemer soumettrait cette proposition à son conseil d'administration mercredi.

Le but serait d'augmenter le niveau de dette de l'entreprise pour la rendre moins attractive à une offre hostile d'achat de Schaeffler, une entreprise trois fois moins grande par son chiffre d'affaires. Continental, déjà très endettée après l'acquisition d'une filiale du conglomérat Siemens, pour 11 milliards d'euros, redoute son propre démantèlement en cas de rachat par Schaeffler.

Schaeffler s'est déjà assuré via des montages financiers sophistiqués le contrôle de 36% de Continental.

latribune.fr

Belvédère prêt à céder Marie Brizard pour se désendetter


Le groupe, actuellement en procédure de sauvegarde, est déterminé à réduire fortement son endettement en vendant des actifs. Selon "Les Echos", il pourrait revendre Marie Brizard acheté il y a deux ans et demi.

Belvédère se prépare à revenir à ce qui était son périmètre il y a deux ans et demi, à savoir un groupe basé essentiellement sur la vodka. Pour ce faire, Belvédère serait prêt, selon notre confrère les Echos de ce lundi, à se défaire de Marie Brizard acquis pour construire un groupe de spiritueux de taille mondiale disposant d'un catalogue complet de vins et d'alcools.

Cette acquisition avait certes permis au groupe de grandir et de grossir. Mais, depuis, les difficultés financières du groupe, qui ont amené le tribunal de commerce de Beaune à le placer en procédure de sauvegarde le 16 juillet dernier, ont changé la donne. Aujourd'hui, la priorité pour les responsables consiste à désendetter Belvédère en cédant des actifs. Une stratégie qui devrait conduire à revendre tout ou partie de Marie Brizard.

Plusieurs candidats auraient déjà marqué leur intérêt, croit savoir les Echos. L'un des produits vedettes mis en vente est l'anisette historique Marie Brizard elle-même. Mais, pour les acquéreurs, la pépite de cet ensemble est sans doute William Peel, un whisky d'entrée de gamme le plus vendu en France, et le onzième dans le monde. Il s'en est écoulé 1,8 million de caisses en 2007. Belvédère est aussi prêt à se séparer de ses autres whiskies (Sir Pitterson, Glen Roger's, Canadian's Tippers), de divers spiritueux, comme le Pastis Berger, le gin Old Lady's, le cognac Gautier, etc. Plusieurs vins (Bodegas Marques de Puerto, Duc de Birac, Eclat du Rhône, etc.) sont également proposés. Belvédère pourrait aussi se défaire des ex-Chais Baucairois, récemment rebaptisés "Moncigale", une autre filiale de Marie Brizard qui assemble et met en bouteille des vins.

Si le groupe parvient à se délester de toutes ses marques, il reviendra ainsi à son métier d'origine, la vodka. Un alcool en plein essor, dont il est l'un des spécialistes mondiaux, avec avant tout une très forte présence en Pologne, où il détient plus d'un quart du marché. En parallèle, le patron et actionnaire de référence est en "discussions avancées" avec des partenaires qui pourraient prendre 15 % du capital et accompagner l'entreprise à long terme, a-t-il indiqué vendredi à l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires. Il s'agit de fonds d'investissement et d'un groupe étranger du secteur des boissons.

latribune.fr

Veolia Environnement monte, il va céder sa filiale énergie Clemessy


Le groupe Clemessy (installations électriques pour l'industrie), filiale de Dalkia, la branche énergie de Veolia Environnement, va être vendue, selon les syndicats. Deux acheteurs potentiels, Spie Batignolles et un fonds d'investissement européen, seraient sur les rangs. L'action monte de plus de 1,7%.

Déterminé à céder des actifs non stratégiques, Veolia Environnement pourrait passer à l'action très rapidement. Détenue à 66 % par Veolia et à 34% par EDF, sa filiale Dalkia, s'apprête à vendre le groupe Clemessy (installations électriques pour l'industrie), selon des déclarations des délégués CFDT faites en fin de semaine, après un entretien avec le président du directoire.

