lundi 23 juin 2008

Essilor rachère Satisloh pour 340 millions d'euros


Satisloh fournit des machines pour lentilles optiques. La transaction, qui doit encore recevoir l'aval des autorités compétentes, devrait ête finalisée dans le courant du second semestre.


Le groupe suisse Schweiter annonce ce lundi la vente de sa filiale Satisloh pour 340 millions d'euros au français Essilor.
La transaction, qui doit encore recevoir l'aval des autorités compétentes, devrait ête finalisée dans le courant du second semestre, explique dans un communiqué le spécialiste des machines.
Satisloh fournit des machines pour lentilles optiques. L'entreprise a enregistré en 2007 un chiffre d'affaires de 270 millions de francs suisses (167 millions d'euros) pour un résultat opérationnel de 42 millions. Elle emploie 410 personnes.
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Fusion Gaz de France-Suez : l'autorité des marchés donne son feu vert

Gaz de France et Suez annoncent ce lundi avoir obtenu le visa de l'Autorité des marchés financiers sur le document relatif à leur projet de fusion, qui devrait intervenir le 22 juillet. Les actionnaires de chacun des groupes devront encore voter sur la fusion le 16 juillet. Suez Environnement précise ses perspectives de résultats.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) a donné son aval à la fusion entre Gaz de France (GDF) et Suez, ont annoncé ce lundi les deux groupes d'énergie, qui tiendront leur premier conseil d'administration commun le 22 juillet. GDF et Suez "ont obtenu le 13 juin le visa 08-126 de l'AMF sur le prospectus relatif à leur projet de fusion", indiquent les deux groupes, dans un communiqué qui peut être consulté sur les sites Internet de l'AMF et des deux groupes.
Dans le cadre de la mise en Bourse de 65% du capital de Suez Environnement, le pôle des activités eau et déchets de Suez, les actionnaires de Suez recevront une action Suez Environnement pour 4 actions Suez, ont également annoncé les deux groupes dans un communiqué commun.
Les actionnaires de chacun des groupes devront encore voter sur la fusion, lors d'assemblées générales extraordinaires, déjà convoquées pour le 16 juillet.
Annoncé en février 2006, le projet de fusion a fait l'objet d'une nouvelle version, présentée début septembre après d'âpres négociations avec l'Elysée. Ce nouveau schéma prévoit l'échange de 22 actions Suez pour 21 actions GDF et, pour compenser la différence de valeur boursière entre GDF et Suez, une mise en Bourse de la majorité de Suez Environnement. Le 22 juillet, le nouveau groupe, nommé GDF Suez, sera coté en Bourse, le même jour que Suez Environnement. "Les actions Suez Environnement seront admises aux négociations sur les marchés" Euronext de Paris et Bruxelles, et "les actions GDF Suez émises seront admises aux négociations sur le marché Euronext Paris, GDF Suez faisant à cette occasion l'objet d'une cotation sur le marché Euronext Brussels et sur le marché réglementé de la Bourse de Luxembourg", indiquent les deux groupes.
"Le 22 juillet marquera la création de deux leaders mondiaux, l'un dans l'énergie et l'autre dans l'environnement", a fait valoir le PDG de Suez et futur président du nouveau groupe, Gérard Mestrallet, lors d'une conférence téléphonique. Pour 2007, en proforma (comme si les deux groupes avaient fusionné en 2007, ndlr), GDF et Suez ont dégagé ensemble un résultat net de 5,6 milliards d'euros, un chiffre d'affaires de 74,3 milliards d'euros et un résultat opérationnel courant de 8,3 milliards d'euros, et un Ebitda (résultat d'exploitation) de 13,1 milliards d'euros. La dette financière s'élève à 15,8 milliards d'euros.
GDF et Suez confirment leurs objectifs d'atteindre un Ebitda d'environ 17 milliards d'euros d'ici 2010, avec 1 milliard d'euros de synergies (économies) par an d'ici 2013, et des investissements de 10 milliards d'euros par an en moyenne sur 2008-2010. Ils réitèrent leur intention de distribuer 50% du résultat net aux actionnaires, avec une croissance du dividende par action de 10 à 15% par an et en moyenne entre le dividende payé en 2007 et celui payé en 2010.
Le 31 août seront publiés les comptes du premier semestre de chacun des groupes et les comptes semestriels du nouvel ensemble.
Suez Environnement coté à partir du 22 juillet Suez Environnement a annoncé ce lundi avoir reçu l'aval de l'AMF pour une cotation le 22 juillet sur Euronext Paris et Bruxelles. Dans le cadre de la fusion entre Suez et GDF, 65% du capital de la branche eau et déchets du groupe Suez seront distribués aux actionnaires de Suez, qui recevront une action Suez Environnement pour quatre actions Suez. Les principaux actionnaires (Groupe Bruxelles Lambert, Caisse des dépôts, Sofina, CNP Assurances, Areva) détiendront 12%, dans le cadre d'un pacte d'actionnaires de cinq ans conclu avec Suez. Les salariés en détiendront 2%, et le public 51%. Le reste du capital (35%) sera aux mains du nouvel ensemble GDF Suez. Du côté des perspectives, le groupe mise pour 2008 sur un résultat brut d'exploitation (Ebitda) compris entre 2,10 et 2,15 milliards d'euros. Sur la période 2009-2010, cet Ebitda devrait croître en moyenne de 8% par an, hors acquisitions stratégiques. Suez Environnement entend verser un dividende de 0,65 euro par action au titre de l'exercice 2008 et prévoit une croissance annuelle de son dividende au moins égal à 10% pour les deux années suivantes.

