vendredi 26 octobre 2007

EasyJet s'offre GB Airways pour 149 millions d'euros

La compagnie aérienne à bas coûts va augmenter sa capacité à Gatwick en reprenant cette petite compagnie qui dessert 31 destinations.

La compagnie aérienne britannique à bas coûts et bas prix (low cost) easyJet annonce ce jeudi l'acquisition de la société concurrente GB Airways auprès du groupe de transport et de tourisme Bland Group. Le montant de l'opération s'élève à 103,5 millions de livres (149 millions d'euros).

GB Airways, qui opère la plupart de ses vols depuis l'aéroport londonien de Gatwick, dessert 31 destinations en Europe méridionale et en Afrique du Nord grâce à une flotte composée de 15 Airbus A320 et A321.

La compagnie a dégagé un bénéfice imposable de 2,6 millions de livres sur son exercice 2006/2007 achevé fin mars, pour un chiffre d'affaires annuel de 250 millions de livres et un nombre de passagers transportés de 2,8 millions.

"L'acquisition de GB Airways s'inscrit dans la stratégie d'expansion d'easyJet, et renforce en particulier son offre depuis Gatwick", aéroport situé au sud de Londres qui est sa principale base d'activité, explique l'acquéreur dans son communiqué.

Avec cet achat, qui devrait être bouclé avant le 31 janvier, easyJet disposera désormais de 24% des créneaux à Gatwick, et transportera environ 8 millions de passagers par an sur 62 destinations depuis cet aéroport.

Dans son communiqué, easyJet précise que la transaction ne comprend pas les créneaux de vols dont bénéficiait GB Airways à l'aéroport londonien de Heathrow, qui feront l'objet de contrats de cession distincts.

Du coup, British Airways annonce qu'elle va cesser sa coopération avec GB Airways, qui comprenait des partages de codes (sièges mis à disposition des clients sur les vols du partenaire) sur plusieurs lignes, d'ici mars prochain. La première compagnie britannique a précisé qu'elle lancerait ses propres vols sur plusieurs destinations pour lesquelles elle se reposait jusqu'ici sur la petite compagnie, notamment les dessertes entre Heathrow et Faro et Malaga, ainsi qu'entre Gatwick et Faro, Gibraltar, Ibiza, Malaga, Palma de Majorque et Tunis.

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Le groupe chinois ICBC prend 20% de la sud-africaine Standard Bank

La banque chinoise ICBC déboursera 5,46 milliards de dollars pour prendre environ 20% du capital de Standard Bank. Il s'agit d'une des plus importantes acquisitions chinoises à l'étranger.

La Chine continue à pousser ses pions en Afrique. Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) a conclu son entrée au capital du groupe sud-africain Standard Bank, numéro un du secteur sur le continent par la taille de ses actifs, a confirmé ce jeudi la banque chinoise.

ICBC débourserait 5,46 milliards de dollars pour prendre environ 20% du capital de Standard Bank, devenant ainsi le premier actionnaire de celle-ci. Il s'agirait du plus important investissement réalisé à ce jour par une banque commerciale chinoise à l'étranger.

Standard Bank, dont le siège est à Johannesburg, est implanté dans dix-huit pays africains et vingt-et-un autres pays dans le monde. "ICBC investit dans Standard Bank parce que les entreprises chinoises affluent vers l'Afrique pour faire des affaires. Nous voulons développer nos services financiers, comme le trading, pour les clients chinois présents sur place", selon une source proche du dossier.

ICBC, numéro un du crédit en Chine, compte parmi ses actionnaires les groupes américains Goldman Sachs et American Express, et l'allemand Allianz Group. Le président d'ICBC, Jiang Jianqing, a déclaré ce mois-ci souhaiter porter à 10% la part de l'international dans l'activité du groupe, contre 3% à 4% actuellement.

L'entrée d'ICBC au capital de Standard Bank, qui se ferait par le biais d'une augmentation de capital complétée par l'acquisition de titres existants, devra obtenir l'aval des actionnaires des deux groupes et des autorités concernées en Chine et en Afrique du Sud.

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EDF vend des actifs au Mexique pour 1 milliard d'euros

EDF annonce la signature d'un accord portant sur la cession à Gas Natural, groupe de services énergétiques espagnol, de ses actifs industriels au Mexique pour une valeur totale de 1,45 milliard de dollars (1 milliard d'euros).

EDF annonce jeudi la signature d'un accord portant sur la cession à Gas Natural, groupe de services énergétiques espagnol, de ses actifs industriels au Mexique pour une valeur totale de 1,45 milliard de dollars (1 milliard d'euros)

"L'opération porte sur cinq centrales de production à cycle combiné gaz d'une puissance totale de 2.233 MW (Saltillo, Altamira 2, Rio Bravo 2, Rio Bravo 3, Rio Bravo 4), la société Comego, qui exploite ces centrales, ainsi qu'un gazoduc de transport de gaz naturel de 53 km (Gasoducto del Rio)", précise EDF dans un communiqué.

Sa réalisation effective reste soumise à l'approbation du conseil d'administration d'EDF ainsi qu'à celle des autorités compétentes françaises et mexicaines.

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mardi 16 octobre 2007

Le laboratoire américain Biogen cherche un acquéreur

Le laboratoire pharmaceutique américain Biogen Idec songerait à se vendre. Plusieurs investisseurs se seraient déjà manifestés, notamment l'homme d'affaires Carl Icahn, qui pourrait, selon la presse, proposer plus de 23 milliards de dollars (16,2 milliards d'euros).

Le laboratoire pharmaceutique américain Biogen Idec songerait à se vendre. Plusieurs investisseurs se seraient déjà manifestés, notamment l'homme d'affaires Carl Icahn, qui pourrait, selon la presse, proposer plus de 23 milliards de dollars. Dans un communiqué publié en fin de semaine, Biogen indique qu'il "a autorisé sa direction a évaluer si des tiers seraient intéressés par un rachat de l'entreprise à un prix et des termes plus avantageux pour ses actionnaires que si l'entreprise continuait à mettre en place sa stratégie toute seule".

Le laboratoire, né de la fusion en 2003 des leaders mondiaux de la biotechnologie, Biogen et Idec International, jouit d'une "forte performance opérationnelle et financière", et ses perspectives de croissance devrait se traduire par "une valeur séduisante pour les actionnaires", ajoute le communiqué. Biogen aurait déjà reçu des marques d'intérêt "notamment de la part de l'investisseur Carl Icahn", précise le communiqué.

