mercredi 12 septembre 2007

L'Egyptien Orascom "intéressé" par Bouygues Telecom

Le PDG du groupe égyptien Orascom Telecom, Naguib Sawiris, affirme que son groupe serait "intéressé" par Bouygues Telecom s'il était mis en vente.

Le PDG du groupe égyptien Orascom Telecom, Naguib Sawiris, affirme que son groupe serait "intéressé" par Bouygues Telecom s'il était mis en vente, dans un entretien au journal Les Echos paru ce mercredi.

"Si, un jour, Martin Bouygues veut vendre Bouygues Telecom, nous serons intéressés", déclare-t-il. Les rumeurs sur une éventuelle cession de Bouygues Telecom, détenu à 89,5% par Bouygues, afin de financer par exemple une entrée au capital du groupe nucléaire Areva ou un renforcement dans celui d'Alstom, sont récurrentes. Mais Bouygues a toujours nié vouloir vendre sa filiale.

Bouygues Telecom affichait fin juin une part de marché stable à 16,8% avec 8,8 millions de clients en France.
Par ailleurs, une "alliance avec Illiad est possible pour la quatrième licence mobile" en France. Iliad, maison mère du fournisseur d'accès Internet Free, est, pour le moment, le seul candidat à la 4e licence de téléphonie mobile 3G.

latribune.fr

mardi 11 septembre 2007

Bouygues rachète à BNP Paribas 6,5% de Bouygues Telecom pour 441 millions d'euros

Le groupe français Bouygues a racheté à BNP Paribas 6,5% de Bouygues Telecom pour un montant de 441 millions d'euros et en détient désormais 89,5%. Les 10,5% restants appartiennent à JC Decaux.

Le groupe français Bouygues a racheté à BNP Paribas 6,5% de Bouygues Telecom pour un montant de 441 millions d'euros conformément à une promesse d'achat conclue le 21 juin 2005, a indiqué lundi le groupe diversifié.

A l'issue de cette opération, Bouygues détient 89,5% du capital de Bouygues Telecom. Les 10,5% restants sont détenus par le groupe français d'affichage et de mobilier urbain JC Decaux. "Conformément aux normes IFRS, cette participation ainsi que la dette étaient déjà intégrées dans les comptes consolidés de Bouygues depuis le 30 juin 2005".

Le montant de la transaction correspond "au montant convenu" au départ "moins les dividendes versés en 2006 et 2007", a précisé une porte-parole de Bouygues. L'accord initial tablait sur un montant compris entre 477 millions et 495 millions d'euros.

L'opérateur mobile Bouygues Telecom affichait fin juin une part de marché stable, à 16,8% avec 8,8 millions de clients. Au premier semestre, son bénéfice net, hors cession de Bouygues Telecom Caraïbes, a grimpé de 48% à 289 millions d'euros.

latribune.fr

lundi 10 septembre 2007

Accor boucle la vente de Red Roof pour 1,3 milliard de dollars

L'opération avait été annoncée le 23 avril dernier. Red Roof est vendu à un consortium réunissant Global Special Situations Group (Citigroup) et Westbridge Hospitality Fund.

Le géant français du tourisme et de l'hôtellerie Accor annonce ce lundi avoir finalisé la vente de la chaîne d'hôtels américains bon marché Red Roof Inn à un consortium réunissant Global Special Situations Group (Citigroup) et Westbridge Hospitality Fund pour 1,313 milliard de dollars soit 950 millions d'euros.

L'opération avait été annoncée le 23 avril dernier. Accor se recentre désormais aux Etats-Unis sur une marque unique, Motel 6, leader dans l'hôtellerie économique.

"Les Etats-Unis sont un marché clef pour nous. Avec l'ambition d'être un leader mondial dans l'hôtellerie économique et très économique, Accor entend accélérer le développement de Motel 6 en ouvrant plus de 200 établissements aux Etats-Unis et au Canada d'ici à 2010", explique d'ailleurs Gilles Pélisson, administrateur directeur général du groupe.

latribune.fr

jeudi 6 septembre 2007

PPR intéressé par la bijouterie et notamment par Bulgari

C'est François-Henri Pinault, le PDG du groupe de luxe et de distribution PPR, lui-même qui s'est dit intéressé par l'acquisition d'une société de bijouterie-joaillerie. Il a évoqué l'italien Bulgari.

Le groupe de luxe et de distribution PPR est intéressé par l'acquisition d'une société de bijouterie-joaillerie, et aurait étudié le dossier de l'italien Bulgari s'il était à vendre, a déclaré son PDG François-Henri Pinault, dans une interview à Paris-Match datée de jeudi.

Répondant à une question concernant les secteurs dans lesquels PPR "imaginerait" investir, François-Henri Pinault a répondu: "pourquoi pas dans la bijouterie-joaillerie, qui connaît une formidable expansion et où nous n'avons pour l'instant que Boucheron?"