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dimanche 15 juin 2008

United Technologies va racheter pour 4 milliards de dollars de ses propres actions

La Tribune.fr - 12/06/08


Cette opération remplacera un précédent programme qui a permis au groupe de racheter pour 2 milliards de dollars de titres en 2007.

Le groupe diversifié américain United Technologies (UTC) a lancé un programme de rachat de ses propres actions de 4 milliards de dollars, selon un communiqué publié mercredi après la clôture de Wall Street. Le conseil d'administration a autorisé les dirigeants du groupe à racheter jusqu'à 60 millions d'actions ordinaires. Cette autorisation remplacera un précédent programme qui a permis au groupe de racheter pour 2 milliards de dollars de titres en 2007 et devrait lui permettre de consentir un effort équivalent cette année.

Cette annonce a été bien accueillies par les marchés. Le cours d'UTC était soutenu dans les transactions électroniques suivant la séance officielle de Bourse avec un gain de 0,30%, à 66,85 dollars.

Basée à Hartford, dans le Connecticut (nord-est des Etats-Unis), UTC est un mini General Electric, avec une présence dans de nombreux secteurs industriels: les moteurs d'avions (Pratt & Whitney), les hélicoptères (Sikorsky), la climatisation (Carrier), les équipements aéronautiques (Hamilton Sundstrand), les ascenseurs (Otis), les systèmes anti-incendies (UTC Fire & Security) et les piles à combustibles (UTC Power).

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Offre de rachat de France Télécom sur TeliaSonera: les réactions fusent

La Tribune.fr - 10/06/08

Même amicale, l'offre de rachat annoncée jeudi dernier par France Télécom sur l'opérateur suédo-finlandais TeliaSonera et aussitôt rejettée, ne fait pas l'unanimité. Le groupe français s'est donné quinze jours de réflexion avant de la lancer. Pendant ce temps-là, chacun y va de son commentaire.

La réaction est d'abord venue des investisseurs. En effet, à peine l'opérateur France Télécom annonçait-il - jeudi 5 juin - vouloir lancer une offre de rachat amicale sur son homologue, le suédo-finlandais TeliaSonera pour environ 33 milliards d'euros, que l'action du groupe français, cotée à Paris, ouvrait en baisse. Elle a perdu ce jour-là plus de 5%, clôturant à 18,25 euros. Pourtant rejetée par le conseil d'administration de TeliaSonera, jugeant l'offre sous-évaluée, Didier Lombard, le patron de France Télécom se voulait alors rassurant en défendant l'idée: "la position de TeliaSonera n'est pas un scoop. C'est une position normale à ce stade de la discussion". "Nous avons, expliquait-il, quinze jours de discussion devant nous".

Réaction également du ministre suédois des marchés financiers, Matts Odell qui a déclaré à des journalistes se ranger du côté de l'opérateur suédo-finlandais. La Suède, actionnaire de l'opérateur nordique à hauteur de 37,3%, a promis de vendre sa participation dans le cadre d'un programme de privatisation. "Nous accueillons toutes les parties intéressées mais dans le cas actuel nous partageons l'opinion du conseil d'administration de TeliaSonera lorsqu'il dit que l'offre ne reflète pas pleinement la valeur réelle et le potentiel du groupe", a-t-il expliqué.

Les syndicats du groupe sont également vite montés au créneau en dénonçant notamment "une course au gigantisme" qui conduira à "un surendettement" ou des "surenchères". Et le titre France Télécom a continué de plonger le lendemain de l'annonce, signant plus de 7% de baisse en deux séances. A tel point que le directeur financier de l'opérateur français, Gervais Pelissier, a fini par confier en fin de semaine, que le groupe pourrait renoncer à son projet de rachat si le cours de France Télécom continue à baisser. "Deux raisons pourraient nous conduire à retirer notre offre, a-t-il précisé dans le Journal du Dimanche,. La première serait qu'elle ne soit pas reçue amicalement par les actionnaires et le management de TeliaSonera. La seconde serait la poursuite des turbulences du marché".

Et lundi, justement, le cours s'est stabilisé, avant de repartir légèrement dans le vert ce mardi, en hausse de 0,75% à 18,04 euros. Mais les réactions ne cessent pas pour autant. Dans un entretien publié ce mardi par un journal norvégien, un représentant du personnel au conseil d'administration de TeliaSonera, Elof Isaksson a qualifié l'offre de l'opérateur français de "ridicule" et d'"inintéressante". "Et pourquoi devrait-on fusionner? s'interroge-t-il tout en déclarant: "Nous grandissons de plus en plus dans des marchés à l'est. C'est là que les opportunités se trouvent. Nous n'avons pas besoin de France Télécom pour cela mais eux ont besoin de nous". Et de mettre de l'huile sur le feu: "Parallèlement, Telenor a affiché son intérêt. D'après les rumeurs, des Allemands et des Russes auraient aussi commencé à se réveiller. Toutes les grosses compagnies européennes étudient aujourd'hui la possibilité d'entrer dans la course".

Contrôlé à 54% par l'Etat norvégien, Telenor a décliné tout commentaire sur son éventuel intérêt pour TeliaSonera.

Une fusion entre l'opérateur norvégien de télécommunications Telenor et le suédo-finlandais TeliaSonera pourrait constituer une bonne opération industrielle, a de son côté estimé lundi Ola Borten Moe, le président de la commission des affaires et de l'industrie du parlement norvégien. "Ce pourrait être une bonne idée si Telenor faisait une offre sur TeliaSonera. Ils ont été tout proche d'une fusion il y a plusieurs années et il est clair que des synergies entre les deux entreprises restent intéressantes" a-t-il déclaré.