Selon le Wall Street Journal, Carl Icahn, qui possèderait selon des sources proches déjà 4% du capital de Biogen aurait proposé la semaine dernière "au moins 23 milliards de dollars" pour la transaction. Vendredi à la clôture de Wall Street le titre Biogen s'est envolé de 3,4% valorisant la société à près de 20 milliards de dollars.

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British Airways est plus intéressée par une compagnie américaine que par Iberia

British Airways aimerait conclure un accord plus ambitieux avec une compagnie aérienne américaine, selon les déclarations de son directeur général au Daily Telegraph. La compagnie britannique ne met pas le rachat d'Iberia dans ses priorités.

British Airways, membre d'un consortium visant à racheter Iberia, aimerait conclure un accord plus ambitieux avec une compagnie aérienne américaine, explique son directeur général dans un entretien au Daily Telegraph. "Iberia nous intéresse beaucoup mais cet accord ne serait pas de nature à transformer véritablement le groupe. Nous en tirerions des bénéfices. Mais serait-il sage de débourser quatre milliards d'euros pour racheter Iberia alors que d'autres choses sont possibles?", déclare ainsi au journal britannique Willie Walsh.

"Etablir un lien entre une compagnie aérienne et une compagnie européenne est transformationnel. Si cela était possible, c'est quelque chose que nous chercherions à réaliser." Ces déclarations ont été approuvées ce weekend par le porte-parole de British Airways qui dans une déclaration à l'Agence Reuters à indiqué que "les propos parus avaient été correctement retranscrits".

BA fait partie d'un consortium emmené par le groupe de capital-investissement américain Texas Pacific Group, qui devrait formuler une offre ferme sur Iberia d'ici la fin du mois d'octobre. Une offre indicative à 3,6 euros a été évoquée en mars. D'après le Daily Telegraph, Walsh veut restreindre sa participation dans le consortium pour le rachat d'Iberia, dans lequel il détient une part de 10% à l'heure actuelle.

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dimanche 14 octobre 2007

Vodafone rachète un peu de Tele2

Vodafone Italie et Vodafone Espagne ont racheté pour 775 millions d'euros Tele2 Italie et Espagne à Tele2 Suède. Cette double opération permet à Vodafone, le géant mondial de la téléphonie mobile, d'élargir et de diversifier son marché.

Vodafone Italie et Vodafone Espagne auraient racheté pour 775 millions d'euros Tele2 Italie et Espagne à Tele2 Suède. En Espagne et en Italie, Tele2 est fournisseur de bande large et de téléphonie fixe, où il compte respectivement 550.000 et 2,6 millions de clients.

Cette double opération permet à Vodafone, le géant mondial de la téléphonie mobile, d'élargir et de diversifier son marché.

"Vodafone réalise sa première acquisition en Italie, un pas en avant de la plus grande importance dans le cadre de la stratégie de croissance focalisée sur deux nouveaux secteurs de développement: l'intégration fixe-mobile, et la bande large pour le fixe ou le mobile", selon la société citée par le quotidien économique Il Sole-24 Ore.

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ABB dispose de 3 milliards de dollars de cash pour des acquisitions

Après plusieurs années noires, le groupe peut afin envisager une stratégie d'acquisitions. Selon son directeur général, ABB disposerait de 3 milliards de dollars en cash qu'il espère dépenser d'ici 2008 en croissance externe.

Renouant avec les bénéfices, ABB veut maintenant développer sa croissance externe. Le groupe d'ingénierie helvético-suédois dispose ainsi de 3 milliards de dollars, soit 2,1 milliards d'euros en numéraire qu'il veut dépenser d'ici 2008 pour réaliser des acquisitions, a affirmé son directeur général Fred Kindle dans le Wall Street Journal en date de ce lundi.

"Nous devons faire quelque chose avec ce cash d'ici 2008", a-t-il déclaré. Le groupe préfère effectuer des acquisitions que d'investir l'argent dans un programme de rachat d'actions. "Je suis un entrepreneur, pas un gérant de fonds", se justifie ainsi le PDG.

Pour l'instant, le groupe n'est lancé dans aucun projet d'acquisition. "Nous avons analysé plus de 100 sociétés, mais (les discussions) sont principalement à l'arrêt en raison du prix", a indiqué Fred Kindle, affirmant que le groupe "fera des acquisitions, si nous sommes persuadés que c'est le bon choix". "Mais si nous ne pouvons pas réaliser une acquisition dans l'immédiat, nous pouvons (utiliser) notre argent pour croître de manière organique - et avoir du cash nous apporte certainement de la flexibilité".

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La Bourse salue le rachat de Business Objects par SAP

L'allemand SAP lance une OPA amicale de 4,8 milliards d'euros sur son concurrent franco-américain Business Objects qui dit avoir fait l'objet de plusieurs sollicitations. SAP offre 42 euros par action Business Objects, soit une prime de 20% par rapport au dernier cours coté de vendredi. Dans la foulée, Business Objects lance un avertissement sur ses résultats du troisième trimestre. Malgré cela, le titre Business Objects s'envole de 17%.

C'est finalement l'allemand SAP qui a remporté l'affaire. Après des mois de spéculations, l'éditeur de logiciel SAP a annoncé dimanche soir le rachat de Business Objects pour 42 euros par action, ce qui valorise la transaction à un peu plus de 4,8 milliards d'euros. Il s'agit de la plus grosse acquisition jamais réalisée par le spécialiste allemand des progiciels de gestion. Contrairement à son grand rival, l'américain Oracle, la stratégie de SAP est en effet plutôt concentrée autour de la croissance organique que sur des acquisitions.

Dans son communiqué, SAP précise que le conseil d'administration du groupe franco-américain prévoit de recommander à ses actionnaires l'offre, qui représente une prime de 20% par rapport au cours de clôture de Business Objects vendredi. Après une suspension de cotation ce lundi matin, le titre Business Objectifs s'envole de 17% à plus de 40 euros pour se rapprocher du niveau de l'offre de SAP.