Dolores Ventorosi, déléguée CFDT, a précisé à l'Agence France Presse (AFP) que le président du directoire de Clemessy, Alain Franchi, avait annoncé que Veolia voulait vendre Clemessy et qu'il y avait aujourd'hui deux acheteurs potentiels, Spie Batignolles et un fonds d'investissement européen.

La CFDT, majoritaire chez Clemessy qui emploie plus de 5.000 salariés, dont 1.600 en Alsace où elle a son siège social, avait demandé à rencontrer Alain Franchi suite à des rumeurs de cession. "Lors de l'entrevue (qui s'est déroulée mercredi, ndlr), il nous a confirmé que les rumeurs de vente étaient bien fondées", a indiqué Dominique Le Morvan, délégué central CFDT qui a participé à l'entretien.

Selon le délégué, cité samedi par le quotidien L'Alsace, "la vente sera effective à la rentrée car Veolia à intérêt à nous céder alors que notre entreprise se porte bien". S'agissant des deux prétendants à une reprise, le délégué ne fait pas mystère de sa préférence pour une alliance avec le constructeur Spie Batignolles, affirmant que "Alain Franchi nous a assuré qu'il ne supprimera aucun poste de travail". Selon lui, Veolia pourrait cependant chercher d'autres repreneurs.

Clemessy a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires consolidé de 545 millions d'euros et un résultat net de 10,6 millions.

Le titre Veolia a gagné ce lundi 1,71% à 37,31 euros

latribune.fr

Richemont se renforce dans l'horlogerie


Le groupe suisse a acquis 60% dans la manufacture Roger Dubuis, créée en 1995 à Genève, auprès d'un des actionnaires fondateurs, Carlos Dias. Les modèles proposés par Roger Dubuis sont fabriqués en toute petite quantité, moins de trente exemplaires par collection.

Le groupe suisse Richemont qui souhaite renforcer son activité luxe a acquis une participation majoritaire dans l'horloger helvétique Roger Dubuis pour un montant non divulgué, selon un communiqué du numéro deux mondial du luxe publié ce lundi.

Richemont a acquis 60% dans la manufacture Roger Dubuis, créée en 1995 à Genève, auprès d'un des actionnaires fondateurs, Carlos Dias, précise le groupe suisse dans son communiqué. Créateur dans l'âme et passionné de design, c'est en Italie que Carlos Dias réalise ses premiers pas d'entrepreneur dans le mobilier. Puis, il se lance dans l'édition fondant une société salariant 160 personnes avant de se dédier à la création et à la fabrication d'accessoires de prêt-à-porter. Mais fervent amateur d'horlogerie et collectionneur de belles montres, il décide de se consacrer pleinement à ce secteur de biens de luxe dès 1993, d'abord en qualité de conseiller pour une marque horlogère de renommée internationale puis en tant qu'entrepreneur.

Les collections de la marque Roger Dubuis se démarquent notamment par leur non-conformisme et l'originalité de leur design, par la haute technicité des mécanismes. Pour faire valoir l'exclusivité de ses créations, Carlos Dias a limité la production de ses montres à 28 exemplaires pour les modèles en or. Ce qui lui permet de proposer des pièces quasi uniques résultant des multiples associations possibles de mouvements, cadrans, boîtiers, sertissages et bracelets.

L'exclusivité singularise également le réseau de distribution qui s'étend aujourd'hui sur l'ensemble des continents. Huit boutiques exclusives ont ouvert leurs portes à Genève, Tokyo, Hong-Kong, Singapour, Kuala Lumpur, Jakarta et Madrid. L'horloger va continuer de travailler comme marque indépendante au sein du groupe. L'opération n'aura pas d'impact sur la profitabilité du groupe lors de l'exercice en cours (clos le 31 mars 2009), a souligné Richemont.