Pour mémoire, rappelons les conditions de l'offre France Télécom sur TeliaSonera: le projet est constitué d'un "mix" de 52% en numéraire payable en euros pour un équivalent de 63 couronnes suédoises par action TeliaSonera, et de 48% en actions France Télécom sur la base d'un ratio d'échange de 3 actions nouvelles France Télécom pour 11 actions existantes TeliaSonera.

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BNP Paribas en recul malgré la reprise des activités de Bank of America

La Tribune.fr - 11/06/08

Le groupe bancaire français va reprendre les activités dite de "prime brokerage" (services aux hedge funds) actions de BofA. Son titre recule pourtant de 1,89%.

BNP paribas deviendra ainsi un des principaux acteurs de cette spécialité outre-Atlantique.
BNP paribas deviendra ainsi un des principaux acteurs de cette spécialité outre-Atlantique.
BNP Paribas a annoncé mardi soir qu'elle allait reprendre les activités dite de "prime brokerage" (services aux hedge funds) actions de Bank of America (BofA) pour un montant non dévoilé - il serait de l'ordre de 300 millions de dollars soit 200 millions d'euros - et devenir ainsi un des principaux acteurs de cette spécialité outre-Atlantique. Cette transaction reste soumise au feu vert des autorités compétentes. Elle compte la finaliser au cours du deuxième semestre.

Dans son communiqué, le groupe bancaire français souligne que "les activités de prime brokerage actions de Bank of America fournissent une large gamme de services aux hedge funds : financement sécurisé, règlement-livraison et conservation de titres, prêts de titres, présentation aux investisseurs, solutions informatiques sur mesure... Il s'agit d'une activité à faible risque, peu consommatrice de capital et orientée vers le service aux clients".

BNP Paribas précise que Bank of America a connu dans ce métier "13 années de croissance soutenue" et y dispose de plus de 300 collaborateurs et d'un portefeuille de clients qui compte plus de 500 hedge funds.

Ce renforcement n'a pas suffi à soutenir le titre ce mercredi dans un marché, il est vrai, mal orienté : l'action BNP Paribas recule en fin de séance de 1,89% à 59,65 euros.


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Le japonais Daiichi Sankyo s'empare de l'indien Ranbaxy

La Tribune.fr - 11/06/08

Le laboratoire japonais Daiichi Sankyo lance une offre d'achat amicale sur le premier groupe pharmaceutique indien, le fabricant de génériques Ranbaxy, pour un montant compris entre 3,4 et 4,6 milliards de dollars (2,2 et 3 milliards d'euros).

Nouvelle offensive des laboratoires japonais hors de leur territoire. Après Takeda c'est Daiichi Sankyo qui passe à l'action en rachetant l'indien Ranbaxy. Cette offre a été approuvée à l'unanimité par les conseils d'administration des deux groupes. L'acquisition aura lieu via une cession de titres par la famille Singh, fondatrice de Ranbaxy, qui détient au total environ 35% du capital, complétée par une offre publique d'achat (OPA) afin de parvenir à l'acquisition par le groupe japonais d'au moins 50% des droits de vote.

Cette transaction permettra aux deux entreprises de connaître "une croissance durable grâce à une diversification couvrant tous les aspects de l'industrie pharmaceutique", se sont-elles félicitées dans leur communiqué. L'opération vise également à réaliser des économies en "optimisant l'usage de la recherche et développement et les capacités de production des deux entreprises, tout spécialement en Inde", a poursuivi le texte.

Le PDG de Ranbaxy, Malvinder Singh, restera à la tête de l'entreprise. Plus de 90% du chiffre d'affaires de Ranbaxy provient des produits génériques. Mais comme tous les laboratoires indiens, Ranbaxy est désormais contraint de trouver ses propres produits et de ne plus copier les molécules des géants occidentaux du secteur, en vertu d'une loi indienne de 2005 rendant illégale la duplication de tout médicament breveté, en conformité avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Les laboratoires japonais, pour leur part, se sont lancés ces derniers mois dans une course aux acquisitions à l'étranger. De taille modeste par rapport à leurs homologues occidentaux, ils cherchent ainsi à assurer leur avenir. Le numéro un japonais Takeda a ainsi lancé en avril une offre publique amicale de 8,8 milliards de dollars (5,7 milliards d'euros) sur la société de biotechnologie américaine Millenium Pharmaceuticals, deux mois après avoir acheté la filiale nippone d'Amgen, ainsi qu'une série de molécules en développement, pour plus de 2 milliards de dollars.

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L'américain Staples réussit à mettre la main sur Corporate Express

La Tribune.fr - 11/06/08


Staples et Corporate Express ont trouvé un accord par lequel le spécialiste américain des fournitures de bureau rachètera son homologue néerlandais pour 3,1 milliards d'euros environ au total. Cette fusion rend caduc le rachat prévu du français Lyreco par Corporate Express.

Après des semaines de refus, le néerlandais Corporate Express a finalement accepté d'être racheté par l'américain Staples. Les deux groupes annoncent ce mercredi un accord par lequel le spécialiste américain des fournitures de bureau rachètera son homologue néerlandais moyennant 9,25 euros par action ordinaire, soit 3,1 milliards d'euros environ au total contre 7,25 euros prévus initialement. La fusion devrait être effective en juillet, ajoutent Staples et Corporate Express.