SAP ajoute qu'il ne prévoit pas de restructuration à grande échelle avec ce rachat. "Les opportunités sur la première ligne de produits sont telles que nous n'avons pas besoin de lourde restructuration", a déclaré le président du directoire de SAP Henning Kagermann, cité dans le communiqué. "Les deux entreprises ont une croissance rapide et prévoient d'ajouter des positions."

SAP s'attend à boucler l'acquisition au premier trimestre 2008. La transaction réduira son bénéfice par action en 2008 d'environ cinq centimes d'euros mais devrait augmenter le bénéfice à partir de 2009. Le premier fabricant mondial de logiciels d'entreprise compte financer ce rachat en cash et par des emprunts.

Business Objects a prévenu dimanche qu'il publierait un bénéfice au troisième trimestre inférieur aux attentes des analystes en raison d'un revenu des licences plus faible qu'attendu. Il prévoit de publier un bénéfice par action hors exceptionnels de 0,36 à 0,39 dollar, alors que les projections des analystes tablaient en moyenne sur 0,51 dollar par action, selon Reuters Estimates. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre est attendu entre 366 et 370 millions de dollars, contre une estimation moyenne des analystes de 385,1 millions de dollars.

Commentant l'opération lundi après-midi, Bernard Liautaud, président du groupe Business Objects a révélé avoir reçu plusieurs autres sollicitations. "Nous avons été approchés par plusieurs candidats. Comme je l'ai dit, nous n'avons jamais lancé d'enchères", a-t-il déclaré. "Business Objects n'a jamais décidé de se mettre en vente (...) SAP a fait une approche en juillet et, à partir de là, les discussions se sont intensifiées ces dernières semaines".


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Electronic Arts achète deux studios de jeux pour 800 millions de dollars

Electronic Arts rachète deux studios de jeux video pour plus de 800 millions de dollars afin de se renforcer dans les jeux de rôle et d'actions. Il s'agit de la plus importante opération de croissance externe pour le groupe. Elle pèsera sur le bénéfice par action d'Electronic Art de 0,3 à 0,4 dollar par action en 2008.

Electronic Arts (EA) signe sa plus importante acquisition: l'éditeur américain de jeux vidéos a annoncé jeudi soir le rachat des studios d'animation Bioware et Pandemic Studios moyennant un investissement de plus de 810 millions de dollars. Cette double opération de croissance externe va permettre au groupe d'élargir sa force de frappe dans le développement de jeux. Les deux studios emploient 800 personnes sur quatre sites à Los Angeles, Austin, Edmonton (Canada) et Brisbane (Australie). Pour EA, l'opération pèsera sur le bénéfice par action en 2008, de l'ordre de 0,3 à 0,4 dollar par action.

Cette acquisition, la plus grosse jamais réalisée par EA, se fait par le rachat de VG Holding, l'entité propriétaire des deux studios, selon le communiqué. L'opération devrait être bouclée en janvier. Selon les modalités, les actionnaires de VG Holding recevront une grosse part en cash (620 millions de dollars) lors de la finalisation de la transaction, et un versement de 155 millions de dollars "à certains employés de VG Holding", "selon le calendrier et les performances" des actifs acquis. Par ailleurs, Electronic Arts s'engage à effectuer un prêt de 35 millions de dollars supplémentaires à VG Holding et va financer tout le plan de stock-options de VG Holding, dont le montant n'a pas été précisé.

Selon Electronic Arts, Bioware et Pandemic Studios, deux sociétés "très réputées", ont créé "les jeux vidéos ayant la meilleure qualité de cette industrie". EA va mettre la main avec ces studios sur un portefeuille de 10 jeux en cours de développement, de type jeux en ligne à plusieurs joueurs, jeux de rôle et jeux de combat. Pandemic développe deux jeux très attendus par la communauté des joueurs, Mass Effect, développé pour le géant informatique Microsoft, et Mercenaries 2.

A la Bourse de New York, l'action EA cédait 1,18% à 58,00 dollars après cette annonce, lors des échanges électroniques suivant la clôture.

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Virgin Group confirme vouloir racheter la banque Northern Rock

Le groupe Virgin confirme avoir fait une offre de rachat de Northern Rock, la banque britannique en difficulté, au sein d'un consortium formé de quatre investisseurs, les fonds AIG Financial Products, WL Ross & Co, ainsi que le groupe de Hong Kong First Eastern Investment et Toscafun Asset Management.

La liste des prétendants au rachat de Northern Rock s'allonge. Le groupe Virgin confirme ce vendredi après-midi avoir fait une offre de rachat de Northern Rock pour prendre le contrôle de la banque en difficulté. Le groupe du milliardaire britannique Richard Branson est à la tête d'un consortium formé de quatre investisseurs: AIG Financial Products, filiale de l'assureur américain American International Group, WL Ross & Co, ainsi que le groupe de Hong Kong First Eastern Investment et Toscafun Asset Management.

La proposition du consortium prévoit qu'"un montant important de liquidités sera injecté (...) pour permettre l'émission de nouvelles actions avec une décote sur le cours actuel".

Virgin ferait alors passer les opérations de Northern Rock sous sa propre marque Virgin Money, qui offre déjà des crédits immobiliers, la spécialité de Northern Rock, des cartes de crédit et des services d'assurance.

La banque a aussi suscité l'intérêt de deux groupes d'investisseurs américains, JC Flowers et Cerberus, et de plusieurs fonds américains comme Blackstone, Lonestar et Apollo.

Northern Rock a dû rechercher l'aide d'urgence de la banque d'Angleterre le mois dernier, engendrant pendant trois jours de longues files d'attentes de clients paniqués venus chercher leurs économies. Sa capitalisation, qui a fondu de moitié pour atteindre environ un milliard de livres après cette crise, avait touché un plus bas à 473 millions de livres. Depuis son appel au secours, lié à la crise du crédit cet été, la banque a emprunté environ 13 milliards de livres à la Banque d'Angleterre.


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samedi 6 octobre 2007

Yahoo! songe à vendre son comparateur de prix Kelkoo

Le portail Internet affirme étudier toutes les options stratégiques concernant son comparateur de prix Kelkoo. Ce dernier avait été racheté à prix d'or par Yahoo! en 2004.

Le groupe américain de services Internet Yahoo! réfléchit à une possible cession de son comparateur de prix Kelkoo, acheté 475 millions d'euros il y a trois ans et demi, a admis le groupe hier dans un communiqué confirmant ainsi des informations du quotidien Financial Times.