Le numéro deux mondial, derrière le français LVMH, détient notamment un portefeuille de marques horlogères très prestigieuses, comme Vacheron-Constantin, Lange & Söhne, Officine Panerai, Piaget, IWC, Jaeger-LeCoultre et Baume & Mercier. Richemont a confirmé vendredi la scission de ses activités en deux branches distinctes, permettant au groupe suisse de se concentrer sur ses activités dédiées au luxe et de les séparer de sa participation dans le fabricant de tabac britannique British American Tobacco (BAT).

latribune.fr

ArcelorMittal prend 49% du brésilien Mineraçao Pirâmide Participaçoes (MPP)

Les activités de MPP portent essentiellement sur la prospection et l'exploitation de réserves de minerai de fer et de manganèse. ArcelorMittal prévoit de réaliser des investissements supplémentaires afin d'accroître la capacité de production de minerai de fer de MPP à court terme.

Le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal a annoncé ce lundi avoir acquis 49% du brésilien Mineraçao Pirâmide Participaçoes Ltda (MPP). Cette dernière est une société minière située à Corumbá, dans l'État du Mato Grosso do Sul.

"Les activités de MPP portent essentiellement sur la prospection et l'exploitation de réserves de minerai de fer et de manganèse dans la région", indique le groupe sidérurgique dans un communiqué. "Le montant versé par ArcelorMittal sera basé sur la quantité des réserves in situ de minerai de fer et de manganèse", précise-t-il.

"Cet investissement illustre la continuité de notre stratégie d'intégration en amont. La garantie des approvisionnements en minerai de fer fait partie intégrante de cette stratégie et contribuera à la pérennité de nos activités", a déclaré Sudhir Maheshwari, membre de la Direction générale du groupe, cité dans le communiqué. "ArcelorMittal prévoit également de réaliser des investissements supplémentaires afin d'accroître la capacité de production de minerai de fer de MPP à court terme", est-il ajouté.

Le groupe sidérurgique avait indiqué jeudi dernier qu'il allait investir 1,6 milliard de dollars (environ 1,03 milliard d'euros) afin d'augmenter sa capacité de production d'aciers longs au Brésil. Fin novembre 2007, le PDG du groupe, Lakshmi Mittal, avait annoncé son intention d'investir "quelque cinq milliards d'euros" pour développer les activités de ses usines dans ce pays.

latribune.fr

mercredi 6 août 2008

GM et Ford discutent d'un partenariat dans les moteurs

La Tribune.fr - 05/08/08 à 7:57 - 223 mots

Les deux constructeurs automobiles américaines, General Motors et Ford, seraient en discussion pour s'allier dans les moteurs et les systèmes de transmission, selon la presse américaine. Un partenariat qui leur permettrait de réduire significativement leurs coûts.

Alors que le marché automobile américain a enregistré le mois dernier un repli pour le huitième mois consécutif, General Motors (GM) et Ford, deux des constructeurs les plus touchés par ce ralentissement, discuteraient d'une alliance dans les moteurs et les systèmes de transmission d'après le Detroit News.

Le développement d'un nouveau moteur pouvant coûter jusqu'à 1 milliard de dollars, une alliance entre les deux constructeurs ferait sens. En juillet, alors que le marché automobile a reculé de 13,2% aux Etats-Unis, l'activité de GM a chuté de 26,7% et celle de Ford de 14,9%.

Les deux marques souffrent de la désaffection des Américains pour les gros 4x4 et les pick-up, qui constituent leurs fonds de commerce mais sont devenus trop gourmands en carburant.

En conséquence, depuis le mois de juin, Ford et GM ont multiplié les mesures pour s'adapter au nouveau marché automobile qui se dessine aux Etats-Unis : fermeture de certains sites de production, transformations de chaîne et investissement dans des modèles compacts et économes.

latribune.fr

Porté par l'achat d'Endesa, Enel voit s'envoler ses résultats

La Tribune.fr - 01/08/08 à 10:08 - 229 mots


Le bénéfice net du groupe italien d'électricité a progressé de 43% au premier semestre. La dette se réduit.

La période est euphorique pour le numéro un italien de l'électricité Enel. Non content d'avoir repris le grand espagnol Endesa aux côtés du groupe hispanique de BTP Acciona, il affiche des résultats semestriels en forte hausse.