Cette opération va donner naissance au numéro un mondial du secteur. Corporate Express est le numéro un des fournitures de bureau pour professionnels, Staples s'adressant aussi aux particuliers. Le nouveau groupe aurait eu fin 2007 un chiffre d'affaire combiné d'environ 18 milliards d'euros, avec plus de 94.000 employés. Peter Ventres, PDG de Corporate Express, deviendra président de Staples International, responsable du groupe hors du Canada et des Etats-Unis. L'ensemble sera dirigé par l'actuel PDG de Staples, Ron Sargent.

La manoeuvre d'intimidation menée par l'américain a donc fonctionné. Staple avait en effet relevé son offre mardi dernier à 9,15 euros sur Corporate Express. Le groupe était revenu à la charge le lendemain en annonçant avoir acheté 12,3 % supplémentaires d'actions ordinaires du groupe néerlandais. En tout, Staples a mis la main sur un peu plus de 22 millions d'actions Corporate Express au prix de 9,15 euros.

Mieux encore: l'intéressé affirmait par ailleurs avoir recueilli l'engagement irrévocable de 23,3 % des actionnaires du groupe néerlandais. Autrement dit, il aurait désormais l'emprise sur 35,6 % du capital. Une façon d'intensifier un peu plus la pression sur les actionnaires encore récalcitrants.

La dernière proposition de Staples toute en cash est recommandée par le conseil de surveillance et le comité exécutif de Corporate Express, ont fait savoir les deux entreprises. Elles ajoutent que l'accord de fusion précédemment passé par Corporate Express avec Lyreco est devenu caduc. Le groupe français fait donc les frais du rapprochement américano-néerlandais. La reprise de Lyreco par Coporate était en effet, une belle opportunité pour le français de s'internationaliser un peu plus et de s'ouvrir les portes du premier marché mondial, à savoir les États-Unis. En consolation, Lyreco recevra 30 millions d'euros de dédommagement.

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TNS, en pleine fusion avec GfK, fournit néanmoins quelques informations à WPP

La Tribune.fr - 09/06/08


Malgré le rejet des deux offres de rachat lancées par le publicitaire britannique WPP, le groupe d'études de marché britannique TNS va lui fournir quelques informations, conformément, selon lui, au Code des fusions britanniques. Il fusionne actuellement avec son homologue allemand GfK.

Que se passe-t-il du côté des groupes d'études de marché? Alors que le britannique TNS a annoncé début juin qu'il fusionnait par échange d'actions avec son homologue allemand Gfk, il accepte par ailleurs de fournir des informations au groupe publicitaire WPP dont il a pourtant déjà rejeté deux offres de rachat.

Des informations fournies aux termes d'une obligation du Code des fusions britanniques, se défend TNS, insistant au passage sur les deux rejets de l'offre WPP qui "le sous-évaluait substantiellement". Dans un communiqué envoyé à la Bourse de Londres ce lundi, TNS indique donc avoir fourni certains éléments déjà communiqués à GfK.

Pas de revirement donc. TNS réaffirme que son conseil d'administration demeure "décidé à mener à bien la fusion dont il estime qu'elle est dans le meilleur intérêt des actionnaires". Ce rapprochement devrait en effet donner naissance au numéro deux mondial des études de marchés en termes de chiffre d'affaires, derrière l'américain Nielsen. L'opération devrait même être finalisée au cours du quatrième trimestre.

TNS, né de la fusion de Taylor Nelson AGB fin 1997 et de la société française Sofres, est actuellement numéro trois mondial (selon l'institut Honomichi). De son côté, GfK, créé en 1934, se classe cinquième.

WPP, numéro deux mondial de la publicité derrière l'américain Omnicom, très présent aussi dans les études marketing via sa filiale Kandar, fait les yeux doux à TNS depuis plusieurs mois. Les deux offres proposées le valorisant à plus de 1 milliard d'euros (948 millions de livres sterling pour la première et 992 millions pour la seconde).

A la Bourse de Londres, l'action TNS perdait 0,39% à 256,5 pence en fin de matinée, pendant que le titre GfK, coté à Francfort, perdait près de 4% à 27,18 euros. Même tendance pour l'action WPP, à Londres qui cèdait 1,22% à 566 pence.

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Le projet de la vente de Postbank s'accélère

La Tribune.fr - 06/06/08

Selon des sources proches du dossier, la vente de la première banque de détail allemande pourrait se faire rapidement après l'ouverture des comptes aux groupes intéressés. La maison mère, Deutsche Post, aurait reçu des propositions dépassant les 10 milliards d'euros.

Si Deutsche Post n'a pas encore annoncé officiellement la vente de sa filiale bancaire Postbank, une cession de la première banque de détail allemande apparaît néanmoins de plus en plus probable et devrait même, selon des sources proches du dossier citées ce vendredi par Reuters, se faire rapidement.

Deutsche Post pourrait ainsi céder en quelques semaines seulement la participation majoritaire qu'elle détient dans Postbank une fois que les parties intéressées auront eu accès aux comptes de la banque postale allemande.

Il faut dire que cette dernière a d'ores et déjà recu de multiples manifestations d'intérêt dont certaines dépasseraient même nettement les 10 milliards d'euros et émaneraient d'acteurs étrangers du secteur financier.

Du côté des banques allemandes, Commerzbank et Allianz auraient monté une approche commune. Allianz est en train de scinder en deux sa filiale bancaire en difficultés, Dresdner Bank, avec d'un côté la banque de détail et de l'autre la banque d'investissement Dresdner Kleinwort.