"Nous engageons aujourd'hui le processus pour donner à Kelkoo plus d'indépendance, tout en évaluant les options stratégiques pour l'avenir à long terme de cette activité", selon un responsable du groupe. Le groupe californien explique rechercher "la bonne équipe de direction pour parvenir aux objectifs commerciaux" fixés à sa filiale.

Autrement dit chez Yahoo! on reconnait que les résultats ne sont pas au rendez-vous. Yahoo! a repris Kelkoo en 2004 pour 475 millions d'euros, signant là une des plus importantes acquisitions de son histoire. Le prix valorisait à cette époque 43 fois le bénéfice 2003 de Kelkoo.

Alors que Yahoo! semble avoir fait le choix de laisser tomber l'e-commerce, le géant du logiciel Microsoft vient de se porter acquéreur de Jellyfish, une société américaine active sur le même créneau que Kelkoo. Microsoft souhaite intégrer Jellyfish dans Live Search, son moteur de recherche, qui reste loin en terme de popularité de Google et Yahoo!

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Une OPA de British Airways et TPG sur Iberia serait imminente

Selon le quotidien espagnol Cinco Dias, British Airways, le fonds d'investissement américain TPG, Texas Pacific Group et les investisseurs espagnols Ibersuizas, Quercus et Vista, offriraient 3,4 milliards d'euros. Mais l'affaire est encore loin d'être faite.

Selon le quotidien espagnol Cinco Dias, British Airways et le fonds d'investissement américain TPG, Texas Pacific Group, allié à des investisseurs espagnols (qui seraient Ibersuizas, Quercus et Vista), devraient lancer dans le courant de ce mois d'octobre une OPA, offre publique d'achat, sur la compagnie aérienne espagnole Iberia.

Le journal, qui cite des sources proches du dossier, affirme que l'offre se fera autour de 3,6 euros par action, ce qui valoriserait la compagnie à 3,4 milliards d'euros. Reste à savoir si ce prix, déjà évoqué en mars mais qui ne sembalit guère satisfaire la direction d'Iberia, sera au goût de cette dernière et surtout des actionnaires du transporteur hispanique.

Dans le schéma évoqué par Cinco Dias, British Airways - qui ne veut pas casser sa tirelire - passerait de ses 10% actuels à 15% du capital d'Iberia (mais avec un droit de préemption), TPG prendrait 40 à 45% tout comme le groupe des investisseurs espagnols qui auraient toutefois, pour des raisons politiques, la majorité au conseil d'administration. Iberia serait retirée de la Bourse.

Toutefois, selon le journal elEconomista, TPG, confronté comme les autres fonds d'investissement et les banques à l'actuelle crise du crédit, aurait du mal à boucler son financement : il lui manquerait 700 millions d'euros.

La messe n'est donc pas dite sur cette affaire d'autant que d'autres groupes s'intéressent de près à Iberia, à commencer par Air France-KLM, même si la présence dans le capital de British Airways complique la donne.

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Rio Tinto: Bruxelles autorise l'OPA sur Alcan

Le géant minier anglo-australien Rio Tinto a reçu le feu vert de la Commission européenne pour son offre d'achat amicale de 38,1 milliards de dollars américains sur le leader canadien de l'aluminium Alcan.

Après le feu vert obtenu par les autorités canadienne et américaine, c'est au tour des autorités européennes de donner leur accord à Rio Tinto pour son offre sur Alcan. Le géant minier anglo-australien Rio Tinto a annoncé mardi soir avoir reçu le feu vert de la Commission européenne pour son offre d'achat amicale de 38,1 milliards de dollars américains sur le leader canadien de l'aluminium Alcan.

Le groupe basé à Londres avait reçu fin août le feu vert des autorités canadiennes et américaines à son projet de rachat d'Alcan. La Commission européenne s'était donnée jusqu'au 2 octobre pour statuer sur cette fusion.

Rio Tinto avait lancé fin juillet une offre amicale sur Alcan, numéro trois mondial de l'aluminium, une opération qui vise à former un géant mondial du secteur. Le groupe a offert 101 dollars américain par action du leader canadien de l'aluminium, ainsi valorisé à 38,1 milliards de dollars américain. L'offre a cours jusqu'au mardi 23 octobre.

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Apax achète Faceo à Cegelec et Thales

Apax se renforce sur le secteur de la gestion de patrimoine immobilier et de services en rachetant à Cegelec et Thales le groupe Faceo, pour un montant non dévoilé.

Le fonds Apax Partners, associé à la société de capital risque Altamir Amboise, a signé un accord pour l'acquisition de la société de gestion de patrimoine immobilier et de services Faceo auprès de Cegelec et Thales. Le montant de la transaction, qui doit être réalisée "dans les prochaines semaines", n'a pas été précisé.

"La transaction est financée pour partie en fonds propres, et sous forme d'une dette senior arrangée par Société Générale et d'une dette mezzanine apportée par Indigo", précise Apax dans un communiqué diffusé mercredi 3 octobre.

Faceo est implanté en Europe (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Autriche, Italie, Suisse et Benelux). Créé fin 2000, Faceo est spécialisé dans le "facility management". Le groupe couvre un panel de prestations autour des services de gestion du patrimoine immobilier et de services aux occupants, comme le nettoyage, la maintenance, le gardiennage, ou encore la télésurveillance, l'accueil, etc. En 2006, Faceo a réalisé un chiffre d'affaires de 349 millions d'euros, en progression de 10% par rapport à 2005.

"Le 'Facility Management' est un marché en forte croissance. Faceo a tous les atouts pour s'imposer comme un des leaders de ce marché en Europe, grâce à l'étendue et à la souplesse de son offre de services, à un portefeuille clients de première catégorie, et à la qualité de ses équipes", explique Monique Cohen, directeur associé d'Apax Partners, dans le communiqué.

Cegelec indique avoir "souhaité céder sa participation dans une société dont le métier n'est pas au coeur de ses activités de conception et de réalisation de services technologiques". Quant à Thales, le groupe d'électronique de défense et de sécurité "se réjouit d'avoir accompagné Faceo jusqu'à une maturité" et précise qu'il continuera de coopérer dans les systèmes et les équipements de sécurité.