Ses profits sur les six premiers mois de l'année, dopé par l'apport d'Endesa et par des modifications fiscales, ont en effet bondi de 43% à 2,85 milliards d'euros, très au dessus des prévisions des analystes.

Le bénéfice d'exploitation a augmenté encore davantage : +69% à 5,28 milliards d'euros. le d'affaires est lui aussi en très forte croissance avec une hausse de 56% à 29,3 milliards d'euros.

L'administrateur délégué du groupe, Fulvio Conti, cité dans le communiqué, comment ainsi ces chiffres : "les excellents résultats du premier semestre confirment la valadité de la stratégie d'expansion sur les marchés internationaux couplée aux efforts sur l'efficacité en Italie".

Pour 2008, Enel confirme tabler sur une amélioration de ses résultats et une baisse "significative" de sa dette - élevée du fait de l'acquisition d'Endesa et du russe OG-K5 - , déjà ramenée en un an de 55,8 à 51,3 milliards. .

latribune.fr

Londres regrette l'échec du projet d'offre d'EDF sur British Energy et incite à reprendre les discussions

L'électricien français a annoncé que "les conditions permettant un développement majeur" en Grande-Bretagne n'étaient "pas réunies". Il renonce pour l'instant au rachat de British Energy. Ce dernier sans citer EDF annonce que des discussions avec un partenaire potentiel n'ont pu aboutir pour l'instant. Un désaccord sur le prix a bloqué le projet. Le gouvernement britannique affiche sa déception.

Coup de théâtre chez EDF ce vendredi.
Coup de théâtre chez EDF ce vendredi.
Coup de théâtre dans le secteur européen de l'énergie. Dans un bref communiqué, le géant français de l'énergie, EDF, a déclaré que "après des discussions approfondies, [il] estime que les conditions permettant un développement majeur en Grande-Bretagne ne sont pas réunies à ce jour", sans pour autant faire explicitement référence au rachat de British Energy.

C'est un virage à 180 degrés que semble prendre EDF. Hier en fin de journée en effet, différentes sources annonçaient le conseil d'administration du groupe qui venait de se réunir avait donné son feu vert au rachat du spécialiste de l'énergie nucléaire au Royaume-Uni, British Energy, avec l'appui du groupe gazier britannique Centrica. Une opération considérée comme hautement stratégique par les marchés financiers.

Le français avait même convoqué en urgence pour ce vendredi matin une conférence de presse, dont il avait refusé de préciser l'ordre du jour. Mais dans la nuit, le groupe a précisé qu'il tiendra "comme prévu" sa réunion et qu'elle portera "sur les résultats trimestriels".

Selon les informations de ce jour, le conseil d'administration d'EDF a bien donné son feu vert au projet mais le groupe britannique qui a réuni son propore conseil dans la nuit n'a pas donné son accord, ne s'estimant pas satisfait des conditions de l'offre. Le champion français de l'électricité n'a pas voulu se lancer dans une opération hostile et a donc pour l'instant renoncé. Sans que l'on sache pour l'instant si les discussions vont reprendre en vue de tenter de parvenir à un accord.

Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi matin, le PDG d'EDF, Pierre Gadonneix, a révélé que son groupe estime "après des discussions approfondies et après avoir entendu les exigences des uns et des autres, que les conditions financières permettant un développement majeur d'EDF en Grande-Bretagne ne sont pas réunies à ce jour". Mais il réaffirme sa "conviction" de devenir "un acteur majeur du renouveau du nucléaire en Grande-Bretagne".

De grands actionnaires de British Energy - Invesco et Prudential selon la BBC - auraient estimé que le prix proposé par EDF qui aurait été de 765 pence par action soit 12,2 milliards de livres et 15,5 milliards d'euros - n'était pas suffisant.