L'objectif est d'être en mesure de jouer un rôle majeur dans le mouvement de consolidation du secteur bancaire amorcé en Allemagne. Un rapprochement entre Commerzbank, Dresdner et Postbank pourrait en effet donner naissance à un champion national qui rivaliserait avec le premier groupe bancaire allemand Deutsche Bank.

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Nouvelle acquisition pour ArcelorMittal

La Tribune.fr - 09/06/08

Le sidérurgiste reprend le recycleur de métaux canadien Bakermet pour accroitre encore un peu plus ses approvisionnements en matières premières. Bakermet a transformé quelque 117.934 tonnes de métaux ferreux et plus de 18 millions de tonnes de métaux non-ferreux en 2007.

ArcelorMittal annonce ce lundi l'acquisition du recycleur de métaux canadien Bakermet. Une nouvelle opération du géant mondial de l'acier pour accroître son autosuffisance en matières premières, dont les prix flambent.

ArcelorMittal a signé "un accord en vue d'acquérir Bakermet, une des principales sociétés de l'industrie du recyclage des métaux dans l'Est de l'Ontario (Canada)", indique le groupe dans un communiqué, sans préciser le montant.

Bakermet a transformé quelque 117.934 tonnes de métaux ferreux et plus de 18 millions de tonnes de métaux non-ferreux en 2007, précise-t-il, ce qui "garantira au site d'ArcelorMittal situé à Contrecoeur (dans la région de Montréal) l'autosuffisance en aval en métaux broyés". "Cette acquisition nous permet d'avoir un meilleur accès à nos matières premières-clé, ainsi qu'une meilleure maîtrise de celles-ci", a expliqué Jos Jacqué, patron d'ArcelorMittal Longs Carbone Amérique du Nord.

Alors que les prix des matières premières explosent, le numéro un mondial de l'acier veut accroître son autosuffisance, en fer comme en charbon. Il a annoncé notamment fin avril être entré dans le capital du producteur de charbon sud-africain Coal of Africa et, fin mai, dans la capital de l'australien Macarthur Coal.

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Free en négociations exclusives pour racheter Alice

La Tribune.fr - 09/06/08


Iliad, la maison mère de Free est prêt à débourser 800 millions d'euros pour s'offrir le numéro quatre français de l'Internet haut débit, à la barbe de Numericable et Neuf Cegetel. L'opération devrait être finalisée avant la fin du troisième trimestre 2008.

Conformément aux informations révélées ce lundi par La Tribune, Iliad, la maison mère de Free, vient d'annoncer ce matin l'entrée en négociations exclusives avec Telecom Italia pour le rachat d'Alice, le numéro quatre français de l'Internet haut débit. Et ce, au nez et à la barbe de Numericable et Neuf Cegetel.

Free précise dans un communiqué que "le prix payé serait fondé sur une valeur d'entreprise maximum de 800 millions d'euros et serait soumis à certaines clauses d'ajustement". "La valeur d'entreprise reflètera d'une part la base d'abonnés actifs et d'autre part la valeur des déficits fiscaux reportables des activités acquises", est-il précisé.

"La transaction devrait être finalisée avant la fin du troisième trimestre 2008", indique le communiqué.

En reprenant les 940.000 abonnés d'Alice, Free retrouve sa place de numéro deux français derrière Orange (France Télécom) et repasse devant Neuf Cegetel, la nouvelle filiale de SFR (Vivendi). Une opportunité à ne pas râter, estime Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad qui, Interrogé par BFM ce matin explique: "la croissance du marché ralentit un petit peu et plusieurs centaines de milliers d'abonnés en plus, ce sont des choses qui ne se produisent pas deux fois".

Maxime Lombardini a reconnu qu'en terme d'emplois, il y a "probablement quelques doublons" sans en dire davantage. "On doir définir ensemble notre plan de développement", a-t-il ajouté. Les syndicats d'Alice avaient appelé le 20 mai les quelques 1.400 salariés de la société à une grève afin d'obtenir la discussion d'un volet social dans la perspective de la prochaine vente".

Par ailleurs, Paul Champsaur, le président de l'Arcep, a confié à La Tribune que le régulateur va lancer cette semaine une consultation sur la quatrième licence mobile. Free est aussi sur les rangs.

A la Bourse de Paris, les investisseurs voient plutôt d'un bon oeil cette annonce. L'action Iliad a gagné 1,33% dans un marché stable, à 63,45 euros. Pas de si grande déception du côté de Neuf Cegetel, dont le titre est aussi quasiment stable, à 35,90 euros. Enfin, pas de grand mouvement non plus pour l'action Telecom Italia qui a cédé 0,43% à 1,387 euros.

Retrouvez toutes ces informations développées ce lundi dans la Tribune.

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vendredi 13 juin 2008

La Fed donne son feu vert au rachat de Countrywide par Bank of America

La Tribune.fr - 06/06/08

Ce rachat à quatre milliards de dollars renforce Bank of America sur le marché américain des prêts immobiliers.

La banque centrale américaine, la Fed (Federal Reserve) a donné ce jeudi soir son feu vert au rachat de Countrywide par Bank of America.

Le premier prêteur immobilier aux Etats-Unis a été mis au bord de la faillite du fait de la crise des subprime, ces prêts hypothécaires à risque dont les défaillances ont déclenché l'été dernier la crise financière et boursière.

Avec ce rachat à quatre milliards de dollars, Bank of America va détenir environ un quart du marché américain des prêts immobiliers.