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Northern Rock: JC Flowers aurait obtenu une ligne de crédit de 21 milliards d'euros

JC Flowers, un fonds de capital-risque intéressé par la reprise de Northern Rock, s'est assuré un financement d'environ 15 milliards de livres sterling (21,6 milliards d'euros) qu'il pourrait utiliser pour racheter la banque britannique plombée par la crise du subprime.

JC Flowers, un fonds de capital-risque intéressé par la reprise de Northern Rock, s'est assuré un financement d'environ 15 milliards de livres sterling (21,6 milliards d'euros) qu'il pourrait utiliser pour racheter la banque britannique plombée par la crise du subprime, croit savoir ce mercredi le Financial Times (FT).

Selon le quotidien britannique, la plupart des candidats potentiels au rachat de tout ou partie de Northern Rock ont jeté l'éponge, et seuls JC Flowers et le fonds Cerberus seraient encore intéressés. Le FT précise que JC Flowers a eu accès la semaine dernière aux données comptables de Northern Rock pour évaluer l'état financier de l'établissement spécialisé dans les prêts hypothécaires. JC Flowers souhaiterait conserver Northern Rock comme une entité à part entière et aurait reçu des engagements de la part de grandes banques sur la ligne de crédit nécessaire à un rachat.

Des représentants de JC Flowers doivent rencontrer des conseils de Northern Rock, ce qui pourrait aboutir à l'ouverture d'une procédure de "due diligence" pour que le fonds d'investissement examine en profondeur la structure et les comptes de la banque.

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eBay passe une charge de 1,4 milliard de dollar pour le rachat de Skype

Le spécialiste des enchères sur Internet va passer une charge de 1,4 milliard de dollars au troisième trimestre. Cette somme doit venir conclure le rachat de sa filiale Skype. Par ailleurs, eBay a annoncé le départ de l'actuel PDG et cofondateur du groupe de téléphonie sur Internet.

EBay conclut le rachat de Skype. Le spécialiste des enchères sur Internet a annoncé ce lundi le versement de 530 milliards de dollars, soit 375 millions d'euros pour régler définitivement le rachat de sa filiale de téléphonie sur le web. Surtout, le groupe a annoncé la passation d'une charge de 1,4 milliard de dollars dans ses comptes du troisième trimestre.

Cette charge a été évoquée lors du rachat de Skype en 2005 pour 2,6 milliards de dollars. L'accord de reprise signé avec les administrateurs stipulait qu'une prime additionnelle au montant du rachat devait être versée en fonction des résultats et du nombre d'utilisateurs de Skype en 2008 et au premier semestre 2009.

eBay a ainsi accepté de payer 375 millions d'euros pour régler toutes les obligations futures qui découlaient de l'accord de rachat. Une somme "raisonnable" pour le groupe "compte tenu des progrès et des prévisions de croissance rapide du nombre d'utilisateurs de Skype".

A ces sommes s'ajoute une charge supplémentaire de 900 millions de dollars, soit 630 millions d'euros, sous forme de dévaluation d'actifs, soit 1,4 milliard de dollars au total.

Par ailleurs, eBay a annoncé le départ du PDG de Skype Niklas Zennstro, cofondateur du site en 2003. Celui-ci deviendra président non-exécutif et sera temporairement remplacé au poste de PDG par le directeur stratégique d'eBay, Michael van Swaaij, en attendant la nomination d'un remplaçant définitif.


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eBay passe une charge de 1,4 milliard de dollar pour le rachat de Skype

Le spécialiste des enchères sur Internet va passer une charge de 1,4 milliard de dollars au troisième trimestre. Cette somme doit venir conclure le rachat de sa filiale Skype. Par ailleurs, eBay a annoncé le départ de l'actuel PDG et cofondateur du groupe de téléphonie sur Internet.

EBay conclut le rachat de Skype. Le spécialiste des enchères sur Internet a annoncé ce lundi le versement de 530 milliards de dollars, soit 375 millions d'euros pour régler définitivement le rachat de sa filiale de téléphonie sur le web. Surtout, le groupe a annoncé la passation d'une charge de 1,4 milliard de dollars dans ses comptes du troisième trimestre.

Cette charge a été évoquée lors du rachat de Skype en 2005 pour 2,6 milliards de dollars. L'accord de reprise signé avec les administrateurs stipulait qu'une prime additionnelle au montant du rachat devait être versée en fonction des résultats et du nombre d'utilisateurs de Skype en 2008 et au premier semestre 2009.

eBay a ainsi accepté de payer 375 millions d'euros pour régler toutes les obligations futures qui découlaient de l'accord de rachat. Une somme "raisonnable" pour le groupe "compte tenu des progrès et des prévisions de croissance rapide du nombre d'utilisateurs de Skype".

A ces sommes s'ajoute une charge supplémentaire de 900 millions de dollars, soit 630 millions d'euros, sous forme de dévaluation d'actifs, soit 1,4 milliard de dollars au total.

Par ailleurs, eBay a annoncé le départ du PDG de Skype Niklas Zennstro, cofondateur du site en 2003. Celui-ci deviendra président non-exécutif et sera temporairement remplacé au poste de PDG par le directeur stratégique d'eBay, Michael van Swaaij, en attendant la nomination d'un remplaçant définitif.


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Carlyle et National Hire achètent Coates

Après deux tentatives infructueuses, ils rachètent le spécialiste de la location d'équipements pour 1,7 milliard de dollars australiens soit 1,06 milliard d'euros.

Le fonds d'investissement américain Carlyle et le groupe National Hire ont fini par obtenir gain de cause en Australie : après deux tentatives infructueuses, ils rachètent le spécialiste de la location d'équipements Coates pour 1,7 milliard de dollars australiens soit 1,06 milliard d'euros.

Leur offre représente une prime de 10% sur le dernier cours coté de Coates. Avec cette acquisition, Carlyle et National Hire mettent ainsi la main sur 20% du marché de la location d'équipement en Australie, évalué à 3,8 milliards de dollars australiens.

Détenu par le milliardaire Kerry Stokes, National Hire, déjà présent sur ce marché apportera son activité à Coates, l'ensemble étant rebaptisé Ned Group.

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Norbert Dentressangle s'offre le britannique Christian Salvesen

Le groupe français de transport et de logistique acquiert son homologue britannique pour 365,1 millions d'euros. Cette opération devrait permettre à Norbert Dentressangle de créer un leader européen du secteur, réalisant un chiffre d'affaires de près de 3 milliards d'euros.

