samedi 10 novembre 2007

La Poste en négociations exclusives avec Air Contractors pour vendre Europe Airpost (ex Aeropostale)

Le conseil d'administration de La Poste se réunit ce jeudi pour étudier les offres de reprise de sa filiale aérienne. L'entreprise entre en négociations exclusives avec Air Contractors.

La vente d'Europe Airpost (ex Aeropostale), la compagnie aérienne française filiale de la Poste, se précise. L'établissement postal qui souhaite vendre Europe Airpost pour privilégier à l'avenir le transport de courrier par train, indique être entré en négociations exclusives avec la compagnie aérienne irlandaise Air Contractors pour la cession de sa filiale de fret aérien Europe Airpost, héritière de l'Aéropostale,.

"Le conseil d'administration de La Poste réuni ce jour a autorisé son président à poursuivre les discussions relatives à la cession de la société Europe Airpost en exclusivité avec la société Air Contractors", selon la porte-parole de l'établissement public.

Selon les informations de la Tribune, trois offres avaient été déposées. Outre celle d'Air Contractors, il y avait celle de la compagnie aérienne française Aigle Azur qui proposait 47 millions d'euros contre 37 millions pour Air Contractors. Enfin mercredi une offre de dernière minute, à savoir du groupe aérien islandais Avion Aircraft Trading, associé à des partenaires américains, avait été déposée auprès de la Poste, d'un montant d'environ 50 millions d'euros.

Deuxième compagnie aérienne française, Europe Airpost possède une flotte de 25 avions (dont 15 Boeing 737) et emploie 400 personnes. Elle assure la nuit le transport du courrier et de certains journaux, et le jour le transport charter de passagers, cette dernière activité étant devenue peu à peu son métier principal. Europe Airpost est la descendante de l'Aéropostale, exploitée conjointement par La Poste et Air France jusqu'en 2000.

latribune.fr

Vers un géant minier mondial ? BHP Billiton propose la fusion à Rio Tinto qui refuse

Le titre Rio Tinto s'envole en tout cas à la Bourse de Londres de plus de 20%. D'autant que BHP Billiton a dit vouloir continuer à essayer d'ouvrir des discussions avec son concurrent.

Va-t-on assister à la naissance d'un géant minier mondial ? Le numéro un mondial, l'anglo-australien BHP Billiton vient d'annoncer ce jeudi avoir fait une offre de rachat au numéro deux, Rio Tinto, également anglo-australien, pour 75 milliards d'euros. De quoi créer un géant mondial de plus de 150 milliards d'euros de capitalisation boursière, présent du cuivre à l'aluminium en passant par le fer et le charbon... si les autorités de la concurrence validaient une telle union, ce qui n'est pas forcément évident.

"BHP Billiton confirme désormais qu'il a récemment écrit au conseil d'administration de Rio Tinto pour lui présenter une proposition concernant un possible rapprochement avec Rio Tinto dans des conditions incluant une prime", explique BHP dans un communiqué.

Rio Tinto (qui vient de finaliser la reprise du canadien Alcan, roi de l'aluminium qui avait racheté le français Pechiney) a refusé cette offre en précisant qu'elle était de trois actions BHP pour une Rio Tinto. Son titre s'envole en tout cas à la Bourse de Londres de plus de 20%. D'autant que BHP Billiton a dit vouloir continuer à essayer d'ouvrir des discussions avec son concurrent.


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