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Sopra va acquérir l'américain Tumbleweed

La Tribune.fr - 06/06/08

Sa cible a réalisé l'an dernier des ventes de 57 millions de dollars soit 38 millions d'euros.

La SSI française Sopra Group annonce ce vendredi qu'elle va faire l'acquisition du groupe américain Tumbleweed, qui a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires de 57 millions de dollars soit 38 millions d'euros.

Cette offre, à 2,70 dollars par action, s'opère via la filiale de Sopra, Axway.Le groupe français indique que cette acquisition sera relutive (positive pour le bénéfice par action).

La nouvelle entité vise une marge opérationnelle de 12% à 15% et un chiffre d'affaires de 230 millions d'euros.

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Staples a acquis 12,3% supplémentaires de Corporate Express

La Tribune.fr - 05/06/08

Le distributeur américain de fournitures de bureau Staples a annoncé ce jeudi avoir acheté 12,3% supplémentaires d'actions ordinaires de son concurrent néerlandais Corporate Express, pour 9,15 euros par action.

Après avoir de nouveau relevé mardi son offre à 3,2 milliards d'euros, le distributeur américain de fournitures de bureau Staples a annoncé ce jeudi avoir acheté 12,3% supplémentaires d'actions ordinaires de son concurrent néerlandais Corporate Express, au prix unitaire de 9,15 euros. Avec cette transaction, Staples précise ainsi avoir acheté 22.435.115 actions supplémentaires Corporate Express.

"Le nombre total d'actions ordinaires Corporate Express actuellement détenues par Staples Acquisition ou sujettes à des engagements irrévocables, tels qu'annoncés le 3 juin 2008, représentent 35,6% du capital ordinaire de Corporate Express", a souligné le groupe dans un communiqué.

Staples précise également que l'accord sur l'achat de parts supplémentaires "contient une autorisation, donnée par les actionnaires vendeurs à Staples, de voter contre la transaction sur Lyreco lors de la réunion extraordinaire des actionnaires le 18 juin".

Corporate Express a en effet riposté à la tentative d'OPA de Staples en lançant le 21 mai une offre amicale, en liquide et en actions, sur le groupe français Lyreco, le valorisant à 1,731 milliard d'euros.

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Verizon rachète Alltel pour 28,1 milliards de dollars

La Tribune.fr - 05/06/08


Après un premier échec en 2006, l'opérateur téléphonique américain Verizon va enfin pouvoir racheter Alltel, le groupe de téléphonie mobile, numéro cinq aux Etats-Unis. Pour 28,1 milliards de dollars, Verizon deviendra ainsi le premier opérateur mobile américain devant AT&T.

Verizon n'a pas renoncé à Alltel. Après avoir échoué l'an dernier quand sa cible s'était vendue pour 27,5 milliards de dollars à un fonds de Goldman Sachs allié au fonds TPG Partners, l'opérateur téléphonique américain a fini par conclure un accord avec le groupe de téléphonie mobile, numéro cinq aux Etats-Unis, pour 28,1 milliards de dollars (18 milliards d'euros).

L'information, sortie dans la presse américaine mercredi, a été confirmée ce jeudi matin par le britannique Vodaphone, qui détient 45% de Verizon Wireless, la filiale de téléphonie mobile commune avec Verizon. Plus tard ce jeudi, c'est Verizon qui a officialisé les choses en annonçant le rachat.

Le prix d'achat se décompose en un versement de 5,9 milliards de dollars pour racheter les actions Alltel et en une reprise de la dette de la société acquise pour 22,1 milliards de dollars. Les synergies espérées pourraient être de plus de 9 milliards, avec des économies de 1 milliard dès la deuxième année après la fusion.

Alltel change de mains sept mois après avoir été déjà racheté, quasiment pour le même prix, par deux fonds d'investissement (un fonds de Goldman Sachs et TPG Partners), qui l'avaient payé 27,5 milliards et le revendent donc quasiment au prix coûtant.

Alltel couvre un large territoire géographique aux Etats-Unis, notamment dans les zones rurales, et compte 13,2 millions d'abonnés. Et cette opération permettra à Verizon de devenir le premier opérateur mobile américain, avec quelque 80 millions de clients, contre 71,4 millions pour le leader actuel, AT&T.

A Wall Street, les investisseurs saluent ce rachat. L'action Verizon s'apprécie de 6% peu après l'ouverture, à 39,21 dollars. A Londres, le titre Vodafone est également recherché. Il a pris 3,75% à 160,45 pence.

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Offre amicale sur TeliaSonera : France Télécom se donne quinze jours pour négocier

La Tribune.fr - 05/06/08

L'opérateur français annonce avoir engagé une démarche amicale pour racheter le suédo-finlandais TeliaSonera pour environ 30 milliards d'euros. Ce rapprochement permettrait de former le quatrième groupe mondial de télécommunications. Mais TeliaSonera indique déjà ne pas soutenir cette offre.

Ce rapprochement permettrait de former le quatrième groupe mondial de télécommunications.
Ce rapprochement permettrait de former le quatrième groupe mondial de télécommunications.
Après avoir confirmé son intérêt en avril dernier, France Télécom a finalement lancé ce jeudi son projet d'offre amicale pour le rachat du groupe de télécoms suédo-finlandais TeliaSonera. Le projet d'offre est constitué d'un "mix" de 52% en numéraire payable en euros pour un équivalent de 63 couronnes suédoises par action TeliaSonera, et de 48% en actions France Télécom sur la base d'un ratio d'échange de 3 actions nouvelles France Télécom pour 11 actions existantes TeliaSonera. L'offre est estimée à environ 30 milliards d'euros.