Norbert Dentressangle passe à la vitesse supérieure. Le groupe de transport et de logistique annonce mardi une "offre amicale d'acquisition" sur son homologue britannique Christian Salvesen pour 254,4 millions de livres, soit 365,1 millions d'euros.

Dans un communiqué, le groupe de transport et de logistique français précise que son offre de 92 pence par action payable en numéraire représente une prime de 78,6% par rapport au prix de l'action Christian Salvesen du 24 septembre 2007, dernier jour précédent l'annonce d'une offre possible sur le groupe.

"La transaction sera financée par une combinaison des disponibilités du groupe et une nouvelle ligne de crédit senior consentie par Société générale de 225 millions d'euros", ajoute Norbert Dentressangle, qui souligne que l'opération créera un groupe pesant 2,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires (sur la base de données 2006) avec un effectif de 29.200 personnes. Une opération importante puisqu'elle permet de créer un leader européen du secteur du transport et de la logistique. Le groupe va en effet conforter sa position dans 13 pays européens avec une implantation majeure au Royaume-Uni, et une plus forte présence notamment au Bénélux et dans la péninsule ibérique. Le groupe précise qu'avec cette opération, il deviendra un acteur de référence dans tous ses métiers, en particulier dans la distribution à la palette et la logistique des produits surgelés et frais.

"D'importantes synergies de coûts (achats, optimisation des systèmes d'information et des coûts centraux) sont anticipées et évaluées à hauteur de 25 millions d'euros avant frais financiers et impôt sur les sociétés, à partir de 2010", poursuit Norbert Dentressangle dans son communiqué.

"L'opération sera relutive en bénéfice net par action dès la première année, avant éléments exceptionnels liés notamment à la mise en place des synergies", ajoute encore le groupe. Norbert Dentressangle anticipe une marge opérationnelle comprise entre 4,3% et 5% cette année et un chiffre d'affaires proche de deux milliards d'euros, selon Jean-Claude Michel, président du directoire du groupe de transport et de logistique.


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Rachat évoqué de Northern Rock: la Bourse s'inquiète

Des représentants des fonds JC Flowers et Cerberus auraient rencontré la semaine dernière John Kingman, le directeur de la division "Entreprises" du Trésor, pour lui exposer leurs projets respectifs. Les investisseurs redoutent une vente au rabais de la banque britannique. Le titre dévisse de plus de 15% en milieu de matinée.

Northern Rock en plein tempête. L'action de la banque britannique dégringole de 15,75% ce lundi, après les informations du Sunday Telegraph publiées dimanche alimentant la crainte d'une cession au rabais de la banque britannique. Selon le journal, le Trésor britannique aurait autorisé deux groupes de capital-investissement américains à engager des discussions en vue d'un rachat de la banque en difficulté Northern Rock. Aucun commentaire n'a pu être obtenu de la part du Trésor.

Des représentants des fonds JC Flowers et Cerberus auraient rencontré la semaine dernière John Kingman, le directeur de la division "Entreprises" du Trésor, pour lui exposer leurs projets respectifs. Le 26 septembre, la direction de Northern Rock avait indiqué tenir des "discussions préliminaires" en vue d'une éventuelle transaction. La société de crédit expliquait avoir reçu un certain nombre de propositions, qui recouvre divers types de transactions, dont une offre de reprise mais sans indiquer la moindre référence de prix.

L'Etat britannique assume le contrôle de fait de Northern Rock depuis que cette dernière a eu recours en urgence aux financements de la Banque d'Angleterre. Le Sunday Telegraph écrit que JC Flowers et Cerberus vont également rencontrer Merrill Lynch, banque conseil de Northern Rock, au cours des prochains jours.

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Petite acquisition outre-Manche pour Air Liquide

Le groupe français acquiert pour 51 millions d'euros le britannique Allied Healthcare International, spécialiste des soins respiratoires à domicile.

Air Liquide annonce ce lundi l'acquisition de l'activité soins respiratoires à domicile du britannique Allied Healthcare International pour 51 millions d'euros.

Dans un communiqué, le groupe de gaz industriels indique que, après celle de Linde UK en mai, cette nouvelle acquisition lui apporte une couverture nationale sur un marché britannique en pleine croissance.

Elle lui permet de porter son nombre de patients servis à plus de 20.000 en Angleterre et en Irlande du Nord, pour un chiffre d'affaires d'environ 34 millions.

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France Télécom cède ses actifs aux Pays-Bas

C'est T-Mobile du groupe Deutsche Telekom qui rachète les activités mobiles et Internet de France Télécom aux Pays-Bas. Cette cession représente un montant total de 1,33 milliard d'euros qui sera versé en cash à la clôture de l'opération, le 1er octobre prochain.

Comme la presse allemande l'annoncait hier, c'est bien T-Mobile (groupe Deutsche Telekom) qui s'est emparé d'Orange Pays Bas. France Télécom annonce en effet ce vendredi la cession de ses activités mobiles et Internet aux Pays-Bas à T-Mobile Pays-Bas pour une valeur d'entreprise de 1,33 milliard d'euros. Le montant sera versé en cash lors de la clôture de la transaction le 1er octobre, précise l'opérateur dans un communiqué.

Les deux opérateurs T-Mobile et Orange Pays-Bas ne dégageaient pas assez de rentabilité sur un marché dominé par le néerlandais KPN. Mais ensemble, l'opération doit permettre à T-Mobile, à la troisième place du marché néerlandais, de dégager des synergies d'un milliard d'euros, selon le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. T-Mobile deviendrait également numéro deux sur le marché de la téléphonie mobile aux Pays-Bas.

Ce rachat était d'autant plus attendu qu'en juin dernier avait eu lieu un chassé-croisé entre Deutsche Telekom et France Télécom. L'opérateur français avait repris à son homologue allemand le fournisseur d'accès Internet espagnol Ya.com pour 320 millions d'euros. Et avait confirmé dans le même temps étudier l'offre de rachat de Deutche Telekom sur sa filiale néerlandaise.

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Fusion ANPE-Unedic : projet de loi "d'ici à la fin de l'année"

La ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, veut tenir compte des statuts respectifs des salariés des deux entités... en misant sur un statut commun à terme.

La ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, a déclaré ce lundi sur France 2 que "le projet du gouvernement de fusionner l'ANPE et l'Unedic doit faire l'objet d'un projet de loi "d'ici la fin de l'année".

Elle doit être entendue sur ce sujet ce mardi par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale consacrée à ce projet de rapprochement d'un organisme de service public avec l'établissement de droit privé chargé de l'indemnisation d'une partie des chômeurs.

"Nous allons faire un rapprochement respectueux de statuts respectifs " mais "en essayant bien sûr d'évoluer vers un statut commun" a-t-elle indiqué. L'ANPE emploie environ 30.000 personnes - qui ne sont pas fonctionnaires nous indique un abonné - , en comptant les CDD et l'Unedic quelque 14.000.

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Nokia prêt à racheter l'américain Navteq

Le numéro un mondial de la téléphonie mobile, le finlandais Nokia, serait en négociations avancées pour racheter l'éditeur de logiciels de navigation Navteq.

Nokia était dimanche soir engagé dans des discussions avancées en vue du rachat de l'éditeur américain de logiciels de navigation Navteq rapporte ce lundi matin le Wall Street Journal sur son site internet, citant des sources proches de l'opération.

Navteq, qui affiche une capitalisation boursière de 7,61 milliards de dollars, pourrait être l'une des plus importantes acquisitions de l'histoire du groupe finlandais, numéro un mondial de la téléphonie mobile.

Les deux parties discutent depuis plusieurs semaines mais le projet pourrait encore échouer, poursuit le Wall Street Journal (WSJ). Par ailleurs aucun commentaire n'a pu être obtenu chez Nokia ou chez Navteq.

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vendredi 5 octobre 2007

Plastic Omnium poursuit sa croissance externe

L'équipementier français Plastic Omnium rachète l'allemand Sulo Environmental Technology.Cette société spécialisée dans la collecte des déchets est valorisée 142 millions d'euros.

Plastic Omnium ne perd pas l'appétit. Le groupe français spécialisé dans les équipements et les services aux collectivités a annoncé ce jeudi avoir signé un accord en vue de l'acquisition de Sulo Environmental Technology. Ce groupe allemand d'équipements de collectes de déchets sera repris au groupe Veolia Propreté sur la base d'une valeur d'entreprise de 142 millions d'euros, dette comprise. La transaction est rétroactive au 1er juin 2007.

Sulo Environmental Technology, qui emploie 540 personnes, pour la majeure outre-Rhin, a dégagé l'année dernière un résultat opérationnel de 12,4 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 186 millions d'euros. Pour le plasturgiste français, son intégration va lui permettre "de se diversifier par l'apport d'une société de logistique (transport et stockage) et d'une activité de production de fûts métalliques pour l'industrie chimique et pharmaceutique". Sulo Environmental Technology est de fait l'un des leaders européens dans la fabrication et la commercialisation d'équipements de collectes des déchets (bacs roulants, conteneurs enterrés, corbeilles de propreté...).

"Son usine de production en Allemagne et son chiffre d'affaires tourné vers l'Europe Centrale complètent le dispositif industriel et commercial de Plastic Omnium Environnement, qui produit en France, en Espagne et en Afrique du Sud des matériels de collecte vendus dans le monde entier. Par ailleurs, sa filiale Envicomp, spécialisée dans la conception de systèmes d'information d'aide à la collecte (identification des bacs, pesée, levage...) complète l'offre de services Ecosourcing de Plastic Omnium qui vise l'amélioration du tri des déchets et la sensibilisation des habitants", commente Plastic Omnium dans un communiqué.

Cette acquisition confirme également la volonté de Plastic Omnium de développer ses activités de services aux collectivités. Le plasturgiste, dont la restructuration en cours (fermetures d'usines) a pesé sur sa marge au premier semestre, a racheté cet été Signature à Burelle (son actionnaire majoritaire) spécialisé dans la signalisation routière et autoroutière. Via ce rachat, il projette aussi de s'allier à Eurovia, une filiale du groupe Vinci. Il estime qu'à l'horizon 2008, son pôle services dégagera les 600 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit 20 % de ses ventes totales.

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Bear Stearns pourrait céder 20% de son capital

Plusieurs investisseurs, dont Warren Buffet, pourraient racheter une participation dans la banque d'affaires américaine. Bear Stearns a été ébranlée cet été par la faillite de deux de ses hedge funds, par des dépréciations d'actifs et par un résultat médiocre dans le trading. Son bénéfice a chuté de 61% au troisième trimestre.

L'action Bears Stearns a été l'une des vedettes de la séance de mercredi à Wall Street. Le titre a clôturé en forte hausse de 7,67% à 123 dollars, après avoir atteint en séance un plus haut de 127,73. Malgré tout, le titre affiche un bilan négatif depuis le début de l'année avec une baisse de 24,4%.

Ce regain d'intérêt sur le titre fait suite à une rumeur selon laquelle la banque est en pourparlers sérieux sur la vente d'une participation pouvant aller jusqu'à 20% de son capital. Selon le New York Times, qui cite des sources informées des discussions, plusieurs grands noms de la finance regarderaient le dossier. Outre Warren Buffett, les établissements bancaires Bank of America, Wachovia et deux institutions chinoises, China CITIC Bank Corp Ltd et China Construction Bank Corp, seraient sur les rangs.

Bear Stearns a été ébranlée cet été par la faillite de deux de ses hedge funds, par des dépréciations d'actifs et par un résultat médiocre dans le trading. Son bénéfice a chuté de 61% au troisième trimestre, mais la banque a précisé qu'à ses yeux, le pire était passé. Dans la foulée de cette crise, un nouvel actionnaire - un trader en devises Joseph C. Lewis - a pris 7% de son capital pour 860 millions de dollars, devenant par la même occasion le premier actionnaire de la banque américaine.

Selon le New York Times, l'investissement en cours de négociation prendrait probablement la forme d'obligations convertibles, sur le même schéma que l'investissement de deux milliards de dollars de Bank of America dans le groupe de crédit immobilier Countrywide Financial, le mois dernier.