"Bulgari, par exemple, n'est pas à vendre. Dans le cas contraire, nous aurions sûrement examiné le dossier", a-t-il ajouté. La société familiale italienne, cotée à la Bourse de Milan, est souvent citée par les analystes comme cible potentielle de rachat, notamment par PPR, propriétaire des marques de luxe Gucci, Yves Saint Laurent et des distributeurs Fnac, Conforama et Redcats (La Redoute).

PPR a annoncé vendredi un bénéfice net plus que doublé au premier semestre, soutenu par ses marques de luxe et l'acquisition en début d'année de l'équipementier sportif allemand Puma.

latribune.fr

mercredi 5 septembre 2007

Coca Cola HBC rachète une compagnie russe pour 191,5 millions d'euros

Coca Cola Hellenic Bottling, deuxième société d'embouteillage au monde, a racheté la compagnie russe de production de boissons Aquavision pour 191,5 millions d'euros.

Le groupe grec Coca Cola Hellenic Bottling (CCHBC) a bouclé le rachat pour 191,5 millions d'euros de 100% de la compagnie russe de production de boissons Aquavision qui appartenait à la holding Health Tech Corporation (HTC).

La transaction a été approuvée par le Service fédéral anti-monopole russe, a annoncé HTC. Aquavision dispose d'une usine située près de Moscou étendue sur 25 hectares et dotée de quatre unités de production. La compagnie russe a récemment lancé des jus de fruits sous la marque "botaniQ".

Leader du secteur agroalimentaire en Grèce, côté à Athènes, Sydney, Londres et New York, le groupe CCHBC, deuxième société d'embouteillage au monde, est présent dans 28 pays.

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mardi 4 septembre 2007

Nestlé achète les eaux Henniez en Suisse

La multinationale helvétique Nestlé a annoncé l'acquisition des Sources minérales Henniez pour 95 millions d'euros.

Nestlé a annoncé l'acquisition des Sources minérales Henniez après un accord avec la famille Rouge, qui cède sa majorité de 61,66% au prix de 3.000 francs suisses (1.822,95 euros ) par action.

Une offre publique d'achat portant sur le solde de la société d'eaux minérales et gazeuses sera lancée au prix de 5.303 francs (3.222,36 euros) par action, explique la multinationale helvétique.

Le montant de la transaction s'élève à 155 millions de francs suisses (95 millions d'euros) et, au final, Nestlé Waters détiendra un peu moins de 25% des parts de marché en Suisse dans le secteur des eaux embouteillées.

Henniez, qui emploie plus de 270 personnes sur trois sites dans les cantons de Vaud et du Valais, a réalisé un chiffre d'affaires de 152 millions de francs (92,38 millions d'euros) en 2006.

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Adecco acquiert 15% de sa filiale allemande DIS pour 219 millions d'euros

Le groupe suisse Adecco a acquis 15,7% de sa filiale allemande DIS pour un montant total de 219 millions d'euros et compte dans la foulée lancer une procédure de retrait forcé.

Le numéro un mondial du travail temporaire, le groupe suisse Adecco a acquis 15,7% de sa filiale allemande DIS pour un montant total de 219 millions d'euros et compte dans la foulée lancer une procédure de retrait forcé ("squeeze out").

Au terme de cette opération, Adecco détiendra 98,4% de sa filiale allemande, acquise en 2006. Des 1,6% restants, 1,1% sont détenus par DIS AG et 0,5% par d'autres actionnaires minoritaires, a précisé Adecco. DIS conservera son nom et son propre réseau, mais sera intégré dans Adecco.

Avec l'acquisition de son concurrent allemand Tuja en juin -une opération évaluée à environ 800 millions d'euros- et la montée au capital de DIS, Adecco consolide sa position dans ce pays où il espère devenir le numéro un du travail temporaire.

Avec le groupe DIS, Adecco détient actuellement 13% du marché allemand de l'emploi. Il égalise ainsi le leader local, Randstad, dont la part s'élève aussi à 13% et devance ses concurrents Manpower et Persona (5% chacun).

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lundi 3 septembre 2007

Porsche préparerait une prise de contrôle de Volkswagen

Porsche, qui possède déjà 31% du capital de Volkswagen, achète actuellement des options sur actions dans le but de franchir dans les prochains mois la barre de 50%.

Le constructeur allemand de voitures de sport Porsche, qui possède déjà 31% du capital de Volkswagen, achète actuellement des options sur actions dans le but de franchir dans les prochains mois la barre de 50% du capital du groupe de Wolfsburg, affirme dimanche la presse allemande.

Le patron de Porsche, Wendelin Wiedeking, "travaille toujours à une prise de contrôle de Volkswagen", affirme le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, citant des "sources bancaires à Francfort". Le groupe de Stuttgart "achète actuellement avec ardeur des options sur actions" de Volkswagen, afin de pouvoir à l'avenir "acheter des parts de VW à un prix fixé à l'avance", ajoute le quotidien.