La réponse de l'opérateur suédo-finlandais ne s'est pas faite attendre. Le président du groupe, Tom von Weymarn, a ainsi indiqué que l'offre de France Télécom représentait "nettement" moins que la valeur réelle de son entreprise et que le conseil d'administration ne la soutiendra donc pas. "La position de TeliaSonera n'est pas un scoop. C'est une position normale à ce stade de la discussion", se défend Didier Lombard, patron de l'opérateur français, lors d'une conférence téléphonique organisée ce matin.

S'il reste ferme sur la parité d'échange "non modifiable", il n'exclut pas de faire évoluer d'autres paramètres. "Nous avons, explique-t-il, quinze jours de discussion devant nous".

Réaction également du ministre suédois des Marchés financiers, Matts Odell qui a déclaré à des journalistes se ranger du côté de l'opérateur suédo-finlandais. La Suède, actionnaire de l'opérateur nordique à hauteur de 37,3%, a promis de vendre sa participation dans le cadre d'un programme de privatisation. "Nous accueillons toutes les parties intéressées mais dans le cas actuel nous partageons l'opinion du conseil d'administration de TeliaSonera lorsqu'il dit que l'offre ne reflète pas pleinement la valeur réelle et le potentiel du groupe", a-t-il expliqué.

Pour France Télécom, l'opération envisagée serait relutive en termes de bénéfice par action dès 2009 et deviendrait relutive en 2011 en termes de free cash-flow par action, souligne France Télécom dans un communiqué, qui ajoute que l'offre représente une prime de 39% environ par rapport au dernier cours de TeliaSonera du 15 avril 2008, le jour précédent la première annonce d'une éventuelle offre de cette nature.

L'opérateur français précise que le projet d'offre sur TeliaSonera "n'est envisagé que sur une base amicale". L'objectif est de former le numéro trois mondial dans le haut-débit fixe et le numéro quatre mondial dans le mobile. Au final, le rapprochement entre les deux groupes permettrait de former le quatrième groupe mondial de télécommunications avec 237 millions de clients au total, dont 168 millions dans le mobile et 69 millions dans le fixe.

Hors synergies, le nouvel ensemble pourrait connaitre une croissance de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) deux fois supérieure à celle de France Télécom. Le groupe table également sur 5% de croissance environ du cash flow contre moins de 2% actuellement pour l'opérateur.

Par ailleurs, Didier Lombard a rappellé que TeliaSonera est "très présent sur les pays émergents, d'Eurasie notamment, qui connaissent une forte croissance avant même que l'internet ait pu s'y développer". Il a également insisté sur la complémentarité géographique des deux groupes avec un TeliaSonera solidement implanté dans le nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande) et l'est de l'Europe (Russie, pays baltes).

Les synergies pourraient également produire d'ici 2013 des économies d'un montant de près de 1% du chiffre d'affaires pro forma 2007 du nouveau groupe et 70% environ des économies liées à la fusion seraient réalisées d'ici 2011. Et selon France Télécom toujours, ces synergies, notamment en Espagne où les deux groupes sont présents, justifient le prix proposé.

France Télécom garantit la solidité financière du nouveau groupe, promettant que sa dette ne serait pas accrue, avec un ratio dette nette sur marge opérationnelle de 2,5, qui devrait descendre en dessous de 2 d'ici trois ans.

Mais les syndicats de france Télécom ont une autre lecture de l'opération. Plus tard dans la journée, trois syndicats ont manifesté leurs inquiétudes dans des communiqués distincts, dénonçant "une course au gigantisme", qui conduira à "un surendettement" ou des "surenchères". Quand FO Communication demande la tenue immédiate d'un comité de groupe européen, Sud-PTT dénonce les spéculations boursières et les éventuzelles surenchères qui s'annoncent. Ce syndicat rappelle qu'un plan de suppression de 22.000 emplois en 3 ans (2005-2008) est toujours en cours à France Télécom, et que les salariés de TeliaSonera "doivent affronter un plan de 2900 emplois en moins d'ici 2009". Pour la CGT enfin, il s'agit de dénoncer une "course au gigantisme" néfaste pour l'emploi des deux groupes.

Pour l'heure, en Bourse, les détails de l'opération ne rassurent pas les investisseurs français. Le titre France Télécom, coté à Paris, a plongé de 5,09% à 18,25 euros. "Nous continuons de penser que l'offre n'est pas particulièrement favorable aux actionnaires de France Télécom", estime un analyste pour qui l'intérêt stratégique de l'opération est limité, le risque d'exécution réel en terme de synergies et le prix élevé, d'autant que France Télécom pourrait devoir le relever. Dans le même temps, la valeur TeliaSonera, cotée à Stockholm, a quant à elle grimpé de 6,51% à 57,25 couronnes suédoises.

En cas succès de l'opération, France Télécom envisage de coter également ses actions sur les bourses de Stockholm et d'Helsinki.

L'opérateur français nomme officiellement Xavier Couture à la tête des contenus

Un communiqué du groupe envoyé lui aussi ce jeudi officialise l'arrivée de Xavier Couture depuis le 2 juin comme Directeur de la division Contenus d'Orange, laquelle division existe depuis 2004. Il sera chargé de définir et construire les offres et services de contenus, que ce soit sur le mobile, le web ou la télévision. Il devra rendre compte à Raoul Roverato, le Directeur exécutif en charge des nouvelles activités de croissance. Xavier Couture, ex-Canal Plus et ex-TF1, succède à Patricia Langrand qui quitte le groupe. C'est elle qui a précédemment conduit le lancement et le déploiement des offres de télévision par ADSL, mais aussi la mise en place de partenariats et de développement de services dans les domaines de la télévision, du cinéma, du sport, de la musique et des jeux vidéo.