Sur la base des actions en circulation, la capitalisation boursière de Bear Stearns avoisinait 14,3 milliards de dollars. Buffett, spécialiste du rachat d'entreprises sous-évaluées, a déjà investi par le passé dans le milieu des banques. Il a pris 12% de la société de courtage Salomon Brothers en 1987 afin de défendre celle-ci contre les avances du financier Ronald Perelman. Quatre ans plus tard, Buffett était devenu président par intérim pour aider Salomon à faire le ménage après un scandale de marché, et l'investissement n'a finalement pas compté parmi les meilleurs paris qu'ait fait le gourou d'Omaha.

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Bon premier semestre pour Neopost qui acquiert la société britannique PFE

Le groupe français d'équipement de traitements de courrier a réalisé un bénéfice net en hausse de 3,9% au premier semestre, avec une marge opérationnelle stable. Par ailleurs, il a annoncé le rachat du britannique PFE pour 39 millions d'euros.

Bon premier semestre pour Neopost. Le fournisseur français d'équipements de traitement de courrier a publié ce mardi un bénéfice net en hausse de 3,9% à 79,8 millions d'euros. La marge opérationnelle progresse à 26,3% du chiffre d'affaires, contre 25,5% il y a un an. Déjà publié, le chiffre d'affaires s'élève à 470,4 millions d'euros, en augmentation de 4,5%.

Par ailleurs, Neopost a annoncé l'acquisition de la société britannique PFE, spécialisée dans les systèmes de mise sous pli. Le montant de la transaction valorise la société à 27,2 millions de livres, soit 39 millions d'euros. Neopost espère ainsi dégager près de 40 millions d'euros de chiffres d'affaires supplémentaires.

Le groupe a également confirmé ses perspectives pour 2007. Il prévoit une croissance de son chiffre d'affaires entre 5 et 6% (hors effets de change) et une marge opérationnelle courante en progression de 30 à 50 points de base.

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L'indien Tata toujours prêt à racheter Jaguar et Land Rover

Ratan Tata, président du congloméarat indien Tata a hier de nouveau indiqué qu'il souhaitait se renforcer dans le secteur automobile britannique. Le groupe se serait associé à des fonds d'investissement pour reprendre Jaguar et Land Rover que Ford cherche à céder.

Ce n'est pas la première fois que le groupe Tata, important conglomérat indien, le fait savoir: il souhaite se renforcer dans le secteur automobile britannique. "Nous espérons pouvoir asseoir une présence plus importante dans le secteur automobile de Grande-Bretagne", a déclaré mardi Ratan Tata, président du groupe éponyme au cours d'une conférence de presse avant de noter que le pays avait "une industrie automobile fabuleuse et des capacités (également) fabuleuses".

Derrière ce message, il faut bien entendu y voir le dossier Jaguar-Land Rover, deux marques détenues actuellement par le groupe Ford et que ce dernier a mis en vente. Fin août déjà, le patron de Tata avait indiqué: "nous manifestons un intérêt certain " pour la reprise de Jaguar et Land Rover.

Tata Motor, le bras armé de Tata, dans le secteur auto se serait associé à des fonds d'investissement comme Ripplewood et Texas Pacific Group pour racheter auprès de l'américain Ford les marques Jaguar et Land Rover, selon l'agence Reuters qui cite des sources proches des discussions.

Ford en difficulté depuis plusieurs années a décidé de se séparer de ses deux marques de luxe anglaises fin 2007 ou début 2008. Les analystes valorisent les deux marques à un total de 1,5 milliard de dollars.

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EchoStar acquiert Sling Media, concurrent potentiel de YouTube

EchoStar rachète Sling Media pour 380 millions de dollars. Sling est connu pour sa SlingBox, un appareil qui permet de recevoir sur n'importe quelle télévision ou ordinateur dans le monde les chaînes télévisées de l'abonnement de son domicile.

EchoStar, troisième fournisseur de télévision par satellite aux Etats-Unis, a annoncé mardi soir le rachat de la société Sling Media, créatrice d'un décodeur qui extrait et envoie des clips d'émissions TV, et qui prépare un site de vidéos concurrent de YouTube.

L'opération a été conclue pour un montant de 380 millions de dollars et doit être bouclé au quatrième trimestre 2007, selon un communiqué.

Sling est connu pour sa SlingBox, un appareil qui permet de recevoir sur n'importe quelle télévision ou ordinateur dans le monde les chaînes télévisées de l'abonnement de son domicile. Sling Media se prépare aussi à lancer sur le marché un nouveau décodeur baptisé "Clip + Sling" et qui peut extraire un clip d'une émission télévisée pour l'envoyer sur un ordinateur ou un site d'échange de vidéos.

Et d'après les dirigeants, il est envisagé la création d'un site d'échanges de vidéos similaire à YouTube d'ici fin 2007.

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Yahoo! songe à vendre son comparateur de prix Kelkoo

Northern Rock en "discussions préliminaires" de rachat

Northern Rock, actuellement en grande difficulté financière, a annoncé mardi l'annulation du dividende semestriel dont le versement devait intervenir en octobre et a indiqué tenir des "discussions préliminaires" en vue d'une éventuelle transaction.

L'établissement de crédit britannique Northern Rock, actuellement en grande difficulté financière, a annoncé mardi l'annulation du dividende semestriel dont le versement devait intervenir en octobre et a indiqué tenir des "discussions préliminaires" en vue d'une éventuelle transaction. La société de crédit explique avoir reçu un certain nombre de propositions, qui recouvre divers types de transactions, dont une offre de reprise mais sans indiquer la moindre référence de prix. Des noms de fonds ou de banques ont circulé ces derniers jours dans la presse anglaise comme ceux de possibles acheteurs intéressés par le rachat d'une partie de l'entité.

Selon le quotidien El Mundo, un groupe d'investisseurs emmené par Nueva Rumasa, un homme d'affaires espagnol, serait désireux de racheter la société. De source proche du Trésor britannique, Londres a engagé Goldman Sachs pour l'aider dans la gestion du dossier.

En attendant, les actionnaires ne toucheront pas de dividende. "Le conseil d'administration estime qu'il ne serait pas opportun de verser un dividende intérimaire avant d'être en mesure de faire une annonce sur le résultat de discussions engagées avec diverses parties et sur l'évolution du modèle économique", peut-on lire dans un communiqué. Fin juillet, au tout début de la crise du subprime, la direction avait consenti au versement d'un dividende semestriel de 14,2 pence par action.

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