Selon le magazine Der Spiegel à paraître lundi, citant des "sources boursières", les courtiers s'attendent à ce que Porsche, par ce mécanisme, "dépasse la barre de 50%" dans le capital de Volkswagen "au début de l'an prochain".

Avant cela, Porsche doit encore achever sa transformation en Société européenne (SE), observe le Spiegel, mais cette mesure a été approuvée en juin par ses actionnaires réunis en assemblée générale extraordinaire.

Porsche veut prendre le contrôle du numéro un européen de l'automobile sans avaler la totalité de son capital. Au printemps, ayant franchi la barre des 30% dans VW, il avait été contraint par la loi de lancer une OPA sur le groupe de Wolfsburg, mais avait proposé pour cela le prix minimum autorisé par action ordinaire, ce qui avait conduit à l'échec prévisible de cette offre.

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Gaz de France et Suez chutent en Bourse sur les modalités de leur fusion

La fusion entre les deux groupes énergétiques devrait être effective courant 2008. GDF-Suez sera, en valeur boursière, le numéro quatre du secteur de l'énergie au niveau mondial. L'Etat français possèdera 35% de ce géant, qui sera dirigé par Gérard Mestrallet. Les titres inscrivent les plus fortes baisses du CAC 40 à mi-journée.

Les conseils d'administration de Suez et de Gaz de France ont approuvé, dimanche soir, la fusion des deux groupes français d'énergie selon un nouveau schéma, dix-huit mois après l'annonce initiale du projet.

Le groupe ainsi constitué, numéro quatre du secteur de l'énergie au niveau mondial en valeur boursière, baptisé GDF-Suez, sera détenu à plus de 35% par l'Etat. La fusion se fera sur la base d'une parité de 0,9545 action Gaz de France pour 1 action Suez, soit 21 actions Gaz de France pour 22 actions Suez.

L'apport-distribution de 65% des activités du pôle Environnement aux actionnaires de Suez concomitamment à la fusion se traduira par l'introduction en Bourse du pôle Environnement de Suez. Le nouveau groupe a confirmé que les synergies liées à la fusion, qui devrait intervenir courant 2008, seraient de l'ordre de 1 milliard d'euros par an en année pleine.

Le nouvel accord, négocié entre Suez et la présidence de la République, prévoit la séparation du pôle environnement de Suez, qui restera sous contrôle du groupe fusionné, dans lequel l'Etat détiendra une minorité de blocage de 34%.

L'actuel PDG de Suez, Gérard Mestrallet, sera le PDG du nouvel ensemble. Le président de Gaz de France, Jean-François Cirelli, sera vice-président et directeur général délégué.

L'accord entériné dimanche est différent de celui annoncé en février 2006 par le gouvernement Villepin pour protéger Suez d'un éventuel achat par l'italien Enel. Le projet de fusion a entretemps donné lieu à de multiples rebondissements, reflets d'importants enjeux politiques, sociaux et financiers.

Ce mariage aboutira de facto à "une privatisation" du groupe gazier public, a reconnu dimanche le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Alors que le pôle environnement de Suez, valorisé à près de 20 milliards d'euros par les analystes, attire déjà les convoitises d'autres groupes comme Veolia Environnement, il sera contrôlé à 48% par un pacte d'actionnaires, entre le nouvel ensemble (35%) et des actionnaires publics (13%), tels que la Caisse des dépôts ou le groupe nucléaire Areva. Ce pacte sera garanti pendant trois ans. L'Etat de son côté détiendra 34% du capital du nouveau groupe, au lieu de 31% dans le schéma initial.

Ainsi, les actionnaires de Suez ne seraient pas lésés par la différence de valorisation entre les deux groupes (Suez valait vendredi plus de 54 milliards d'euros, contre 36 milliards pour GDF), tandis que l'Etat détiendrait une minorité de blocage. Ce schéma est le fruit d'intenses négociations entre le président Nicolas Sarkozy, qui demandait que Suez "se spécialise dans l'énergie", et le patron de Suez, qui a proposé de filialiser son pôle environnement.

Gauche et syndicats ont redit ce week-end leur opposition à ce projet, qu'ils avaient vivement combattu l'an dernier. Le patron du PS, François Hollande, a accusé dimanche le président de la République d'avoir "abandonné son engagement" sur la participation de l'Etat au sein du nouveau groupe. Le PCF a appelé dimanche à la mobilisation contre cette fusion, tandis que la CGT-Energie, reçue samedi par le chef de l'Etat, a redit son opposition à une fusion "qui aboutira à une participation extrêmement minoritaire de l'Etat".

Claude Guéant a dit que Nicolas Sarkozy "n'était pas complètement en harmonie avec le gouvernement précédent" sur la manière dont il envisageait cette fusion, lancée en 2006 par l'ancien rival de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin.

La Bourse marque le coup aujourd'hui, après l'annonce des modalités de l'opération. A mi-séance, les actions des deux groupes enregistrent les plus fortes baisses du CAC 40. Suez perd 3,80% à 40,15 euros, tandis que GDF recule de 3,58% à 35,48 euros.


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