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mercredi 4 juin 2008

Le fonds CVC prend un quart du capital d'Evonik pour 2,4 milliards d'euros


Le fonds d'investissement britannique va acquérir 25,01% du capital de groupe allemand, qui devrait être introduit en Bourse à moyen terme.

Après une longue bataille de plusieurs mois, c'est finalement le fonds d'investissement CVC qui va acquérir 25,01% du groupe de chimie et d'énergie allemand Evonik, pour 2,4 milliards d'euros. Il a remporté la mise au terme de longues discussions, qui ont engagé, selon la presse allemande, trois autres fonds d'investissement, Blackstone, KKR et Bain Capital.

Le fonds britannique s'assure ainsi d'une minorité de blocage dans le groupe, fixée à 25% plus une action dans le droit allemand.

CVC et la fondation RAG, propriétaire d'Evonik, "envisagent une mise en Bourse à moyen terme" pour le groupe. L'opération était annoncée depuis longtemps mais a dû être reportée sur fond de crise financière.

Les recettes tirées de cette opération doivent alimenter le fonds d'aide et d'accompagnement pour la fermeture prévue en 2018 des dernières mines encore en activité en Allemagne et propriétés d'Evonik.

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Lufthansa prêt à des acquisitions


Son patron Wolfgang Mayrhuber affiche ce mercredi ses ambitions dans le quotidien die Welt.

La grande compagnie aérienne allemande Lufthansa, qui attend des profits record en 2008 après le 1,38 milliard de résultat d'exploitation de 2007, ne veut pas rester les deux ailes dans le même sabot.

Son patron Wolfgang Mayrhuber déclare ce mercredi dans le quotidien die Welt être prêt à des acquisitions dans son secteur. Il veut notamment profiter de la fragilisation actuelle du secteur liée à la flambée des prix du pétrole.

"Il y a des discussions sur de possibles fusions ou acquisitions depuis deux ans en Espagne et en Italie, par exemple" assure-t-il, faisant référence à Iberia et Alitalia. Lufthansa lorgnerait aussi l'autrichienne AUA.

latribune.fr

Les conseils de GDF et Suez approuvent la fusion


Ce mercredi, les conseils d'administration de Gaz de France et de Suez ont entériné le mariage des deux sociétés qui va donner naissance à un géant mondial de l'énergie.

Les administrateurs des deux entreprises devraient approuver ce mercredi à la quasi unanimité le traité de fusion.
Les administrateurs des deux entreprises devraient approuver ce mercredi à la quasi unanimité le traité de fusion.
Les conseils d'administration de Gaz de France (GDF) et de Suez se réunissaient ce mercredi pour entériner leur mariage. Celui de GDF, réuni sous la présidence de Jean-François Cirelli, a annoncé avoir examiné et approuvé le partenariat stratégique entre les deux entreprises qui "prend la forme d'un accord de coopération industrielle et commerciale, et du traité de fusion entre les deux entreprises, sur la base des rapports des Commissaires à la fusion et des rapports émis par les banques. Il a notamment arrêté la parité d'échange de 22 actions SUEZ contre 21 actions Gaz de France après la distribution par Suez à ses actionnaires de 65 % du pôle environnement" afin de compenser la différence de valorisation.

Le conseil d'administration a mandaté le Président, Jean-François Cirelli, pour signer le traité de fusion et l'ensemble de la documentation relative à cette opération. Comme latribune.fr le révélait hier, il a également décidé de convoquer l'assemblée générale mixte des actionnaires le 16 juillet 2008 pour qu'ils se prononcent sur la fusion.

Le conseil s'est félicité de l'aboutissement de la préparation de la fusion entre Gaz de France et Suez qu'il qualifie de "fusion entre deux grandes entreprises fondée sur une base amicale et entre égaux". Il a remercié "les équipes et le Président de Gaz de France dont le travail et l'engagement ont permis de poursuivre ce projet qui ouvre une nouvelle ère dans l'histoire de l'entreprise. Il a souligné l'importance historique de l'étape essentielle franchie aujourd'hui, qui permet la naissance d'une superbe entreprise énergétique. GDF Suez aura vocation à être un leader mondial de l'énergie dans le gaz, l'électricité et les services énergétiques au bénéfice de ses clients, de ses collaborateurs et de ses actionnaires".

Plus tard dans l'après-midi, le conseil de Suez a lui aussi approuvé l'opération. Dans un communiqué publié en fin de journée, il affirme que "connaissance prise des avis émis par les banques-conseils, de l'avis de la banque mandatée par le Conseil d'Administration de Suez, de la lettre de confort remise par les Commissaires à la Fusion sur la rémunération des apports, de l'attestation d'équité de l'expert indépendant et des conclusions du Comité d'Audit, le Conseil d'Administration a confirmé les termes du projet de fusion tel qu'il avait été présenté en septembre 2007, et notamment la parité d'échange de 22 actions Suez contre 21 actions Gaz de France après distribution aux actionnaires de Suez de 65% du pôle Environnement".

Le groupe précise également que le conseil a "examiné et approuvé l'ensemble de la documentation relative à la distribution de 65% du pôle Environnement". Et le conseil d'administration "fait part de sa satisfaction de voir aboutir le projet de fusion entre Suez et Gaz de France, un projet industriel majeur qu'il a toujours soutenu".


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