British Energy a publié ce vendredi matin un très bref communiqué à la Bourse de Londres, dans lequel, sans citer EDF, il indique : "à la suite de l'annonce du 24 juillet (British Energy avait alors annoncé être "en discussions avancées avec un tiers), les discussions avancées avec (cette) partie ont continué mais sans qu'un accord ait été obtenu à ce jour. Une nouvelle annonce sera faite en temps utile. Il n'y a pas de certitude que les discussions conduiront à une offre pour British Energy".

Le gouvernement britannique a lui réagi par la voix du ministre de l'Industrie John Hutton qui s'est dit sur BBC4, "déçu" de l'échec du projet auxquel les Pouvoirs publics étaient prêts à donner leur feu vert. "EDF, comme chacun sait, est le plus gros opérateur nucléaire du monde, et cela aurait été une manière très sensée de faire progresser les projets nucléaires au Royaume-Uni", a-t-il souligne. Il ajoute cependant que "l'avenir du renouveau nucléaire au Royaume-Uni ne dépend pas de cet accord particulier" et estime que c'est "désormais au conseil d'administration et à EDF de voir s'il y a un moyen quelconque de trouver une entente".


latribune.fr

Shell en négociations avec le russe Sibir

La Tribune.fr - 04/08/08 à 10:59 - 183 mots

Le groupe pétrolier Shell serait en discussions pour entrer significativement au capital de son homologue, le russe Sibir. La crise au sein de la société commune TNK - BP ne semble pas l'effrayer.

Les dissensions entre le britannique BP et des investisseurs russes sur leur filiale commune TNK BP - dont le directeur financier James Owen vient de démissionner - ne font pas peur à Shell. L'entreprise pétrolière anflo-néerlandaise est entrée en négociations avec le russe Sibir Energy, selon une information publiée par le Financial Times. Les deux groupes discutent d'un échange d'actions qui pourrait conduire la compagnie anglo-néerlandaise à prendre une participation importante dans l'organisation russe.

Les deux entreprises sont partenaires dans l'exploitation des champs Salym en Sibérie via une joint-venture détenue à parts égales. Les négociations qu'elles mènent pourraient amener Shell à échanger ses 50% dans cette coentreprise contre une participation équivalente dans Sibir elle-même.

Toutefois, les discussions sont en cours depuis plusieurs mois et rien ne garantit qu'elles vont aboutir, nuance le Financial Times.

latribune.fr

EDF doit annoncer son projet de rachat de British Energy

La Tribune.fr - 31/07/08 à 18:57 - 259 mots


Le champion français de l'électricité a prévu une conférence de presse ce vendredi matin. L'occasion de parler de ses résultats semestriels mais sans doute aussi d'annoncer le projet de rachat de British Energy qui viendrait d'être validé en conseil d'administration.

Un projet d'acquisition majeur pour le champion français de l'électricité.
Un projet d'acquisition majeur pour le champion français de l'électricité.
EDF a convoqué en urgence pour demain, vendredi matin une conférence de presse à destination des journalistes et des analystes financiers. Le groupe devrait certes y présenter ses résultats financiers pour le premier semestre.

Mais elle pourrait aussi donner lieu à l'annonce du lancement d'une offre sur British Energy, spécialiste de l'électricité et du nucléaire outre-Manche dont l'Etat britannique détient 35,2% du capital. Ce groupe, qui exploite dix-huit centrales nucléaires outre-Manche, avait indiqué récemment être "en discussions avancées avec une partie" pour son rachat.

Comme l'a indiqué hier la Tribune, le projet est dans sa toute dernière ligne droite. Et ce jeudi, la Tribune et le Figaro révèlaient qu'allait se tenir aujourd'hui un conseil d'administration du géant français de l'électricité pour examiner ce projet de rachat. Un montant circule pour cette acquisition : on parle de quinze milliards d'euros.

Et selon plusieurs sources, le conseil d'administration a bien donné son aval à une offre d'EDF sur British Energy. On attend maintenant de connaître les modalités de l'opération, notamment de savoir si le groupe français lance l'opération avec un allié britannique pour amadouer Londres comme Centrica par exemple.


latribune.fr